par Laurent Freytrich | 25 Déc 2023 | Ressource émotionnelle
Connaissez-vous l’histoire du Dr Bruce Banner ? Lorsqu’il est en colère ou subit un stress intense, il se transforme en une énorme créature verte plus énervée et plus tendue qu’avant : l’incroyable Hulk ! Maintenant que vous voyez la bête, imaginez-vous un instant que plus Bruce Banner essaierait de se calmer, plus il deviendrait anxieux et plus il se changerait en un Hulk destructeur. Eh bien, ce phénomène existe vraiment. Son nom : le stresslaxing !
Concrètement, ce n’est pas juste l’impossibilité de se relaxer. C’est carrément le fait que toute tentative de décompression augmente la dose de stress. Le serpent qui se mord la queue ! On se détend pour se calmer, mais c’est la relaxation elle-même qui renforce l’anxiété. Bref, le remède devient le poison. Vous êtes familier avec ce cercle vicieux et aimeriez en savoir plus pour en sortir ? Cet article vous aidera à éviter le stresslaxing !
Qu’est-ce que le stresslaxing ?
Néologisme issu de la fusion entre les mots « stress » et « relaxing », le stresslaxing est un phénomène paradoxal qui se produit lorsque l’effort fourni pour se détendre provoque finalement une hausse du niveau de stress. Bien que surprenante, cette situation n’est pas rare. On estime que 30 à 50 % des personnes sont sujettes à ces crises de surstress. Les symptômes ? Des pensées négatives, un rythme cardiaque plus rapide ou encore une transpiration excessive.
Mais alors, pourquoi une tentative de relaxation censée être bénéfique pour se calmer et se décontracter finit-elle par devenir source de tension et de palpitation supplémentaire ? En fait, le stresslaxing est un cercle vicieux au cheminement suivant :
- une situation (personnelle, professionnelle, sportive, etc.) déclenche un pic de stress ;
- on cherche à se détendre pour réduire son état d’inquiétude ou de tension mentale ;
- on essaie diverses « techniques miracles » en pensant que l’on va réussir à se calmer rapidement ;
- la relaxation prend du temps ou ne se déroule pas comme prévu ;
- les émotions négatives se manifestent davantage : on est préoccupé par la situation, on culpabilise de ne pas arriver à décompresser, on s’agace, on panique, on se frustre ;
- on bout intérieurement et l’on se met une pression encore plus forte pour parvenir à se détendre ;
- on se retrouve à lutter pour rester calme au lieu de se décontracter ;
- on aggrave son état de stress.
Bref, le stresslaxing atteint son paroxysme quand on ajoute une seconde couche de stress au stress initial, car l’on est incapable de se relâcher pour faire baisser son anxiété.
Quels facteurs alimentent le phénomène de stresslaxing ?
Votre état de stress augmente bizarrement lorsque vous essayez de vous détendre ? Outre les troubles de l’attention et de la concentration qui relèvent parfois plutôt du domaine médical, de nombreuses raisons peuvent expliquer le fait que vous vous retrouviez dans cette situation de surstress. Pour vous donner des pistes, voici 3 éléments qui alimentent souvent le stresslaxing.
1. Le déni de stress
Pour essayer de rester en bonne santé mentale, il se peut que vous sous-évaluiez (inconsciemment ou pas) votre niveau d’anxiété et de nervosité. C’est ce que l’on appelle le déni de stress ! Le hic, c’est que votre corps et votre esprit ne sont pas dupes. Ils savent très bien que vous n’êtes pas relax.

Tant que la situation sera perturbante et angoissante, ils continueront donc à vous envoyer des signaux de stress de plus en plus difficile à ignorer. Ainsi, si vous êtes excessivement stressé au départ, mais sous-estimez l’intensité du problème, vous aurez toujours du mal à vous détendre quoi que vous fassiez. Cela peut alors expliquer que vous soyez fortement sujet au stresslaxing.
2. La pression sociale et les injonctions au bien-être
Le regard des autres est l’une des causes du stresslaxing. Même si l’on est paniqué au fond de soi, la pression sociale pousse effectivement à se montrer fort en apparence. Bien que nerveux et anxieux, beaucoup d’individus font alors comme s’ils étaient imperméables au stress et insubmersibles face aux émotions négatives. Attention, ces individus ne sont pas dans le déni. Ils subissent une telle injonction au bien-être qu’ils feignent volontairement une certaine décontraction quand ils sont tendus ou angoissés.
Si vous êtes dans ce cas et avez du mal à vous relaxer lorsque vous tentez de calmer votre stress, il est donc logique que vous culpabilisiez de ne pas arriver à vous décontracter. D’une part, ce problème alimente la frustration et l’agacement. D’autre part, vous pourriez craindre que les gens vous jugent négativement si vous vous détendez trop longtemps. La combinaison de ces deux éléments augmente alors le risque d’être touché par une crise de stresslaxing.
3. Une trop haute exigence envers soi-même
Difficile de se détendre quand on est perfectionniste ou trop exigeant envers soi-même ! Pour ce profil de personnes, le vide est souvent synonyme d’angoisse. En ce sens, si vous passez votre vie à ne jamais lâcher-prise, il sera compliqué de déstresser par la relaxation. Vous risquez plutôt de percevoir les tentatives de décontraction comme des pertes de temps. Au final, cela vous agacera fortement et contribuera à alimenter votre stresslaxing !
De plus, si vous êtes excessivement pointilleux et incapable de mettre votre cerveau au repos, vous aurez du mal à vous arrêter de penser. Il se peut même que vous analysiez toutes les techniques de relaxation pour trouver la formule magique. Bref, vous vous rajouterez une couche de pression inutile. Celle-ci va alors vous empêcher de pouvoir vous détendre… mais surtout vous plonger dans un état de stress de plus en plus fort.
Comment éviter les crises de stresslaxing ?
Maintenant que vous savez ce qui peut alimenter le stresslaxing, voyons comment il est possible de régler le problème des crises de surstress qui surviennent lors des moments de détente.
Reconnaître son stress et accepter les symptômes : un bon début pour pouvoir se détendre
Nous avons vu que le déni de stress et la feinte de bien-être dû à une certaine pression sociale sont des facteurs pouvant conduire au stresslaxing. En ce sens, si vous ne voulez pas vous infliger une dose de surstress quand vous tentez de vous détendre, vous devriez commencer par :
- écouter les signaux envoyés par votre corps et votre esprit ;
- reconnaître que vous êtes en état d’anxiété ;
- accepter vos sentiments d’angoisse, de nervosité, de tension, de panique, etc.
Oui, même si la situation est oppressante et peu agréable, accueillir les émotions négatives qui vous traversent est la première marche à franchir pour éviter de vous rajouter une couche de stress supplémentaire lorsque vous essayez de décompresser. Bien sûr, ça ne vous rendra pas zen en deux minutes, mais c’est un bon début. Grâce à cela, vous allez valider le fait que vous avez vraiment besoin de ralentir et de respirer pour vous calmer. Vous pourrez alors davantage déculpabiliser de prendre votre temps pour arriver à vous relâcher.

Comprendre la source de son stress : l’étape indispensable pour faire face à son anxiété
On est d’accord : reconnaître que l’on est stressé n’est pas suffisant pour éviter le stresslaxing lors d’une session de relaxation. L’étape indispensable pour recueillir les fruits des moments de détente est de cerner la source réelle du problème. Ainsi, essayez de déterminer ce qui vous a plongé dans un état de stress et inhibe toute tentative de relâchement :
- Pourquoi votre corps et votre esprit vous alertent-ils que quelque chose doit être résolu ?
- Qu’est-ce qui se cache derrière vos pensées négatives, votre fréquence cardiaque qui s’accélère ou encore les gouttes de sueur qui dégoulinent d’un coup ?
- Pourquoi n’arrivez-vous pas à temporiser votre respiration, à parler moins vite, à mettre votre cerveau au repos ou à agir plus tranquillement ?
En trouvant la réponse à ces questions, vous pourrez comprendre ce dont vous avez besoin pour vous calmer et appliquer une solution adéquate pour sortir de votre état de stress. Soyez-en sûr, ce sera plus efficace que de suivre un tas de « conseils miracles de relaxation » qui ne sont pas adaptés à votre situation, qui vous agaceront par leur inefficacité (d’autant plus si vous êtes ultra exigeant envers vous-même et vous mettez une pression sur le fait de vous relaxer) et qui vous pousseront au stresslaxing au lieu de vous apaiser.
Appliquer la bonne méthode antistress : la clé pour échapper au stresslaxing
Comme les crises de stress ne se ressemblent pas toutes, la réponse pour faire baisser l’anxiété et relâcher la pression est souvent différente selon les situations. C’est notamment pour cela que si l’on utilise une méthode de relaxation inadaptée, cette dernière se montrera inefficace, créera davantage de frustration et conduira au stresslaxing. Par exemple, si votre stress est dû à un planning surchargé, ce n’est pas des exercices de yoga ou un bain chaud qui vous rendront moins anxieux. Ici, le problème est le surmenage. Pour être plus détendu, les solutions pérennes seront donc plutôt d’assouplir votre agenda ou de demander de l’aide.
Ce qu’il faut aussi prendre en compte, c’est qu’une méthode antistress valable pour un individu ne fonctionnera peut-être pas pour une personne avec des spécificités différentes. Ainsi, pour échapper au stresslaxing, trouvez ce qui vous calme… vous ! Par exemple, si vous ne pouvez pas rester en place et avez besoin de bouger pour lâcher prise, une séance de sport devrait engendrer moins de surstress chez vous qu’une session de méditation.
Stresslaxing : le mot de la fin
Cet article sur le stresslaxing vous a plu ? Si vous êtes confronté à ce problème de suranxiété et souhaitez être accompagné pour réussir à vous détendre dans les moments de stress, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous désirez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
par Laurent Freytrich | 18 Déc 2023 | Ressource mentale
Vous cumulez les activités et êtes devenu tellement multitâches que vous n’arrivez jamais à débrancher votre cerveau ? Même pendant les week-ends ou les vacances, vous êtes envahi par un flux continu de pensées liées au travail ou aux obligations quotidiennes ? Malheureusement, il n’y a pas d’interrupteur pour désactiver vos neurones. Techniquement, on ne peut pas éteindre son cerveau. En revanche, il est possible de le hacker pour lui permettre de se calmer et de se reposer.
Apprendre à faire la transition est d’ailleurs essentiel. Nous vivons à une époque exigeante mentalement et intellectuellement. De nos jours, les stimuli externes sont omniprésents et font tout pour nous tenir éveillé. Laisser son esprit singe s’accrocher à toutes les branches, sauter de liane en liane et rebondir sur chaque idée devient donc vite fatiguant. Au bout d’un moment, il n’y a plus de bande passante et l’on atteint un état de surchauffe cérébrale. Bref, on a la tête qui explose !
Vous sentez régulièrement cette saturation et aimeriez reprendre le contrôle pour vous donner de l’air quand c’est nécessaire ? Alors, entrons dans le vif du sujet ! Comment mettre son cerveau au repos ? Voici 3 stratégies efficaces !
Stratégie 1. Habituer son cerveau à ralentir pour se régénérer
Si arrêter son cerveau est mission impossible, l’obliger à ralentir est faisable. Le problème, c’est que nos rythmes de vie l’empêchent de lâcher prise quand le moment est venu de récupérer. Eh oui, il semblerait que nous ayons toujours des choses importantes à faire ou des urgences à gérer ! La première stratégie pour mettre son cerveau au repos est donc de le programmer pour qu’il apprenne à s’octroyer naturellement des pauses régénératrices.
Nous vivons dans un monde où le rythme naturel du cerveau n’est pas respecté
Dans notre société, beaucoup d’entre nous vivent la plupart de leurs journées au rythme suivant :
- 7 ou 8 heures (voire plus) de travail d’affilée avec une pause rapide pour manger ;
- les trajets, les tâches domestiques, les activités extraprofessionnelles et tout ce qui concerne la vie privée avant et après le boulot ;
- quelques heures de détente le soir… s’il reste du temps ;
- une nuit de sommeil plus ou moins longue.
Tout cela cinq jours de suite avant un break de deux jours ! Cette série se répète ensuite pendant des mois avant quelques vacances. Bref, nous demandons toujours à notre cerveau d’être actif sur une longue période, avant de lui accorder une pause pour souffler. Le problème, c’est que ce n’est pas son rythme naturel. En l’habituant à travailler non-stop, nous le conditionnons à tenir… alors qu’il devrait normalement ralentir pour recharger les batteries après chaque effort.
Le pire, c’est que nous forçons même quand nous sentons une baisse de notre capacité de réflexion. D’ailleurs, plus la pression est intense, plus nous perdons en lucidité sur notre endurance mentale et oublions que pour un être humain, mettre son cerveau au repos est un besoin vital au même titre que boire ou manger. Attendre la soirée, le week-end ou les vacances pour couper est donc un non-sens par rapport à notre fonctionnement cérébral et la préservation de notre santé mentale.
C’est comme si l’on disait : « Allez, on se gave à fond samedi et dimanche pour faire le plein d’énergie et on tient sans rien avaler jusqu’à la fin de la semaine. » Bah non, ça ne marche pas comme ça ! Ainsi, outre mettre son cerveau au frais quand on ne travaille pas, il faut aussi lui octroyer des plages pour respirer en journée classique lorsque l’on sent une diminution de sa fluidité mentale. Sans cela, il fatigue trop. Ce sont alors des épuisements de type burn-out qui arrêtent les neurones de surchauffer et imposent un repos obligatoire.
Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?
Pour mettre son cerveau au repos, il faut lui apprendre à ralentir de lui-même. Tout est une histoire d’entraînement et de conditionnement. Concrètement, l’idée est d’installer une mécanique avec des moments pour travailler et des instants pour se détendre. Afin d’habituer votre cerveau aux phases de repos, répétez des séquences travail/pause régulières. Vous ne connaissez pas votre capacité d’endurance cérébrale ? Pour la déterminer, chronométrez le temps :
- que vous pouvez passer concentré sur une tâche avant de vous épuiser mentalement ;
- qu’il vous faut pour avoir de nouveau l’esprit clair.

Essayez aussi de détecter vos pics d’activité cérébrale dans une journée, ainsi que les signaux faibles qui indiquent un besoin de reposer votre cerveau. Identifier ces éléments vous aidera à déterminer votre chronotype, qui est la manifestation de votre rythme circadien. Pour vulgariser, cet indicateur permet de comprendre les périodes de la journée où l’on est plus lucide et efficace. Si vous voulez approfondir la question, vous trouverez des tests en ligne, dont celui-ci. En réalisant cette analyse, vous pourrez vous recaler sur votre rythme naturel cérébral et aider vos neurones à se mettre au repos quand le moment est venu.
Par ailleurs, si vous vous habituez à respecter votre horloge interne pour vous coucher et vous réveiller chaque jour à la même heure (mais aussi pour programmer des siestes), votre cerveau enregistrera vos temps d’éveil et de sommeil optimaux. Il saura donc switcher naturellement pour se relaxer. Évidemment, votre cerveau ne sera pas complètement en pause quand vous dormirez. Son activité sera toutefois moins intense. Vous récupérerez alors de l’énergie mentale.
Stratégie 2. Faire diversion pour reposer son cerveau avec une pause récréative
À moins d’être en état de mort cérébrale, l’humain est physiologiquement incapable de ne penser à rien. Quand on a les neurones qui s’agitent trop, faire le vide dans sa tête n’est donc pas la meilleure solution pour mettre son cerveau au repos. Pour s’accorder un break mental, il est préférable d’occuper son esprit avec une activité simple et récréative.
Attention, il n’y a pas de bouton off sur le cerveau !
Vos neurones fonctionnent en permanence ! Si vous restez inactif, votre cerveau cherchera un moyen de combler le manque de stimulation. Ainsi, dès qu’il s’ennuiera, il activera son mode par défaut : le vagabondage. C’est le même principe que l’écran de veille d’un ordinateur. Il n’y a plus de sollicitation directe, mais des tâches de fond continuent à s’exécuter en arrière-plan. Chez l’être humain, cela se traduit par « partir dans ses pensées ».
Le hic, c’est qu’avoir l’esprit ailleurs agit sur l’humeur et pousse à la rumination mentale. À force de se lamenter de manière répétitive, de se repasser en boucle ses problèmes ou de se remémorer de mauvais souvenirs, on se fait alors des films et on entre dans un état pessimiste. Au final, on se crée des nœuds dans la tête et on s’épuise encore plus mentalement. Bref, le cerveau et le système nerveux sont tout sauf au repos !
Comment calmer son esprit avec une activité simple, divertissante et plaisante ?
Le bouton off n’existant pas, vous devez ruser pour contrecarrer la mécanique usante du vagabondage et reposer votre cerveau. Dans cette optique, l’idée est de trouver une activité qui vous occupera sur le plan mental… sans pour autant vous sursolliciter intellectuellement. Comment canaliser votre hyperactivité cérébrale et détourner votre esprit singe, tout en vous empêchant d’avoir la tête dans les nuages ? La réponse : en proposant à votre cerveau une pause récréative, c’est-à-dire en le réorientant vers une tâche intermédiaire combinant simplicité, divertissement et plaisir.
Selon vos préférences, vous pouvez notamment faire diversion avec l’une des occupations suivantes :
- le jeu ;
- le sport ;
- le jardinage ;
- le bricolage ;
- la peinture ;
- la musique ;
- la lecture ;
- la cuisine ;
- etc.
Mais attention ! Ne faites pas deux activités en même temps et n’entrez jamais dans une logique compétitive ! Pour atteindre le relâchement mental, vous devez nourrir votre cerveau différemment, c’est-à-dire sans lui proposer d’objectifs à enjeux. Par exemple, un sportif, un écrivain, un artiste ou encore un paysagiste professionnel devra se décaler de sa discipline principale pour que la technique fonctionne.
Stratégie 3. Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos
Si vous n’arrivez pas à programmer votre cerveau pour qu’il se repose naturellement ou à calmer son activité avec des pauses récréatives, il vous reste deux options : la décharge mentale et le blocage. La première fonctionnera sur le coup, mais elle n’empêchera pas vos neurones de réagir aux stimuli… et donc de se remettre à travailler activement. La seconde se montrera plus efficace. Elle consiste à activer le physique ou l’émotionnel pour libérer votre esprit quand vous êtes prisonnier de votre mental.

La décharge mentale n’empêche pas le cerveau de réagir aux stimuli
Quand on parle de mettre son cerveau au repos, on retrouve souvent des conseils pour se vider la tête ou se déconnecter du monde réel. On nous encourage alors à :
- éteindre son téléphone ;
- couper ses notifications ;
- se mettre dans une bulle ;
- ne pas suivre l’actualité ;
- faire des to-do list ;
- déléguer des tâches ;
- etc.
Autrement dit, on nous propose de réaliser une décharge mentale. Et c’est bien ! Au départ, on se sent libéré. Par exemple, quand on a une idée, mais qu’on est sur autre chose, pas besoin de la retenir. On la note et on reviendra travailler dessus plus tard. Le problème, c’est que l’être humain est doté de cinq sens. Il peut donc difficilement éviter de percevoir son environnement et de réagir aux sollicitations externes. Cette solution est par conséquent court-termiste, car la charge mentale finit toujours par se remplir. Il reste alors une possibilité pour empêcher ses neurones de s’activer et permettre à son cerveau de se reposer : brouiller le signal aux stimuli externes.
Comment paralyser temporairement son esprit pour donner de l’air à son cerveau ?
Pour mettre son cerveau au repos, il faut limiter les tâches intellectuelles, car ce sont celles qui usent le plus les neurones. Comment s’empêcher de trop réfléchir ? En fait, ce n’est pas si difficile. Nous possédons trois batteries d’énergie : le mental, le physique et l’émotionnel. Toutes sont reliées au cerveau, mais une seule alimente notre intellect : le mental. Pour brouiller le signal avec les stimuli externes qui donnent des maux de tête et réussir à paralyser temporairement son esprit, il suffit donc de switcher et de se brancher sur une autre batterie. Bref, il faut changer de logiciel pour imposer un rythme différent au cerveau. Obligé de suivre, il deviendra plus passif.
Par exemple, qu’arrive-t-il naturellement pendant une douche, un massage, une ballade, un footing, une séance de yoga ou encore une session de ménage ? Grâce à ces activités physiques ou de bien-être, on s’ancre dans son corps, on souffle et on reste connecté à l’instant présent. Par conséquent, on utilise des zones du cerveau moins usantes. Ce dernier profite alors du répit accordé pour faire un nettoyage, trier les informations et aller à l’essentiel. C’est pour cette raison qu’une idée créative ou la réponse à une question insoluble apparaît souvent de manière claire durant ce genre d’occupation. Idem quand l’on :
- se rend dans un lieu qui nous rappelle des moments joyeux ;
- écoute une musique qui nous donne de bonnes vibes ;
- regarde un film qui nous tient en haleine ;
- supporte son équipe sportive favorite pendant un match ;
- etc.
À ce moment-là, on ressent des sensations fortes et c’est l’émotionnel qui prend le dessus. On puise alors tellement peu dans le mental que l’on a largement le temps de se reposer la tête. Vous l’aurez donc compris : le top du top pour débrancher son cerveau et avoir ensuite les idées plus claires, c’est d’écouter de la musique en courant !
Comment mettre son cerveau au repos ? | le mot de la fin
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par Laurent Freytrich | 3 Nov 2023 | Bases du développement personnel
Vos vacances se sont bien passées, vous avez reposé votre corps et votre esprit, mais avez maintenant du mal à vous replonger dans le bain du travail et de la vie quotidienne ? Même si vous avez plus d’énergie que jamais, il n’y a rien d’anormal à ce que la reprise soit un peu difficile après quelques semaines de détente. En fait, bien qu’essentielle pour vous requinquer et vous permettre de revenir d’attaque, la coupure vous a légèrement déconditionné des efforts et de votre environnement habituel.
Bref, vous étiez temporairement dans une bulle et vous avez perdu vos marques. Pour atteindre votre pic de forme et être de nouveau à 100 % de vos capacités, vous devez donc passer par un processus de réacclimatation et de réadaptation dès votre retour. C’est sur cette base que vous construirez vos futurs succès. Alors, comment repartir du bon pied après les vacances ? Analyse de la situation et conseils pour bien redémarrer à la rentrée !
Le retour des vacances, c’est la réadaptation à l’effort, au rythme du quotidien et à l’environnement de travail
Quand on est dans la vie active, il est essentiel de faire des pauses pour tenir sur la durée. Prendre quelques jours de congés permet effectivement de souffler pour recharger les batteries et revenir dans de meilleures dispositions physiques, mentales et émotionnelles. Néanmoins, dès que l’on coupe pendant plusieurs semaines, un phénomène se produit : on se désadapte. Et c’est logique ! Lorsque l’on se déconnecte (réellement) du boulot et des contraintes du quotidien, on change de cadence et d’habitudes.
De ce fait, plus la coupure est longue, plus l’on s’installe dans un nouveau mode de fonctionnement et plus le déconditionnement est marqué. Au retour, on a donc un max d’énergie, mais on tâtonne à retrouver ses repères, reprendre le rythme et se réacclimater. Face à ce constat, repartir du bon pied après les vacances signifie avant tout réussir à :
- se reconditionner à l’effort ;
- réenclencher une bonne routine ;
- se réadapter à son environnement.
Comment repartir du bon pied après les vacances ? | 4 conseils
À l’image d’une voiture qui n’a pas tourné depuis un bail ou d’un smartphone resté éteint trop longtemps, il y a souvent une lenteur au redémarrage lorsqu’on a coupé un temps avec le travail et les habitudes quotidiennes. Vous avez cette sensation mollassonne quand il faut vous remettre en selle… alors que vous venez pourtant de refaire le plein d’énergie ? Pas de panique ! Il existe quelques techniques pour relancer efficacement la machine après une période de congés. Voici 4 conseils à suivre pour repartir du bon pied au retour des vacances.
1. Préparer son retour au travail… avant de partir en congé
Pour reprendre le travail sur de bonnes bases, préparez soigneusement votre retour avant de partir en vacances. Pas quand vous rentrez et encore moins pendant vos congés ! En matière d’organisation, soyez alors proactif et pensez notamment à :
- terminer les tâches en cours et boucler les dossiers essentiels ;
- déléguer certaines responsabilités et communiquer les informations nécessaires aux collègues qui géreront en votre absence ;
- trier vos affaires et ranger votre espace de travail pour redémarrer dans les meilleures conditions ;
- anticiper ce que vous devrez faire en priorité à votre retour et préparer une note pour faciliter la remise en route ;
- etc.

En revanche, évitez de laisser des choses importantes en plan et de vous dire que vous vous en occuperez quand vous reviendrez travailler. Pourquoi ? Parce que les problèmes ne disparaitront pas en votre absence. Au lieu de ça, ils vous attendront prêts à vous submerger dès la reprise. À votre retour de vacances, vous serez donc déjà au charbon et sous pression. Vous ne pourrez alors pas vous réadapter tranquillement pour repartir sur de bons rails. Le pire, c’est que vous cramerez en un rien de temps toute l’énergie récupérée pendant vos jours de repos.
À l’inverse, en traitant les sujets chauds en amont de vos congés, vous pourrez reprendre le travail avec sérénité, enthousiasme et efficacité. C’est quand même bien plus motivant !
2. Reconnecter en douceur avec le quotidien pour reprendre progressivement le rythme
Step by step ! Pour repartir du bon pied après les vacances, inutile d’y aller comme un forcené ou de vous lancer tout de suite de grands défis. La meilleure stratégie reste de reconnecter en douceur pour reprendre le rythme et monter en régime petit à petit. Ainsi, même si vous débordez d’énergie à votre retour de congés, canalisez-vous un peu, ne poussez pas trop l’intensité et replongez au fur et à mesure dans le bain du travail et du quotidien. Ce n’est pas en sprintant dans les 100 premiers mètres que vous gagnerez un marathon !
Dans cette optique de reconditionnement progressif, inspirez-vous des champions sportifs. À l’aube d’une nouvelle saison, les grands athlètes ne visent pas les exploits immédiats. De retour à l’entraînement, ils commencent par faire du foncier et du travail d’endurance pour se renforcer musculairement et se réadapter à l’effort. Après avoir récupéré des bases solides, ils attaquent les exercices spécifiques pour fignoler leur technique.
Cette montée en puissance par étapes leur permet d’être dans les meilleures dispositions pour reprendre la compétition, mais surtout atteindre leur pic de forme dans les moments importants du calendrier. Quel que soit le sport, ceux qui zappent l’entraînement de présaison, ont une préparation tronquée ou reprennent trop tôt sont d’ailleurs plus sujets aux blessures et aux mauvais résultats dans l’année.
Évidemment, c’est pareil au boulot et dans la vie personnelle ! Lorsque l’on rentre de vacances, le but n’est pas d’essayer d’en faire le plus possible pour rattraper un éventuel retard, mais de se remettre en position de faire les choses bien. Au lieu de viser la quantité, misez donc plutôt sur la qualité quand vous revenez de congés. En vous appliquant sur des tâches simples, puis en augmentant graduellement le niveau, vous reprendrez vos repères, vous vous réadapterez mieux à votre environnement et vous retrouverez vos réflexes de manière crescendo.
3. Profiter de la coupure avec ses anciennes habitudes pour améliorer sa routine
Ce qu’il y a de bien avec les breaks, c’est qu’ils permettent de lâcher prise et de casser momentanément les mauvaises habitudes. En particulier, celles qui gaspillent de l’énergie ! Par exemple, dans le tourbillon de la vie quotidienne ou lors d’une période de rush au travail, on a tendance à négliger son alimentation, son sommeil, son activité physique, etc. En congé, le train-train change. On s’assoit pour petit-déjeuner tranquillement, on cherche à bien dormir, on fait du sport, etc.

Mais pourquoi cela devrait-il être temporaire ? Si ces bonnes pratiques améliorent votre qualité de vie, vous permettent d’être en meilleure forme et vous aident à gagner en efficience, conservez-les pour évoluer positivement ! En ce sens, si vous voulez repartir du bon pied après les vacances, intégrez vos nouveaux comportements dans votre routine personnelle et professionnelle !
Comme les choses sont déjà enclenchées, c’est vraiment le moment de pérenniser la transformation. Il faut battre le fer quand il est chaud ! Si vous ne profitez pas de l’occasion dès votre retour, vous aurez beaucoup plus de mal à modifier votre mode de fonctionnement par la suite.
4. Ne pas se laisser envahir au retour des vacances
Comme nous l’avons vu, il faut prendre le temps de se réacclimater quand on a coupé quelques jours avec le quotidien. De ce fait, si vous souhaitez repartir du bon pied après les vacances, ne vous laissez pas envahir dès votre retour ! Les vampires énergétiques vont débarquer, mais concentrez-vous d’abord sur vous et osez dire non. Pour rappel, vous n’êtes pas Superman, donc le sort de l’humanité ne repose pas sur vos épaules.
Par exemple, lorsque vous revenez au travail, n’acceptez pas toutes les réunions ou sollicitations et ne réagissez pas à toutes les notifications. Au contraire, filtrez les demandes et bloquez votre agenda pour vous atteler à ce que vous aviez prévu de faire en priorité à votre retour. Si l’on vous dit que c’est urgent, vérifiez si c’est vraiment important. Si ce n’est pas le cas, ça attendra. Vous saviez par où commencer, donc ne déviez pas de vos objectifs !
D’autre part, soyez conscient que vous n’allez pas rattraper deux ou trois semaines de congés en une journée. Alors, restez zen et ne paniquez pas si votre boîte mail est pleine. Vous avez le droit d’organiser tranquillement votre planning… et même de vous accorder des pauses pour reprendre votre souffle !
Repartir du bon pied après les vacances : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Maintenant que vous savez comment repartir du bon pied après les vacances, vos retours de congés devraient parfaitement se dérouler. Néanmoins, si vous souhaitez vous faire accompagner pour réussir votre rentrée et poser dès à présent les bases de vos futurs succès, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
par Laurent Freytrich | 12 Juil 2023 | Ressource émotionnelle, Ressource mentale
Connaissez-vous L’Art de la Guerre de Sun Tzu ? Rédigé au cours de l’antiquité chinoise, ce traité de stratégie militaire analyse les différentes dimensions de la guerre et dépeint les éléments clés de la victoire. Quand on sait à quel point le business est une discipline de combattant avec une adversité féroce, il est naturel que ce livre soit devenu l’ouvrage de référence des entrepreneurs et des chefs d’entreprise.
Les approches stratégiques présentées par Sun Tzu pour vaincre un ennemi sont effectivement transposables pour remporter des batailles dans le monde des affaires. En tant que businessman ou businesswoman, il suffit donc de parcourir les treize chapitres pour comprendre comment gagner ses combats professionnels et dominer la concurrence de manière intelligente.
Alors, comment appliquer l’art de la guerre en business ? Découvrez les 3 leçons vitales que vous devriez ériger en précepte si vous êtes un homme ou une femme d’affaires prêt à vous lancer corps et âme dans vos projets !
Leçon no 1 : l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

« Celui qui sait quand il peut combattre et quand il ne peut pas, celui-là sera victorieux. »
Sun Tzu
Que signifie cette première leçon de Sun Tzu ?
Selon Sun Tzu, l’un des éléments clés de la victoire serait de savoir quand on est en mesure de combattre… et quand on ne peut pas. L’application de cette théorie de l’art de la guerre en business est simple à comprendre. Si l’on entreprend sans armes, sans stratégie et sans réels atouts dans un domaine où la concurrence est avancée, préparée et vigilante, la probabilité de s’imposer est minime, voire nulle. De même lorsque l’on se lance un défi. Si la barre est trop haute et si les conséquences d’un échec sont dommageables, le combat ne vaut pas la peine d’être engagé.
En résumé, cette première leçon de Sun Tzu signifie qu’il est nécessaire de choisir intelligemment ses batailles pour mettre le paquet là où les chances de succès sont élevées… et à contrario s’abstenir quand le risque d’une déconfiture préjudiciable est probable. Évidemment, cela est valable à la guerre comme dans le monde des affaires !
Comment sélectionner ses combats en business et décider de s’engager ou non ?
À la guerre comme en business, le degré d’investissement influence la victoire. Ainsi, soit l’on donne tout ce que l’on a, soit l’on ne fait rien. Pour choisir vos combats de manière réfléchie, commencez donc par détecter des opportunités stratégiques, c’est-à-dire des marchés ou des segments de maché mal défendus ou pas exploités. Parmi les possibilités recensées, sélectionnez celles qui sont à votre portée et écartez les autres.
Comment les distinguer ? Partez du principe que pour exister sur un marché, tout est une histoire de forces et de faiblesses. En ce sens, si vous possédez suffisamment de points forts pour triompher dans un domaine, c’est une occasion à saisir. Mais avant de vous lancer, il reste une étape : clarifier l’objectif exact et ficeler un plan d’action pour réussir à l’atteindre.
Si l’approche tient la route, si vous disposez des armes pour prendre des parts de marché, si vous êtes réellement motivé et si le retour sur investissement est avantageux, engagez-vous à 200 % dans votre projet et ne rechignez pas à la tâche. Si ce n’est pas le cas, laissez tomber. Cherchez plutôt une autre opportunité dans laquelle investir vos efforts et vos ressources. À ce propos, n’hésitez pas à réévaluer des pistes que vous aviez mises de côté. Parfois, un combat entrepreneurial qui ne semblait pas opportun à l’instant T peut devenir pertinent à exploiter si les circonstances et le contexte ont changé.
Leçon no 2 : à la guerre comme en affaires, aller vite est une question de vie ou de mort !

« La vitesse est l’essence de la guerre. Profitez de l’impréparation de l’ennemi ; empruntez des itinéraires inattendus et frappez-le là où il n’a pris aucune précaution. »
Sun Tzu
Que signifie cette deuxième leçon de Sun Tzu ?
Selon Sun Tzu, la vitesse est fondamentale quand on veut remporter des batailles. Si l’on applique cette théorie de l’art de la guerre en business, l’idée est donc d’aller plus vite que la concurrence. Pas trop vite (pour ne pas foncer droit dans le mur), mais suffisamment pour prendre des parts de marché ou carrément « ouvrir » un nouveau marché. Rappelez-vous que dans le business, l’innovation est une arme redoutable qui oblige à accepter temporairement l’imperfection : passez à l’acte avant que tout ne soit parfait, au risque de ne jamais vous lancer ou pire, au risque de vous lancer trop tard. Dans le business, le primo arrivant sur un marché dispose d’une sorte de « rente de situation » qui peut durer très longtemps.
Ainsi, dès que l’occasion de combler un manque se présente, saisissez-la rapidement si elle vaut le coup et si vous êtes en mesure de surmonter les obstacles identifiés. Après avoir choisi un combat dans lequel investir votre énergie et vos ressources, attaquez ensuite dans un délai court. Outre la vitesse, les maîtres mots de la victoire seront :
- la réactivité ;
- la flexibilité ;
- l’agilité ;
- l’adaptation au changement.
Et une fois lancé dans l’action, allez-y vraiment !! Car si vous tergiversez et donnez le temps à la concurrence de réagir, vous êtes foutu ! C’est une question de vie ou de mort. Il n’y aura pas de seconde chance.
En résumé, cette deuxième leçon de Sun Tzu signifie qu’il faut se préparer à frapper rapidement le marché quand une opportunité apparaît. Évidemment, sans confondre vitesse et précipitation. Si l’effet de surprise est bien amené, il permet de prendre le dessus dans le combat. Dans un environnement compétitif, être en avance sur les autres donne alors un avantage stratégique crucial pour réussir et prospérer : celui de pouvoir écrire et dicter les règles du jeu !
Leçon no 3 : dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !
« L’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemi sans même avoir à se battre. »
Sun Tzu
Que signifie cette troisième leçon de Sun Tzu ?
Selon Sun Tzu, gagner par excellence contre un adversaire consiste à triompher sans devoir se battre. Si l’on transpose cette leçon au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, le summum de l’art de la guerre en business serait de pouvoir dominer l’ensemble des concurrents présents sur le marché sans avoir à les affronter directement. Bel objectif, n’est-ce pas?
L’idée est d’atteindre une position suffisamment forte pour dissuader les autres de s’engager en frontal, sous peine de se casser les dents. Derrière, il est alors possible de s’asseoir à la table des discussions pour développer des partenariats stratégiques ou négocier des accords bénéfiques, au lieu de subir des pertes inutiles.
En résumé, cette troisième leçon de Sun Tzu signifie que si l’on veut briser la résistance de l’opposition sans que le combat soit engagé, il faut faire en sorte de se retrouver dans une situation où l’on n’a pas besoin d’attaquer pour gagner… car l’ennemi est coincé et n’a aucun intérêt à passer à l’offensive, sous peine de se faire des dégâts à lui-même. Bref, échec et mat ! La suite est une histoire de diplomatie.
Comment devenir intouchable dans un domaine pour dominer la concurrence sans se battre ?
Dans le monde des affaires ou de l’entrepreneuriat, cette stratégie peut s’appliquer par l’idée de « faire très bien ce que l’on sait très bien faire ». Pour cela il faut :
- capitaliser sur son potentiel ;
- maintenir son niveau de qualité ;
- continuer à développer son expertise ;
- travailler sa solidité, son endurance, sa souplesse et son adaptabilité ;
- être innovant.
Si vous agissez ainsi, votre image perçue et l’accumulation de vos bons résultats cimenteront votre crédibilité et votre aura. Vous serez une évidence et resterez la référence dans votre domaine. Grâce à cela, la plupart des gens viendront naturellement taper à votre porte. Vous n’aurez donc plus besoin de vous battre contre les autres pour gagner, car vos pions seront placés de telle manière que vos adversaires ne puissent plus bouger sous peine d’y laisser des plumes.
En effet, comme ces derniers seront impuissants, ils ne prendront pas le risque de s’attaquer à vos positions frontalement. Pour faire simple, vous deviendrez intouchable par dissuasion. Du fait de votre position de force, vous pourrez alors entamer les discussions avec vos conditions. Par exemple, si vous avez réussi à prendre des positions très fortes sur un segment de marché spécifique, il se peut qu’un jour, une entreprise beaucoup plus grande que vous vous propose de vous racheter ou de vous recruter plutôt que de lancer une offre concurrente. En procédant ainsi, cette entreprise choisira la négociation plutôt que la guerre, car elle sait qu’elle y perdrait beaucoup de temps et d’argent pour un résultat incertain.
L’art de la guerre en business : le mot de la fin
Si Sun Tzu est une référence pour tous les pratiquants d’arts martiaux et stratèges en général, c’est que ces concepts sont d’une immense richesse et d’une grande profondeur même après 2500 ans. Son adaptation au monde du business est encore à découvrir et est très prometteuse car le business est un sport de combat.
Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour travailler votre esprit de combattant et parvenir à appliquer l’art de la guerre en business, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en parler ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
par Laurent Freytrich | 1 Juin 2023 | Ressource émotionnelle, Ressource mentale, Ressource physique
Vous manquez de détermination pour concrétiser vos projets lorsque les premiers obstacles apparaissent ? Vous devenez vite défaitiste quand les choses se corsent ? Si vous en avez marre d’abandonner à la moindre difficulté et de ne jamais parvenir à vous transcender pour réaliser vos rêves ou remplir vos objectifs, il est temps de développer votre fighting spirit. En effet, la vie ne sera pas toujours clémente et vous offrira peu d’autoroutes vers le succès. C’est même le contraire ! Que ce soit au travail, à la maison, au sport ou ailleurs, vous ferez souvent face à des épreuves ardues. Vous devrez donc lutter pour traverser ces dernières.
Ainsi, comme le chemin vers la réussite est rarement un long fleuve tranquille, avoir un esprit de combativité s’avère crucial pour se sortir de situations compliquées et triompher quand les chances sont infimes. Vous ne vous sentez pas encore capable d’adopter cette attitude de guerrier ? La bonne nouvelle, c’est que vous avez ce super-pouvoir au fond de vous. Il faut juste apprendre à le libérer et à le développer pour vous en servir à bon escient dans vos activités professionnelles, personnelles ou sportives. Comment renforcer son fighting spirit ? Décryptage.
Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Le fighting spirit est un état d’esprit de combattant qui pousse à se transcender pour exceller dans un domaine, triompher dans une bataille, vaincre un adversaire ou surmonter de grandes difficultés. Mélange de détermination, d’engagement, de persévérance, de ténacité, de résilience, d’aplomb, de courage et de sacrifice, cette énergie de survie forme davantage une attitude de gagnant qu’un esprit de compétition. Il n’y a donc aucune volonté d’agressivité. On retrouve d’ailleurs quelques similitudes avec le bushido, le code moral des samouraïs, dont le nom japonais se traduit par « la voie du guerrier ».
De manière plus concrète, le fighting spirit se matérialise par le petit effort supplémentaire que l’on décide de réaliser pour se propulser à un niveau supérieur. C’est par exemple :
- la série d’abdos que l’on va faire en plus à l’entraînement ;
- l’accélération dans la dernière ligne droite alors que l’on est au bout de ses forces,
- l’appel de prospection que l’on va passer en plus après une longue journée de démarchage ;
- la candidature que l’on va envoyer alors que les 20 précédentes n’ont abouti à rien ;
Vous l’aurez donc compris : que ce soit au travail, en sport ou dans n’importe quelle sphère de la vie quotidienne, ceux qui possèdent cette capacité de gladiateur ne se laissent pas décourager par l’adversité, ne lâchent rien, ne s’avouent jamais vaincus et vont de l’avant quoiqu’il arrive pour remplir leurs objectifs, aussi ambitieux soient-ils. Au lieu de se lamenter face aux échecs et aux difficultés, ils agissent, réagissent, sortent de leur zone de confort et prennent des risques pour réussir. Bref, ils ont la niaque !
D’ailleurs, plus les défis sont grands, plus ils choisissent d’en faire un peu plus pour transformer les obstacles en opportunités. Même quand l’espoir est infime, ces individus continuent donc à se battre, à s’accrocher et à se relever pour réaliser des miracles (qui n’en sont finalement pas). Grâce à cet esprit de combativité, ils prennent conscience de leur potentiel pour faire taire leurs croyances limitantes et surtout croire en eux. Ils parviennent alors à surpasser leurs doutes et à dépasser leurs limites pour :
- briser leur plafond de verre ;
- déjouer les pronostics ;
- réaliser de grandes prouesses.
L’esprit de combativité, c’est inné et uniquement dans la tête ? Pas vraiment !
Deux énormes clichés existent à propos du fighting spirit. Le premier, c’est que l’esprit de combativité serait un trait de caractère inné et exclusif à certaines personnes. Par exemple, ce tempérament de guerrier est systématiquement associé aux Irlandais dans le monde du sport. Notamment aux rugbymans qui obtiennent de superbes victoires collectives en luttant ensemble jusqu’au bout même si le match est mal engagé, les difficultés sont grandes, les chances sont minimes ou les événements extérieurs ne sont pas favorables. C’est certes vrai, mais être animé par le fighting spirit n’est pas réservé aux natifs du pays celte ou à d’autres individus spécifiques. N’importe qui peut acquérir ce super-pouvoir et le développer pour exploiter son potentiel !
La seconde affirmation totalement fausse concernant le fighting spirit, c’est que ça se passe uniquement dans la tête. Si vous pensez qu’il suffit d’avoir un mental d’acier pour posséder cette faculté, détrompez-vous ! Bien plus qu’un état d’esprit de combattant, le fighting spirit est une énergie brute qui nous maintient au cœur de l’action et nous empêche de renoncer quand l’on perd un peu l’inspiration, le plaisir, l’intuition, la passion, le feeling, la technique, la force, etc. Comme la plupart des énergies humaines, le fighting spirit repose donc sur trois batteries : le physique, le mental et les émotions. Il est ainsi aussi bien activable par le corps et les émotions que par le cerveau. De ce fait, si l’on pêche mentalement, on peut compenser avec de bonnes aptitudes physiques ou une bonne capacité à gérer ses émotions pour continuer à se battre et provoquer la réussite.
Comment renforcer son fighting spirit au quotidien ?
Maintenant que nous avons clarifié ce qu’est le fighting spirit et mis en lumière le fait qu’il peut se travailler quand on a du mal à l’exprimer, il est temps d’apprendre à muscler cette attitude de guerrier. Voici les 4 préceptes à suivre pour renforcer son esprit de combativité.
Se lancer des défis pour repousser ses limites
Développer son fighting spirit, c’est d’abord une affaire de conditionnement. Pour renforcer son esprit de guerrier, il faut donc le travailler au quotidien dans chaque sphère de son existence. Sur le plan professionnel, c’est d’autant plus vrai quand on a compris que le business est un sport de combat. Ainsi, que ce soit au boulot, au sport ou dans n’importe quelle activité, lancez-vous régulièrement des défis ! Relever des challenges et en faire toujours un peu plus que prévu vous aidera à réaliser que votre potentiel est plus grand que ce que vous pouvez imaginer.
Davantage conscient de l’étendue de vos capacités grâce à l’accumulation de succès (même petits), vous vous sentirez un peu comme un super-héros. Vous prendrez confiance en vous et deviendrez galvanisé pour triompher. Toutes les conditions seront alors réunies pour vous permettre de vous battre jusqu’au bout et de repousser vos limites malgré les obstacles sur votre chemin. Bref, le développement du fighting spirit repose sur la volonté d’essayer. La tentative est plus importante que le résultat. Par exemple, quel que soit le verdict final, un avocat se forgera plus facilement un état d’esprit de gagnant en acceptant de défendre un client :
- dans un dossier complexe ;
- lors d’un procès médiatique ;
- si la partie adverse est représentée par l’un de ses meilleurs confrères ;
Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Your comfot zone
Le stress est l’un des principaux moteurs de la combativité. Si vous voulez renforcer votre fighting spirit, il faudra donc apprendre à surmonter la pression. Pour cela, le meilleur entraînement sera de sortir de votre zone de confort. En effet, quand l’on fait face à l’inconnu ou à un moment délicat, le corps et l’esprit se mettent en alerte pour se préparer à gérer la situation. Le trac peut alors conduire à trois réactions instinctives :
- la fuite ;
- l’inhibition ;
- l’attaque.
Chez les personnes habituées à se lancer des défis, le niveau de courage a été renforcé. L’adrénaline agit sur eux comme un coup de fouet extrêmement stimulant pour avancer. Ces individus sont donc prêts à se battre. De ce fait, si vous prenez l’habitude de vous challenger, vous parviendrez plus facilement à dompter votre stress pour choisir l’option de la lutte… et muscler petit à petit votre fighting spirit.
Clarifier sa cible pour booster son engagement
Avant de pouvoir, il faut vouloir ! Quand on n’est pas motivé par ce que l’on fait, il est très compliqué de libérer son fighting spirit, car la flamme du winner est totalement éteinte. Même si l’on a appris à repousser ses limites et à dompter son stress, il reste difficile de donner tout ce que l’on a dans le ventre pour atteindre le succès. Par conséquent, si vous souhaitez réveiller le combattant qui sommeille en vous, faites en sorte de toujours viser des objectifs engageants sur les plans physique, mental et émotionnel. Qu’attendez-vous réellement ? Que cherchez-vous à éviter ? Pourquoi est-ce si important ? Les réponses à ces questions doivent vous donner la rage de vaincre !
Dans cette optique, les deux éléments clés seront le sens et la clarté. En effet, en ayant un but ou une vocation qui vous parle et que vous pouvez parfaitement visualiser, vous aurez l’impression d’être en mission. Comme vous avez déjà musclé votre détermination en vous lançant des défis, en sortant de votre zone de confort et en vous habituant au « toujours un peu plus », le fighting spirit sera soutenu. Vous pourrez donc vous recentrer et vous concentrer sur l’essentiel pour obtenir le résultat que vous espérez. Dans le cas contraire, vous manquerez de ténacité et le poids des efforts finira par l’emporter pour vous pousser à l’abandon. Au lieu de libérer votre esprit de combativité, vous adopterez alors une attitude de défaitiste.
Trouver un appui externe pour soutenir son fighting spirit
Le fighting spirit est puissant pour renverser des montagnes, mais il puise énormément dans les batteries physique, mentale et émotionnelle. Si l’on veut le solidifier et le conserver durablement, il est donc nécessaire de trouver un appui externe. Lorsque l’on travaille en équipe, les coéquipiers jouent ce rôle de soutien. Les membres du groupe se portent les uns les autres pour faire face à l’adversité. En agissant ainsi, ils se galvanisent entre eux et comprennent très vite que les réalisations collectives peuvent devenir incroyables. À titre d’illustration, l’histoire du sport regorge d’exemples où une équipe supposée moins forte a fait mentir les pronostics grâce à un esprit de combativité boosté par une énorme solidarité entre les joueurs.
Si vous êtes seul face à vos objectifs professionnels, sportifs ou personnels, la meilleure option pour trouver un appui est de faire appel à une personne extérieure comme un coach ou un entraîneur. Pour soutenir votre fighting spirit et vous rendre combatif à long terme, ce spécialiste vous aidera à :
- apprivoiser l’adversité ;
- gérer la confrontation au risque ;
- contrôler vos pensées et vos émotions ;
- faire sauter vos croyances limitantes ;
- utiliser votre énergie de la bonne manière (notamment dans les moments clés) ;
- prendre la pleine mesure de vos exploits, du chemin parcouru et de votre potentiel.
Fighting spirit : le mot de la fin
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par Laurent Freytrich | 11 Mai 2023 | Ressource émotionnelle, Ressource mentale, Ressource physique
Teddy Riner ferait-il un bon businessman ? Y a-t-il l’étoffe d’une grande entrepreneuse chez Estelle Mossely ? Sans connaître personnellement ces deux champions, c’est plutôt difficile à dire. En revanche, avec des titres mondiaux et olympiques à leurs palmarès, il ne fait aucun doute que le judoka et la boxeuse ont des compétences de très haut niveau en matière de combat. Ça tombe bien, le monde des affaires ressemble énormément à ce qu’il se passe sur un ring ou un tatami. Vous ne voyez pas les similarités ? Ces 5 rounds vous prouveront que le business est un sport de combat !
Round 1. Comme les combattants, les entrepreneurs ont besoin d’objectifs engageants
Comme les sports de combat, le business est énergivore sur les plans physique, mental et émotionnel. Ne pas savoir ce que l’on vise réellement est donc dangereux. En avançant dans le brouillard, on s’éparpille et on s’épuise. À moins d’un exploit ou d’un coup de chance, on se dirige alors directement vers la défaite.
Pour éviter cela, les combattants choisissent minutieusement leurs objectifs. Ils ciblent ceux qui vont booster leur engagement au maximum. Par exemple :
- gagner une ceinture ;
- remporter une médaille olympique ;
- vaincre un adversaire en particulier ;
- accéder à un meilleur classement ;
- battre un record ;
- obtenir un certain ratio de victoire sur l’année ;
- améliorer certaines compétences techniques ou comportementales
En business, c’est la même chose ! Avant de partir à l’assaut, il faut définir avec précision ce que l’on cherche à atteindre pour ensuite sélectionner les bons objectifs. En faisant cela, un businessman ou une businesswoman aura alors plus de facilité à concentrer son énergie pour arriver à ses fins lors de ses prochains combats en affaires.
Round 2. Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires
S’il veut gagner, un combattant doit se préparer techniquement, tactiquement, physiquement, mentalement et émotionnellement avant de monter sur le ring, fouler le tatami ou entrer dans la cage. Pour s’engager dans de telles circonstances, il doit également soigner tout ce qui va le mettre dans des conditions optimales de performance (sommeil, alimentation, routines, etc.). Cet entraînement complet et cette discipline lui apporteront alors un équilibre entre force, souplesse, endurance, tonicité et agilité pour battre ses adversaires.
Sur ce point, le business est un sport de combat à tous les niveaux. La concurrence est féroce. Avant de se lancer dans quoi que ce soit, un entrepreneur doit donc s’armer s’il veut remplir ses objectifs. Ainsi, il a tout intérêt à :
- analyser son environnement, ses forces, ses faiblesses, ses concurrents, etc. pour comprendre où il met les pieds ;
- élaborer une stratégie claire et solide pour atteindre le succès ;
- développer les compétences nécessaires pour réussir dans son domaine ;
- trouver des routines et une discipline qui lui permettent d’augmenter son niveau de performance ;
- s’entraîner à maîtriser ses batteries d’énergie physique, mentale et émotionnelle pour rester au top aussi bien dans sa tête que dans son corps.
Lors des rendez-vous d’affaires, on voit d’ailleurs tout de suite ceux qui ont bossé en amont pour triompher. Ils connaissent par cœur leurs dossiers ainsi leur esprit est clairement orienté vers le besoin client, ils savent rebondir, ils transmettent la bonne énergie, ils ont une posture convaincante, ils semblent avoir confiance en eux, etc. Bref, ils sont prêts à combattre et font le même effet que Mohamed Ali qui « vole comme le papillon, pique comme l’abeille » ! Rien ne garantit totalement le succès, mais tout est en place le jour J pour le provoquer et l’accueillir.
Round 3. En matière d’endurance et d’efficience, le business est un sport de combat
Dans les sports de combat, chaque seconde compte. On ne peut pas tergiverser. Et même si le temps est compté, il peut sembler long tant la dépense d’énergie est énorme. Il faut donc être le plus efficient possible. Imaginez-vous par exemple à devoir affronter David Douillet en judo pendant 5 minutes. Comme il est peu probable que vous le mettiez par terre en 10 secondes, votre meilleure option est d’optimiser votre énergie pour tenir la distance en attendant le bon moment pour prendre votre chance. Votre capacité à rester endurant et à gérer votre temps sera donc la principale clé de votre (éventuelle) victoire.
En business, le principe est identique ! Si vous voulez connaître le succès à long terme, il faut maîtriser votre énergie dans le temps pour être le plus efficient possible. Vous serez alors en mesure de vous battre durablement et de contrôler le tempo pour défendre, attaquer, riposter, surprendre, etc. au moment opportun. Bref, dans le monde des affaires, l’endurance est cruciale pour :
- agir au moment le plus opportun ;
- travailler de manière productive sur une longue période ;
- rester efficace sans s’épuiser inutilement ;
- et donc engranger les petites victoires successives qui feront les grandes victoires plus tard !
Round 4. La concentration, une faculté de combattant et de businessman
En sport de combat, chaque action doit être un risque calculé. Que l’on cherche à esquiver ou à mettre des coups bien placés, il est primordial de savoir lire son adversaire, d’anticiper les mouvements de l’autre et de réagir rapidement. Pour faire les bons choix, s’adapter à la situation et changer de tactique si besoin, il faut alors posséder un niveau de concentration élevé et savoir se mettre dans cet état optimal sur commande. Il suffit en effet d’un moment d’inattention ou d’impulsivité pour tout perdre. À l’inverse, on peut mettre dans le mille si l’on est focalisé sur l’instant présent.
Dans le monde professionnel, on retrouve les mêmes ingrédients :
- un environnement qui change ;
- une concurrence qui évolue ;
- des innovations qui transforment ;
Face à ce constat, il est clair que le business est un sport de combat. La capacité à rester focus sur notre marché tout en surveillant ce qu’il se passe autour de soi est effectivement essentielle pour prendre des décisions éclairées, adapter sa stratégie et gagner en compétitivité. Elle maximise les chances de succès, tout en réduisant les risques d’échecs !
Round 5. La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires
Dans les sports de combat, les coups, les blessures et les défaites font partie de la carrière des athlètes. Durant un affrontement, il faut encaisser les attaques, se relever après être tombé et rebondir pour retourner la situation. Suite à un revers, il faut faire le dos rond pour digérer, se remobiliser après avoir intégré l’échec et continuer à se battre pour se relancer. Eh oui, tout ce qui ne tue pas rend plus fort ! Même mis K.O., on finit par se remettre en selle avec la rage de vaincre. Cette capacité à renaître de ses cendres pour repartir au combat porte un nom : la résilience. Et c’est probablement le plus grand super-pouvoir des pratiquants de boxe, de MMA, d’arts martiaux, de lutte ou de sumo !
Dans le monde des affaires, on retrouve la nécessité de posséder cette faculté de gladiateur. C’est une nouvelle preuve que le business est un sport de combat. Les entrepreneurs et toutes les personnes qui gèrent une activité doivent notamment se montrer résilients face aux échecs, aux difficultés, aux crises et aux moments de tension. Ainsi, après avoir subi la tempête, ils apprennent de leurs erreurs et continuent à avancer… avec plus de combativité, de confiance, de courage, d’audace et de dépassement de soi. Dotés d’un caractère de battant renforcé et d’une meilleure capacité de self-défense, ils sont alors encore plus armés pour réussir à affronter les combats à venir sur le plan professionnel.
Le business est un sport de combat : le mot de la fin
Vous connaissez la dernière similarité entre le business et les sports de combat ? Les coachs ! Alors, si vous désirez performer dans le monde des affaires autant que Clarisse Agbégnénou ou Tony Yoka dans leurs disciplines respectives, prenez un entraîneur ! Chez Moortgat Énergie, nous vous accompagnerons via des outils de coaching sportif d’élite. Parlons-en ensemble !
Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
par Laurent Freytrich | 11 Avr 2023 | Ressource émotionnelle, Ressource mentale, Ressource physique
À votre avis, qui est sorti le plus rincé des périodes de confinement durant la crise sanitaire de Covid-19 ? Les individus qui ont choisi de rester assis des journées entières devant Netflix ? Ceux qui se sont mis à faire de la cuisine ou du sport à domicile ? Les premiers, évidemment ! Plus l’on reste inactif physiquement, mentalement et émotionnellement, plus l’on a tendance à ramollir et à s’épuiser rapidement. À l’inverse, en stimulant le cerveau et en provoquant du mouvement, le travail est bénéfique pour la tête et l’organisme. Si l’on gère intelligemment sa dépense énergétique, exercer une activité physique et intellectuelle favorise donc la construction et l’entretien d’un esprit sain dans un corps sain. Bref, pourquoi rester actif ? Parce que le travail, c’est la santé ! Décryptage.
Ne rien faire, c’est plus épuisant pour le corps et la tête que rester actif !
Pour rester en forme, la paresse et l’oisiveté ne sont pas nos meilleurs amis. Les positions assises et allongées non plus. Quand nous passons de longs moments sans rien faire (ni bouger, ni réfléchir, ni traiter ses pensées positives ou négatives, ni autres), nos facultés physiques, mentales et émotionnelles s’affaiblissent. Comme un bras dans le plâtre, elles perdent en force, en souplesse et en endurance avec l’inactivité. Rendant vulnérable, cette dégradation met alors la santé en danger. Les risques de ce manque de sollicitation sont notamment :
- des douleurs musculaires et articulaires ;
- de nombreuses maladies ;
- des essoufflements et des problèmes respiratoires ;
- du surpoids voire de l’obésité ;
- des troubles de la mémoire ;
- une baisse de la capacité de raisonnement, de concentration ou de créativité ;
- du stress et de l’anxiété ;
- un bore-out ;
Le travail et la pratique régulière d’une activité ont l’effet inverse. En se mettant en mouvement (même avec une intensité modérée), on muscle ses ressources physiques, mentales et émotionnelles. Ensemble à leur top, ces trois piliers de l’énergie interne permettent :
- de garder un maximum de fraîcheur dans sa tête ;
- d’éviter les dépressions ;
- de faire du renforcement musculaire ;
- de maintenir sa condition physique ;
- de s’assurer une santé de fer.
Ils favorisent donc une mise en œuvre optimale des capacités personnelles pour mener une vie pleine, épanouissante et probablement plus longue. Eh oui, nous parlons d’optimisation de l’espérance de vie ! C’est pourquoi il est si important de rester actif avec des stimulations et un peu de gymnastique !
Être actif et bouger régulièrement, c’est excellent pour la santé physique et mentale !
Quand on lui propose de l’exercice physique et des activités d’endurance avec assiduité, le corps développe une incroyable capacité de résilience. Il apprend à encaisser, envoie des signaux pour indiquer qu’il atteint ses limites (courbature, crampes, etc.), s’habitue progressivement aux efforts, se transforme pour gagner en résistance et décuple sa faculté à se régénérer. En clair, il devient plus intelligent, plus fort, plus souple, plus endurant, plus tonique et plus énergique pour nous maintenir en bonne santé.
En ce sens, le travail, le sport, la pratique d’une activité physique régulière et tout ce qui provoque du mouvement (marcher, faire le ménage, bricoler, cuisiner, jardiner, etc.) contribuent au bien-être corporel. Se déplacer, faire son jogging, s’étirer et réaliser quelques gestes entraîne les muscles, les articulations et les organes (cœur, poumon, etc.). Sur le plan de la santé mentale, bouger libère par ailleurs des endorphines pour s’apaiser, relâcher la pression, moins cogiter et se sentir beaucoup mieux dans sa tête. Ce qui n’est certainement pas le cas lorsqu’on manque d’activité physique.
Vous l’aurez donc compris : les habitudes mobiles sont à privilégier aux comportements sédentaires (exemple : prendre son vélo plutôt que sa voiture ou les escaliers plutôt que l’ascenseur). De nombreux experts, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le disent : en matière de bienfaits, rester actif physiquement et dépenser de l’énergie chaque jour permet notamment :
- d’améliorer la circulation sanguine, le fonctionnement articulaire et la respiration ;
- de prévenir le développement de maladies cardiovasculaires, de maladies osseuses, d’hypertension artérielle, de diabète, de cholestérol, de cancer du côlon, de cancer du sein, etc. ;
- de réduire le risque de stress, d’anxiété et de dépression ;
- de brûler des calories pour conserver son poids de forme ;
- de maîtriser sa masse musculaire ;
- d’équilibre sa posture ;
- de garder sa mobilité et son autonomie ;
- d’améliorer son sommeil ;
- d’aider à arrêter de fumer ;
Travailler permet d’activer ses neurones… et c’est très bon pour la santé !

Rester actif stimule le cerveau. C’est pour cela que l’on conseille tant aux retraités de maintenir une activité physique et se trouver de nouveaux projets excitants à la fin de leur carrière, tels que :
- s’impliquer dans une association ;
- participer à la politique locale ;
- faire du mentorat ;
- apprendre quelque chose (photographie, instrument de musique, cuisine, etc.) ;
- préparer un voyage ;
- faire du sport ;
Tant que l’on prend du plaisir à se mettre à l’œuvre et que l’on ne subit pas la situation, conserver un mode de vie actif constitue d’ailleurs une vraie thérapie pour la santé mentale, puisque cela aide à :
- lutter contre l’ennui ;
- donner un sens à sa journée (voire à son existence) ;
- garder des liens sociaux ;
- se distraire pour sortir des problèmes du quotidien.
Mais revenons à nos moutons ! Plus l’on se met en mouvement et plus l’on fait marcher ses neurones, plus l’on se maintient en alerte intellectuelle (c’est évidemment l’inverse quand l’on manque d’exercice mental). L’effet boule de neige est alors fantastique à long terme :
- on retient mieux les informations ;
- on apprend plus vite ;
- on développe ses compétences ;
- on se sent plus légitime ;
- on renforce son estime de soi ;
- on booste sa confiance ;
- et on tend à devenir plus heureux.
Bref, outre éviter de devenir Alzheimer, on est surtout beaucoup mieux dans sa tête et dans ses baskets grâce au travail. Plus vif, plus solide et plus flexible mentalement, on devient aussi plus résilient pour faire face aux moments difficiles. C’est donc encore un énorme bénéfice pour le bien-être personnel. Surtout quand on sait à quel point avoir une bonne santé mentale est important pour maintenir sa santé physique !
Le travail, c’est la santé… mais bosser comme un forcené, certainement pas !

« Le travail, c’est la santé. Rien faire c’est la conserver… » : étant donné les bienfaits de l’activité physique et du travail que l’on vient de démontrer, on ne va pas suivre la chanson d’Henri Salvador en faisant une apologie de la paresse. Par contre, on va nuancer. Sur le niveau d’activité sportive, professionnelle, domestique ou même ludique, tout est effectivement une question de dosage.
Ainsi, bosser comme un forcené dans un environnement toxique n’est pas le conseil donné dans cet article. Griller son énergie n’importe comment non plus ! Même si le travail et l’exercice peuvent être des alliés précieux pour la santé, ils fatiguent le corps et le cerveau sur la durée. Et puisque l’organisme fonctionne comme une batterie, il a besoin de pauses entre les périodes actives, de soin et de gestion intelligente pour ne pas tomber à plat.
En tant que super-héros du quotidien, soyez donc aussi efficient qu’un marathonien pour optimiser vos efforts. En revanche, tant que les conditions sont réunies (bonne qualité de vie au travail, batteries rechargées, sécurité assurée, etc.), il faut évidemment rester actif et lutter contre la sédentarité. Vous lever le matin pour travailler vous maintiendra plus en forme que rester allongé toute la journée au fond de votre lit devant un écran.
Sans oublier que si l’on prend le travail au sens strict d’activité professionnelle, c’est aussi le moyen de vous assurer une source de revenu stable pour subvenir à vos besoins et ceux de votre entourage. La sécurité financière réduisant le stress, vous diminuerez alors de facto les risques de problèmes de santé liés à l’anxiété.
Pourquoi rester actif ? | Le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous recherchez un accompagnement ou du coaching pour rester actif au quotidien sans tomber dans la paresse ou la procrastination, et ainsi favoriser votre bonne santé physique et mentale, parlons-en directement ensemble !
par Laurent Freytrich | 11 Mar 2023 | Ressource mentale, Ressource physique
« Canada Dry est doré comme l’alcool, son nom sonne comme un nom d’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool. » Ce slogan publicitaire est l’analogie parfaite pour décrire le fait qu’une chose ou une personne ressemble à une autre… sans en avoir les propriétés. Dans la vie quotidienne, cette confusion est problématique. En effet, il n’est pas toujours facile de distinguer ce qui nous fait du bien de ce qui nous nuit. Bon ou mauvais : la frontière est parfois mince. D’un côté, nous avons les vitamines. De l’autre, nous retrouvons les toxines.
Outre le fait que la sensibilité de chacun est variable par rapport à ces deux éléments opposés, il y a surtout une sorte de zone grise qui complique la donne. En changeant le dosage, une vitamine peut se transformer en poison et une toxine devenir un booster. Vous êtes perdu face à cet imbroglio ? Pas de panique ! Après avoir lu cet article, vous y verrez plus clair pour répondre à la question « Est-ce bon pour moi ? »
Qu’est-ce qu’une vitamine ?
Par définition, une vitamine est un micronutriment dont l’organisme a besoin à petites doses pour fonctionner correctement. Au sens strict du terme, il s’agit donc d’un élément organique indispensable pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Actives et vitales, les vitamines n’ont pas de valeur énergétique. En revanche, même si elles n’apportent pas de calories, elles contribuent chacune quelque part à la production d’énergie. De plus, aucune ne peut se substituer à une autre. Elles ont toutes une fonction précise pour nous maintenir en équilibre. Elles peuvent par exemple aider à :
- renforcer le système immunitaire ;
- favoriser la croissance ;
- réparer des tissus endommagés ;
- améliorer la concentration, la mémoire et la capacité de réflexion ;
De ce fait, quand on se demande « Est-ce bon pour moi ? » à propos d’une vitamine, la réponse est oui… si le dosage est adéquat. Un surplus ou une insuffisance d’un de ces micronutriments peut en effet gêner le mécanisme et mettre en péril l’équilibre vital. Une carence ou un excès en vitamine peut par exemple conduire à :
- de la fatigue ;
- des faiblesses musculaires ;
- des pertes de mémoire ;
- des maux de tête ;
- des problèmes articulaires ;
- des nausées ;
- des bouffées de chaleur ;
- des sautes d’humeur ;
Ça, c’est pour la partie scientifique pure ! Les fameuses vitamines A, B, C, D, E, K et U ! Maintenant, nous pouvons aussi voir les vitamines d’un point de vue plus figuratif. Venant de l’extérieur (encouragements, conseils, etc.) ou générées par soi-même (dépassement de soi, positivité, etc.), certaines attentions, attitudes et actions nous font du bien. En quantité raisonnable, ces comportements nous aident alors à réguler notre corps, notre esprit et nos émotions. Ils ont donc le même effet que les micronutriments.
Qu’est-ce qu’une toxine ?

Par définition, une toxine est une substance chimique créée par un organisme vivant (bactérie, champignon vénéneux, insecte, serpent venimeux, etc.) qui s’avère nocive pour d’autres êtres vivants. Pour faire simple, c’est un poison dont il faut s’éloigner à tout prix sous peine de sérieux dommages. Quand on se demande « Est-ce bon pour moi ? » à propos d’une toxine, la réponse est donc non !
Sur le plan physique, ces éléments toxiques affectent la santé en étant à l’origine de maladies ou d’un dysfonctionnement de certains organes. Au niveau mental, ils entraînent des troubles cognitifs (problèmes de mémoire, de concentration, de perception, de capacité de réflexion, etc.). Enfin, concernant le côté émotionnel, les toxines occasionnent des sautes d’humeur, des comportements inappropriés, de l’anxiété, de la dépression, etc.
Comme pour les vitamines, les toxines peuvent également être vues de manière figurative. Nous parlons ici des comportements toxiques qui nuisent à notre santé ou notre bien-être. Parmi ceux-ci, nous retrouvons entre autres :
- la manipulation ;
- le contrôle ;
- la violence physique ou verbale ;
- l’intimidation ;
- la discrimination ;
- la jalousie ;
- le manque d’empathie ;
Généralement, la personne toxique fait partie de notre environnement. Pour protéger sa santé mentale, physique et émotionnelle, il faut donc s’en éloigner. La subtilité, c’est que l’on peut devenir soi-même cet individu néfaste. En effet, on finit souvent par se saboter et se faire du mal quand l’on adopte des attitudes trop dures ou trop laxistes envers soi, tels que le perfectionnisme, la dévalorisation, la procrastination, la négligence de ses besoins ou encore la consommation régulière d’alcool, de tabac, de drogues, de malbouffe et même d’informations anxiogènes.
Est-ce bon pour moi ? La réponse n’est pas toujours la plus évidente !
Au quotidien, certaines choses peuvent avoir l’apparence de toxines, mais sont en réalité des vitamines, et vice versa. La différence est aussi confuse que celle entre le bon et le mauvais chasseur ! Finalement, c’est comme dans l’alimentation : il y a le mauvais gras et le bon gras, le mauvais cholestérol et le bon cholestérol, le mauvais sucre et le bon sucre… mais c’est parfois difficile de s’y retrouver. Pour vous aider à mieux appréhender la question « Est-ce bon pour moi ? », voici donc quelques illustrations !
Exemples de toxines comme vitamines
De manière générale, le stress et le recadrage sont perçus comme des toxines. Ce n’est pourtant pas toujours le bon diagnostic. Le stress peut conduire effectivement à des soucis physiques, mentaux et émotionnels (toxine), mais le stress rend aussi plus vigilant, énergique et performant (vitamine). Par exemple, les plus grands champions sportifs ressentent la pression, mais n’en font pas une kryptonite. Au contraire, ils s’appuient dessus pour sortir leur meilleur niveau dans les moments de tension. C’est ce qui fait souvent la différence entre eux et les autres.
Même principe pour le recadrage. S’il est mal effectué (en public) ou mal intentionné (pour » passer ses nerfs »), il peut provoquer de la honte, de la culpabilité ou une perte de confiance en soi (toxine), mais s’il est justifié, argumenté, constructif et donné dans l’intention de faire progresser, il aide à s’améliorer (vitamine). Ici, la capacité à accepter les critiques sera primordiale pour changer la toxine en vitamine.
Exemples de vitamines comme toxines
Consommer trop de vitamines produit l’effet inverse de celui recherché. Pour vous aider à comprendre ce phénomène, commençons par une vitamine externe : les félicitations. Dans notre vie personnelle et professionnelle, recevoir des louanges fait du bien. Cependant, malgré toute la bienveillance des compliments, ils ne doivent pas être distribués sans raison justifiée. S’ils ne reflètent pas la réalité ou sont donnés uniquement pour être sympa, ils peuvent conduire à leurrer la personne concernée sur ses véritables capacités. Ils deviennent donc nocifs.
Pour les vitamines internes, c’est pareil. Le dépassement de soi est un bon exemple. Tant que l’on reste dans la recherche de l’excellence, c’est une vitamine. Quand l’on bascule dans un perfectionnisme excessif, ça devient un poison. Idem pour la positivité. Voir le verre à moitié plein aide à avancer avec courage et résilience, à préserver sa santé physique et mentale, etc. En revanche, s’obliger à croire que le monde est rose devient problématique. Enfouir ses émotions négatives pour se plonger avec obsession dans un optimisme aveugle peut effectivement s’avérer dangereux. Au lieu d’apprendre à les accepter pour parvenir à les gérer et les évacuer, on les accumule intérieurement et on laisse finalement le venin couler dans ses veines.
Comment nourrir son corps, son esprit et ses émotions en vitamines plutôt qu’en toxines ?

Comme nous venons de le voir, il est parfois compliqué de faire la différence entre une vitamine et une toxine. Si l’on ne fait pas attention, la bascule se fait rapidement d’un côté ou de l’autre. Pour obtenir les bénéfices recherchés et éviter de s’empoisonner, tout sera donc une question d’équilibre et de subtilité. Dans cette optique, si vous souhaitez purifier votre corps, votre esprit et vos émotions, voici 4 conseils à suivre pour optimiser votre apport en vitamines et éliminer les toxines dans votre vie quotidienne :
- vous interroger et vous renseigner sur les bienfaits ou les méfaits de certains comportements, produits, aliments, environnements, etc. pour comprendre ce qui a des chances de vous booster chaque jour et ce qui risque de vous empoisonner l’existence ;
- apprendre à doser ce que vous faites, ce que vous consommez et ce que vous tolérez pour éviter de transformer un surplus de vitamine en toxine, ou au contraire réussir à changer une toxine en médicament ;
- faire des tests pour déterminer ce qui vous est profitable et ce qui vous est nuisible, mais également pour vous aider à trouver le bon dosage entre vitamines et toxines ;
- effectuer des bilans en vous demandant régulièrement « Est-ce bon pour moi ? » afin d’éviter de vous rendre compte trop tard que vous avez abusé d’une vitamine au point de la transformer en toxine.
Est-ce bon pour moi ? | Le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous souhaitez être accompagné par un coach afin de clarifier ce qui est bon ou mauvais pour votre santé physique, mentale et émotionnelle, parlons-en directement ensemble ! Nous vous aiderons à faire le tri entre les vitamines qui vous maintiennent dans la bonne énergie et les toxines qui vous pourrissent la vie.
par Laurent Freytrich | 9 Fév 2023 | Ressource émotionnelle, Ressource mentale
Vous avez pris de nouvelles bonnes résolutions ? Vous vous êtes lancé un défi ? Vous venez d’accepter une mission passionnante ? L’enthousiasme se lit alors probablement sur votre visage ! Tout le monde peut d’ailleurs voir l’étincelle de la motivation dans vos yeux. Mais comment conserver durablement cette excitation du début pour atteindre vos objectifs à long terme ? Pour ne pas perdre la flamme et toujours avoir envie de faire des efforts, certains vous diront de tout planifier. D’autres vous expliqueront qu’il faut absolument installer des routines. Enfin, on vous conseillera parfois simultanément la planification et les rituels. Alors, comment rester motivé ? Lisez cet article et vous comprendrez comment vous en sortir entre plan d’action et comportement routiniers pour garder le feu sacré !
Une étincelle de motivation qui va de pair avec la récompense promise
Se fixer des objectifs passionnants, c’est toujours motivant. Lorsque l’on s’engage dans un projet challengeant (se mettre à faire du sport, arrêter de fumer, maigrir, accélérer sa recherche d’emploi, prendre une mission, apprendre une langue étrangère, créer une entreprise, etc.), on ne se demande donc pas comment se motiver, on est déjà motivé. Dans un premier temps, la perspective de relever un défi excitant, d’obtenir un bénéfice utile ou un avantage intéressant, mais aussi parfois d’éviter un problème, va ainsi donner envie de se surpasser. C’est ce que l’on ressent notamment quand on décide d’aller faire de la musculation à la salle de sport pour perdre du poids ou sculpter son corps quelques semaines avant la plage.
Cet état d’esprit qui permet de rester motivé au début découle de ce que l’on appelle le circuit de la récompense. Le cerveau est tellement focalisé sur la gratification imaginée, l’accomplissement espéré ou la sanction à esquiver que le simple fait de visualiser le résultat attendu va booster la libération de neurotransmetteurs, dont la dopamine, connue comme étant l’hormone du bonheur. Concrètement, on ne voit que la finalité positive au moment de se lancer. Le processus motivationnel qui rend tout feu tout flamme est alors enclenché par le désir conscient d’obtenir une récompense, de prendre du plaisir ou d’éviter un malheur.
Planifier pour rester motivé une fois la flamme allumée : une technique redoutable, mais énergivore !

« Trouver n’est rien, c’est le plan qui est difficile. »
Fiodor Dostoïevski
Le problème avec l’euphorie du début, c’est que la redescente peut être brutale. Tant qu’on est sur son petit nuage, avoir l’envie et la ressource pour se mettre en mouvement n’est pas compliqué. On se sent plein d’énergie et on surfe facilement sur la courbe ascendante de la progression. En revanche, dès que les premières difficultés apparaissent et que les résultats stagnent, la réalité vient fracasser la dynamique. Alors que l’on s’imaginait déjà sur le toit du monde, on se rend compte qu’il va falloir bosser dur pour relever les challenges fixés et obtenir ce que l’on désire. Les promesses laissent place à du concret et être motivé n’est plus si naturel. Comme l’état d’esprit positif présent au démarrage est mis à rude épreuve, garder la flamme pour atteindre son objectif devient plus compliqué. Afin de rester motivé et de conserver son élan, un conseil revient donc souvent : construire un plan d’action strict.
Quelques exemples :
Pour préparer un marathon sans se décourager, il faudra y aller pas à pas en suivant des jalons clairs. Faire petit, mais faire :
- acheter des chaussures de courses à pied ;
- identifier un circuit d’entraînement ;
- aller courir une première fois pendant 30 min ;
- faire 2 sessions de 30 min par jour ;
- augmenter progressivement la durée.
Pour monter une boite, ce sera :
- trouver une idée ;
- analyser le marché ;
- valider son positionnement ;
- construire un business plan ;
- rechercher des financements ;
- choisir un statut juridique ;
- lancer son activité.
Alors oui, les avantages et les bénéfices de la planification sont nombreux. Définir des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis), lister les étapes clés et mettre en place une stratégie ficelée est d’ailleurs souvent présenté comme essentiel pour récolter le fruit de son travail sans procrastiner ni sortir de sa bulle motivationnelle. Cette méthode permet notamment :
- de garder une ligne directrice pour tenir bon ;
- d’avoir une meilleure visualisation sur son travail ;
- d’être mieux organisé et structuré pour rester concentré ;
- de ne pas se laisser emporter par la démotivation liée à la réalité des difficultés du quotidien ;
- d’évaluer ses progrès en temps réel pour se booster de manière continue et se récompenser à chaque étape passée ;
En revanche, le côté rigide et trop cadré a des limites pour se motiver à continuer. Généralement, plus votre défi sera compliqué à relever, plus votre plan d’action sera difficile à respecter. Très contraignant, il vous pompera beaucoup d’énergie et vous risquez de vous lasser, de ressentir une baisse de motivation, de perdre confiance en vous et de vous décourager face aux difficultés.
Des routines pour conserver une motivation à toute épreuve : garder le feu sacré passe par des rituels instinctifs !

Afin de rester motivé à long terme, une technique permet réduire l’aspect énergivore de la planification : se construire des routines de travail… et d’hygiène de vie. Les habitudes sont effectivement des actions qui demandent moins d’efforts pour être réalisées. De par leur côté aussi mécanique que prendre sa douche ou se brosser les dents, elles n’ont pas besoin d’une source de motivation particulière, aident à faire les choses hors pensée et protègent des distractions.
Concrètement, on arrête de se demander si on doit faire. Pas d’excuses ni de procrastination, on fait, point ! Cette répétition instinctive permet ainsi d’éviter la surconsommation d’énergie mentale, physique et émotionnelle pour conserver le feu sacré durablement. Aujourd’hui, beaucoup vantent les bénéfices des routines du matin (aussi appelées morning routine) et des routines du soir (aussi appelées evening routine, night routine ou bedtime routine) pour garder la motivation intacte. Mais ces pratiques ne datent pas d’hier !
Quelques exemples :
Les grands écrivains et auteurs-compositeurs de musique adoptent des comportements routiniers depuis longtemps pour se créer une zone de confort, atteindre l’état de flow et rester motivés malgré les diffcultés, lorsqu’ils rédigent un roman ou écrivent une chanson. Ernest Hemingway, Maya Angelou, Charles Aznavour, Jean-Jacques Goldman, etc. : tous ont mis en place des routines personnelles pour annihiler le manque de motivation au travail et atteindre leurs objectifs créatifs (commencer sa journée par des temps d’écriture, s’installer dans un cadre précis, s’accorder des pauses pour se régénérer, consacrer des moments à des activités physiques ou de détente active, etc.). Il s’agit là autant d’un moyen de se conditionner à atteindre un haut niveau d’efficience avec un minimum d’efforts.
C’est la même chose pour les plus grands sportifs. Rappelez-vous notamment de cette pub TV pour Volvic avec Zinédine Zidane qui se prépare avant un match de foot ? Celle où Zizou disait : « C’est toujours les mêmes gestes. D’abord la jambe gauche, toujours. Chaussette, chaussure. Puis la jambe droite. Et puis une gorgée de Volvic, toujours. » Ici, même s’il s’agit d’une campagne de communication à des fins marketing, le message reste fort sur la puissance des routines. La mécanisation de simples gestes de préparation devient un facteur majeur de la motivation et de la qualité durable des prestations du champion français. Des efforts réguliers et identiques qui aident nous mettre dans les meilleures dispositions pour produire de gros résultats, avec peu de consommation d’énergie mentale, voilà l’essence même des routines.
Rester motivé : le mot de la fin
Comment rester motivé ? Même si les plans d’action que vous faites seront utiles pour atteindre vos objectifs personnels ou tenir vos bonnes résolutions, ce sont vos routines qui vous permettront de garder le feu sacré pour persévérer tout au long du parcours. Tant qu’elles prouvent leur efficacité, vous ne devez donc jamais y déroger. En effet, plus elles seront non négociables, plus vous conserverez longtemps l’étincelle qui s’est allumée lorsque vous avez réussi à trouver la motivation de vous lancer un défi.
Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Besoin d’accompagnement ou de coaching pour garder votre motivation à long terme et créer des routines lorsque vous travaillez sur des projets challengeant ? Parlons-en ensemble !
par Laurent Freytrich | 5 Jan 2023 | Ressource émotionnelle, Ressource mentale
Vous commettez des erreurs inhabituelles quand l’enjeu est élevé ? Vous perdez vos moyens et votre dextérité dès que les conséquences de l’échec deviennent lourdes ? Si c’est le cas, vos moments de sous-performance ne sont probablement pas liés à votre niveau intrinsèque. Vous craquez juste sous la pression d’une situation crispante, stressante, étouffante et inhibante.
En effet, alimentée par la peur, cette énergie négative est trop forte pour permettre d’atteindre le relâchement nécessaire au bon déroulement des opérations. Dès qu’elle se manifeste, le corps se contracte, l’esprit se brouille et les sentiments se mélangent pour finalement faire rater quelque chose qui aurait été réussi sans problème dans un contexte moins pesant.
Si vous voulez éviter le fiasco et rester efficace malgré la pression qui monte, vous devez donc trouver des solutions pour combattre le stress, évacuer vos tensions corporelles, réduire votre charge mentale et stabiliser vos émotions. Comment relâcher la pression ? Apprenez à vous décontracter correctement pour gagner en performance lorsque vous ressentez l’importance d’une action, le poids des responsabilités, l’urgence d’agir ou encore le risque d’une défaite !
Prendre conscience de son niveau de pression : la première étape vers le relâchement
Source de stress et d’angoisse, la mauvaise pression inhibe, étouffe et rend particulièrement tendu. Se nourrissant des peurs, elle détourne l’attention, brouille les idées, décuple les émotions négatives, bloque la créativité, diminue la prise d’initiative, réduit la motivation et perturbe les actions. Bref, faisant agir dans la panique, elle augmente la probabilité d’erreurs et le risque de sous-performance.
Dans l’univers sportif, c’est par exemple cette énergie pesante qui va provoquer une double faute sur balle de match en tennis ou un penalty crucial raté en football. À l’inverse, c’est son absence qui va aider un basketteur à enchaîner les paniers à trois points ou un biathlète à faire un sans-faute au tir. Mais avant d’évacuer la pression pour gagner en sérénité et en efficacité, il faut prendre du recul pour comprendre son fonctionnement. Il existe effectivement trois niveaux nuisibles à la réussite personnelle ou professionnelle. Analysons chacun d’entre eux.
1. La pression subie (ou la pression sociale)
Cette pression est exercée par des personnes extérieures (entourage, supérieurs hiérarchiques, clients, influenceurs, supporters, etc.). Elle donne l’impression d’être responsable de tout et de devoir participer à une course interminable à l’hyper performance. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de désamorcer le sentiment toxique de culpabilité et de sortir des tourbillons oppressants d’attentes démesurées.
Quelques solutions pour relâcher la pression subie :
2. La pression intégrée
Cette pression est exercée sur soi-même après avoir ancré trop longtemps une pression subie. Elle donne l’impression de toujours devoir être Superman. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de désamorcer la quête du perfectionnisme et de comprendre que le mieux est parfois l’ennemi du bien.
Quelques solutions pour relâcher la pression intégrée :
- se libérer de ses peurs (être mauvais, ridicule, abandonné, ignoré, mal jugé, détesté, démasqué, déclassé, etc.) notamment en choisissant l’autodérision,
- se défaire du regard des autres ;
- apprendre à lâcher prise en arrêtant de tout vouloir contrôler et en délégant, par exemple,
- être indulgent envers soi ;
- se fixer des objectifs réalistes , c’est-à-dire moins ambitieux que d’habitude ;
- se forcer à voir le verre à moitié plein en listant ce qui va bien ou ce qui est positif dans cette situation,
3. La pression projetée
Cette pression est exercée par soi-même sur les autres. Elle crispe les victimes. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de désamorcer la volonté de contrôle absolu sur les gens et d’accepter qu’on ne puisse pas maîtriser tous les événements.
Quelques solutions pour relâcher la pression projetée :
- travailler en profondeur sur sa peur de l’inconnu et se rappeler que nous avons déjà affronté avec succès des moments critiques ;
- s’entourer de personnes fiables ;
- apprendre à bien déléguer ;
- faire progressivement confiance en commençant par des petites actions vers les autres.
L’acceptation, l’écoute de soi et la respiration : les trois phases pour relâcher la pression
On a beau apprendre à gérer son stress pour être plus zen, la pression peut se manifester à tout moment de la vie. C’est notamment le cas lors des situations imprévues. Ainsi, plus vous accepterez et conscientiserez cette réalité, plus vous serez prêt mentalement à relâcher la pression au bon moment. En effet, si vous restez dans le déni, la peur risque de vous pousser à contenir et subir. Et pourtant, le corps et la tête envoient toujours des signaux forts pour indiquer quand il faut rapidement évacuer. Fatigue persistante, migraines, douleurs physiques, troubles du sommeil, humeur changeante, isolement, incapacité à se concentrer, etc. : écoutez ces messages d’alerte sans attendre le burn-out pour réagir !
En ce sens, lorsque vous sentez une tension, une oppression ou une anxiété qui monte et vous empêche d’être à votre meilleur niveau de performance, votre premier réflexe doit être de RESPIRER. La respiration fait le lien entre le corps et l’esprit. Au sens propre, vous pouvez utiliser la technique de la cohérence cardiaque pour provoquer un relâchement musculaire, mental et émotionnel. Concrètement, inspirez 5 secondes par le nez et expirez 5 secondes par la bouche à la fois profondément et lentement. Recommencez ensuite ce cycle pendant 5 minutes. Au sens figuré, accordez-vous des pauses pour reprendre votre souffle et dégager les pensées négatives de votre tête.
Que faire pour se décontracter lorsque la pression rend moins performant ?
Certaines méthodes de décontraction sont particulièrement efficaces pour calmer son système nerveux, lutter contre le stress et relâcher la pression qui empêche d’être à son vrai niveau. Détaillons ces bonnes pratiques favorisant la détente mentale, physique et émotionnelle.
Les bonnes pratiques pour se détendre mentalement
Le relâchement mental est crucial pour se dépolluer des pensées pesantes, angoissantes et étouffantes qui nuisent à la performance. En libérant son esprit et en se créant des bulles de respiration, on parvient effectivement à s’aérer le cerveau pour être pleinement ancré dans l’instant présent. Pour relâcher la pression, vous pouvez donc notamment :
- réduire votre charge mentale en priorisant vos actions, en ralentissant le rythme, en acceptant de lâcher prise sur certaines choses et en disant « stop » ou « non » aux activités qui vous mettent sous tension sans vous apporter de réels bénéfices ;
- appuyer sur pause pour faire le vide dans votre tête. Par exemple, vous pouvez prétexter la fameuse « pause technique » quand vous êtes en entretien ou réunion et que la pression mentale est trop forte et qu’elle vous empêche de réfléchir. Profitez de cette coupure pour vous relâcher et respirer, comme sait si bien le faire Novak Djokovic !!!
- trouver une activité sans enjeux compétitifs comme sas de décompression (sport, méditation, exercices de pleine conscience, lecture, écriture, peinture, musique, cuisine, etc.).
Les bonnes pratiques pour se détendre physiquement
Le relâchement physique est essentiel pour recharger les batteries, mais également pour se débarrasser des tensions corporelles et musculaires qui enrayent la mécanique lorsque l’on passe à l’action. Le fait de se relaxer permet ainsi de retrouver de la vitalité et de la souplesse physique pour continuer à performer sur la durée. Afin de vous décontracter pour évacuer la pression, vous pouvez donc par exemple :
- réduire temporairement l’intensité et le volume de vos activités ;
- prendre soin de votre corps (massage, étirement, bain, douche, etc.) ;
- bien dormir et sanctuariser une ou deux soirées par semaines pour vous coucher plus tôt et ralentir le rythme.
Les bonnes pratiques pour se détendre émotionnellement
Le relâchement émotionnel est crucial pour rentrer dans un état de bien-être et d’équilibre propice à la performance. Le fait de libérer ses sentiments et ses émotions permet effectivement d’atteindre une meilleure stabilité intérieure pour s’apaiser, se recentrer, retrouver sa lucidité, se faire confiance, gagner en spontanéité, être moins hésitant et ne pas flancher dans les moments clés. Afin de relâcher la pression, pensez donc à :
- rire, socialiser et pratiquer des activités qui vous font consciemment plaisir et qui vont donc libérer les endorphines (hormones du bonheur agissant comme un antistress naturel au pouvoir relaxant) ;
- dire ce que vous avez sur le cœur ;
- visualiser au maximum votre avenir en couleurs, vous projeter sur ce qui va arriver de positif et qui va vous faire plaisir dans l’avenir proche (une sortie, un voyage, un concert). Il s’agit de profiter avant. On doit aussi faire ça après, en en reparlant ou en regardant des photos;
- prendre des power poses qui vous aideront à vous décrisper, à vous sentir fort, à réduire le stress et à prendre pleine possession de vos moyens ;
- faire le ménage autour de vous (remettre de l’ordre dans votre environnement, écarter les personnes toxiques, etc.) pour évoluer dans un cadre propice aux émotions positives.
Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Besoin d’accompagnement ou de coaching pour relâcher la pression face au stress du quotidien ? Parlons-en ensemble !