Comment se libérer des croyances limitantes pour enfin sauter le pas ?

Comment se libérer des croyances limitantes pour enfin sauter le pas ?

Votre système de croyances peut-il vous barrer la route du succès ? Si vous laissez de fausses certitudes contrôler votre esprit, un cercle vicieux fait de doute, de pessimisme, de paranoïa et de manque de confiance risque de s’installer dans votre tête. La réponse est donc oui !

Par définition, une croyance limitante ou limitative est une idée préconçue suffisamment enracinée dans l’inconscient d’un individu pour brouiller sa perception de la réalité et l’empêcher de passer à l’action. Lorsqu’on essaye d’aller à son encontre, cette intime conviction paralyse et rend timide. Généralement, la pensée bloquante se matérialise par des phrases irrationnelles comme : « Je n’ai pas assez de temps, d’argent, de compétences, etc. » ou encore « Impossible, c’est seulement réservé aux hommes, aux riches, aux personnes valides, etc. ». Freinant l’estime de soi, l’épanouissement, l’accomplissement et la réalisation de soi, elle nuit donc aussi bien à la vie personnelle que professionnelle.

Vous être enfermé dans ce genre de prison mentale et avez l’impression que vous ne serez jamais à la hauteur de vos ambitions ? Découvrez comment se libérer des croyances limitantes pour sauter le pas et avancer vers la réussite !

Étape 1. Identifier ses croyances limitantes pour prendre conscience de ses blocages

Pour se libérer des croyances limitantes, la première étape est de les identifier et de noter les excuses utilisées pour justifier l’inaction. Généralement, les spécialistes de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) classent les pensées négatives bloquantes en trois catégories :

  1. celles qui créent du désespoir ➠ vous êtes convaincu que vous ne pouvez rien faire, que la situation est inéluctable, qu’une catastrophe va se produire, etc. ;
  2. celles qui donnent un sentiment d’impuissance ➠ vous êtes persuadé que vous n’avez pas le bon profil, que vous manquez de talent, que vous ne pouvez pas plaire, que vous n’avez pas suffisamment de leadership, etc. ;
  3. celles qui encouragent la dévalorisation de soi ➠ vous êtes sûr que vos succès sont dus à la chance, que vos échecs sont programmés, que vous ne méritez pas de réussir, etc.

Toutes ces fausses certitudes sont souvent formulées comme des évidences, des généralités catégoriques ou des hypothèses négatives. Pour les débusquer, repérez donc les phrases dans lesquelles vous employez des mots ou des expressions comme :

  • ne… pas ;
  • jamais ;
  • aucun ;
  • trop ;
  • personne ;
  • toujours ;
  • à chaque fois ;
  • tout le monde ;
  • impossible ;
  • si seulement ;
  • mais ;
  • et si… ;
  • etc.

Étape 2. Comprendre la source de ses fausses croyances pour réduire ses freins psychologiques

Comprendre la source de ses fausses croyances pour réduire ses freins psychologiques

La deuxième étape pour vous défaire de l’emprise de vos croyances limitantes est de comprendre leur point de départ. Alors, creusez dans votre passé pour trouver ce qui vous a poussé à accorder une valeur de vérité absolue à une fausse idée. Sur quoi reposent vos pensées bloquantes ? Comment se sont-elles incrustées dans votre tête pour créer des schémas mentaux restrictifs ?

Les croyances limitantes nées d’un traumatisme

La source d’une pensée limitante peut être un traumatisme (divorce, accident, licenciement, défaite, etc.) que vous craignez de revivre. Pour vous protéger du mal-être de vos expériences passées, vous avez alors cultivé des croyances irrationnelles, d’où le blocage mental et les comportements d’autosabotage comme :

  • le perfectionnisme ;
  • la procrastination ;
  • la résignation ;
  • la victimisation ;
  • la peur de gagner,
  • le syndrome de l’imposteur ;
  • la difficulté à faire confiance ;
  • etc.

Dans ce cas, plus vous éclaircirez la racine du problème, plus vous pourrez travailler pour réduire vos freins psychologiques.

Les fausses croyances profondes forgées par un long conditionnement

Un conditionnement à long terme (éducation, appartenance à un groupe, stéréotypes répandus, harcèlement, etc.) peut inconsciemment avoir forgé vos certitudes immobilisantes. Par exemple, une femme qui n’a pas fait d’études aura du mal à envisager une belle carrière dans un secteur à dominance masculine si on lui a rabâché ces deux phrases durant son enfance :

  1. « Tu ne pourras pas t’en sortir dans la vie sans diplômes. »
  2. « Laisse tes frères jouer au foot, ce n’est pas un sport pour les filles. »

Par contre, si elle comprend que son entourage a fortement influencé son schéma de pensée, sa personnalité, ses intuitions et sa vision du monde, elle pourra remettre en cause les croyances limitantes qui l’empêchent d’avancer.

Étape 3. Déconstruire ses croyances limitantes pour s’ouvrir un nouveau champ des possibles

Même si les croyances limitantes sont profondément ancrées dans le cerveau pour pousser au renoncement, il est possible de les déconstruire après les avoir débusquées et compris d’où elles proviennent. C’est la troisième étape.

Mettre en lumière des contre-exemples pour neutraliser les croyances limitantes

Pour réaliser que vos croyances ne reflètent pas la vérité, allez à leur encontre et validez leur inexactitude en trouvant des faits qui les contredisent. Plus vous regrouperez de preuves remettant en cause vos pensées bloquantes, plus vous changerez votre niveau de conscience pour comprendre que beaucoup d’idées handicapantes sont le fruit de votre imagination. Ainsi, les contre-exemples identifiés vous aideront à renforcer votre intelligence émotionnelle et vous serviront de parades pour faire la part de choses dans les moments de doute.

Trouver des modèles inspirants pour casser les idées préconçues

Pour se défaire des croyances limitantes, il est efficace de s’identifier à une personne qui a connu le succès en brisant les idées préconçues. En trouvant un modèle inspirant, vous aurez un mentor qui vous donnera une raison d’y croire, plus de confiance en vous et un chemin à suivre pour sauter le pas. Un peu comme le Professeur X qui façonne l’état d’esprit des X-Men pour qu’ils atteignent leur plein potentiel !

Étape 4. Reprogrammer son mental pour se construire des schémas de pensées aidants

La quatrième étape pour se débarrasser des croyances limitantes est de reprogrammer son mental et de se reconditionner positivement en remplaçant les idées paralysantes par des pensées aidantes.

Visualiser un avenir rayonnant dépollué des croyances irrationnelles

Plus vous remplirez votre tête de positivisme et d’optimisme, plus vous aurez de facilité à avancer pour être heureux dans la vie. Ainsi, quand vous vous sentez inhibé par vos pensées, visualisez le futur rayonnant que vous pouvez atteindre en annihilant vos croyances restrictives. Voyez les portes de succès que cela vous ouvrira et imaginez-vous en train de réussir. Sur le plan mental, votre volonté et votre motivation augmenteront.

Utiliser la méthode Coué pour faire taire les croyances irréalistes

La méthode Coué est une technique de pensée positive par l’autosuggestion. Le but est de transformer les croyances limitantes en se répétant l’affirmation positive inverse. Par exemple, vous pouvez reformuler : « Je ne suis pas assez bon… » en « Je suis parfaitement capable… » ou « Je suis trop vieux… » en « J’ai plus de maturité… ». Ce travail sur soi est redoutable pour faire taire chaque petite voix paralysante dans la tête, car plus l’on grave une idée dans son esprit, plus elle tend à devenir réelle. C’est le principe de la prophétie autoréalisatrice où le subconscient fait adopter des comportements en fonction de la prédiction. Bref, faites comme si pour créer de nouvelles croyances !

Étape 5. Sortir de sa zone de confort pour complètement se libérer des croyances limitantes

Sortir de sa zone de confort pour complètement se libérer des croyances limitantes

La dernière étape pour éliminer les croyances limitantes est de sortir de sa zone de confort. Le passage à l’action est la seule thérapie qui vous confirmera que vous avez vraiment franchi un cap pour aller de l’avant. Ainsi, fixez-vous de petits objectifs en vous demandant comment faire pour y arriver… malgré l’élément que vous imaginez handicapant.

Dès que vous êtes prêt, osez faire le premier pas sans vous retenir. Si vous réussissez, vos convictions bloquantes s’estomperont. Plus confiant, vous pourrez donc dépasser vos limites pour vous épanouir. Si vous échouez, c’est juste de l’apprentissage. Alors, inutile de lâcher prise ! La prochaine fois sera meilleure. Briser votre plafond de verre peut prendre du temps. Pour y arriver, gardez simplement en tête cette phrase de Samuel Beckett : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. »

 

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Besoin d’accompagnement ou de coaching pour changer de vie  ? Parlons-en ensemble !

Par où commencer ? Et si la réponse était juste de continuer…

Par où commencer ? Et si la réponse était juste de continuer…

Vous venez de finir un projet, vous êtes à l’arrêt et vous vous demandez quoi faire ensuite ? Ce genre de situation arrive régulièrement et peut vite devenir un casse-tête. Pour remplir le vide que vous ressentez, vous allez alors rapidement essayer de trouver une nouvelle activité. Et la première question qui vous viendra à l’esprit sera « par où commencer ? ». Cependant, comme vous avez passé énormément de temps focalisé sur vos actions précédentes, vous avez probablement oublié qu’il y a un tas de projets que vous avez déjà démarrés sans jamais être allé au bout. Trop concentré sur l’instant présent, votre cerveau a juste zappé. Maintenant, si vous réfléchissez un peu, vous vous rendrez compte qu’au lieu de vous lancer dans l’inconnu, vous pouvez très bien repartir sur de l’existant et poursuivre ce qui a été inachevé. Alors, pensez-y : et si vous commenciez simplement par continuer ce que vous n’avez pas encore terminé ?

Vider sa tête par écrit pour identifier ce qui n’a jamais été achevé : le meilleur moyen de trouver par où commencer !

Quand vous ne savez pas exactement dans quoi vous lancer, deux approches peuvent vous aider à débloquer la situation. La première est de vous creuser les méninges pour identifier une nouvelle activité. Le problème de cette option, c’est que si vous partez de zéro, le démarrage sera compliqué. La mise en route est la partie la plus difficile de toute action. Cela ne signifie pas que vous devez abandonner sans essayer. Vous devez seulement être conscient qu’il faudra vous accrocher d’entrée. Ce constat nous amène à la deuxième méthode pour trouver par où commencer. Puisque faire le premier pas est l’étape la plus dure, une bonne solution est de réfléchir à ce que vous avez déjà entamé et de vous vider la tête en mettant tout par écrit.

En effet, nous passons notre temps à commencer des choses sans jamais les finir. Honnêtement, combien de projets avez-vous reportés ou débutés sans aller au bout par manque de temps, d’envie, de moyen, etc. ? En couchant la liste noir sur blanc, vous éclaircirez votre esprit et comprendrez qu’au lieu de rechercher absolument la nouveauté, il sera sûrement plus facile de revenir sur ce que vous avez délaissé. La question ne sera alors plus de démarrer dans l’inconnu, mais de redémarrer en vous appuyant sur de l’existant. Pour faire un parallèle, il est toujours plus simple d’innover que d’inventer.

Vider sa tête par écrit pour identifier ce qui n’a jamais été achevé : le meilleur moyen de trouver par où commencer !

D’ailleurs, pour vous aider à relancer la machine quand vous en aurez besoin, garder une trace des tâches inachevées sera essentiel, car cela vous permettra de ne rien oublier. Ainsi, pensez désormais à systématiquement noter et répertorier ce que vous commencez, même si vous n’avez pas beaucoup avancé. Tant que la première pierre est posée, il vous suffira de reprendre où vous en êtes et de continuer le travail que vous aviez mis en stand-by. Un peu comme Yannick Noah, qui après avoir été un grand champion de tennis, s’est tourné vers un projet qu’il avait entamé sans pouvoir s’y consacrer pleinement durant sa carrière sportive : la musique. Comme vous le savez sûrement, il a alors rapidement multiplié les tubes pour devenir un chanteur à succès.

Ce qui doit être fait ou ce qu’on veut vraiment faire : par quoi commencer ?

Vous avez réalisé la liste des projets que vous avez entamés sans être allé au bout ? Ces derniers sont clairs dans votre esprit ? Alors, il y a de grandes chances qu’ils puissent être séparés en deux catégories : ceux qui doivent être terminés et ceux que vous avez envie de finir. Et là, un autre dilemme se pose : par quoi commencer parmi toutes ces activités inachevées ? Évidemment, si vous avez identifié une tâche importante, urgente, plaisante et gratifiante, c’est vers celle-ci que vous allez vous lancer, puisqu’elle est primordiale et motivante. Pour faire le choix entre l’important et l’urgent, vous pouvez notamment vous aider de la célèbre matrice d’Eisenhower en priorisant de la sorte :

  1. les tâches importantes et urgentes ;
  2. les tâches importantes, mais non urgentes ;
  3. les tâches non importantes, mais urgentes ;
  4. les tâches non importantes et non urgentes.

Maintenant, que faire si parmi ce que vous avez mis en stand-by, vous avez à la fois des obligations encombrantes qui traînent et des projets oubliés excitants mais moins essentiels ? S’il n’y a pas de caractère d’urgence, vous pouvez encore reporter les activités fastidieuses, mais vous devrez vous y coller tôt ou tard pour finir le travail. Honnêtement, si vous ne pouvez pas déléguer ce genre de tâches et qu’elles sont réellement importantes, le mieux est de commencer par les terminer pour vous libérer l’esprit. Vous pourrez ensuite vous focaliser pleinement sur les actions qui vous boostent vraiment…sans devoir couper votre élan pour gérer des corvées.

Comment relancer la machine pour finir ce qu’on a mis en stand-by ?

Comme expliqué précédemment, quand on se demande par où commencer, il est généralement plus facile de revenir sur une activité inachevée pour finir le travail que de partir sur un projet totalement nouveau. En revanche, si redémarrer ce qu’on a mis en stand-by est moins compliqué, car le premier pas a déjà été fait, personne n’a dit que relancer la machine est simple. Si l’on a appuyé sur pause depuis un bon moment, il faut remonter en selle, reprendre ses marques et se remettre dans le bain avant de pouvoir se laisser glisser. Alors, comment faire pour repartir quand on est à l’arrêt depuis longtemps ? Tout d’abord, inutile de vouloir se précipiter pour aller aussi vite que Flash ! Et puis, pas la peine de paniquer ! N’oubliez pas que vous êtes sur de l’existant et non de l’inconnu.

Comment relancer la machine pour finir ce qu’on a mis en stand-by ?

Pour continuer ce que vous avez entamé dans le passé, replongez donc progressivement dans votre projet pour vous souvenir de vos objectifs initiaux, comprendre ce que vous avez déjà fait, vous rappeler pourquoi vous avez fait tel choix, etc. Finalement, vous devez essayer de reprendre petit à petit le fil de votre pensée et récupérer la logique de vos actions pour retrouver vos sensations. Ensuite, comme de l’eau a coulé sous les ponts, il se peut que le contexte actuel ne soit plus tout à fait le même qu’à l’époque où vous vous étiez lancé pour la première fois. Par conséquent, il faut que vous preniez également le temps de rééquilibrer les choses pour les adapter à la situation d’aujourd’hui. C’est en faisant tout ce travail que vous vous mettrez correctement en mouvement.

Par où commencer ? | le mot de la fin

Vous l’avez désormais compris : quand vous souhaitez passer à autre chose et cherchez par où commencer, la réponse est souvent sous vos yeux. Elle se trouve généralement parmi les activités que vous avez déjà entamées sans les finir. Bref, au lieu de vouloir partir de zéro sur de l’inconnu, il sera parfois plus judicieux de vous focaliser sur l’existant et de continuer ce que vous n’avez pas encore achevé. Alors, faites le point sur tout ce que vous avez démarré dans le passé sans jamais être allé au bout. Pour prioriser les tâches à poursuivre, interrogez-vous ensuite sur ce qui doit être fait et ce que vous voulez vraiment faire. Enfin, il vous restera à suivre les conseils donnés précédemment pour relancer la machine avec brio.

Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.

Lâcher Prise ou Tenir Bon : Quelle est la Meilleure Décision ?

Lâcher Prise ou Tenir Bon : Quelle est la Meilleure Décision ?

Vous vous êtes fixé des objectifs clairs à atteindre ? C’est très bien ! Savoir exactement ce que vous visez est indispensable pour vous amener vers la situation dont vous rêvez. Cependant, vous devez éviter de tomber dans l’obsession. Ce mauvais comportement peut facilement vous empêcher de vous rendre compte que vous avez atteint vos limites ou que votre plan d’action est inefficace. Finalement, vous risquez même de manquer de lucidité pour comprendre quand persister et quand dire stop. Plutôt inquiétant, non ? C’est pourquoi apprendre à identifier les moments où il est temps d’arrêter de s’acharner et ceux où l’on peut encore insister est absolument primordial dans la vie. Lâcher prise ou tenir bon ? Lisez attentivement cet article pour faire le meilleur choix face à ce grand dilemme !

Lâcher prise ou tenir bon : deux attitudes diamétralement opposées

Vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs ? Cette situation vous préoccupe de plus en plus ? Au bout d’un moment, vous devrez vous décider : lâcher prise ou tenir bon. Il est donc nécessaire de bien comprendre ce que signifient réellement ces deux attitudes diamétralement opposées.

Lâcher prise : l’art de savoir se dire stop au bon moment

Concrètement, lâcher prise veut dire cesser de s’accrocher coûte que coûte à une situation, une personne, un objectif, un concept ou n’importe quel autre élément. Simple en apparence, cette action est néanmoins difficile à mettre en place. En effet, lorsque nous avons une idée fixe, il devient très compliqué :

  • de se laisser aller ;
  • de vivre l’instant présent ;
  • de renoncer à sa volonté de tout maîtriser ;
  • d’accepter de ne pas avoir le contrôle absolu.

Seulement, voilà : savoir se dire stop, ce n’est pas uniquement admettre qu’il est grand temps d’arrêter de s’obstiner. C’est également se rendre à l’évidence que nous sommes allées au bout de nous-mêmes et qu’il vaut mieux privilégier notre santé, notre intégrité et notre liberté pour être beaucoup plus épanoui. Bref, c’est l’art de prendre au bon moment une sage décision : celle de ne surtout pas se mettre dans une situation critique.

En revanche, lâcher prise ne veut pas forcément dire abandonner ou perdre. Parfois, pour éviter de foncer droit dans le mur, il faut simplement cesser de s’acharner afin de se ressourcer, retrouver ses esprits et éclaircir ses idées. Cette démarche permet :

  • d’analyser ses erreurs ;
  • de comprendre ses points forts ;
  • de voir les choses sous un nouvel angle ;
  • de réajuster sa stratégie.

En matière de développement personnel, cette méthode est donc complètement positive !

Tenir bon : la force de persévérer malgré les obstacles

« Ne lâche rien ! », « Vas-y, insiste ! », « Ne craque surtout pas ! » : à force d’entendre ce genre de phrases au quotidien, nous sommes conditionnés pour ne jamais abandonner. Comme Superman ou Captain America, nous finissons alors par nous montrer hautement exigeants envers nous-mêmes. Nous pouvons d’ailleurs en venir à nous imposer une ligne de conduite extrêmement stricte.

Si l’on rajoute toutes les histoires de personnes qui ont réussi à devenir des références dans leur domaine malgré plusieurs échecs (Thomas Edison, Walt Disney, J.K. Rowling, etc.), tenir bon apparaît comme une tactique gagnante dans la vie. Et c’est vrai ! La résilience et la persévérance sont des super-pouvoirs particulièrement utiles pour surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin.

Néanmoins, il est nécessaire de ne pas confondre ces notions avec le mauvais acharnement qui consiste juste à s’obstiner en fonçant tête baissée. Si vous voulez vous accrocher malgré les difficultés, vous devez le faire correctement pour ne pas perdre le sens des réalités. Comment ? En gardant votre objectif à l’esprit, mais surtout en apprenant de vos erreurs pour éviter de les répéter, car soyons clairs : les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.

Comment trouver son équilibre entre lâcher prise et tenir bon ?

Lâcher prise ou tenir bon ? Quel dilemme ! Comme nous l’avons vu précédemment, la ténacité sera parfois une stratégie payante. Mais, dans certaines situations, vous aurez bien plus à gagner en arrêtant de vous acharner. Finalement, c’est juste une question d’équilibre ! À quel moment est-il primordial de savoir se dire stop ? Quand faut-il plutôt continuer d’essayer ? Décryptage.

Apprendre à lâcher prise : quand faut-il absolument arrêter de s’acharner ?

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein

Eh oui ! Au bout de combien de tentatives ratées devez-vous arrêter les frais ? À partir de combien de temps avez-vous intérêt à laisser tomber un projet si vous n’y arrivez pas ? Difficile à évaluer, n’est-ce pas ? Pour ne pas sombrer dans les abus, vous pouvez évidemment installer des limites à ne jamais dépasser. Par exemple, si vous êtes commercial et que vous tentez de contacter un client potentiel, définir un nombre de relances maximum peut être utile pour ne pas gaspiller votre temps sur ce dernier, car beaucoup d’autres vous attendent probablement.

Mais, en dehors de certains cas, la décision de lâcher prise n’est pas vraiment une affaire de mathématiques. C’est surtout une question de bien-être et de respect de soi ! Pour vous aider à comprendre tout cela, voici les principaux contextes où vous devez absolument savoir vous dire stop :

  • Vous allez à l’encontre de vos convictions ? Vous sentez que vous forcez beaucoup trop ? Vous êtes épuisé après avoir fait tout votre possible ? Vous êtes particulièrement mal à l’aise ? Donnez le coup de sifflet final à chaque fois que votre santé physique ou mentale est mise en péril !
  • Vous répétez les mêmes schémas sans savoir pourquoi ? Vous faites des choses uniquement par habitude ? Vous ne comprenez pas le sens de vos actions ? Vous ne prenez aucun plaisir ? Ne soyez pas fou, arrêtez-vous au moins pour analyser le problème !
  • Vous n’avez aucun contrôle sur la situation ? Vous êtes dépendant d’une autre personne pour avancer ? Inutile d’insister ! Par exemple, ça ne sert à rien d’actualiser votre boîte mail toutes les 30 secondes lorsque vous attendez un message.

Développer sa capacité à tenir bon : quand faut-il faire preuve de ténacité ?

« J’ai raté 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »

Michael Jordan

Bien évidemment, il existe certaines situations vitales qui nous obligent à devoir tenir bon. Mais, en dehors de ces cas extrêmes, nous nous accrochons aussi quelquefois à des objectifs personnels, des idées fortes ou des convictions intimes pour avancer. C’est avec cette ténacité que Michael Jordan est devenu un tel champion. Eh oui ! Au lycée, l’Américain était considéré comme « trop petit » pour intégrer l’équipe de basketball. Grâce à sa persévérance, il est aujourd’hui reconnu par les observateurs comme étant le meilleur joueur de l’histoire de son sport et l’un des plus grands athlètes de tous les temps.

Néanmoins, comme nous l’avons vu précédemment, l’acharnement n’est pas toujours la solution adéquate. Lâcher prise ou tenir bon : pourquoi Michael Jordan a-t-il donc choisi la voie de l’obstination ? La réponse est assez simple : parce qu’il était extrêmement passionné ! Aimer ce que l’on fait est assurément l’une des sensations les plus puissantes pour entretenir correctement sa capacité à tenir bon. Par conséquent, dès que vous êtes habité par ce merveilleux sentiment, vous pouvez décider de persister.

En effet, si vous prenez du plaisir en essayant d’accomplir quelque chose, vous arriverez à voir l’échec comme une manière de vous améliorer. Vous ne forcerez plus et deviendrez moins frustré par vos erreurs. Bref, vous serez en parfaite harmonie avec vous-même ! Le chemin vers le succès vous semblera d’ailleurs plus fluide : vous essayez, vous vous trompez, vous apprenez, vous progressez. Tout cela, jusqu’au moment où vous atteignez votre but !

Lâcher prise ou tenir bon : le mot de la fin

Lâcher prise ou tenir bon ? Vous l’avez désormais compris : les deux options peuvent permettre de s’épanouir dans la vie. Parfois, vous devrez arrêter de vous acharner pour favoriser votre bien-être. Si vous prenez du plaisir, vous pourrez néanmoins vous accrocher pour atteindre vos rêves. Finalement, il n’y a pas de côté obscur. La clé, c’est simplement de savoir s’écouter pour trouver son équilibre !

Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | les 3 aspects déterminants

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | les 3 aspects déterminants

Combien de fois avez-vous abandonné vos objectifs en cours de route ? Même en utilisant la célèbre méthode SMART, c’est arrivé tellement souvent que vous avez arrêté de compter ? Alors, soyons clairs : se fixer un objectif Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste et Temporellement défini, c’est mieux pour le ciblage. Mais est-ce une formule magique ? Non, le problème est généralement plus personnel et repose en particulier sur une notion : l’engagement. Si celui-ci n’est pas au top, vous pourrez respecter toutes les règles que vous voulez, ce sera extrêmement difficile d’aller au bout pour atteindre votre but. Alors finalement, qu’est-ce qu’un bon objectif ? C’est tout simplement un objectif qui permet de décupler l’engagement mental, émotionnel et comportemental. Zoom sur ces 3 aspects déterminants.

1. Un bon objectif doit décupler l’engagement mental

L’engagement mental, c’est faire l’effort de mobiliser ses ressources cérébrales pour se mettre en action. Lorsqu’il est boosté, on ressent une forte volonté de relever le défi et on devient extrêmement motivé pour atteindre son but. Concrètement, on démarre la machine qui permet de repousser ses limites. Alors, focalisez-vous sur votre objectif. Quand vous y pensez, ressentez-vous ce désir profond de vous investir pleinement, de rester focus sur ce que vous faites, de vous battre pour tenir bon et de surmonter les difficultés ? Si oui, vous tenez le premier des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de donner envie d’utiliser son énergie mentale. Dans le cas contraire, rien n’est perdu. Il faudra réaliser quelques ajustements pour favoriser une meilleure implication.

Tout d’abord, demandez-vous si votre objectif est suffisamment clair et sensé. Une cible précisément identifiée permet de tracer une feuille de route pour avancer dans la bonne direction. Elle offre aussi la possibilité de mesurer sa progression en temps réel. Par ailleurs, un objectif qui semble réaliste et logique par rapport au contexte dans lequel on évolue, à une stratégie plus globale, à ses capacités ou à différents facteurs internes et externes est plus facile à contextualiser. Et quand on est moins perdu sur le chemin qui mène vers le but à atteindre, on améliore sa concentration et on préserve son engagement mental. Enfin, l’autre point clé sera la récompense promise. La perspective d’obtenir un bénéfice utile, un avantage intéressant ou une gratification excitante diminue en effet grandement le risque de lâcher-prise.

2. Un bon objectif doit booster l’engagement émotionnel

L’engagement émotionnel, c’est l’intensité avec laquelle on réagit émotionnellement pour décider de se mettre à l’œuvre. Lorsqu’il est décuplé, on ressent un lien affectif et passionnel extrêmement fort par rapport au but fixé et on accorde une importance de premier ordre à ce que l’on accomplit. On s’engage alors de manière sereine et naturelle, tout en y trouvant une certaine satisfaction.

Encore une fois, focalisez-vous sur votre objectif. Quand vous y pensez, ressentez-vous une cohérence intuitive forte avec vos besoins, vos envies et vos valeurs ? Avez-vous littéralement l’impression d’être en mission ? Si oui, vous tenez le deuxième des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de créer une connexion émotionnelle suffisamment puissante pour activer sans forcer sa capacité à faire des efforts sur la durée. Dans le cas contraire, interrogez-vous honnêtement sur ce qui pose problème avec votre cible. Tout d’abord, pourquoi le but à atteindre ne fait-il pas sens dans votre esprit ? Votre engagement émotionnel est peut-être freiné parce que vous :

  • concevez les choses de manière trop différente ;
  • détestez ce qui vous est demandé ;
  • avez peur des conséquences ;
  • êtes déçu par certaines méthodes employées ;
  • êtes mal à l’aise de travailler dans certaines conditions ;
  • trouvez votre mission ennuyeuse ou répétitive ;
  • ne percevez aucune logique ;
  • etc.

Un bon objectif doit booster l’engagement émotionnel

Si tel est le cas, un conflit interne provoque certainement un désengagement affectif. Il va donc falloir réorienter votre objectif pour qu’il soit en phase avec vous-même, avec votre logique personnelle, mais aussi avec votre vision de l’éthique. En procédant à ce changement, la gêne, la peur, l’ennui et l’anxiété qui vous inhibent laisseront place à la sérénité, au plaisir, à la joie et à la motivation. Enfin, un bon objectif sur le plan de l’engagement émotionnel doit permettre d’obtenir une récompense qui touche au côté sentimental. Nous parlons d’éléments gratifiants liés entre autres à la reconnaissance, à l’intégration, à l’accomplissement, à l’image, à la fierté, au bonheur, à l’universalisme, à l’altruisme, etc.

3. Un bon objectif doit renforcer l’engagement comportemental

L’engagement comportemental, c’est le fait de vouloir utiliser son énergie au bon endroit et au bon moment pour améliorer sa performance. Quand il est renforcé, on est prêt à ajuster son comportement par rapport à l’objectif à atteindre, à ses spécificités personnelles, mais également aux éléments extérieurs. Et lorsqu’on parvient à se servir correctement de ses ressources internes (mentales, physiques, émotionnelles, techniques) et externes (matérielles, humaines), on adopte la bonne attitude, on est moins hésitant dans ses choix et on gagne en précision dans ses actions. On est donc plus efficace et on augmente réellement ses chances de réussite.

Alors, interrogez-vous. Quand vous pensez à votre objectif, vous sentez-vous prêt à faire tout ce qu’il faut pour le remplir ? Seriez-vous par exemple enclin à modifier votre fonctionnement si nécessaire, à demander de l’aide si besoin, etc. pour être plus performant ? Avez-vous vraiment l’impression de pouvoir vous autogérer pour atteindre votre but, tout en vous adaptant à votre environnement sans avoir le sentiment de vous trahir ? Si oui, vous tenez le dernier des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de donner envie de bien faire sur le plan comportemental, c’est-à-dire d’accorder autant d’importance à la manière qu’au résultat. Dans le cas contraire, il y a quelques détails à régler. Tout d’abord, vous avez peut-être un problème de clarté. Il faut donc que vous vous concentriez sur trois éléments :

  1. une formulation précise de votre objectif (que voulez-vous atteindre ?) ;
  2. une explication réelle de votre objectif (pourquoi voulez-vous l’atteindre ?) ;
  3. une spécification détaillée de votre objectif (comment allez-vous l’atteindre ?).

Grâce à ce travail, vous pourrez mettre en perspective ce que vous devez faire et ce que vous pouvez faire pour établir un plan d’action précis. Avec moins de questions en tête, votre engagement comportemental sera alors décuplé. Par ailleurs, n’oubliez pas de donner un maximum de sens à votre objectif. Tout deviendra beaucoup plus fluide. Vous développerez ainsi un état d’esprit et une attitude qui vous guideront pour adopter le comportement adéquat.

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | le mot de la fin

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? Comme vous l’avez désormais compris, c’est avant tout un objectif qui permet de booster à la fois votre engagement mental, émotionnel et comportemental. Quand vous vous fixez des buts à atteindre, ces trois aspects sont déterminants pour maximiser vos chances de succès. Que ce soit dans le domaine professionnel, personnel, sportif, artistique ou autre, si vous en tenez compte, vous deviendrez à coup sûr un super-héros du quotidien qui atteindra plus souvent ses cibles.

Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.

Comment développer sa créativité ? | 5 secrets pour être inventif

Comment développer sa créativité ? | 5 secrets pour être inventif

Vous croyez qu’il existe une catégorie d’individus nés avec le don de la créativité ? Vous ne pensez malheureusement pas faire partie des gens inventifs ? Soyons clairs : vous vous trompez complètement et pouvez changer cette situation. L’image de la petite ampoule qui s’allume dans le cerveau, c’est pour tout le monde. Les personnes qui possèdent une imagination débordante n’ont pas débarqué sur Terre avec un super-pouvoir permettant de trouver l’inspiration sur commande. Si elles sortent facilement des idées originales, c’est parce qu’elles ont forgé leur potentiel. La recette est simplement un mélange entre éducation, expérience, apprentissage et régularité dans l’effort de recherche. Comment développer sa créativité ? Découvrez 5 secrets pour crier « eurêka » plus souvent !

1. Le secret de l’aventurier : explorer des zones inconnues pour développer sa créativité et sa débrouillardise

Vous partez toujours en vacances au même endroit ? Vous n’écoutez qu’un seul style de musique ? Vous n’essayez jamais de plats atypiques au restaurant ? Mauvaise nouvelle : en restant trop dans votre zone de confort, vous bridez votre potentiel de créativité. Pour construire votre imaginaire et trouver de l’inspiration, allez donc plus souvent vers l’inconnu. Oui, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle, osez sortir des sentiers battus ! Expérimenter vous permettra d’élargir votre champ de vision. En quittant votre cadre habituel pour découvrir de nouveaux univers, vous libérerez également votre esprit des idées préconçues, des schémas préétablis et des croyances limitantes.

Dans ce sens, commencez par pimenter votre quotidien en opérant quelques changements dans vos routines, dans vos activités, dans votre alimentation, dans votre environnement de travail, etc. Plus vous serez ambitieux dans vos tests et ouvert à des projets insolites, plus vous verrez les situations sous un autre angle et renouvellerez facilement votre manière de penser. En conséquence, vous deviendrez davantage débrouillard, inventif et capable de trouver des solutions originales.

2. Le secret du chercheur : être curieux et nourrir son esprit pour trouver l’inspiration

Faire preuve de curiosité et explorer en profondeur divers sujets est essentiel pour développer sa créativité. Plus vous vous intéresserez sincèrement aux autres et au monde qui vous entoure, plus vous vous imprégnerez de nouvelles influences nourrissant votre esprit et élargissant votre base de connaissance. Vous enregistrerez alors un tas de détails qui vous permettront de mieux comprendre le fonctionnement de certaines choses, de vous mettre à la place d’autrui et de devenir plus intuitif dans vos réflexions. Dans ce sens, commencez notamment par vous documenter : lisez régulièrement, regardez des vidéos instructives, écoutez des podcasts, etc. L’objectif n’est pas de plagier les informations collectées, mais de chercher un point de départ à votre propre schéma de pensée.

En fait, c’est le traitement personnel, la transposition et le mariage des éléments que vous estimerez pertinents qui vous permettra de construire quelque chose d’inédit adapté à votre contexte. Ainsi, prenez des notes, photographiez ou filmez pour ne rien oublier. Ressortir ce que vous avez sauvegardé vous aidera si vous êtes en panne d’inspiration ou victime du syndrome de la page blanche. Pour faire germer des idées étonnantes, identifier des perspectives originales et favoriser l’innovation, vous pouvez également multiplier les approches :

  • partir à la recherche de nouvelles sensations ;
  • voyager à la rencontre de cultures différentes ;
  • vous initier aux arts et aux sports ;
  • contempler votre environnement ;
  • observer la concurrence ;
  • garder un œil ouvert sur l’insolite ;
  • fouiller dans votre passé ;
  • etc.

Le secret du chercheur : être curieux et nourrir son esprit pour trouver l’inspiration

Mais ce qui est le plus important, c’est de discuter avec des personnes venues d’horizons divers. Toutes les opinions peuvent être utiles. Au contact de profils variés, vous murirez votre capacité à exploiter le champ des possibles. En pratiquant le brainstorming avec des individus dissemblables, vous ferez évoluer vos idées. En écoutant activement et en acceptant les critiques constructives, vous prendrez du recul sur votre manière de voir les choses. Alors, n’hésitez pas à poser des questions et à vivre pleinement l’instant présent. Parfois, une simple conversation est capable de faire naître une inspiration excitante.

3. Le secret du performeur : exercer son imagination sans censure pour renforcer son potentiel créatif

Développer sa créativité, ça se travaille tous les jours. Une illumination peut sortir de nulle part, mais c’est surtout le fait d’exercer et de cultiver son imagination au quotidien qui permet d’avoir les idées qui fusent. Plus vous essayerez d’inventer, plus votre potentiel créatif s’affinera. Si vous voulez élaborer quelque chose de révolutionnaire, collecter des informations en sortant de votre zone de confort et en vous montrant curieux n’est donc que la première étape. Pour aboutir à une solution innovante, votre cerveau a besoin de faire mijoter toutes les données qu’il a enregistrées. Et le meilleur moyen d’accélérer ce processus d’incubation, c’est de vous entraîner régulièrement. Dans ce sens, voici quelques exercices qui fonctionnent :

  • s’amuser à faire des associations d’idées, à revisiter des concepts ou à essayer d’améliorer des choses existantes ;
  • développer, structurer et approfondir ses réflexions par écrit ;
  • créer une mind map pour schématiser et visualiser son cheminement de pensée ;
  • pratiquer des jeux de rôle ou s’imaginer dans la peau d’autres personnes ;
  • se placer dans des situations de totale improvisation ;
  • etc.

Mais attention ! La clé du succès pour débloquer sa créativité et optimiser ses chances de crier « eurêka » comme Archimède qui découvre la poussée, c’est de ne pas se censurer. Lorsque vous faites votre gymnastique mentale, soyez en phase avec vous-même, restez fidèle à vos émotions, laissez libre cours à votre imagination et misez sur la spontanéité. Ne vous bridez pas par peur du ridicule, mais assumez vos propositions. Certaines seront loufoques, insensées, voire irréalistes, mais ne les jugez pas tout de suite. Avant qu’ils ne deviennent incontournables, personne ne croyait au téléphone, à la voiture ou à la télévision. Alors, n’excluez rien et acceptez votre côté décalé. Dites-vous que ce qui vous semble un peu idiot alimentera votre réflexion. Même les échecs sont parfois fondateurs ! Tout ce remue-méninge va en fait contribuer à faire jaillir plus tard des idées géniales et originales. Et puis, comme l’a dit Walt Disney : « Si vous êtes capable de le rêver, vous êtes capable de le faire. »

4. Le secret de l’acteur : utiliser la méthode des six chapeaux pour faire des propositions originales

Élaborée par Edward de Bono, psychologue maltais spécialiste en sciences cognitives, la méthode des six chapeaux est un excellent exercice pour développer sa créativité et stimuler sa faculté à faire des propositions originales. Elle consiste à observer une situation sous six angles différents. Pour mieux comprendre le fonctionnement, analysons chaque chapeau en imaginant ce qu’aurait pu dire le champion olympique Dick Fosbury, s’il avait joué à l’acteur avant d’inventer sa célèbre technique de saut en hauteur.

1. Le chapeau blanc : la neutralité

C’est un mode de pensée froid où l’on s’appuie seulement sur des éléments factuels, des chiffres bruts, des informations avérées.

Exemple avec Fosbury : « Absolument tout le monde saute en ciseau ou en rouleau ventral. », « Le record mondial de saut en hauteur est bloqué à 2,28 m depuis 5 ans. »

2. Le chapeau rouge : la passion

C’est un mode de pensée chaud où l’on libère ses émotions, ses sentiments ou encore son intuition.

Exemple avec Fosbury : « J’ai la conviction de pouvoir m’approcher du record de 2,28 m. Je suis d’ailleurs certain qu’il existe un moyen de franchir cette barre, mais les méthodes de saut actuelles me semblent trop limitées pour y parvenir. »

3. Le chapeau noir : le pessimisme

C’est un mode de pensée négatif où l’on appelle à la prudence en exposant les risques, les dangers, les doutes, les freins, les obstacles, les objections, etc.

Exemple avec Fosbury : « Personne n’essaye de sauter différemment. C’est peut-être interdit par les règlements. », « Si je tente un saut différent en compétition, je risque peut-être une disqualification. »

Le secret de l’acteur : utiliser la méthode des six chapeaux pour faire des propositions originales

4. Le chapeau jaune : l’optimisme

C’est un mode de pensée positif où l’on présente ses rêves et ses envies en mettant en avant les avantages, les bénéfices, les bienfaits et toutes les conséquences favorables qui en découlent.

Exemple avec Fosbury : « Si je trouvais une solution alternative et acceptée aux techniques de saut actuellement pratiquées en compétition, je prendrais un avantage sur mes concurrents et je pourrais même remporter des titres majeurs. En plus, je ferais aussi évoluer mon sport. »

5. Le chapeau vert : la créativité totale

C’est un mode de pensée latéral où l’on expose sans filtre ses idées les plus folles, ses solutions décalées, etc.

Exemple avec Fosbury : « Le saut en arrière, c’est peut-être une solution. Mon bassin irait plus haut et je passerais mieux les barres élevées. », « Et si je peaufinais cette technique aux entraînements et tentais carrément le coup aux Jeux olympiques ? »

6. Le chapeau bleu : l’organisation

C’est un mode de pensée structuré où l’on canalise et analyse tous les autres avec prise de recul.

Exemple avec Fosbury : « Si le saut dorsal est règlementé et si je performe aux JO avec cette technique, c’est une révolution. Et puis, si j’obtiens la médaille d’or, cela inspirera forcément les générations futures. Ma discipline entrera alors dans une autre dimension. Il faut que je creuse cette idée. »

5. Le secret du flâneur : laisser son esprit vagabonder pour libérer ses idées de génie

Avez-vous eu un jour une merveilleuse idée en prenant votre douche ? Après un break, vous est-il déjà arrivé de pouvoir soudainement résoudre un problème qui paraissait insoluble ? C’est fort probable, mais ce n’est pas le fruit du hasard. Quand nous sommes détendus, nous pouvons avoir des fulgurances sans forcer. C’est lié au subconscient. En fait, dès que nous lâchons prise, notre cerveau continue de travailler en tâche de fond. Il profite discrètement des instants de déconnexion pour analyser nos pensées, mais également opérer un tri et réaliser des associations entre les informations stockées en mémoire. Sans que nous nous en rendions compte, il débloque ainsi notre faculté d’imagination, notre aptitude à voir les choses avec un regard neuf et notre capacité à inventer.

Sachant cela, il est essentiel de s’autoriser à s’évader par moment pour réussir à développer sa créativité. Si votre cerveau est trop perturbé ou sursollicité, il ne pourra pas réfléchir correctement en arrière-plan. À l’inverse, si vous apprenez à faire des pauses et à laisser parfois votre esprit vagabonder, vous favoriserez le bon déroulement du processus d’incubation. Et c’est grâce à cette stratégie passive que vos meilleures idées jailliront ! Alors, n’hésitez pas à couper pour rêvasser, flâner ou faire quelque chose qui vous permet de décompresser. S’asseoir pour admirer le paysage, prendre un café, se balader, méditer, pratiquer une activité sportive ou artistique, etc. : vous disposez d’un tas de solutions pour lancer votre machine créative. Si vous voulez trouver l’inspiration, l’important est seulement de vous détendre. Évidemment, n’oubliez pas de prendre des notes pour capturer vos précieux éclairs de génie !

Comment développer sa créativité : le mot de la fin

Vous êtes désormais en possession des 5 grands secrets pour développer et libérer sa créativité. Il reste néanmoins un élément à rajouter. Pour trouver de l’inspiration, avoir des idées de génie et faire des propositions originales, il faut que votre cerveau soit dans des conditions optimales. Vous devez donc absolument prendre soin de votre santé mentale, physique et émotionnelle pour être bien dans votre tête et dans votre corps. Oui, on peut être inventif et créatif comme Tony Stark, sans se mettre en danger comme Iron Man !

Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.

Important, urgent : comment prioriser ses tâches au quotidien ?

Important, urgent : comment prioriser ses tâches au quotidien ?

Connaissez-vous le principe de Pareto, aussi appelé loi des 80-20 ? Selon cette théorie, 80 % des résultats seraient obtenus par seulement 20 % du travail fourni. Ces 20 % d’activité qui font la différence sont donc précisément ceux sur lesquels il faut concentrer ses efforts. Ils regroupent les tâches les plus importantes. Le problème, c’est que dans la vie de tous les jours, ce n’est pas si simple de se focaliser sur l’essentiel. Un facteur vient souvent perturber les choses : l’urgence. Et dans la société actuelle, tout semble urgent ! Nous recevons une multitude de signaux impératifs qui nous disent d’agir rapidement. Beaucoup perdent alors le sens des priorités au milieu des sollicitations, obligations, engagements, besoins, envies, imprévus, etc. Important, urgent : impossible de différencier précisément l’un de l’autre pour s’organiser intelligemment. Vous vous trouvez dans cette impasse et n’arrivez plus à faire le tri pour rester focus sur les sujets capitaux ? Grâce à cet article, apprenez immédiatement à y voir plus clair entre ce qui est pressé et ce qui est primordial. Vous réussirez ainsi à mieux prioriser vos tâches au quotidien.

Prioriser ses tâches au quotidien : pourquoi est-ce fondamental ?

Faire une to-do-list, c’est pratique pour ne rien oublier. Néanmoins, quand on a toujours mille choses à faire dans ses journées, mais jamais suffisamment de temps pour les effectuer, le quotidien peut vite devenir un enfer. Face à ce problème, la meilleure solution est donc d’apprendre à prioriser ses tâches pour construire intelligemment son planning. Si vous savez trier les sollicitations, obligations, engagements, besoins, envies, etc., et mieux hiérarchiser les actions à mener, vous en tirerez effectivement de nombreux bénéfices, parmi lesquels :

  • une gestion optimale de votre temps couplée à une amélioration de votre capacité de proactivité pour pouvoir vous concentrer sur des sujets capitaux et rentables ;
  • une réduction des risques d’égarement et de procrastination grâce à la clarification de vos objectifs quotidiens ;
  • un gain de productivité et d’efficacité en répartissant mieux l’utilisation de vos ressources physiques, mentales et émotionnelles ;
  • une diminution du mauvais stress en supprimant les corvées inutiles de votre agenda ;
  • un renfort de la flexibilité et des marges de manœuvre à disposition pour faire face aux événements imprévus ;
  • un sentiment de contrôle décuplé en redevenant maître de votre organisation.

Important, urgent : comprendre les deux notions pour mieux définir ses priorités

Si vous voulez hiérarchiser correctement vos occupations quotidiennes pour concentrer vos efforts sur des actions cruciales, il est primordial que vous sachiez faire la différence entre deux caractéristiques majeures d’une tâche : l’importance et l’urgence. Dans cette optique, il est temps d’apprendre à définir ce qui tient de l’important et ce qui rentre dans le cadre de l’urgent.

Comment définir une tâche importante ?

L’importance est un indicateur du degré d’intérêt que possède un élément aux yeux de quelqu’un ou de l’aspect décisif d’un paramètre dans une situation. Une tâche est donc qualifiée d’importante si son impact sur les objectifs est perçu comme fort ou si sa valeur ajoutée est considérée comme élevée. Ici, le côté essentiel est totalement subjectif. Quand nous déterminons l’importance d’une tâche, nous agissons selon une logique personnelle liée à nos objectifs, nos obligations, nos engagements, nos responsabilités, nos besoins, nos valeurs, etc. Ainsi, il est conseillé de vous poser les questions suivantes avant de passer ou non à l’action :

  1. Est-ce que cela va m’apporter un réel avantage, me permettre d’avancer ou m’aider à résoudre un problème clé ?
  2. Est-ce vraiment utile de consacrer mon énergie à faire cela ?
  3. Ai-je une meilleure solution à disposition ?
  4. Quelles seront les conséquences si je reste inactif ?

Prenons un exemple : déclarer ses revenus aux impôts. C’est obligatoire. Il n’y a aucune alternative pour y échapper. Des sanctions sont prévues pour ceux qui oublient. C’est donc une tâche importante.

Comment définir une tâche importante ?

Comment définir une tâche urgente ?

L’urgence est un état de fait indiquant une nécessité de passer à l’action rapidement, voire instantanément. Dès que le signal est lancé, le compte à rebours démarre. Poussant à se presser sous peine d’éventuelles conséquences préjudiciables, elle est déclenchée par une date butoir proche, un délai de réalisation court, des horaires inflexibles, un risque immédiat, un imprévu, une contrainte extérieure, etc.

Dans ce sens, une tâche est qualifiée d’urgente si elle doit être réalisée sur-le-champ pour produire l’effet recherché ou si l’échéance fixée est brève et non prolongeable une fois arrivée à terme. Reprenons notre exemple des impôts. Si vous devez déclarer vos revenus au plus tard le 1er juin à minuit et n’avez rien fait le 31 mai à 12 h, ça devient urgent !

Attention, les urgences ne sont pas toutes importantes !

Important vs Urgent : il faut toujours rester vigilant par rapport aux pseudo-impératifs. Bien que certaines urgences ne présentent aucun caractère crucial ou décisif, beaucoup de personnes ont tendance à leur accorder une importance démesurée et non justifiée. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette mauvaise appréciation de la réalité. L’une des principales est un manque de confiance en soi. En effet, lorsqu’on n’a pas foi en ses capacités, le temps peut sembler défiler à vitesse grand V si quelqu’un nous dit de nous dépêcher. Avec le stress qui se fait sentir, on se met la pression et on oublie de prendre du recul pour se demander s’il est essentiel d’agir. Par réflexe, on fait alors le raccourci « urgent = important ».

Autre explication : le fait de pouvoir observer rapidement les effets des tâches urgentes réalisées donne l’impression d’avancer. Parfois trompé par un faux sentiment de productivité, on a du mal à se rendre compte que ce que l’on fait actuellement n’est pas si important. Enfin, une troisième source de confusion vient d’un stéréotype : le mot « urgence » renvoie à l’hôpital, aux crises, aux catastrophes, etc. Ce terme est donc souvent perçu comme une alarme annonçant une incertitude, un problème, voire un danger. À cause de cela, nous sommes conditionnés à associer important et urgent. La solution pour déterminer si vous devez vraiment vous presser pour réaliser une tâche ? Clarifier la situation en répondant avec précision à ces deux questions :

  1. Pourquoi ça urge ?
  2. Quel est le dernier délai ?

La matrice d’Eisenhower : un outil de productivité pour établir ses priorités entre urgence et importance

La matrice d’Eisenhower : un outil de productivité pour établir ses priorités entre urgence et importance

« J’ai deux sortes de problèmes : les urgents et les importants. Ceux qui sont urgents ne sont pas importants et ceux qui sont importants ne sont jamais urgents ». Cette phrase a été prononcée par Dwight D. Eisenhower, 34e président des États-Unis. Militaire haut gradé, celui que l’on surnommait Ike était un stratège hors pair. C’est donc à partir de sa citation qu’un outil de productivité a vu le jour : la matrice d’Eisenhower. Reposant sur les axes « important » et « urgent », le mécanisme consiste à séparer les tâches à effectuer en quatre catégories. Analysons-les.

Quadrant 1 : les tâches importantes et urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 1 doit être fait immédiatement. Ces tâches sont essentielles et ne peuvent pas attendre à cause d’une échéance ou des conséquences de l’inaction. Elles doivent donc être positionnées en haut de votre échelle des priorités. Exemples : payer son loyer dans les délais impartis, faire opposition sur sa carte bancaire en cas de perte ou de vol, etc.

Quadrant 2 : les tâches importantes mais non urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 2 doit être réalisé, mais peut être reporté. Bien qu’elles peuvent attendre, ces tâches restent essentielles. Elles n’ont pas besoin d’être prioritaires sur celles du quadrant 1, mais plus vous passerez de temps à vous en occuper, moins vous serez pris de court. Une grosse partie des 20 % de travail qui fournissent 80 % des résultats se jouent d’ailleurs ici. Les actions du quadrant 2 contribuent donc fortement à votre bonheur et à votre succès. Exemples : relancer un recruteur après avoir candidaté pour un poste, faire ses séances de sport pour rester en forme, etc.

Quadrant 3 : les tâches non importantes mais urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 3 doit être effectué rapidement, mais n’apporte aucune plus-value. Ces tâches pompent beaucoup d’énergie pour pas grand-chose et bouffent du temps. Souvent confondues avec celles du quadrant 1, elles sont en réalité dispensables. Les solutions quand elles remplissent votre planning sont de les déléguer, de demander de l’aide, de négocier les échéances, d’informer que vous avez d’autres priorités ou de dire non. Exemples : tous les petits services sollicités par autrui, faire les soldes le dernier jour sans besoin précis, etc.

Quadrant 4 : les tâches non importantes et non urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 4 doit être réduit au maximum. Important, urgent : rien de cela ici ! Ces tâches sont de la simple distraction et apportent 0 % de productivité. En revanche, les éradiquer n’est pas forcément ce qu’il faut faire. Perdre son temps est un moyen de décompresser. Il est donc plutôt sain de consacrer une petite partie de vos journées à des activités futiles. Exemples : regarder une série TV, surfer sur Internet, etc.

Important, urgent : le mot de la fin pour prioriser ses tâches avec brio

Comme le démontre la matrice d’Eisenhower, qui vous aidera à classer les actions inscrites dans votre to-do-list quotidienne, c’est bien l’important qui doit prendre le dessus sur l’urgent en matière de gestion des priorités. Pour hiérarchiser vos tâches, le plus difficile sera donc d’identifier ce qui est réellement important à vos yeux. Dès que vous aurez clarifié ce point crucial, vous serez armé pour rester imperméable aux stimuli des fausses urgences. Toutefois, si vous voulez vraiment devenir un super-héros de l’organisation, n’oubliez pas un principe élémentaire : multiplier les priorités, c’est diviser ses forces. Même si ce sera parfois dur, il faudra donc savoir trancher en tenant compte de votre énergie, du temps à votre disposition et de la difficulté des missions.

Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.