Le constatez-vous ? Face à un climat social et économique tendu, un environnement morose ou une succession d’échecs, tout semble devenir frustrant. La moindre contrariété donne l’impression d’être bloqué ou impuissant, tandis que les insatisfactions poussent à la consternation ou à la lassitude.

C’est là que se pose la question : comment gérer la frustration ? Parce que soyons honnêtes, les conséquences émotionnelles qui en découlent sont potentiellement lourdes. Le sentiment d’être frustré plonge le cerveau dans un bain de négativité et de rumination… qui rend encore plus irascible et sujet aux agacements.

Pour répondre à un événement ou à une situation qui nous pourrit l’existence, nous prenons alors un chemin qui nous empoisonne davantage la vie, et par conséquent celle de notre entourage. Un vrai cercle vicieux ! Vous connaissez ce schéma et voulez en sortir ? Véritable kit de survie anti-contrariété, cet article vous aidera à gérer votre frustration et celles des autres de manière proactive !

Comment gérer sa frustration et surmonter les contrariétés du quotidien ?

Gérer la frustration est un processus en plusieurs étapes. Suivez-les et vous parviendrez enfin à surmonter les moments de contrariétés qui pourrissent votre quotidien.

Étape 1. Reconnaître et comprendre sa frustration

Source de déception, d’irritation ou encore de colère, la frustration se définit comme une réponse émotionnelle à un sentiment de blocage, d’impuissance, de consternation ou de lassitude. Jouant sur l’humeur, elle se manifeste lorsqu’une personne se heurte à un mur qui l’empêche :

  • d’atteindre un but ;
  • de satisfaire un désir ;
  • de combler un besoin ;
  • etc.

La première étape pour gérer la frustration est donc de la reconnaître et de la comprendre. Comment y parvenir ? Pour commencer, identifiez la source de vos contrariétés ou de votre insatisfaction. Cela peut-être :

  • un obstacle externe qui entrave une aspiration ou l’accomplissement d’une tâche (nouvelle règle, accident de la vie, panne technique, bureaucratie, embouteillages, etc.) ;
  • un obstacle interne qui vous empêche de progresser vers un objectif (dilemme moral, conflit avec vous-même, croyance limitante, manque de compétence, peur de l’échec, autosabotage, perfectionnisme, etc.) ;
  • une réalité en décalage avec vos attentes, vos espoirs ou le scénario idéal imaginé (être dominé par un adversaire à votre portée, répéter les mêmes erreurs, ne pas obtenir une promotion méritée, tomber dans une arnaque, recevoir une critique négative, etc.).

Vous avez cerné la situation ou l’événement qui déclenche votre frustration ? Essayez maintenant de déterminer pourquoi cela vous agace. Attention, ne vous bridez pas ! Quand vous faites cet exercice, exprimez vos émotions avec sincérité. Pour extérioriser plus facilement, vous pouvez vous confier à un tiers ou simplement écrire ce que vous ressentez. Une fois que vous avez éclairci les tenants et les aboutissants du problème, c’est le moment de passer à l’étape suivante.

Étape 2. Utiliser les meilleurs outils de gestion de la frustration

Maintenant que vous avez mis en lumière le contexte, il est temps d’utiliser votre kit de survie anti-contrariété. Afin de gérer la frustration qui vous envahit, commencez par l’ouvrir pour prendre le premier outil : une grande bouffée d’oxygène. En effet, quand on est contrarié par quelque chose, on a tendance à asphyxier… et donc à perdre son calme pour finalement s’agacer encore plus. Contrôler sa respiration aide alors à :

Bref, respiration profonde, respiration abdominale, balade à l’air frais, technique de yoga ou de méditation, etc. : faites ce que vous voulez, mais oxygénez-vous ! C’est bon ? Parfait ! Désormais, vous êtes en état d’analyser plus précisément ce qu’il se passe. C’est donc le moment de prendre le second outil : du recul. Quelles sont les causes sous-jacentes de votre frustration ? Quel est le message envoyé par cette émotion ?

Utiliser les meilleurs outils de gestion de la frustration

Nous ne parlons pas des sources directes de contrariété, mais bien de ce qui se cache derrière. Les embouteillages sur la route du travail sont un excellent exemple. Est-ce juste le fait d’arriver en retard qui est frustrant ou y a-t-il une raison plus implicite ? Quelle que soit votre situation, réfléchissez de cette manière ! Plus vous serez objectif, plus vous pourrez chercher des solutions pratiques pour être moins frustré.

Si vous voulez élaborer le meilleur des plans d’action, il vous faut néanmoins un troisième outil : un bon état d’esprit. C’est là que la pensée positive joue un rôle clé ! Outre remplacer vos idées négatives par des affirmations optimistes, concentrez-vous sur les aspects que vous pouvez contrôler et acceptez ce que vous ne pouvez pas changer.

Étape 3. Poursuivre son développement personnel pour mieux faire face aux contrariétés

Réussir à surmonter une contrariété, c’est bien. Néanmoins, si vous voulez gérer la frustration au quotidien, il faut réaliser un travail à long terme pour vous en servir au lieu de la subir. Cela passe par suivre un chemin de développement personnel. L’idée est d’apprendre à :

  • cultiver votre intelligence émotionnelle pour identifier, accueillir, comprendre et gérer vos différents ressentis ;
  • comprendre votre locus de contrôle pour affiner la façon dont vous percevez les sources de vos tracas ;
  • accepter l’existence des imperfections, des imprévus et des galères pour y faire face l’esprit tranquille ;
  • relativiser en vous demandant ce qu’il y a aussi de positif, agréable ou profitable ;
  • exprimer vos besoins, vos attentes, vos envies, etc. de manière claire et respectueuse ;
  • écouter activement les autres pour éviter les malentendus qui nourrissent des frustrations inutiles ;
  • renforcer votre sentiment de satisfaction en étant clair sur ce qui vous fait du bien (il est vivement recommandé de lister les activités, les moments, les personnes qui nous remplissent de positif pour mieux les activer).

Bref, en travaillant sur vous pour devenir patient, tolérant envers vous-même, meilleur communicant et évidemment épanoui, vous vous empoisonnerez moins la vie avec de petites contrariétés. Forcément, plus vous sortirez vainqueur de situations frustrantes, plus vous gagnerez en résilience. Au fur et à mesure, vous vous forgerez donc un mindset de champion pour aborder les obstacles avec davantage de calme et de sérénité.

Et pour gérer la frustration des autres, comment faire ?

Outre la vôtre, vous vous demandez comment gérer la frustration des autres ? Même si certains principes sont similaires, la démarche est différente quand on doit faire ce travail vis-à-vis d’autrui. Voici donc les étapes à suivre dans cette situation.

Étape 1. Écouter et comprendre la frustration des autres

Pour gérer la frustration d’autrui, la première étape est de comprendre ce qu’il se passe. Dans cette optique, nous vous conseillons vivement d’adopter les 4 comportements suivants face à quelqu’un qui rumine ou s’agace parce qu’il se sent bloqué, impuissant, consterné ou lassé :

  1. pratiquer l’écoute active sans interruption ;
  2. montrer de l’empathie en reconnaissant l’état de frustration de la personne ;
  3. poser des questions ouvertes pour encourager l’individu à exprimer ses sentiments et expliquer ce qui le frustre ;
  4. observer les indices non verbaux de frustration (langage corporel, ton de la voix, expressions faciales, etc.).

Écouter et comprendre la frustration des autres

En agissant de la sorte, vous pourrez mieux cerner ce qui contrarie votre interlocuteur. Il sera alors plus facile de vous adapter pour l’aider à évacuer sa frustration.

Étape 2. Apporter du soutien et des solutions à la frustration de l’autre

Maintenant que vous avez débroussaillé le contexte qui entoure la frustration de l’autre, il faut accompagner votre interlocuteur pour qu’il retrouve son calme et surmonte la situation. En ce sens, offrez-lui d’abord un soutien émotionnel. Si vous voulez rassurer la personne, l’idée est vraiment de montrer que vous êtes là pour l’épauler. Sans tomber dans l’hypocrisie, soyez donc encourageant et positif !

Si vous connaissez des exercices de respiration, des techniques de gestion de la frustration, des formations sur le sujet ou possédez d’autres ressources utiles dans votre kit anti-contrariété, c’est évidemment le moment d’en faire part. Lorsque vous avez apaisé le climat, aidez l’individu contrarié à prendre du recul pour analyser lui-même ce qu’il ressent. Plus il comprendra les sources de sa frustration, plus il pourra trouver des solutions pour dépasser cela. Bref, soyez collaboratif pour résoudre le problème !

Étape 3. Encourager son interlocuteur à mieux gérer sa frustration grâce au développement personnel

Avec toutes les contrariétés auxquelles nous sommes exposés au quotidien, gérer la frustration est devenu un art. Comme chaque discipline touchant aux émotions, la maîtrise est délicate. Au-delà des quelques conseils que vous avez pu distiller à un instant T, c’est donc un entraînement durable qui est nécessaire pour y parvenir.

En ce sens, si vous voulez aider quelqu’un à moins se sentir frustré dans la vie, encouragez cet individu à poursuivre son développement personnel. Sur ce sujet, vous pouvez reprendre tout ce qui a été dit précédemment pour gérer votre propre frustration. Les points à travailler et les bénéfices qui en découlent sont exactement les mêmes.

Comment gérer la frustration : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Désormais, vous avez toutes les clés pour gérer la frustration, que ce soit la vôtre ou celle des autres. Néanmoins, si ce kit anti-contrariété n’est pas suffisant pour maîtriser la situation de vous-même quand vous vous sentez bloqué, impuissant, consterné ou lassé, n’hésitez pas à nous contacter !

Chez Moortgat Énergie, nous vous aiderons à développer le bon état d’esprit et les meilleurs réflexes face aux tracas du quotidien qui peuvent vous agacer, vous pousser à ruminer et vous faire monter en pression. Par ailleurs, si vous n’avez pas encore entamé votre chemin de développement personnel, nous vous invitons à commencer en téléchargeant dès maintenant notre livre blanc 15 minutes pour apprendre à libérer votre potentiel !