par Laurent Freytrich | 6 Déc 2022 | Non classé, Ressource émotionnelle, Ressource mentale
Vous accomplissez énormément de tâches au quotidien ? Vous parvenez à atteindre les objectifs grâce à cette immense productivité personnelle ? Même en étant efficace et fort comme Hercule, il est possible de se sentir débordé de travail, au point de ne plus pouvoir en faire plus pour arriver à ses fins sans s’épuiser inutilement. Vous ne devez donc pas attendre la saturation avant de commencer à optimiser vos efforts et maîtriser votre temps. Au risque de contredire un célèbre slogan de campagne présidentielle, vous n’avez pas forcément besoin de « travailler plus pour gagner plus ». Au lieu de vous infliger un agenda de ministre pour accroitre vos chances de succès, vous pouvez apprendre à réaliser vos actions avec brio… sans gaspiller vos trois batteries physique, mentale et émotionnelle. C’est là toute la différence entre l’efficacité et l’efficience.
Être efficace, c’est remplir ses missions par n’importe quel moyen. La finalité positive est le seul élément qui compte. Être efficient, c’est aboutir au meilleur résultat possible en dépensant un minimum d’énergie. Le but est d’économiser ses ressources sans perdre en rendement. On recherche donc un seuil de rentabilité pour rester productif et maximiser son efficacité, sans se mettre dans le rouge. Vous saisissez la subtilité et souhaitez devenir un super gestionnaire de vous-même ? Découvrez 4 leviers de management de soi pour atteindre une meilleure efficience… et obtenir plus avec moins d’efforts !
1. Optimiser son énergie pour obtenir plus en faisant moins d’efforts
Pour être efficient, la fin ne justifie pas les moyens. Il faut plutôt se dépenser de manière constructive. L’idée est de trouver la méthode qui permet d’atteindre ses objectifs avec succès, tout en gaspillant le moins d’énergie possible. En effet, lorsqu’on fait face à une problématique dans sa vie personnelle ou sa vie professionnelle, on a parfois tendance à s’acharner jusqu’à obtenir satisfaction. On met de l’huile de coude pour venir à bout de la difficulté et on se donne de la peine pour être plus efficace, mais l’entêtement et la course à la performance poussent souvent à faire des efforts qui alourdissent inutilement la charge de travail.
Même avec de l’efficacité au bout, le ratio entre l’énergie consommée et les résultats obtenus est alors mauvais. La question de l’efficience n’est donc pas réglée. Pour mieux optimiser l’utilisation de vos forces physiques, mentales et émotionnelles, prenez ainsi du recul sur vos capacités, sur vos ressources internes et externes, ainsi que sur la situation à laquelle vous êtes confronté. Par exemple, imaginez que vous essayez de décrasser une casserole brûlée. Si vous la frottez comme un fou pendant une heure, vous arriverez probablement à tout nettoyer, mais finirez surtout épuisé par vos efforts intenses.
En revanche, que se passera-t-il si vous mélangez un peu d’eau chaude, de liquide vaisselle et de bicarbonate de soude, laissez agir le temps que les résidus se décollent, puis revenez plus tard pour passer un coup d’éponge et rincer ? Eh bien, le processus sera plus long, mais vous aurez fourni maximum 15 minutes d’efforts légers pour relever le défi. Vous pourrez donc libérer votre emploi du temps et consacrer votre énergie à d’autres activités. Avec un tel niveau d’efficience, vous obtiendrez largement plus en faisant beaucoup moins.
2. Privilégier l’endurance à la vitesse pour être efficient sur la durée
Dans la société actuelle, nous avons tendance à penser que pour avoir plus, il faut aller vite. Il y a comme une règle tacite qui pousse à faire un maximum de choses en un minimum de temps pour être plus productif et plus efficace dans son travail. Eh oui, c’est bien connu : « le temps c’est de l’argent » ! Par conséquent, dès qu’on emprunte un chemin sécurisé, moins fatigant, mais plus long, on culpabilise de paraître à la traîne et de perdre un avantage potentiel. Bilan des courses : par souci de rapidité, on se fixe des échéances intenables, on bourrine coûte que coûte et on emprunte des raccourcis douteux qu’on ne maîtrise même pas. On finit alors par s’épuiser en faisant des efforts intenses pour un résultat acceptable.
Autant vous dire que considérer la vitesse comme l’un des indicateurs ultimes de la mesure de la performance conduit souvent à une totale inefficience. Plutôt que de gagner du temps, on en perd bêtement ! Face à ce constat, contenez votre impatience, privilégiez l’endurance au sprint et respirez au lieu de suffoquer sans cesse. Pour obtenir plus en fournissant moins d’efforts, acceptez de ralentir un peu le rythme en étalant votre dépense d’énergie. Soyez-en sûr : pour atteindre l’efficience, prendre son temps en misant sur des actions régulières de courte durée est un investissement rentable.
Par exemple, vous aurez plus de chance d’apprendre correctement une langue étrangère en vous exerçant 15 minutes par jour, qu’en suivant un mois intensif de cours. D’une part, la répétition régulière favorisera la mémorisation. D’autre part, le risque d’abandon sera minime en optant pour le petit effort journalier. De quoi être plus performant à long terme ! Enfin, n’oubliez pas de faire des pauses dans vos journées et de bien dormir pour récupérer. C’est important, car pour être efficient, il faut surtout avoir la forme dans les moments d’activité qui comptent. Bref, en réduisant la cadence, votre gestion du temps et des ressources utilisées sera meilleure pour travailler intelligemment.
3. Focaliser son attention sur les bonnes priorités pour gagner en efficience
Connaissez-vous la loi de Pareto ? Selon cette théorie, 20 % des actions produisent 80 % des résultats. Pour être efficient, il faut donc focaliser son attention sur les activités qui possèdent la plus grande valeur par rapport à ce que l’on vise. Afin de ne pas dilapider son énergie inutilement, il est ainsi primordial de fixer ses priorités en supprimant certaines tâches. Nous parlons de celles qui sont chronophages et n’apportent aucune création de valeur pertinente. Dans cette optique, voici trois bonnes pratiques à appliquer pour éviter toute confusion :
- définir ses objectifs de manière claire ;
- faire une liste de tâches précises à effectuer ;
- privilégiez l’important à l’urgent dans sa journée de travail (matrice d’Eisenhower).
Par ailleurs, pour ne pas diviser vos efforts cérébraux, apprenez à :
- dire non aux sollicitations extérieures qui vous vampirisent ;
- supprimer les sources de distractions ou d’interruptions présentes sur votre lieu de travail ;
- lâcher le contrôle sur ce que vous ne maîtrisez pas ;
- déléguer les urgences et les imprévus ;
- ne jamais faire plusieurs choses en même temps.
En effet, à force d’avoir la tête partout, les personnes multitâches augmentent leur charge mentale et finissent par n’avoir l’esprit nulle part. Elles se perdent en voulant tout faire et sont donc moins performantes sur la durée. Frustrées et impuissantes, elles s’usent à petit feu, tendent vers la procrastination et peuvent même faire un burn-out. À l’inverse, celles qui savent prioriser, hiérarchiser et se concentrer sur une seule tâche à la fois en font moins, mais sont plus productives sans pour autant risquer leur santé au travail.
D’ailleurs, si vous voulez augmenter davantage votre degré d’efficience, regroupez au maximum les activités similaires pour ne pas fatiguer votre cerveau lorsqu’il est focus et restez logique dans votre planning pour être bien organisé. Par exemple, en gestion de projet, on termine les actions stratégiques et préparatoires qui demandent de la réflexion, avant de passer aux missions opérationnelles qui nécessitent de l’application. Cette organisation du travail permet de mieux gérer ses priorités pour réaliser des gains de productivité. À l’inverse, si l’on fait tout en même temps, on rame et on gaspille ses ressources.
4. Rester soi-même pour obtenir de meilleurs résultats sans s’efforcer
Si vous désirez être efficient pour obtenir plus en faisant moins d’efforts, restez vous-même au quotidien et ne poussez pas le perfectionnisme à outrance. En général, calculer pour masquer sa vraie nature et devenir ce que veulent les autres est très épuisant, sans apporter de réels bénéfices par rapport aux moyens mis en œuvre. Par exemple, si vous souhaitez adopter une posture de manager inspirant et apprécié, inutile de forcer le trait lourdement pour paraître séduisant, spirituel, drôle, etc.
Totalement contre-productive, cette attitude est inefficace et inefficiente. Elle ne renforcera donc pas votre leadership. Au contraire, en étant artificiel, votre comportement sonnera faux. Vous ne prendrez aucun plaisir et les gens finiront par le remarquer. En conséquence, vous vous userez bêtement pour un résultat inverse à celui escompté. Bref, pour devenir une personne efficiente, ne trichez pas. Relâchez-vous mentalement et émotionnellement, acceptez d’être imparfait, faites confiance à votre intuition et laissez les choses venir !
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par Laurent Freytrich | 25 Oct 2022 | Bases du développement personnel
Votre système de croyances peut-il vous barrer la route du succès ? Si vous laissez de fausses certitudes contrôler votre esprit, un cercle vicieux fait de doute, de pessimisme, de paranoïa et de manque de confiance risque de s’installer dans votre tête. La réponse est donc oui !
Par définition, une croyance limitante ou limitative est une idée préconçue suffisamment enracinée dans l’inconscient d’un individu pour brouiller sa perception de la réalité et l’empêcher de passer à l’action. Lorsqu’on essaye d’aller à son encontre, cette intime conviction paralyse et rend timide. Généralement, la pensée bloquante se matérialise par des phrases irrationnelles comme : « Je n’ai pas assez de temps, d’argent, de compétences, etc. » ou encore « Impossible, c’est seulement réservé aux hommes, aux riches, aux personnes valides, etc. ». Freinant l’estime de soi, l’épanouissement, l’accomplissement et la réalisation de soi, elle nuit donc aussi bien à la vie personnelle que professionnelle.
Vous être enfermé dans ce genre de prison mentale et avez l’impression que vous ne serez jamais à la hauteur de vos ambitions ? Découvrez comment se libérer des croyances limitantes pour sauter le pas et avancer vers la réussite !
Étape 1. Identifier ses croyances limitantes pour prendre conscience de ses blocages
Pour se libérer des croyances limitantes, la première étape est de les identifier et de noter les excuses utilisées pour justifier l’inaction. Généralement, les spécialistes de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) classent les pensées négatives bloquantes en trois catégories :
- celles qui créent du désespoir ➠ vous êtes convaincu que vous ne pouvez rien faire, que la situation est inéluctable, qu’une catastrophe va se produire, etc. ;
- celles qui donnent un sentiment d’impuissance ➠ vous êtes persuadé que vous n’avez pas le bon profil, que vous manquez de talent, que vous ne pouvez pas plaire, que vous n’avez pas suffisamment de leadership, etc. ;
- celles qui encouragent la dévalorisation de soi ➠ vous êtes sûr que vos succès sont dus à la chance, que vos échecs sont programmés, que vous ne méritez pas de réussir, etc.
Toutes ces fausses certitudes sont souvent formulées comme des évidences, des généralités catégoriques ou des hypothèses négatives. Pour les débusquer, repérez donc les phrases dans lesquelles vous employez des mots ou des expressions comme :
- ne… pas ;
- jamais ;
- aucun ;
- trop ;
- personne ;
- toujours ;
- à chaque fois ;
- tout le monde ;
- impossible ;
- si seulement ;
- mais ;
- et si… ;
- etc.
Étape 2. Comprendre la source de ses fausses croyances pour réduire ses freins psychologiques
La deuxième étape pour vous défaire de l’emprise de vos croyances limitantes est de comprendre leur point de départ. Alors, creusez dans votre passé pour trouver ce qui vous a poussé à accorder une valeur de vérité absolue à une fausse idée. Sur quoi reposent vos pensées bloquantes ? Comment se sont-elles incrustées dans votre tête pour créer des schémas mentaux restrictifs ?
Les croyances limitantes nées d’un traumatisme
La source d’une pensée limitante peut être un traumatisme (divorce, accident, licenciement, défaite, etc.) que vous craignez de revivre. Pour vous protéger du mal-être de vos expériences passées, vous avez alors cultivé des croyances irrationnelles, d’où le blocage mental et les comportements d’autosabotage comme :
- le perfectionnisme ;
- la procrastination ;
- la résignation ;
- la victimisation ;
- la peur de gagner,
- le syndrome de l’imposteur ;
- la difficulté à faire confiance ;
- etc.
Dans ce cas, plus vous éclaircirez la racine du problème, plus vous pourrez travailler pour réduire vos freins psychologiques.
Les fausses croyances profondes forgées par un long conditionnement
Un conditionnement à long terme (éducation, appartenance à un groupe, stéréotypes répandus, harcèlement, etc.) peut inconsciemment avoir forgé vos certitudes immobilisantes. Par exemple, une femme qui n’a pas fait d’études aura du mal à envisager une belle carrière dans un secteur à dominance masculine si on lui a rabâché ces deux phrases durant son enfance :
- « Tu ne pourras pas t’en sortir dans la vie sans diplômes. »
- « Laisse tes frères jouer au foot, ce n’est pas un sport pour les filles. »
Par contre, si elle comprend que son entourage a fortement influencé son schéma de pensée, sa personnalité, ses intuitions et sa vision du monde, elle pourra remettre en cause les croyances limitantes qui l’empêchent d’avancer.
Étape 3. Déconstruire ses croyances limitantes pour s’ouvrir un nouveau champ des possibles
Même si les croyances limitantes sont profondément ancrées dans le cerveau pour pousser au renoncement, il est possible de les déconstruire après les avoir débusquées et compris d’où elles proviennent. C’est la troisième étape.
Mettre en lumière des contre-exemples pour neutraliser les croyances limitantes
Pour réaliser que vos croyances ne reflètent pas la vérité, allez à leur encontre et validez leur inexactitude en trouvant des faits qui les contredisent. Plus vous regrouperez de preuves remettant en cause vos pensées bloquantes, plus vous changerez votre niveau de conscience pour comprendre que beaucoup d’idées handicapantes sont le fruit de votre imagination. Ainsi, les contre-exemples identifiés vous aideront à renforcer votre intelligence émotionnelle et vous serviront de parades pour faire la part de choses dans les moments de doute.
Trouver des modèles inspirants pour casser les idées préconçues
Pour se défaire des croyances limitantes, il est efficace de s’identifier à une personne qui a connu le succès en brisant les idées préconçues. En trouvant un modèle inspirant, vous aurez un mentor qui vous donnera une raison d’y croire, plus de confiance en vous et un chemin à suivre pour sauter le pas. Un peu comme le Professeur X qui façonne l’état d’esprit des X-Men pour qu’ils atteignent leur plein potentiel !
Étape 4. Reprogrammer son mental pour se construire des schémas de pensées aidants
La quatrième étape pour se débarrasser des croyances limitantes est de reprogrammer son mental et de se reconditionner positivement en remplaçant les idées paralysantes par des pensées aidantes.
Visualiser un avenir rayonnant dépollué des croyances irrationnelles
Plus vous remplirez votre tête de positivisme et d’optimisme, plus vous aurez de facilité à avancer pour être heureux dans la vie. Ainsi, quand vous vous sentez inhibé par vos pensées, visualisez le futur rayonnant que vous pouvez atteindre en annihilant vos croyances restrictives. Voyez les portes de succès que cela vous ouvrira et imaginez-vous en train de réussir. Sur le plan mental, votre volonté et votre motivation augmenteront.
Utiliser la méthode Coué pour faire taire les croyances irréalistes
La méthode Coué est une technique de pensée positive par l’autosuggestion. Le but est de transformer les croyances limitantes en se répétant l’affirmation positive inverse. Par exemple, vous pouvez reformuler : « Je ne suis pas assez bon… » en « Je suis parfaitement capable… » ou « Je suis trop vieux… » en « J’ai plus de maturité… ». Ce travail sur soi est redoutable pour faire taire chaque petite voix paralysante dans la tête, car plus l’on grave une idée dans son esprit, plus elle tend à devenir réelle. C’est le principe de la prophétie autoréalisatrice où le subconscient fait adopter des comportements en fonction de la prédiction. Bref, faites comme si pour créer de nouvelles croyances !
Étape 5. Sortir de sa zone de confort pour complètement se libérer des croyances limitantes
La dernière étape pour éliminer les croyances limitantes est de sortir de sa zone de confort. Le passage à l’action est la seule thérapie qui vous confirmera que vous avez vraiment franchi un cap pour aller de l’avant. Ainsi, fixez-vous de petits objectifs en vous demandant comment faire pour y arriver… malgré l’élément que vous imaginez handicapant.
Dès que vous êtes prêt, osez faire le premier pas sans vous retenir. Si vous réussissez, vos convictions bloquantes s’estomperont. Plus confiant, vous pourrez donc dépasser vos limites pour vous épanouir. Si vous échouez, c’est juste de l’apprentissage. Alors, inutile de lâcher prise ! La prochaine fois sera meilleure. Briser votre plafond de verre peut prendre du temps. Pour y arriver, gardez simplement en tête cette phrase de Samuel Beckett : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. »
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par Laurent Freytrich | 12 Sep 2022 | Bases du développement personnel
Vous venez de finir un projet, vous êtes à l’arrêt et vous vous demandez quoi faire ensuite ? Ce genre de situation arrive régulièrement et peut vite devenir un casse-tête. Pour remplir le vide que vous ressentez, vous allez alors rapidement essayer de trouver une nouvelle activité. Et la première question qui vous viendra à l’esprit sera « par où commencer ? ». Cependant, comme vous avez passé énormément de temps focalisé sur vos actions précédentes, vous avez probablement oublié qu’il y a un tas de projets que vous avez déjà démarrés sans jamais être allé au bout. Trop concentré sur l’instant présent, votre cerveau a juste zappé. Maintenant, si vous réfléchissez un peu, vous vous rendrez compte qu’au lieu de vous lancer dans l’inconnu, vous pouvez très bien repartir sur de l’existant et poursuivre ce qui a été inachevé. Alors, pensez-y : et si vous commenciez simplement par continuer ce que vous n’avez pas encore terminé ?
Vider sa tête par écrit pour identifier ce qui n’a jamais été achevé : le meilleur moyen de trouver par où commencer !
Quand vous ne savez pas exactement dans quoi vous lancer, deux approches peuvent vous aider à débloquer la situation. La première est de vous creuser les méninges pour identifier une nouvelle activité. Le problème de cette option, c’est que si vous partez de zéro, le démarrage sera compliqué. La mise en route est la partie la plus difficile de toute action. Cela ne signifie pas que vous devez abandonner sans essayer. Vous devez seulement être conscient qu’il faudra vous accrocher d’entrée. Ce constat nous amène à la deuxième méthode pour trouver par où commencer. Puisque faire le premier pas est l’étape la plus dure, une bonne solution est de réfléchir à ce que vous avez déjà entamé et de vous vider la tête en mettant tout par écrit.
En effet, nous passons notre temps à commencer des choses sans jamais les finir. Honnêtement, combien de projets avez-vous reportés ou débutés sans aller au bout par manque de temps, d’envie, de moyen, etc. ? En couchant la liste noir sur blanc, vous éclaircirez votre esprit et comprendrez qu’au lieu de rechercher absolument la nouveauté, il sera sûrement plus facile de revenir sur ce que vous avez délaissé. La question ne sera alors plus de démarrer dans l’inconnu, mais de redémarrer en vous appuyant sur de l’existant. Pour faire un parallèle, il est toujours plus simple d’innover que d’inventer.
D’ailleurs, pour vous aider à relancer la machine quand vous en aurez besoin, garder une trace des tâches inachevées sera essentiel, car cela vous permettra de ne rien oublier. Ainsi, pensez désormais à systématiquement noter et répertorier ce que vous commencez, même si vous n’avez pas beaucoup avancé. Tant que la première pierre est posée, il vous suffira de reprendre où vous en êtes et de continuer le travail que vous aviez mis en stand-by. Un peu comme Yannick Noah, qui après avoir été un grand champion de tennis, s’est tourné vers un projet qu’il avait entamé sans pouvoir s’y consacrer pleinement durant sa carrière sportive : la musique. Comme vous le savez sûrement, il a alors rapidement multiplié les tubes pour devenir un chanteur à succès.
Ce qui doit être fait ou ce qu’on veut vraiment faire : par quoi commencer ?
Vous avez réalisé la liste des projets que vous avez entamés sans être allé au bout ? Ces derniers sont clairs dans votre esprit ? Alors, il y a de grandes chances qu’ils puissent être séparés en deux catégories : ceux qui doivent être terminés et ceux que vous avez envie de finir. Et là, un autre dilemme se pose : par quoi commencer parmi toutes ces activités inachevées ? Évidemment, si vous avez identifié une tâche importante, urgente, plaisante et gratifiante, c’est vers celle-ci que vous allez vous lancer, puisqu’elle est primordiale et motivante. Pour faire le choix entre l’important et l’urgent, vous pouvez notamment vous aider de la célèbre matrice d’Eisenhower en priorisant de la sorte :
- les tâches importantes et urgentes ;
- les tâches importantes, mais non urgentes ;
- les tâches non importantes, mais urgentes ;
- les tâches non importantes et non urgentes.
Maintenant, que faire si parmi ce que vous avez mis en stand-by, vous avez à la fois des obligations encombrantes qui traînent et des projets oubliés excitants mais moins essentiels ? S’il n’y a pas de caractère d’urgence, vous pouvez encore reporter les activités fastidieuses, mais vous devrez vous y coller tôt ou tard pour finir le travail. Honnêtement, si vous ne pouvez pas déléguer ce genre de tâches et qu’elles sont réellement importantes, le mieux est de commencer par les terminer pour vous libérer l’esprit. Vous pourrez ensuite vous focaliser pleinement sur les actions qui vous boostent vraiment…sans devoir couper votre élan pour gérer des corvées.
Comment relancer la machine pour finir ce qu’on a mis en stand-by ?
Comme expliqué précédemment, quand on se demande par où commencer, il est généralement plus facile de revenir sur une activité inachevée pour finir le travail que de partir sur un projet totalement nouveau. En revanche, si redémarrer ce qu’on a mis en stand-by est moins compliqué, car le premier pas a déjà été fait, personne n’a dit que relancer la machine est simple. Si l’on a appuyé sur pause depuis un bon moment, il faut remonter en selle, reprendre ses marques et se remettre dans le bain avant de pouvoir se laisser glisser. Alors, comment faire pour repartir quand on est à l’arrêt depuis longtemps ? Tout d’abord, inutile de vouloir se précipiter pour aller aussi vite que Flash ! Et puis, pas la peine de paniquer ! N’oubliez pas que vous êtes sur de l’existant et non de l’inconnu.
Pour continuer ce que vous avez entamé dans le passé, replongez donc progressivement dans votre projet pour vous souvenir de vos objectifs initiaux, comprendre ce que vous avez déjà fait, vous rappeler pourquoi vous avez fait tel choix, etc. Finalement, vous devez essayer de reprendre petit à petit le fil de votre pensée et récupérer la logique de vos actions pour retrouver vos sensations. Ensuite, comme de l’eau a coulé sous les ponts, il se peut que le contexte actuel ne soit plus tout à fait le même qu’à l’époque où vous vous étiez lancé pour la première fois. Par conséquent, il faut que vous preniez également le temps de rééquilibrer les choses pour les adapter à la situation d’aujourd’hui. C’est en faisant tout ce travail que vous vous mettrez correctement en mouvement.
Par où commencer ? | le mot de la fin
Vous l’avez désormais compris : quand vous souhaitez passer à autre chose et cherchez par où commencer, la réponse est souvent sous vos yeux. Elle se trouve généralement parmi les activités que vous avez déjà entamées sans les finir. Bref, au lieu de vouloir partir de zéro sur de l’inconnu, il sera parfois plus judicieux de vous focaliser sur l’existant et de continuer ce que vous n’avez pas encore achevé. Alors, faites le point sur tout ce que vous avez démarré dans le passé sans jamais être allé au bout. Pour prioriser les tâches à poursuivre, interrogez-vous ensuite sur ce qui doit être fait et ce que vous voulez vraiment faire. Enfin, il vous restera à suivre les conseils donnés précédemment pour relancer la machine avec brio.
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par Laurent Freytrich | 18 Juil 2022 | Bases du développement personnel
Vous vous êtes fixé des objectifs clairs à atteindre ? C’est très bien ! Savoir exactement ce que vous visez est indispensable pour vous amener vers la situation dont vous rêvez. Cependant, vous devez éviter de tomber dans l’obsession. Ce mauvais comportement peut facilement vous empêcher de vous rendre compte que vous avez atteint vos limites ou que votre plan d’action est inefficace. Finalement, vous risquez même de manquer de lucidité pour comprendre quand persister et quand dire stop. Plutôt inquiétant, non ? C’est pourquoi apprendre à identifier les moments où il est temps d’arrêter de s’acharner et ceux où l’on peut encore insister est absolument primordial dans la vie. Lâcher prise ou tenir bon ? Lisez attentivement cet article pour faire le meilleur choix face à ce grand dilemme !
Lâcher prise ou tenir bon : deux attitudes diamétralement opposées
Vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs ? Cette situation vous préoccupe de plus en plus ? Au bout d’un moment, vous devrez vous décider : lâcher prise ou tenir bon. Il est donc nécessaire de bien comprendre ce que signifient réellement ces deux attitudes diamétralement opposées.
Lâcher prise : l’art de savoir se dire stop au bon moment
Concrètement, lâcher prise veut dire cesser de s’accrocher coûte que coûte à une situation, une personne, un objectif, un concept ou n’importe quel autre élément. Simple en apparence, cette action est néanmoins difficile à mettre en place. En effet, lorsque nous avons une idée fixe, il devient très compliqué :
- de se laisser aller ;
- de vivre l’instant présent ;
- de renoncer à sa volonté de tout maîtriser ;
- d’accepter de ne pas avoir le contrôle absolu.
Seulement, voilà : savoir se dire stop, ce n’est pas uniquement admettre qu’il est grand temps d’arrêter de s’obstiner. C’est également se rendre à l’évidence que nous sommes allées au bout de nous-mêmes et qu’il vaut mieux privilégier notre santé, notre intégrité et notre liberté pour être beaucoup plus épanoui. Bref, c’est l’art de prendre au bon moment une sage décision : celle de ne surtout pas se mettre dans une situation critique.
En revanche, lâcher prise ne veut pas forcément dire abandonner ou perdre. Parfois, pour éviter de foncer droit dans le mur, il faut simplement cesser de s’acharner afin de se ressourcer, retrouver ses esprits et éclaircir ses idées. Cette démarche permet :
- d’analyser ses erreurs ;
- de comprendre ses points forts ;
- de voir les choses sous un nouvel angle ;
- de réajuster sa stratégie.
En matière de développement personnel, cette méthode est donc complètement positive !
Tenir bon : la force de persévérer malgré les obstacles
« Ne lâche rien ! », « Vas-y, insiste ! », « Ne craque surtout pas ! » : à force d’entendre ce genre de phrases au quotidien, nous sommes conditionnés pour ne jamais abandonner. Comme Superman ou Captain America, nous finissons alors par nous montrer hautement exigeants envers nous-mêmes. Nous pouvons d’ailleurs en venir à nous imposer une ligne de conduite extrêmement stricte.
Si l’on rajoute toutes les histoires de personnes qui ont réussi à devenir des références dans leur domaine malgré plusieurs échecs (Thomas Edison, Walt Disney, J.K. Rowling, etc.), tenir bon apparaît comme une tactique gagnante dans la vie. Et c’est vrai ! La résilience et la persévérance sont des super-pouvoirs particulièrement utiles pour surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin.
Néanmoins, il est nécessaire de ne pas confondre ces notions avec le mauvais acharnement qui consiste juste à s’obstiner en fonçant tête baissée. Si vous voulez vous accrocher malgré les difficultés, vous devez le faire correctement pour ne pas perdre le sens des réalités. Comment ? En gardant votre objectif à l’esprit, mais surtout en apprenant de vos erreurs pour éviter de les répéter, car soyons clairs : les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.
Comment trouver son équilibre entre lâcher prise et tenir bon ?
Lâcher prise ou tenir bon ? Quel dilemme ! Comme nous l’avons vu précédemment, la ténacité sera parfois une stratégie payante. Mais, dans certaines situations, vous aurez bien plus à gagner en arrêtant de vous acharner. Finalement, c’est juste une question d’équilibre ! À quel moment est-il primordial de savoir se dire stop ? Quand faut-il plutôt continuer d’essayer ? Décryptage.
Apprendre à lâcher prise : quand faut-il absolument arrêter de s’acharner ?
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
Albert Einstein
Eh oui ! Au bout de combien de tentatives ratées devez-vous arrêter les frais ? À partir de combien de temps avez-vous intérêt à laisser tomber un projet si vous n’y arrivez pas ? Difficile à évaluer, n’est-ce pas ? Pour ne pas sombrer dans les abus, vous pouvez évidemment installer des limites à ne jamais dépasser. Par exemple, si vous êtes commercial et que vous tentez de contacter un client potentiel, définir un nombre de relances maximum peut être utile pour ne pas gaspiller votre temps sur ce dernier, car beaucoup d’autres vous attendent probablement.
Mais, en dehors de certains cas, la décision de lâcher prise n’est pas vraiment une affaire de mathématiques. C’est surtout une question de bien-être et de respect de soi ! Pour vous aider à comprendre tout cela, voici les principaux contextes où vous devez absolument savoir vous dire stop :
- Vous allez à l’encontre de vos convictions ? Vous sentez que vous forcez beaucoup trop ? Vous êtes épuisé après avoir fait tout votre possible ? Vous êtes particulièrement mal à l’aise ? Donnez le coup de sifflet final à chaque fois que votre santé physique ou mentale est mise en péril !
- Vous répétez les mêmes schémas sans savoir pourquoi ? Vous faites des choses uniquement par habitude ? Vous ne comprenez pas le sens de vos actions ? Vous ne prenez aucun plaisir ? Ne soyez pas fou, arrêtez-vous au moins pour analyser le problème !
- Vous n’avez aucun contrôle sur la situation ? Vous êtes dépendant d’une autre personne pour avancer ? Inutile d’insister ! Par exemple, ça ne sert à rien d’actualiser votre boîte mail toutes les 30 secondes lorsque vous attendez un message.
Développer sa capacité à tenir bon : quand faut-il faire preuve de ténacité ?
« J’ai raté 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »
Michael Jordan
Bien évidemment, il existe certaines situations vitales qui nous obligent à devoir tenir bon. Mais, en dehors de ces cas extrêmes, nous nous accrochons aussi quelquefois à des objectifs personnels, des idées fortes ou des convictions intimes pour avancer. C’est avec cette ténacité que Michael Jordan est devenu un tel champion. Eh oui ! Au lycée, l’Américain était considéré comme « trop petit » pour intégrer l’équipe de basketball. Grâce à sa persévérance, il est aujourd’hui reconnu par les observateurs comme étant le meilleur joueur de l’histoire de son sport et l’un des plus grands athlètes de tous les temps.
Néanmoins, comme nous l’avons vu précédemment, l’acharnement n’est pas toujours la solution adéquate. Lâcher prise ou tenir bon : pourquoi Michael Jordan a-t-il donc choisi la voie de l’obstination ? La réponse est assez simple : parce qu’il était extrêmement passionné ! Aimer ce que l’on fait est assurément l’une des sensations les plus puissantes pour entretenir correctement sa capacité à tenir bon. Par conséquent, dès que vous êtes habité par ce merveilleux sentiment, vous pouvez décider de persister.
En effet, si vous prenez du plaisir en essayant d’accomplir quelque chose, vous arriverez à voir l’échec comme une manière de vous améliorer. Vous ne forcerez plus et deviendrez moins frustré par vos erreurs. Bref, vous serez en parfaite harmonie avec vous-même ! Le chemin vers le succès vous semblera d’ailleurs plus fluide : vous essayez, vous vous trompez, vous apprenez, vous progressez. Tout cela, jusqu’au moment où vous atteignez votre but !
Lâcher prise ou tenir bon : le mot de la fin
Lâcher prise ou tenir bon ? Vous l’avez désormais compris : les deux options peuvent permettre de s’épanouir dans la vie. Parfois, vous devrez arrêter de vous acharner pour favoriser votre bien-être. Si vous prenez du plaisir, vous pourrez néanmoins vous accrocher pour atteindre vos rêves. Finalement, il n’y a pas de côté obscur. La clé, c’est simplement de savoir s’écouter pour trouver son équilibre !
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par Laurent Freytrich | 2 Mai 2022 | Bases du développement personnel
Combien de fois avez-vous abandonné vos objectifs en cours de route ? Même en utilisant la célèbre méthode SMART, c’est arrivé tellement souvent que vous avez arrêté de compter ? Alors, soyons clairs : se fixer un objectif Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste et Temporellement défini, c’est mieux pour le ciblage. Mais est-ce une formule magique ? Non, le problème est généralement plus personnel et repose en particulier sur une notion : l’engagement. Si celui-ci n’est pas au top, vous pourrez respecter toutes les règles que vous voulez, ce sera extrêmement difficile d’aller au bout pour atteindre votre but. Alors finalement, qu’est-ce qu’un bon objectif ? C’est tout simplement un objectif qui permet de décupler l’engagement mental, émotionnel et comportemental. Zoom sur ces 3 aspects déterminants.
1. Un bon objectif doit décupler l’engagement mental
L’engagement mental, c’est faire l’effort de mobiliser ses ressources cérébrales pour se mettre en action. Lorsqu’il est boosté, on ressent une forte volonté de relever le défi et on devient extrêmement motivé pour atteindre son but. Concrètement, on démarre la machine qui permet de repousser ses limites. Alors, focalisez-vous sur votre objectif. Quand vous y pensez, ressentez-vous ce désir profond de vous investir pleinement, de rester focus sur ce que vous faites, de vous battre pour tenir bon et de surmonter les difficultés ? Si oui, vous tenez le premier des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de donner envie d’utiliser son énergie mentale. Dans le cas contraire, rien n’est perdu. Il faudra réaliser quelques ajustements pour favoriser une meilleure implication.
Tout d’abord, demandez-vous si votre objectif est suffisamment clair et sensé. Une cible précisément identifiée permet de tracer une feuille de route pour avancer dans la bonne direction. Elle offre aussi la possibilité de mesurer sa progression en temps réel. Par ailleurs, un objectif qui semble réaliste et logique par rapport au contexte dans lequel on évolue, à une stratégie plus globale, à ses capacités ou à différents facteurs internes et externes est plus facile à contextualiser. Et quand on est moins perdu sur le chemin qui mène vers le but à atteindre, on améliore sa concentration et on préserve son engagement mental. Enfin, l’autre point clé sera la récompense promise. La perspective d’obtenir un bénéfice utile, un avantage intéressant ou une gratification excitante diminue en effet grandement le risque de lâcher-prise.
2. Un bon objectif doit booster l’engagement émotionnel
L’engagement émotionnel, c’est l’intensité avec laquelle on réagit émotionnellement pour décider de se mettre à l’œuvre. Lorsqu’il est décuplé, on ressent un lien affectif et passionnel extrêmement fort par rapport au but fixé et on accorde une importance de premier ordre à ce que l’on accomplit. On s’engage alors de manière sereine et naturelle, tout en y trouvant une certaine satisfaction.
Encore une fois, focalisez-vous sur votre objectif. Quand vous y pensez, ressentez-vous une cohérence intuitive forte avec vos besoins, vos envies et vos valeurs ? Avez-vous littéralement l’impression d’être en mission ? Si oui, vous tenez le deuxième des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de créer une connexion émotionnelle suffisamment puissante pour activer sans forcer sa capacité à faire des efforts sur la durée. Dans le cas contraire, interrogez-vous honnêtement sur ce qui pose problème avec votre cible. Tout d’abord, pourquoi le but à atteindre ne fait-il pas sens dans votre esprit ? Votre engagement émotionnel est peut-être freiné parce que vous :
- concevez les choses de manière trop différente ;
- détestez ce qui vous est demandé ;
- avez peur des conséquences ;
- êtes déçu par certaines méthodes employées ;
- êtes mal à l’aise de travailler dans certaines conditions ;
- trouvez votre mission ennuyeuse ou répétitive ;
- ne percevez aucune logique ;
- etc.
Si tel est le cas, un conflit interne provoque certainement un désengagement affectif. Il va donc falloir réorienter votre objectif pour qu’il soit en phase avec vous-même, avec votre logique personnelle, mais aussi avec votre vision de l’éthique. En procédant à ce changement, la gêne, la peur, l’ennui et l’anxiété qui vous inhibent laisseront place à la sérénité, au plaisir, à la joie et à la motivation. Enfin, un bon objectif sur le plan de l’engagement émotionnel doit permettre d’obtenir une récompense qui touche au côté sentimental. Nous parlons d’éléments gratifiants liés entre autres à la reconnaissance, à l’intégration, à l’accomplissement, à l’image, à la fierté, au bonheur, à l’universalisme, à l’altruisme, etc.
3. Un bon objectif doit renforcer l’engagement comportemental
L’engagement comportemental, c’est le fait de vouloir utiliser son énergie au bon endroit et au bon moment pour améliorer sa performance. Quand il est renforcé, on est prêt à ajuster son comportement par rapport à l’objectif à atteindre, à ses spécificités personnelles, mais également aux éléments extérieurs. Et lorsqu’on parvient à se servir correctement de ses ressources internes (mentales, physiques, émotionnelles, techniques) et externes (matérielles, humaines), on adopte la bonne attitude, on est moins hésitant dans ses choix et on gagne en précision dans ses actions. On est donc plus efficace et on augmente réellement ses chances de réussite.
Alors, interrogez-vous. Quand vous pensez à votre objectif, vous sentez-vous prêt à faire tout ce qu’il faut pour le remplir ? Seriez-vous par exemple enclin à modifier votre fonctionnement si nécessaire, à demander de l’aide si besoin, etc. pour être plus performant ? Avez-vous vraiment l’impression de pouvoir vous autogérer pour atteindre votre but, tout en vous adaptant à votre environnement sans avoir le sentiment de vous trahir ? Si oui, vous tenez le dernier des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de donner envie de bien faire sur le plan comportemental, c’est-à-dire d’accorder autant d’importance à la manière qu’au résultat. Dans le cas contraire, il y a quelques détails à régler. Tout d’abord, vous avez peut-être un problème de clarté. Il faut donc que vous vous concentriez sur trois éléments :
- une formulation précise de votre objectif (que voulez-vous atteindre ?) ;
- une explication réelle de votre objectif (pourquoi voulez-vous l’atteindre ?) ;
- une spécification détaillée de votre objectif (comment allez-vous l’atteindre ?).
Grâce à ce travail, vous pourrez mettre en perspective ce que vous devez faire et ce que vous pouvez faire pour établir un plan d’action précis. Avec moins de questions en tête, votre engagement comportemental sera alors décuplé. Par ailleurs, n’oubliez pas de donner un maximum de sens à votre objectif. Tout deviendra beaucoup plus fluide. Vous développerez ainsi un état d’esprit et une attitude qui vous guideront pour adopter le comportement adéquat.
Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | le mot de la fin
Qu’est-ce qu’un bon objectif ? Comme vous l’avez désormais compris, c’est avant tout un objectif qui permet de booster à la fois votre engagement mental, émotionnel et comportemental. Quand vous vous fixez des buts à atteindre, ces trois aspects sont déterminants pour maximiser vos chances de succès. Que ce soit dans le domaine professionnel, personnel, sportif, artistique ou autre, si vous en tenez compte, vous deviendrez à coup sûr un super-héros du quotidien qui atteindra plus souvent ses cibles.
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par Laurent Freytrich | 28 Mar 2022 | Bases du développement personnel
Vous croyez qu’il existe une catégorie d’individus nés avec le don de la créativité ? Vous ne pensez malheureusement pas faire partie des gens inventifs ? Soyons clairs : vous vous trompez complètement et pouvez changer cette situation. L’image de la petite ampoule qui s’allume dans le cerveau, c’est pour tout le monde. Les personnes qui possèdent une imagination débordante n’ont pas débarqué sur Terre avec un super-pouvoir permettant de trouver l’inspiration sur commande. Si elles sortent facilement des idées originales, c’est parce qu’elles ont forgé leur potentiel. La recette est simplement un mélange entre éducation, expérience, apprentissage et régularité dans l’effort de recherche. Comment développer sa créativité ? Découvrez 5 secrets pour crier « eurêka » plus souvent !
1. Le secret de l’aventurier : explorer des zones inconnues pour développer sa créativité et sa débrouillardise
Vous partez toujours en vacances au même endroit ? Vous n’écoutez qu’un seul style de musique ? Vous n’essayez jamais de plats atypiques au restaurant ? Mauvaise nouvelle : en restant trop dans votre zone de confort, vous bridez votre potentiel de créativité. Pour construire votre imaginaire et trouver de l’inspiration, allez donc plus souvent vers l’inconnu. Oui, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle, osez sortir des sentiers battus ! Expérimenter vous permettra d’élargir votre champ de vision. En quittant votre cadre habituel pour découvrir de nouveaux univers, vous libérerez également votre esprit des idées préconçues, des schémas préétablis et des croyances limitantes.
Dans ce sens, commencez par pimenter votre quotidien en opérant quelques changements dans vos routines, dans vos activités, dans votre alimentation, dans votre environnement de travail, etc. Plus vous serez ambitieux dans vos tests et ouvert à des projets insolites, plus vous verrez les situations sous un autre angle et renouvellerez facilement votre manière de penser. En conséquence, vous deviendrez davantage débrouillard, inventif et capable de trouver des solutions originales.
2. Le secret du chercheur : être curieux et nourrir son esprit pour trouver l’inspiration
Faire preuve de curiosité et explorer en profondeur divers sujets est essentiel pour développer sa créativité. Plus vous vous intéresserez sincèrement aux autres et au monde qui vous entoure, plus vous vous imprégnerez de nouvelles influences nourrissant votre esprit et élargissant votre base de connaissance. Vous enregistrerez alors un tas de détails qui vous permettront de mieux comprendre le fonctionnement de certaines choses, de vous mettre à la place d’autrui et de devenir plus intuitif dans vos réflexions. Dans ce sens, commencez notamment par vous documenter : lisez régulièrement, regardez des vidéos instructives, écoutez des podcasts, etc. L’objectif n’est pas de plagier les informations collectées, mais de chercher un point de départ à votre propre schéma de pensée.
En fait, c’est le traitement personnel, la transposition et le mariage des éléments que vous estimerez pertinents qui vous permettra de construire quelque chose d’inédit adapté à votre contexte. Ainsi, prenez des notes, photographiez ou filmez pour ne rien oublier. Ressortir ce que vous avez sauvegardé vous aidera si vous êtes en panne d’inspiration ou victime du syndrome de la page blanche. Pour faire germer des idées étonnantes, identifier des perspectives originales et favoriser l’innovation, vous pouvez également multiplier les approches :
- partir à la recherche de nouvelles sensations ;
- voyager à la rencontre de cultures différentes ;
- vous initier aux arts et aux sports ;
- contempler votre environnement ;
- observer la concurrence ;
- garder un œil ouvert sur l’insolite ;
- fouiller dans votre passé ;
- etc.
Mais ce qui est le plus important, c’est de discuter avec des personnes venues d’horizons divers. Toutes les opinions peuvent être utiles. Au contact de profils variés, vous murirez votre capacité à exploiter le champ des possibles. En pratiquant le brainstorming avec des individus dissemblables, vous ferez évoluer vos idées. En écoutant activement et en acceptant les critiques constructives, vous prendrez du recul sur votre manière de voir les choses. Alors, n’hésitez pas à poser des questions et à vivre pleinement l’instant présent. Parfois, une simple conversation est capable de faire naître une inspiration excitante.
3. Le secret du performeur : exercer son imagination sans censure pour renforcer son potentiel créatif
Développer sa créativité, ça se travaille tous les jours. Une illumination peut sortir de nulle part, mais c’est surtout le fait d’exercer et de cultiver son imagination au quotidien qui permet d’avoir les idées qui fusent. Plus vous essayerez d’inventer, plus votre potentiel créatif s’affinera. Si vous voulez élaborer quelque chose de révolutionnaire, collecter des informations en sortant de votre zone de confort et en vous montrant curieux n’est donc que la première étape. Pour aboutir à une solution innovante, votre cerveau a besoin de faire mijoter toutes les données qu’il a enregistrées. Et le meilleur moyen d’accélérer ce processus d’incubation, c’est de vous entraîner régulièrement. Dans ce sens, voici quelques exercices qui fonctionnent :
- s’amuser à faire des associations d’idées, à revisiter des concepts ou à essayer d’améliorer des choses existantes ;
- développer, structurer et approfondir ses réflexions par écrit ;
- créer une mind map pour schématiser et visualiser son cheminement de pensée ;
- pratiquer des jeux de rôle ou s’imaginer dans la peau d’autres personnes ;
- se placer dans des situations de totale improvisation ;
- etc.
Mais attention ! La clé du succès pour débloquer sa créativité et optimiser ses chances de crier « eurêka » comme Archimède qui découvre la poussée, c’est de ne pas se censurer. Lorsque vous faites votre gymnastique mentale, soyez en phase avec vous-même, restez fidèle à vos émotions, laissez libre cours à votre imagination et misez sur la spontanéité. Ne vous bridez pas par peur du ridicule, mais assumez vos propositions. Certaines seront loufoques, insensées, voire irréalistes, mais ne les jugez pas tout de suite. Avant qu’ils ne deviennent incontournables, personne ne croyait au téléphone, à la voiture ou à la télévision. Alors, n’excluez rien et acceptez votre côté décalé. Dites-vous que ce qui vous semble un peu idiot alimentera votre réflexion. Même les échecs sont parfois fondateurs ! Tout ce remue-méninge va en fait contribuer à faire jaillir plus tard des idées géniales et originales. Et puis, comme l’a dit Walt Disney : « Si vous êtes capable de le rêver, vous êtes capable de le faire. »
4. Le secret de l’acteur : utiliser la méthode des six chapeaux pour faire des propositions originales
Élaborée par Edward de Bono, psychologue maltais spécialiste en sciences cognitives, la méthode des six chapeaux est un excellent exercice pour développer sa créativité et stimuler sa faculté à faire des propositions originales. Elle consiste à observer une situation sous six angles différents. Pour mieux comprendre le fonctionnement, analysons chaque chapeau en imaginant ce qu’aurait pu dire le champion olympique Dick Fosbury, s’il avait joué à l’acteur avant d’inventer sa célèbre technique de saut en hauteur.
1. Le chapeau blanc : la neutralité
C’est un mode de pensée froid où l’on s’appuie seulement sur des éléments factuels, des chiffres bruts, des informations avérées.
Exemple avec Fosbury : « Absolument tout le monde saute en ciseau ou en rouleau ventral. », « Le record mondial de saut en hauteur est bloqué à 2,28 m depuis 5 ans. »
2. Le chapeau rouge : la passion
C’est un mode de pensée chaud où l’on libère ses émotions, ses sentiments ou encore son intuition.
Exemple avec Fosbury : « J’ai la conviction de pouvoir m’approcher du record de 2,28 m. Je suis d’ailleurs certain qu’il existe un moyen de franchir cette barre, mais les méthodes de saut actuelles me semblent trop limitées pour y parvenir. »
3. Le chapeau noir : le pessimisme
C’est un mode de pensée négatif où l’on appelle à la prudence en exposant les risques, les dangers, les doutes, les freins, les obstacles, les objections, etc.
Exemple avec Fosbury : « Personne n’essaye de sauter différemment. C’est peut-être interdit par les règlements. », « Si je tente un saut différent en compétition, je risque peut-être une disqualification. »
4. Le chapeau jaune : l’optimisme
C’est un mode de pensée positif où l’on présente ses rêves et ses envies en mettant en avant les avantages, les bénéfices, les bienfaits et toutes les conséquences favorables qui en découlent.
Exemple avec Fosbury : « Si je trouvais une solution alternative et acceptée aux techniques de saut actuellement pratiquées en compétition, je prendrais un avantage sur mes concurrents et je pourrais même remporter des titres majeurs. En plus, je ferais aussi évoluer mon sport. »
5. Le chapeau vert : la créativité totale
C’est un mode de pensée latéral où l’on expose sans filtre ses idées les plus folles, ses solutions décalées, etc.
Exemple avec Fosbury : « Le saut en arrière, c’est peut-être une solution. Mon bassin irait plus haut et je passerais mieux les barres élevées. », « Et si je peaufinais cette technique aux entraînements et tentais carrément le coup aux Jeux olympiques ? »
6. Le chapeau bleu : l’organisation
C’est un mode de pensée structuré où l’on canalise et analyse tous les autres avec prise de recul.
Exemple avec Fosbury : « Si le saut dorsal est règlementé et si je performe aux JO avec cette technique, c’est une révolution. Et puis, si j’obtiens la médaille d’or, cela inspirera forcément les générations futures. Ma discipline entrera alors dans une autre dimension. Il faut que je creuse cette idée. »
5. Le secret du flâneur : laisser son esprit vagabonder pour libérer ses idées de génie
Avez-vous eu un jour une merveilleuse idée en prenant votre douche ? Après un break, vous est-il déjà arrivé de pouvoir soudainement résoudre un problème qui paraissait insoluble ? C’est fort probable, mais ce n’est pas le fruit du hasard. Quand nous sommes détendus, nous pouvons avoir des fulgurances sans forcer. C’est lié au subconscient. En fait, dès que nous lâchons prise, notre cerveau continue de travailler en tâche de fond. Il profite discrètement des instants de déconnexion pour analyser nos pensées, mais également opérer un tri et réaliser des associations entre les informations stockées en mémoire. Sans que nous nous en rendions compte, il débloque ainsi notre faculté d’imagination, notre aptitude à voir les choses avec un regard neuf et notre capacité à inventer.
Sachant cela, il est essentiel de s’autoriser à s’évader par moment pour réussir à développer sa créativité. Si votre cerveau est trop perturbé ou sursollicité, il ne pourra pas réfléchir correctement en arrière-plan. À l’inverse, si vous apprenez à faire des pauses et à laisser parfois votre esprit vagabonder, vous favoriserez le bon déroulement du processus d’incubation. Et c’est grâce à cette stratégie passive que vos meilleures idées jailliront ! Alors, n’hésitez pas à couper pour rêvasser, flâner ou faire quelque chose qui vous permet de décompresser. S’asseoir pour admirer le paysage, prendre un café, se balader, méditer, pratiquer une activité sportive ou artistique, etc. : vous disposez d’un tas de solutions pour lancer votre machine créative. Si vous voulez trouver l’inspiration, l’important est seulement de vous détendre. Évidemment, n’oubliez pas de prendre des notes pour capturer vos précieux éclairs de génie !
Comment développer sa créativité : le mot de la fin
Vous êtes désormais en possession des 5 grands secrets pour développer et libérer sa créativité. Il reste néanmoins un élément à rajouter. Pour trouver de l’inspiration, avoir des idées de génie et faire des propositions originales, il faut que votre cerveau soit dans des conditions optimales. Vous devez donc absolument prendre soin de votre santé mentale, physique et émotionnelle pour être bien dans votre tête et dans votre corps. Oui, on peut être inventif et créatif comme Tony Stark, sans se mettre en danger comme Iron Man !
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par Laurent Freytrich | 14 Mar 2022 | Bases du développement personnel
Connaissez-vous le principe de Pareto, aussi appelé loi des 80-20 ? Selon cette théorie, 80 % des résultats seraient obtenus par seulement 20 % du travail fourni. Ces 20 % d’activité qui font la différence sont donc précisément ceux sur lesquels il faut concentrer ses efforts. Ils regroupent les tâches les plus importantes. Le problème, c’est que dans la vie de tous les jours, ce n’est pas si simple de se focaliser sur l’essentiel. Un facteur vient souvent perturber les choses : l’urgence. Et dans la société actuelle, tout semble urgent ! Nous recevons une multitude de signaux impératifs qui nous disent d’agir rapidement. Beaucoup perdent alors le sens des priorités au milieu des sollicitations, obligations, engagements, besoins, envies, imprévus, etc. Important, urgent : impossible de différencier précisément l’un de l’autre pour s’organiser intelligemment. Vous vous trouvez dans cette impasse et n’arrivez plus à faire le tri pour rester focus sur les sujets capitaux ? Grâce à cet article, apprenez immédiatement à y voir plus clair entre ce qui est pressé et ce qui est primordial. Vous réussirez ainsi à mieux prioriser vos tâches au quotidien.
Prioriser ses tâches au quotidien : pourquoi est-ce fondamental ?
Faire une to-do-list, c’est pratique pour ne rien oublier. Néanmoins, quand on a toujours mille choses à faire dans ses journées, mais jamais suffisamment de temps pour les effectuer, le quotidien peut vite devenir un enfer. Face à ce problème, la meilleure solution est donc d’apprendre à prioriser ses tâches pour construire intelligemment son planning. Si vous savez trier les sollicitations, obligations, engagements, besoins, envies, etc., et mieux hiérarchiser les actions à mener, vous en tirerez effectivement de nombreux bénéfices, parmi lesquels :
- une gestion optimale de votre temps couplée à une amélioration de votre capacité de proactivité pour pouvoir vous concentrer sur des sujets capitaux et rentables ;
- une réduction des risques d’égarement et de procrastination grâce à la clarification de vos objectifs quotidiens ;
- un gain de productivité et d’efficacité en répartissant mieux l’utilisation de vos ressources physiques, mentales et émotionnelles ;
- une diminution du mauvais stress en supprimant les corvées inutiles de votre agenda ;
- un renfort de la flexibilité et des marges de manœuvre à disposition pour faire face aux événements imprévus ;
- un sentiment de contrôle décuplé en redevenant maître de votre organisation.
Important, urgent : comprendre les deux notions pour mieux définir ses priorités
Si vous voulez hiérarchiser correctement vos occupations quotidiennes pour concentrer vos efforts sur des actions cruciales, il est primordial que vous sachiez faire la différence entre deux caractéristiques majeures d’une tâche : l’importance et l’urgence. Dans cette optique, il est temps d’apprendre à définir ce qui tient de l’important et ce qui rentre dans le cadre de l’urgent.
Comment définir une tâche importante ?
L’importance est un indicateur du degré d’intérêt que possède un élément aux yeux de quelqu’un ou de l’aspect décisif d’un paramètre dans une situation. Une tâche est donc qualifiée d’importante si son impact sur les objectifs est perçu comme fort ou si sa valeur ajoutée est considérée comme élevée. Ici, le côté essentiel est totalement subjectif. Quand nous déterminons l’importance d’une tâche, nous agissons selon une logique personnelle liée à nos objectifs, nos obligations, nos engagements, nos responsabilités, nos besoins, nos valeurs, etc. Ainsi, il est conseillé de vous poser les questions suivantes avant de passer ou non à l’action :
- Est-ce que cela va m’apporter un réel avantage, me permettre d’avancer ou m’aider à résoudre un problème clé ?
- Est-ce vraiment utile de consacrer mon énergie à faire cela ?
- Ai-je une meilleure solution à disposition ?
- Quelles seront les conséquences si je reste inactif ?
Prenons un exemple : déclarer ses revenus aux impôts. C’est obligatoire. Il n’y a aucune alternative pour y échapper. Des sanctions sont prévues pour ceux qui oublient. C’est donc une tâche importante.
Comment définir une tâche urgente ?
L’urgence est un état de fait indiquant une nécessité de passer à l’action rapidement, voire instantanément. Dès que le signal est lancé, le compte à rebours démarre. Poussant à se presser sous peine d’éventuelles conséquences préjudiciables, elle est déclenchée par une date butoir proche, un délai de réalisation court, des horaires inflexibles, un risque immédiat, un imprévu, une contrainte extérieure, etc.
Dans ce sens, une tâche est qualifiée d’urgente si elle doit être réalisée sur-le-champ pour produire l’effet recherché ou si l’échéance fixée est brève et non prolongeable une fois arrivée à terme. Reprenons notre exemple des impôts. Si vous devez déclarer vos revenus au plus tard le 1er juin à minuit et n’avez rien fait le 31 mai à 12 h, ça devient urgent !
Attention, les urgences ne sont pas toutes importantes !
Important vs Urgent : il faut toujours rester vigilant par rapport aux pseudo-impératifs. Bien que certaines urgences ne présentent aucun caractère crucial ou décisif, beaucoup de personnes ont tendance à leur accorder une importance démesurée et non justifiée. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette mauvaise appréciation de la réalité. L’une des principales est un manque de confiance en soi. En effet, lorsqu’on n’a pas foi en ses capacités, le temps peut sembler défiler à vitesse grand V si quelqu’un nous dit de nous dépêcher. Avec le stress qui se fait sentir, on se met la pression et on oublie de prendre du recul pour se demander s’il est essentiel d’agir. Par réflexe, on fait alors le raccourci « urgent = important ».
Autre explication : le fait de pouvoir observer rapidement les effets des tâches urgentes réalisées donne l’impression d’avancer. Parfois trompé par un faux sentiment de productivité, on a du mal à se rendre compte que ce que l’on fait actuellement n’est pas si important. Enfin, une troisième source de confusion vient d’un stéréotype : le mot « urgence » renvoie à l’hôpital, aux crises, aux catastrophes, etc. Ce terme est donc souvent perçu comme une alarme annonçant une incertitude, un problème, voire un danger. À cause de cela, nous sommes conditionnés à associer important et urgent. La solution pour déterminer si vous devez vraiment vous presser pour réaliser une tâche ? Clarifier la situation en répondant avec précision à ces deux questions :
- Pourquoi ça urge ?
- Quel est le dernier délai ?
La matrice d’Eisenhower : un outil de productivité pour établir ses priorités entre urgence et importance
« J’ai deux sortes de problèmes : les urgents et les importants. Ceux qui sont urgents ne sont pas importants et ceux qui sont importants ne sont jamais urgents ». Cette phrase a été prononcée par Dwight D. Eisenhower, 34e président des États-Unis. Militaire haut gradé, celui que l’on surnommait Ike était un stratège hors pair. C’est donc à partir de sa citation qu’un outil de productivité a vu le jour : la matrice d’Eisenhower. Reposant sur les axes « important » et « urgent », le mécanisme consiste à séparer les tâches à effectuer en quatre catégories. Analysons-les.
Quadrant 1 : les tâches importantes et urgentes
Tout ce qui est classé dans le quadrant 1 doit être fait immédiatement. Ces tâches sont essentielles et ne peuvent pas attendre à cause d’une échéance ou des conséquences de l’inaction. Elles doivent donc être positionnées en haut de votre échelle des priorités. Exemples : payer son loyer dans les délais impartis, faire opposition sur sa carte bancaire en cas de perte ou de vol, etc.
Quadrant 2 : les tâches importantes mais non urgentes
Tout ce qui est classé dans le quadrant 2 doit être réalisé, mais peut être reporté. Bien qu’elles peuvent attendre, ces tâches restent essentielles. Elles n’ont pas besoin d’être prioritaires sur celles du quadrant 1, mais plus vous passerez de temps à vous en occuper, moins vous serez pris de court. Une grosse partie des 20 % de travail qui fournissent 80 % des résultats se jouent d’ailleurs ici. Les actions du quadrant 2 contribuent donc fortement à votre bonheur et à votre succès. Exemples : relancer un recruteur après avoir candidaté pour un poste, faire ses séances de sport pour rester en forme, etc.
Quadrant 3 : les tâches non importantes mais urgentes
Tout ce qui est classé dans le quadrant 3 doit être effectué rapidement, mais n’apporte aucune plus-value. Ces tâches pompent beaucoup d’énergie pour pas grand-chose et bouffent du temps. Souvent confondues avec celles du quadrant 1, elles sont en réalité dispensables. Les solutions quand elles remplissent votre planning sont de les déléguer, de demander de l’aide, de négocier les échéances, d’informer que vous avez d’autres priorités ou de dire non. Exemples : tous les petits services sollicités par autrui, faire les soldes le dernier jour sans besoin précis, etc.
Quadrant 4 : les tâches non importantes et non urgentes
Tout ce qui est classé dans le quadrant 4 doit être réduit au maximum. Important, urgent : rien de cela ici ! Ces tâches sont de la simple distraction et apportent 0 % de productivité. En revanche, les éradiquer n’est pas forcément ce qu’il faut faire. Perdre son temps est un moyen de décompresser. Il est donc plutôt sain de consacrer une petite partie de vos journées à des activités futiles. Exemples : regarder une série TV, surfer sur Internet, etc.
Important, urgent : le mot de la fin pour prioriser ses tâches avec brio
Comme le démontre la matrice d’Eisenhower, qui vous aidera à classer les actions inscrites dans votre to-do-list quotidienne, c’est bien l’important qui doit prendre le dessus sur l’urgent en matière de gestion des priorités. Pour hiérarchiser vos tâches, le plus difficile sera donc d’identifier ce qui est réellement important à vos yeux. Dès que vous aurez clarifié ce point crucial, vous serez armé pour rester imperméable aux stimuli des fausses urgences. Toutefois, si vous voulez vraiment devenir un super-héros de l’organisation, n’oubliez pas un principe élémentaire : multiplier les priorités, c’est diviser ses forces. Même si ce sera parfois dur, il faudra donc savoir trancher en tenant compte de votre énergie, du temps à votre disposition et de la difficulté des missions.
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par Laurent Freytrich | 7 Fév 2022 | Bases du développement personnel
Pensez-vous maîtriser ce qu’il se passe dans votre vie ? Croyez-vous être le principal responsable de vos réussites et de vos échecs ? Au moment de faire le bilan sur ses performances, il existe deux angles d’approche pour justifier ses résultats : l’internalité et l’externalité. Dans le premier cas, vous n’avez pas peur de montrer votre degré d’implication dans les succès, mais prenez également les erreurs pour vous. Dans le second cas, vous minimisez votre impact sur les victoires, mais n’hésitez pas à rejeter la faute sur des facteurs extérieurs lors des défaites. Le processus psychologique qui va vous amener à apprécier les causes des événements d’une manière et non de l’autre s’appelle le locus de contrôle. Avez-vous un profil interne ou externe ? Il est temps de le découvrir !
Locus de contrôle : qu’est-ce que c’est ?
Le locus de contrôle (ou lieu de maîtrise) est un concept qui a été introduit par le psychologue américain Julian Rotter dans les années 1960. Il désigne la manière dont une personne perçoit les causes de ses succès et de ses échecs. Dans ce sens, plus un individu semble persuadé d’être responsable de ce qu’il lui arrive dans la vie, plus son locus de contrôle est interne. À l’inverse, plus il justifie les situations par des facteurs qui ne dépendent pas de son comportement, de ses actions ou même de sa volonté, plus son locus de contrôle est externe.
Ce trait de personnalité si particulier est donc un indicateur permettant d’évaluer le degré de maîtrise que chacun a le sentiment de posséder sur les événements qui rythment sa vie. L’échelle originale de Rotter pour mesurer le locus de contrôle était unidimensionnelle. Les conclusions n’étaient pas nuancées : nous avions d’un côté les individus internes et de l’autre ceux qui ont un profil externe. Aujourd’hui, plusieurs échelles multidimensionnelles existent pour apprécier plus finement le lieu de maîtrise. Validées et adaptées pour mener diverses études, la Multidimensional Health Locus of Control Scale (MHLCS) de Wallston, Wallston & DeVellis et l’Internal, Powerful others and Chance Scale (IPC-Scale) de Levenson sont généralement plébiscitées.
Locus de contrôle interne ou externe : quelles différences ?
Imaginez deux personnes qui arrivent en retard au travail. Pourquoi l’une va utiliser les embouteillages sur la route comme justification, alors que l’autre va s’excuser de son manque de vigilance sur l’info trafic du matin ? La réponse : parce qu’elles ne possèdent pas le même locus de contrôle ! Pour le premier individu, il est externe. Pour le second, il est interne. En saisissant la différence entre les deux, vous aurez une idée de la team à laquelle vous appartenez. Afin de vous aider à mieux comprendre votre profil, analysons donc le fonctionnement de chaque lieu de maîtrise.
Comment fonctionne le locus de contrôle interne ?
Une personne avec un locus de contrôle interne croit dur comme fer qu’il existe un lien de causalité fort entre ses actions et ses résultats. S’il lui arrive quelque chose de positif, elle pense qu’elle en est responsable : ses efforts ont payé, son comportement était bon, ses compétences ont fait la différence, etc. Si elle subit un malheur ou un échec, elle considère que c’est de sa faute : son travail était insuffisant, son attitude était mauvaise, son niveau était trop faible, etc.
Prenons l’exemple d’un sportif qui réalise une contre-performance en compétition. S’il possède un locus de contrôle interne, il sera obsédé par ses erreurs techniques, sa mauvaise gestion des émotions, ses moments de faiblesse mentale ou physique, etc. Il analysera son échec de A à Z, se remettra en cause, modifiera éventuellement sa préparation et repoussera ses limites pour devenir meilleur. Bref, selon lui, il est le seul qui détient les clés de son destin !
Comment fonctionne le locus de contrôle externe ?
Un individu avec un locus de contrôle externe est persuadé que ses résultats sont essentiellement dus à des forces extérieures. Il justifie ses succès par la chance, les concours de circonstances, la faible difficulté de la tâche, l’intervention d’une autre personne, un environnement particulièrement favorable, etc. À l’inverse, ses échecs et ses malheurs sont d’après lui le fruit de la malchance, de mauvaises conditions pour réussir, d’une erreur d’autrui, d’une mission impossible à remplir, de l’injustice, d’une conjoncture défavorable, etc.
Reprenons l’exemple du sportif qui vient de réaliser une contre-performance en compétition. S’il possède un locus de contrôle externe, il verra essentiellement les éléments qui lui ont mis des bâtons dans les roues. Au lieu de se remettre en question, il va plutôt blâmer l’arbitrage, la météo, son matériel, l’attitude de son adversaire, les consignes de son coach, etc. Bref, pour trouver la cause de son revers, il accusera tout et n’importe quoi… sauf lui !
Interne vs Externe : un lieu de maîtrise est-il meilleur que l’autre ?
Même si nous sommes rarement 100 % interne ou externe, nous tendons tous plutôt vers l’un ou l’autre des deux types de locus de contrôle. Y a-t-il pour autant un lieu de maîtrise qui vaut mieux que son opposé ? Vraiment difficile à dire. Ce qui est certain, c’est qu’ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.
Locus de contrôle interne : avantages et inconvénients
Les individus qui possèdent un locus de contrôle interne disposent de nombreuses qualités pour atteindre le succès dans la vie :
- la persévérance ;
- la ténacité ;
- une capacité à prendre des initiatives ;
- une motivation élevée ;
- une faculté à se remettre en question ;
- une résistance aux tentations ;
- un côté méthodique ;
- la ponctualité ;
- la fiabilité ;
- etc.
Plus précautionneux d’eux-mêmes, ils font aussi tout pour rester en bonne forme physique et morale. Néanmoins, comme ils pensent pouvoir maîtriser chaque détail, ils peuvent finir par perdre en confiance, voire faire un burn-out, s’ils accumulent trop d’échecs ou travaillent à l’excès pour résoudre un problème insoluble. C’est notamment le cas pour les plus perfectionnistes et égocentriques d’entre eux.
Si le locus de contrôle interne est très fort, un manque d’humilité, une impatience stressante et un comportement écrasant viendront aussi potentiellement handicaper le relationnel. En effet, lorsqu’on est persuadé que tout dépend de soi, on a du mal à faire confiance, à s’intégrer dans une équipe et à déléguer des tâches. Si l’on est amené à collaborer avec d’autres gens, on cherche alors à contrôler au maximum et on finit par étouffer le groupe.
Locus de contrôle externe : avantages et inconvénients
Les individus qui possèdent un locus de contrôle externe ne disposent pas des mêmes capacités de winner que ceux qui ont un profil interne. Au contraire, en partant du principe qu’ils ne sont pas responsables de ce qu’il leur arrive, ils planifient de manière floue et imprécise, analysent peu leurs performances, mais surtout s’interrogent rarement sur leur niveau d’investissement. Légèrement de mauvaise foi, ils se découragent vite, progressent lentement et sont parfois perçus comme des pleurnicheurs. Si leur locus de contrôle externe est prononcé, ces personnes peuvent aussi se montrer aisément négatives, perdues et influençables. Malgré tout, plusieurs grandes qualités se cachent derrière ces faiblesses apparentes.
Les gens qui font partie de la team externe sont ainsi souvent plus décontractés, spontanés, altruistes et humbles. Ce sont généralement des coéquipiers agréables et faciles à vivre. En dépit d’une tendance à faire quelques reproches, ils contrebalancent avec une aisance à complimenter. Enfin, même s’ils se plaignent régulièrement et se montrent assez fatalistes, ils acceptent beaucoup mieux les situations inéluctables. Par exemple, en se considérant dès le départ désarmé face à la crise sanitaire de la Covid-19, beaucoup d’entre eux ont probablement bien géré le sentiment d’impuissance provoqué par cette période compliquée.
Quels sont les facteurs qui conditionnent le locus de contrôle ?
Plusieurs paramètres influencent le locus de contrôle. Ce qu’il faut savoir, c’est que le penchant de chacun se forge dès l’enfance. Dans ce sens, votre éducation, votre environnement familial, votre origine sociale, votre culture, etc. joueront un rôle important sur votre internalité ou votre externalité. Par exemple, les populations occidentales valorisent énormément les comportements internes. Leurs membres sont donc fortement conditionnés, voire biaisés par cette représentation positive. Néanmoins, même si l’orientation personnelle reste relativement stable au cours du temps, elle peut évoluer.
Bien qu’ils ne vont pas nécessairement pousser quelqu’un à changer de bord, des facteurs comme l’expérience acquise, l’appartenance à une catégorie socioprofessionnelle, le statut hiérarchique, un bouleversement culturel ou un événement choc ont notamment le pouvoir de rééquilibrer le locus de contrôle. La pratique quotidienne de la pleine conscience aide aussi à réajuster son lieu de maîtrise. En sachant maintenir son attention sur l’instant présent pour se connecter à soi-même et à son environnement, il est effectivement possible de mieux distinguer les éléments sur lesquels on peut vraiment agir de ceux qui ne dépendent pas réellement de soi.
Locus de contrôle : le mot de la fin
Locus de contrôle interne ou externe ? Que ce soit relativement marqué ou non dans votre attitude, vous avez compris que vous tendez forcément plus d’un côté que de l’autre. Et vous savez désormais probablement lequel ! Mais au-delà de vous avoir permis d’éclaircir un trait de votre personnalité, cette présentation vous a aussi montré que vous détenez le pouvoir d’affiner la façon dont vous percevez les facteurs qui influencent ce qu’il se produit dans votre vie. Maintenant, c’est donc à vous de trouver le bon équilibre pour ni devenir fou en voulant contrôler l’impossible comme le super-vilain Thanos, ni rester trop spectateur des événements qui rythment votre existence !
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par Laurent Freytrich | 24 Jan 2022 | Bases du développement personnel
Comment motiver son équipe ? Cette question est un véritable casse-tête pour beaucoup de managers. La motivation est un phénomène individuel qui impacte l’engagement que va mettre une personne dans ses actions. Lorsqu’elle est forte, la confiance, la prise d’initiative et la créativité règnent. Quand elle est faible, place à la léthargie et la passivité. Le vrai danger, c’est que malgré un côté très personnel au départ, elle est suffisamment contagieuse pour produire un effet boule de neige. Dans une entreprise, une chute de motivation chez seulement quelques individus peut vite ruiner la dynamique de groupe et les performances collectives. Il y a donc tout intérêt à ce que les collaborateurs gardent la flamme allumée. Face à ce constat, découvrez immédiatement ce que vous pouvez mettre en œuvre pour aider vos troupes à vouloir se dépasser au travail.
Comment motiver son équipe pour que chaque membre se donne à fond au travail ?
Motiver son équipe, ce n’est pas une mince affaire. Néanmoins, de nombreux leviers existent pour créer une dynamique du dépassement de soi. Dans ce sens, voici les 6 commandements à adopter dans votre management pour que vos collaborateurs se donnent à fond au travail.
1. Adopter une position de leader motivant, communicant, inspirant et fédérateur
La première chose à faire pour motiver son équipe, c’est donner l’exemple. Si vous paraissez déterminé, optimiste et engagé, vos troupes auront davantage envie de se battre que si vous semblez apathique, défaitiste et détaché. Pour susciter l’adhésion et entraîner les autres dans votre sillage, vous avez donc tout intérêt à adopter un comportement de leader communicant, positif, intègre et fédérateur. Dans votre management et vos discours, incarnez notamment les valeurs, la vision et le projet de votre entreprise pour rassembler autour d’un objectif commun.
Bref, montrez la voie à vos collaborateurs et répondez à leur quête de sens pour qu’ils puissent s’impliquer pleinement dans leur travail. Construisez également un lien de confiance solide en tenant vos engagements, en accompagnant sincèrement, en dédramatisant les situations et en réglant les problèmes. Enfin, créez des moments d’échanges collectifs ou individuels, mais aussi des rituels pour entretenir la flamme de la motivation.
2. Fixer des objectifs SMART pour entretenir la motivation au sein de son équipe
Avoir un projet clair et précis, dont les collaborateurs comprennent parfaitement les tenants et les aboutissants, c’est essentiel pour motiver son équipe. Imaginez une course nautique au large de plusieurs mois où l’équipage ne connaît pas la destination. Il sera impossible de s’orienter, d’anticiper les difficultés, de prévoir le bon matériel, d’estimer les ressources nécessaires pour tenir jusqu’à l’arrivée, etc. La conséquence directe ? Un sentiment de découragement couplé à une envie de lâcher prise !
Pire, si les objectifs fixés sont déconnectés de la réalité, la perte de confiance et le renoncement pointeront encore plus vite le bout de leur nez. Une barre placée trop haut ou un non-sens complet des missions confiées sont en effet souvent destructeurs pour l’esprit de combativité. La solution pour entretenir la motivation ? Définir dès le départ des objectifs SMART : Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes et Temporellement définis. Il est même possible de fixer quelques challenges en cours de route pour garder tout le monde concerné.
3. Pratiquer l’écoute active et prêter attention à ses collaborateurs pour soutenir la motivation au travail
Si vous avez instauré un climat propice à la communication au sein de votre équipe, vos collaborateurs exprimeront plus facilement leurs attentes, leurs interrogations, leurs doutes, leurs difficultés, voire leurs désaccords. Pratiquer l’écoute active sera alors essentiel pour comprendre ce qui menace la motivation individuelle et collective. Vous pourrez ainsi agir de manière adaptée pour contrer ce qui risque d’annihiler l’esprit combatif de vos troupes.
Néanmoins, n’attendez pas qu’on vienne vous parler pour prendre la température. Prêtez spontanément attention aux autres et communiquez naturellement. Intéressez-vous sincèrement aux membres de votre équipe pour repérer les signaux qui indiquent un manque d’entrain et d’enthousiasme, mais également mieux appréhender les leviers de motivation sur lesquels appuyer pour raviver la flamme (besoin de reconnaissance, envie de progresser, perspective d’évolution, nécessité d’être challengé, bien-être au travail, équilibre vie pro/vie perso, rémunération, etc.).
4. Créer un environnement de travail épanouissant et motivant pour son équipe
L’environnement professionnel joue un rôle prépondérant sur le moral des travailleurs. Afin de motiver son équipe, il faut donc instaurer un cadre de travail agréable et épanouissant. Si l’atmosphère est trop tendue, l’envie de se lever le matin pour affronter la journée risque de manquer à beaucoup de personnes. À l’inverse, une ambiance saine, des relations respectueuses entre collègues, une communication transparente, une culture de la coopération et une solide cohésion de groupe favoriseront la motivation des troupes.
Pour créer des conditions qui donnent envie à chacun de faire des efforts, un manager doit également s’assurer que ses collaborateurs aient à disposition les moyens et les ressources dont ils ont besoin pour remplir leurs missions. Ici, nous parlons entre autres de mobilier, de matériel, de logiciels et de services adaptés, mais aussi d’un aménagement approprié de l’espace de travail. Enfin, n’oubliez pas de mettre en place des règles cohérentes d’hygiène, de sécurité et de vie en groupe.
5. Instaurer un management participatif, encourager les initiatives et responsabiliser pour motiver ses collaborateurs au quotidien
Lorsqu’on travaille sur un projet collectif, il est complètement naturel de vouloir prendre part aux réflexions et aux décisions. L’impression d’être un simple pion qui doit exécuter sans réfléchir est destructrice sur le plan mental. Pour motiver son équipe et créer un engagement fort, la pratique d’un management participatif est donc la bienvenue. En effet, impliquer ses collaborateurs donne à ces derniers le sentiment d’être réellement utiles. Et quand on sait que l’on compte vraiment, on est généralement plus motivé pour se surpasser et repousser ses limites.
Ainsi, ne dirigez pas comme un petit chef qui bride tout le monde, mais misez sur l’intelligence de groupe. Puisque vous poursuivez un objectif commun, laissez chaque membre de votre équipe exprimer ses idées. Restez ouvert au dialogue, consultez les autres, encouragez la prise d’initiative et soutenez la créativité. Par ailleurs, n’hésitez pas à donner de l’autonomie et à déléguer des tâches aux personnes qui sont prêtes à prendre des responsabilités. En percevant que vous n’avez aucune réticence à confier des missions importantes à ceux qui le méritent, vos troupes seront plus enclines à faire des efforts au travail.
6. Faire preuve de reconnaissance et récompenser les efforts pour pousser son équipe à se surpasser
Pour motiver son équipe, il est important d’envoyer des signes de reconnaissance. Un collaborateur félicité pour son travail ou recevant des remerciements de la part de son supérieur se sentira généralement valorisé et appréciera cela. Il aura donc tendance à maintenir ses efforts sur la durée. En tant que manager, vos feedbacks positifs et vos compliments doivent néanmoins rester sincères. Si vous congratulez publiquement des subordonnés qui n’ont pas été performants, leurs collègues qui se sont montrés excellents y verront un manque d’équité, d’honnêteté et d’intégrité. Ils auront alors ensuite du mal à se dépasser pour vous.
Par ailleurs, afin de renforcer l’implication et l’envie de bien faire au sein de vos troupes, n’oubliez pas de récompenser les personnes qui le méritent. Vous pouvez par exemple mettre en place un système de primes ou offrir des perspectives d’évolution. Si vous prenez ce genre d’initiative, ceux qui performent se sentiront estimés à leur juste valeur et garderont la motivation au travail. Bien évidemment, ne faites pas de fausses promesses, sinon c’est l’effet inverse qui se produira.
Comment gérer la perte de motivation au sein de son équipe ?
Dans la vie professionnelle, il y a des hauts et des bas pour tout le monde. Malgré une volonté d’avoir des collaborateurs motivés en permanence, les managers sont parfois amenés à devoir gérer une perte de motivation au sein de leurs équipes. Comment faire face à cette situation ? Décryptage.
Arrêter de pomper l’énergie de ses collaborateurs pour stopper la démotivation
La première cause potentielle d’une perte de motivation au sein de vos troupes, c’est vous-même. Prendre votre rôle de leader à cœur pour pousser vos collaborateurs à se surpasser est une bonne chose. En revanche, ne soyez pas étouffant. Faire preuve de freak control, se montrer ultra-exigeant, être hyperactif, reporter son stress ou casser l’enthousiasme sont des attitudes à bannir quand on désire motiver son équipe. Si vous managez comme un vampire énergétique ou psychique, vous viderez vos subordonnés de leur force. Usés par votre comportement, ils ne pourront ou ne voudront plus faire d’efforts. Bref, pour stopper la boucle de la démotivation individuelle et collective, arrêtez de pomper constamment l’énergie des autres.
Accompagner ses collaborateurs pour faire sauter les blocages mentaux qui provoquent de la démotivation
Les blocages mentaux sont la deuxième cause potentielle d’une perte de motivation chez vos collaborateurs. En temps de crise, ils ont d’ailleurs tendance à facilement se réveiller pour brider l’envie de se dépasser. Parmi ceux-ci, nous trouvons les croyances limitantes, les émotions négatives, mais également :
- un faible sentiment d’auto-efficacité et son célèbre « je ne suis pas capable de faire ça » ;
- un syndrome de l’imposteur et son légendaire « ils vont tous finir par se rendre compte que je suis nul » ;
- une erreur d’attribution fondamentale et son fameux « je ne sais pas pourquoi ça ne marche pas ».
En tant que manager, prenez d’abord le temps de comprendre si le problème de démotivation est collectif ou individuel. Selon la situation identifiée, clarifiez ce qui est mal intégré, donnez des feedbacks de développement constructifs, encouragez, épaulez, etc. Bref, accompagnez pour faire sauter les verrous qui bloquent les membres de votre équipe !
Recréer un cadre de travail épanouissant pour relancer la motivation au sein de son équipe
Un environnement professionnel peu épanouissant est la troisième cause potentielle de la démotivation dans une équipe. Nous parlons ici :
- de missions inintéressantes ;
- d’une atmosphère malsaine ;
- de conflits entre collègues ;
- de valeurs internes non partagées ;
- de mauvaises conditions d’hygiène et de sécurité ;
- d’un manque de moyens et de ressources pour être efficace ;
- de matériel inadapté ;
- d’une organisation confuse ;
- etc.
Si les raisons qui poussent les membres de votre équipe à faire moins d’efforts sont de ce type, votre rôle de manager est de corriger le tir en recréant un cadre de travail plaisant. Par conséquent, faites en sorte d’assainir l’ambiance, de favoriser la cohésion de groupe, d’impliquer vos collaborateurs, de donner du sens aux tâches confiées, de structurer les process collaboratifs, de fournir les bons équipements et d’optimiser la communication interne.
Motiver son équipe : le mot de la fin
Et voilà ! Vous détenez maintenant tous les secrets pour motiver son équipe. Vous possédez aussi les clés pour affronter les périodes où l’envie flanchera au sein de vos troupes. Suivez les conseils donnés et vos collaborateurs travailleront à coup sûr avec le même engagement qu’un groupe d’Avengers ! Enfin, si vous voulez approfondir le sujet sur un plan plus individuel, découvrez comment gérer sa propre perte de motivation.
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par Laurent Freytrich | 20 Déc 2021 | Bases du développement personnel
Vous étiez sur une bonne lancée, mais commencez à ressentir une lassitude mentale, physique ou émotionnelle ? Malgré un planning bien rempli, vous ne trouvez plus la force ni la volonté suffisante de faire quoi que ce soit au travail ou en dehors ? Ne pas être à 100 % 365 jours par an est complètement normal. Néanmoins, si ce manque d’entrain et d’enthousiasme pour passer à l’action persiste, il doit vous alerter. Cet état de forme inquiétant indique que vous êtes probablement en pleine perte de motivation. Comment combattre ce fléau démoralisant pour reprendre le contrôle de la situation ? Découvrez-le en lisant cet article !
Quels sont les principaux signaux de la perte de motivation chez l’être humain ?
Pour pouvoir réagir face à la perte de motivation, il faut d’abord savoir détecter les signaux d’alerte qui indiquent que l’on est touché par ce fléau. Dans ce sens, voici les symptômes les plus courants de la démotivation chez l’être humain :
- Un sentiment de mollesse. Il se caractérise par un manque d’énergie, une fatigue physique, une baisse de la spontanéité et une impression d’être trop faible pour effectuer la moindre tâche.
- Un comportement apathique. Il se traduit par une difficulté à se mobiliser, une indifférence pour ce que l’on fait ou une envie de ne rien faire (voire de ne pas se lever le matin) conduisant généralement à une hausse de l’absentéisme physique ou moral.
- La procrastination. Elle est identifiable par l’utilisation de stratégies d’évitement ou d’excuses en tout genre pour ne pas s’attaquer à une tâche immédiatement et repousser le passage à l’action jusqu’au dernier moment.
- Une faible résistance aux tentations. Elle est explicite quand l’on est facilement distrait et attiré par des activités secondaires qui nous éloignent de l’objectif à atteindre.
- Une organisation de plus en plus négligée. Symbole du découragement, elle se remarque lorsque les actions deviennent moins structurées et plus désordonnées.
- Une diminution de la communication. Signe de désengagement, elle est évidente lorsqu’on observe un renfermement sur soi-même et une volonté de réduire l’interaction avec les autres pour éviter de participer à des activités.
- Une baisse de la vigilance. Elle est flagrante lorsqu’on s’affranchit des règles de base et qu’on multiplie les erreurs ou les accidents.
- Une chute du niveau de productivité. Les effets observables sont généralement une dégradation des performances ou un non-respect récurrent des délais fixés.
Comment surmonter sa perte de motivation pour repartir de l’avant ?
Vous avez identifié plusieurs symptômes de la perte de motivation dans votre comportement ? Il est temps de passer à l’action pour combattre ce fléau. Dans cette optique, découvrez immédiatement les 4 axes de travail pour y arriver !
1. Soigner son hygiène de vie pour retrouver une motivation optimale
Une mauvaise hygiène de vie conduit souvent à une perte de motivation. En effet, un quotidien déséquilibré où l’on tire trop sur la corde est épuisant. La fatigue entraîne alors une baisse de moral qui mène elle-même à un manque de volonté pour passer à l’action. Si vous voulez sortir de cet engrenage néfaste et retrouver une motivation optimale au travail ou en dehors, vous devez donc d’abord remettre du carburant dans le réservoir.
Pour cela, voici quelques bonnes pratiques à respecter :
- Lever le pied pour bien régénérer son corps et son esprit. Soignez la qualité et la quantité de votre sommeil, accordez-vous des pauses régulières pour souffler et oxygéner votre cerveau, mais surtout apprenez à bien respirer avant de vous mettre en action.
- Contrôler son alimentation. Mangez équilibré, consommez des aliments riches en tyrosine (lait, œufs, viande, poisson, légumineuses, banane, noix, chocolat, etc.) qui boostent la motivation, mais comblez aussi vos carences en vitamine B, vitamine C, fer et magnésium.
- Pratiquer une activité physique régulière. Procurant une sensation de bien-être et de vitalité, tout en favorisant les sentiments de réussite, le sport vous redonnera du peps pour retrouver votre motivation.
- Créer un environnement stimulant autour de soi. La bonne humeur et le dynamisme sont source de motivation. L’exposition régulière à la lumière naturelle est aussi un élément à prendre en compte. Évoluer dans un cadre inspirant, adopter un mode de vie qui vous rend heureux et sentir une atmosphère énergisante vous aidera donc à rester motivé pour surmonter les coups de mou.
Sur le plan psychique, tous ces conseils vous permettront d’augmenter votre niveau de dopamine. Ce neurotransmetteur est un booster de motivation. Plus vous en produirez, plus vous sortirez de votre léthargie.
2. Faire le ménage dans sa tête pour se donner un nouvel élan après une perte de motivation
Il est primordial de faire le ménage dans sa tête pour mieux appréhender sa perte de motivation. Dans ce sens, reprenez de zéro en essayant de comprendre les raisons qui vous ont poussé à baisser le pied. Alors :
- Pourquoi êtes-vous tout le temps fatigué ?
- Pourquoi n’avez-vous pas envie de vous lever le matin ?
- Pourquoi procrastinez-vous ?
- Pourquoi traînez-vous sur Internet au lieu de travailler ?
- Pourquoi ne voulez-vous plus participer à certaines activités ?
- Etc.
En identifiant ce qui se cache derrière votre démotivation, vous augmenterez vos chances de retrouver la flamme. Par exemple, si votre passage à vide vient du fait que vous ne comprenez plus vraiment le sens de vos actions, cerner ce problème vous conduira peut-être à rationaliser vos objectifs pour vous remettre en selle de manière structurée.
3. Apprendre à gérer ses émotions pour être capable de rebondir après une chute de motivation
Les émotions sont des réactions vives qui répondent à des phénomènes biochimiques internes ou des éléments perturbateurs externes. Elles peuvent être source de motivation, mais également saper le moral. La joie ou l’amour parviennent à nous galvaniser par les sentiments de plaisir, d’excitation et de confiance qu’ils procurent.
Plus épuisants à long terme, la colère et la peur sont aussi capables de nous gonfler à bloc. La volonté d’éviter un danger, de changer une situation déplaisante, de réparer une injustice ou de prendre sa revanche sont effectivement de puissants boosters de motivation. Ils inspirent ce que l’on appelle communément « la rage de vaincre ».
Par contre, combinées à la tristesse, les émotions sombres peuvent nous faire ressentir de la mélancolie, de l’anxiété, de la confusion, du désespoir ou de l’impuissance. Ces sentiments sont évidemment démoralisants et inhibiteurs. Face à ce constat, plus vous parviendrez à bien gérer vos émotions, plus vous trouverez l’équilibre intérieur pour rebondir après une chute de motivation. Afin d’y arriver plus facilement, voici quelques bonnes pratiques à suivre :
- Prendre du recul pour essayer de comprendre, d’accueillir, de décoder et d’accepter toutes ses émotions ;
- Méditer régulièrement pour devenir capable de réduire l’intensité des émotions négatives quand elles viennent mettre la motivation à l’épreuve ;
- Se remémorer ses succès et les sentiments positifs qu’ils ont procurés pour trouver la force de remettre la machine en route suite à une perte de motivation ;
- Accepter de ne pas pouvoir être au top en permanence et se donner la permission de relâcher la pression sans culpabiliser pour mieux repartir vers l’avant après un coup de mou.
4. Stimuler sa force mentale pour booster sa capacité à se remotiver
La perte de motivation est un phénomène qui teste véritablement notre force de caractère, notre souplesse mentale et notre capacité de résilience. Par exemple, durant les périodes de confinement liées à la crise sanitaire de Covid-19, beaucoup de personnes se sont retrouvées aspirées dans cette spirale infernale. Ceux qui se sont entraînés auparavant à gérer mentalement les moments délicats ont eu une plus grande facilité à se mettre dans le bon état d’esprit pour ne pas sombrer. Si vous voulez booster votre capacité à vous remotiver dans la vie, vous devez donc stimuler votre puissance cérébrale. Dans cette optique, voici quelques attitudes à adopter :
- S’exercer à ralentir le flux de ses pensées pour se recentrer sur l’essentiel. La perte de motivation est souvent la conséquence d’un surmenage ou d’un trop-plein de stress, de pression, d’échecs, de peurs, de croyances limitantes, etc. Apprendre à freiner votre cerveau pour faire le tri dans tout cela vous aidera à dégonfler la charge mentale, comprendre vos blocages, travailler pour les surmonter et vous focaliser sur vos priorités.
- Valoriser ses accomplissements pour s’accrocher. Quand on ne parvient pas à se sortir d’une situation, la montagne à gravir paraît de plus en plus insurmontable et le découragement devient tentant. Accorder de la valeur à ses succès, même les plus petits, peut alors vous sauver dès que votre motivation commence à partir. En effet, si vous vous habituez à apprécier vos accomplissements comme il se doit, vous vous mettrez dans un état d’esprit positif qui vous aidera à tenir bon jusqu’à la prochaine étape.
- Sortir de sa zone de confort pour casser la routine. Si certains s’en accommodent, recommencer chaque fois le même traintrain peut devenir lassant. Pour combattre le manque de motivation qui découle de cette redondance, ouvrez-vous à de nouveaux horizons en testant régulièrement des choses inédites ou en partant à la rencontre de gens différents.
Perte de motivation : le mot de la fin
Et voilà ! Vous possédez désormais toutes les armes pour combattre la perte de motivation. Néanmoins, même si le super-héros qui vous sauvera sera souvent vous-même, il se peut que votre état de démotivation vienne d’un problème plus profond (maladie physique ou mentale, carence alimentaire, burn-out, etc.). N’hésitez donc pas à consulter un médecin si la situation prend beaucoup d’ampleur. Bien qu’utiles, les conseils donnés ne remplacent évidemment pas l’avis d’un professionnel de santé. Enfin, si vous voulez approfondir le sujet sur un plan plus collectif, découvrez comment gérer la motivation au sein d’une équipe.
Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.