La confiance en soi ne se décide pas et ne se décrète pas.
La confiance se construit petit à petit, jour après jour, pas après pas.
D’ailleurs, l’enfant qui naît n’est ni confiant ni dé-sécurisé, c’est bien l’expérience de la vie qui va l’aider.
Et c’est le regard de l’autre qui va pouvoir l’aider à gagner en confiance en lui.

C’est une chose qui ne faut jamais oublier : le premier pas de la confiance en soi c’est les autres qui vont nous l’offrir.
Par exemple le père qui laisse un enfant encore fébrile se servir un verre d’eau tout seul, il lui envoie le message qu’il a confiance en lui et il va donc permettre à la confiance de s’accrocher.
A contrario, si il lui fait part de sa peur et lui propose de le faire à sa place, il lui dit indirectement qu’il ne lui fait pas suffisamment confiance.

Je vous dis ça car c’est souvent une des questions que je pose aux gens que je coach, qu’ils aient confiance en eux ou qu’ils en manquent : «est-ce que tu sais pourquoi on t’a confié ce poste, ce projet ou cette mission ? ».
Lorsque la réponse est évasive, je leur dis qu’il ne faut pas penser savoir pourquoi, il faut le savoir !

Vu que la plupart émettent un doute, je leur conseille toujours d’aller demander, de poser des questions à celle ou celui qui leur a confié la tâche.

De la même manière c’est important de toujours expliquer ce que vous voyez en l’autre et de leur dire précisément pourquoi vous leur confiez une mission, en rendant visible les raisons de votre confiance.

Alors, à qui allez-vous demander les raisons sa sa confiance ? Et à qui allez-vous en donner ?

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