Gérer la transition générationnelle : inspirez-vous des meilleurs coachs d’équipe sportive !

Gérer la transition générationnelle : inspirez-vous des meilleurs coachs d’équipe sportive !

Comment gérer la transition générationnelle au sein de ses équipes ? Cette question, de nombreux managers se la posent. D’autant plus avec l’arrivée de la génération Z qui bouscule les codes et les habitudes de leurs aînés. Vous faites face à cette problématique ? Et si vous vous inspiriez des meilleurs entraîneurs d’équipe sportive pour relever le défi ?

En effet, au-delà de posséder de solides compétences pour guider un groupe d’athlètes vers la victoire, ces professionnels du collectif développent avec l’expérience de précieux talents de virtuosité et d’ingéniosité pour accompagner la transition entre différentes générations de joueurs. Envie d’acquérir ce savoir-faire unique détenu par Claude Onesta ou encore Didier Deschamps ?

Découvrez en quoi les plus grands coachs sportifs sont des maîtres de la gestion intergénérationnelle, comment ils parviennent à assurer une bonne transmission de flambeau entre les champions expérimentés et les jeunes prodiges de leur effectif, mais surtout quelles tactiques vous pouvez leur emprunter pour réussir une transition générationnelle fluide… au sein de votre propre équipe !

La transition générationnelle, c’est quoi ?

Par définition, la transition générationnelle est simplement le passage de témoin entre deux générations. Il ne s’agit pourtant pas juste d’une étape de transmission comme lors d’un relais 4 × 100 mètres en athlétisme. Au cours de ce processus sociologique et démographique, les jeunes débarquent avec des idées, des valeurs et des méthodes qui peuvent différer de celles de leurs aînés pour des raisons liées :

  • à l’éducation ;
  • aux expériences de vie ;
  • aux avancées technologiques ;
  • aux événements historiques ;
  • etc.

Conduisant souvent à des désaccords, ce choc générationnel peut entraîner des tensions et des conflits entre les générations. Les différences de perspectives permettent toutefois d’ouvrir le débat sur des sujets politiques, économiques, sociétaux, environnementaux, culturels, etc. En ce sens, la transition générationnelle est une source de renouveau et de progrès indispensable pour s’adapter au contexte actuel et relever les défis contemporains.

Modifiant en profondeur les normes, les attitudes, les comportements et les modes de fonctionnement au sein d’un groupe, voire d’une société entière, elle crée ainsi de fait un véritable changement intergénérationnel. Ce phénomène s’observe dans différents domaines, tels que la culture, la politique, la technologie, le sport… et bien évidemment le monde de l’entreprise.

Dans le contexte du travail, gérer la transition générationnelle implique alors de favoriser un bon transfert de connaissances et de compétences entre les aînés et les cadets. Cela induit aussi l’évolution de pratiques professionnelles et de politiques organisationnelles pour répondre aux besoins et aux attentes des nouvelles générations. Enfin, pour que le processus fonctionne, il faut faire en sorte que les jeunes sachent accepter les critiques des anciens… et vice-versa ! Le challenge est donc de taille pour la direction, les managers, les services RH, mais également les collaborateurs.

Les entraîneurs d’équipe sportive, des experts de la gestion intergénérationnelle

Constamment habitués à résoudre des problématiques de rotation de joueurs et d’intégration de nouveaux éléments au sein de leur effectif, les entraîneurs d’équipe sportive disposent d’une expertise supérieure à la moyenne en matière de gestion intergénérationnelle. Explications.

Une équipe sportive, c’est plusieurs générations de joueurs

Dans les sports collectifs, les joueurs commencent leur carrière de plus en plus tôt. À 16 ans, certains sont déjà professionnels et impatients de faire leurs preuves en équipe première. Même s’ils ne sont pas tous aussi prodigieux que Victor Wembanyama, Marine Johannès, Kylian Mbappé ou Antoine Dupont, la plupart restent des graines de compétiteurs. S’ils n’ont pas leur chance rapidement, beaucoup sont ainsi prêts à quitter leur club formateur pour éclore ailleurs.

De l’autre côté, nous avons des vétérans qui prolongent le plaisir jusqu’à la quarantaine… et qui n’ont pas l’intention d’être relégués sur le banc par leurs cadets. Si certains d’entre eux acceptent de jouer les remplaçants, ça peut vite se compliquer quand il s’agit de légendes charismatiques, comme LeBron James, Tom Brady, Nikola Karabatic, Cristiano Ronaldo ou Marta, qui cherchent sans cesse à repousser leurs limites.

Face à ces deux tendances simultanées, les entraîneurs d’équipe sportive doivent donc désormais jongler avec trois, voire quatre générations, au sein d’un effectif composé de gros caractères. De quoi passer maîtres absolus dans l’art de la gestion intergénérationnelle… et par conséquent de la transition générationnelle !

Savoir passer du multigénérationnel à l’intergénérationnel : la force des grands coachs d’équipe sportive !

Exerçant dans un cadre multigénérationnel qui nécessite de la subtilité et une forte habileté de jonglage, les entraîneurs d’équipe sportive développent de solides compétences pour identifier et comprendre rapidement les besoins, les attentes, les envies et les perspectives de chacun. Capables d’analyser finement ces données, ils arrivent à déterminer précisément les valeurs, les sources de motivation, les modes de fonctionnement, les méthodes de communication et les caractéristiques clés des différentes générations d’athlètes qui composent leur effectif.

Grâce à ce savoir-faire, ils peuvent alors trouver des solutions efficaces et efficientes pour assurer une cohabitation saine au sein de leur groupe. Le passage du multigénérationnel à l’intergénérationnel ! Dans leur coaching et leur manière d’encadrer leurs troupes, ils favorisent ainsi un environnement inclusif où la diversité des âges est perçue comme une force, c’est-à-dire où les plus matures apportent une expérience précieuse, un grand professionnalisme et un vrai leadership, tandis que les débutants injectent un vent de fraîcheur avec leur énergie débordante, leur enthousiasme contagieux et leurs idées nouvelles.

Savoir passer du multigénérationnel à l’intergénérationnel : la force des grands coachs d’équipe sportive !

Quand la magie d’une bonne gestion intergénérationnelle finit par opérer, les entraîneurs d’équipe sportive parviennent donc à créer un puissant alliage entre ancienneté et jeunesse. La conséquence directe ? Il devient plus simple de renforcer la cohésion collective… et de gérer la transition générationnelle.

Comment s’inspirer des coachs d’équipe sportive pour gérer la transition générationnelle au sein d’un groupe ?

L’équipe de France de handball qui continue à empiler les titres européens, mondiaux et olympiques malgré les changements de générations, vous pensez que c’est dû au hasard ? Une génération dorée, ça peut arriver. Une deuxième éventuellement. À partir de la troisième consécutive, ce n’est plus de la chance ! On est clairement sur un modèle de réussite en matière de transition générationnelle.

Et pour tous les collectifs qui parviennent à se renouveler sans perdre leur niveau de performance, les principaux ingrédients pour rester au sommet sont généralement les mêmes :

  • une évaluation continue des besoins de l’équipe ;
  • une planification stratégique à long terme ;
  • la mise en place d’un mentorat intergénérationnel ;
  • une communication ouverte et transparente ;
  • un coaching ciblé et adapté.

Est-ce que tout cela est transposable au monde de l’entreprise ? Oui ! Voyons donc ensemble comment s’en inspirer en tant que manager pour gérer la transition entre différentes générations de collaborateurs.

Évaluer en continu les besoins de l’équipe pour planifier stratégiquement la transition générationnelle

Au fur et à mesure que les joueurs vieillissent et que de nouveaux talents émergent, les entraîneurs d’équipe sportive doivent ajuster intelligemment leur groupe. Pour anticiper les changements à effectuer au sein de leur effectif, les coachs évaluent ainsi en continu le niveau et les besoins de leur équipe. À l’ère de la data, ils peuvent facilement obtenir des données précises sur les performances individuelles et collectives. Avec l’aide de leur staff, ils procèdent alors à une analyse approfondie de ces informations pour :

  • jauger objectivement les compétences et les contributions de chaque joueur ;
  • identifier les forces et les faiblesses individuelles, mais aussi collectives ;
  • déterminer les tendances générales au sein du groupe selon les différentes générations.

En fonction des conclusions tirées, les entraîneurs peuvent finalement prendre des décisions éclairées pour planifier stratégiquement la transition générationnelle via des rotations au cours de la saison, ainsi que des ajustements progressifs dans la composition et la stratégie de l’équipe. En entreprise, c’est donc pareil ! Si vous ne voulez pas rater la transition entre chaque génération de collaborateurs, vous avez intérêt à évaluer les performances individuelles et collectives de manière continue. Vous pourrez ainsi :

  • déterminer les besoins de vos équipes ;
  • programmer et effectuer des modifications perspicaces ;
  • faire évoluer graduellement votre groupe à long terme.

Prôner une communication ouverte et transparente pour créer des ponts entre les générations

Au quotidien, les entraîneurs d’équipe sportive sont confrontés à une problématique de taille : gérer l’impatience des plus jeunes, tout en évitant de froisser les plus expérimentés. S’ils ne veulent pas de conflit générationnel, ils doivent alors faire en sorte de ne frustrer personne. Face à ce constat, ils utilisent une communication ouverte et transparente avec leurs joueurs pour :

  • partager les objectifs, les attentes et les stratégies ;
  • éclaircir les rôles et les responsabilités de chacun ;
  • échanger sur les opportunités de développement ;
  • expliquer les changements et les rotations dans la composition d’équipe ;
  • éviter les malentendus et les frictions potentielles entre cohortes de joueurs ;
  • motiver les troupes ;
  • etc.

Par exemple, quand on veut faire accepter aux plus anciens une réduction de leur temps de jeu au profit de leurs cadets, il faut leur démontrer que ce n’est pas un déclassement. Dotés d’un certain égo, ces champions accepteront rarement de cirer un peu le banc, s’ils n’ont pas d’explications qui tiennent la route. La bonne approche est alors de leur faire comprendre que c’est une manière de les préserver pour les grands matchs et de les aider à prolonger leur carrière. Évidemment, cela doit être la vraie raison et non une justification hypocrite.

Avec ce genre de discours clair, précis et honnête, les coachs donnent aux joueurs le sentiment d’être valorisés et respectés, quelle que soit leur ancienneté. Ils parviennent ainsi à optimiser les échanges, la confiance, la compréhension et la cohésion au sein du groupe… mais surtout à construire des ponts entre les générations pour aligner l’ensemble de l’effectif sur une vision commune.

Si vous occupez un rôle de manager en entreprise, inspirez-vous donc des entraîneurs d’équipe sportive pour communiquer de façon franche, mais toujours bienveillante avec vos collaborateurs. Grâce à cela, le respect perdurera, l’entraide sera présente et la concurrence restera saine. De quoi souder les jeunes et les anciens pour gérer la transition générationnelle de manière plus harmonieuse !

Miser sur le mentorat intergénérationnel pour faciliter la reprise du flambeau

Parmi les armes favorites des entraîneurs d’équipe sportive pour créer une forte cohésion de groupe et assurer un excellent passage de témoin entre les leaders expérimentés du vestiaire, les joueurs au prime de leur carrière et les talents émergents, il y a le mentorat intergénérationnel.

Encourageant les joueurs ayant du métier à transmettre leur sagesse et leurs connaissances aux plus jeunes, mais aussi à partager leur grande expérience d’athlète et leurs conseils pour perdurer au haut niveau, cette approche aide les nouveaux venus à :

  • améliorer leurs compétences techniques et tactiques ;
  • renforcer leurs capacités physiques, mentales et émotionnelles ;
  • comprendre les attentes individuelles et collectives ;
  • s’adapter à l’environnement professionnel ;
  • intégrer les normes, les valeurs et la culture du club ou de la sélection dont ils portent le maillot.

Miser sur le mentorat intergénérationnel pour faciliter la reprise du flambeau

C’est également l’un des meilleurs moyens de changer la vision des nouvelles générations par rapport à leurs coéquipiers plus âgés : ce ne sont pas des concurrents, mais des mentors dont ils doivent s’inspirer. Évidemment, tout cela n’est pas une fin en soi ! Au-delà de booster le développement personnel et professionnel au sein de l’équipe, l’objectif du mentorat intergénérationnel est de permettre aux plus jeunes de s’épanouir pour :

  • trouver leur place au sein du groupe ;
  • prendre progressivement du galon ;
  • être prêt le jour où on leur transmettra le flambeau de leader.

En entreprise, la logique est la même. Pour réussir une parfaite transition générationnelle, vous seriez bien inspiré de mettre en œuvre une politique de mentorat intergénérationnel. Alors, n’attendez pas que vos collaborateurs expérimentés partent à la retraite ! Tant qu’ils sont là, appuyez-vous sur les aînés pour inculquer aux cadets :

  • les compétences techniques essentielles ;
  • le comportement attendu au travail ;
  • la culture d’entreprise.

Adapter son coaching pour répondre aux besoins de chaque génération

Au sein d’une équipe sportive, difficile de gérer la transition générationnelle efficacement si l’on traite les anciens comme des novices. Les chances de réussite sont également limitées si l’on impose de vieilles méthodes d’entraînement aux plus jeunes. Il ne reste alors qu’une solution : pratiquer un coaching adapté et ciblé pour répondre aux besoins de chaque génération.

Évidemment, l’objectif n’est pas de tout individualiser. Sans entraînement collectif, il ne peut pas y avoir de cohésion… et donc pas de bonne transmission entre les générations. En revanche, au fur et à mesure que le groupe se renouvelle, il faut ajuster et moderniser son approche pour trouver un juste milieu qui convienne à tout le monde et permette de bien travailler. Ça, c’est pour la partie adaptation !

À côté de cela, les entraîneurs d’équipe sportive proposent généralement des programmes ciblés en fonction de l’âge des joueurs. Pour aider les plus anciens à rester compétitifs, à maintenir leur niveau de forme et à éviter les blessures, ils vont par exemple mettre en place :

  • des séances d’entraînement spécifiques ;
  • des plans de récupération personnalisés ;
  • des aménagements dans la charge de travail ;
  • des repositionnements à des postes moins exigeants physiquement ;
  • etc.

En ce qui concerne les jeunes, les clubs sportifs professionnels disposent de centres de formation, d’académies et de plusieurs équipes par catégories d’âges. Au niveau international, les sélections espoirs sont aussi là pour encadrer les talents émergents. Mais à l’échelle de l’équipe première, c’est au coach de mettre en œuvre des programmes permettant aux jeunes joueurs de s’intégrer dans l’effectif et de progresser dans leur carrière sportive.

Si l’on compare au monde de l’entreprise, tout cela est ainsi transposable via des politiques :

  • de formation, d’allègement du temps de travail, etc. destinées aux séniors ;
  • d’accompagnement des jeunes collaborateurs pour les aider à monter en compétence, trouver leur place, prendre confiance, gagner en légitimité ou encore réduire tout éventuel syndrome de l’imposteur.

Et c’est là que la magie opère ! En adaptant son management aux besoins de chaque génération, on s’assure de pouvoir compter sur les plus expérimentés le temps que les novices prennent de l’épaisseur pour remplacer progressivement leurs aînés. Mécaniquement, gérer la transition générationnelle devient alors un exercice plus fluide !

Gérer la transition générationnelle : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Pour conclure, voici l’ultime secret des entraîneurs d’équipe sportive pour réussir la transition générationnelle au sein de leur effectif : ils investissent dans leur développement personnel en se formant à la gestion du changement et en se faisant accompagner pour renforcer leur leadership.

Si vous voulez aller sur ce terrain, l’équipe de Moortgat Énergie peut vous aider et se tient donc à votre disposition. Comme première étape, nous vous invitions d’ailleurs à télécharger notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Comment être efficient ? | 4 leviers de management de soi pour obtenir plus avec moins d’efforts

Comment être efficient ? | 4 leviers de management de soi pour obtenir plus avec moins d’efforts

Vous accomplissez énormément de tâches au quotidien ? Vous parvenez à atteindre les objectifs grâce à cette immense productivité personnelle ? Même en étant efficace et fort comme Hercule, il est possible de se sentir débordé de travail, au point de ne plus pouvoir en faire plus pour arriver à ses fins sans s’épuiser inutilement. Vous ne devez donc pas attendre la saturation avant de commencer à optimiser vos efforts et maîtriser votre temps. Au risque de contredire un célèbre slogan de campagne présidentielle, vous n’avez pas forcément besoin de « travailler plus pour gagner plus ». Au lieu de vous infliger un agenda de ministre pour accroitre vos chances de succès, vous pouvez apprendre à réaliser vos actions avec brio… sans gaspiller vos trois batteries physique, mentale et émotionnelle. C’est là toute la différence entre l’efficacité et l’efficience.

Être efficace, c’est remplir ses missions par n’importe quel moyen. La finalité positive est le seul élément qui compte. Être efficient, c’est aboutir au meilleur résultat possible en dépensant un minimum d’énergie. Le but est d’économiser ses ressources sans perdre en rendement. On recherche donc un seuil de rentabilité pour rester productif et maximiser son efficacité, sans se mettre dans le rouge. Vous saisissez la subtilité et souhaitez devenir un super gestionnaire de vous-même ? Découvrez 4 leviers de management de soi pour atteindre une meilleure efficience… et obtenir plus avec moins d’efforts !

1. Optimiser son énergie pour obtenir plus en faisant moins d’efforts

Pour être efficient, la fin ne justifie pas les moyens. Il faut plutôt se dépenser de manière constructive. L’idée est de trouver la méthode qui permet d’atteindre ses objectifs avec succès, tout en gaspillant le moins d’énergie possible. En effet, lorsqu’on fait face à une problématique dans sa vie personnelle ou sa vie professionnelle, on a parfois tendance à s’acharner jusqu’à obtenir satisfaction. On met de l’huile de coude pour venir à bout de la difficulté et on se donne de la peine pour être plus efficace, mais l’entêtement et la course à la performance poussent souvent à faire des efforts qui alourdissent inutilement la charge de travail.

Même avec de l’efficacité au bout, le ratio entre l’énergie consommée et les résultats obtenus est alors mauvais. La question de l’efficience n’est donc pas réglée. Pour mieux optimiser l’utilisation de vos forces physiques, mentales et émotionnelles, prenez ainsi du recul sur vos capacités, sur vos ressources internes et externes, ainsi que sur la situation à laquelle vous êtes confronté. Par exemple, imaginez que vous essayez de décrasser une casserole brûlée. Si vous la frottez comme un fou pendant une heure, vous arriverez probablement à tout nettoyer, mais finirez surtout épuisé par vos efforts intenses.

En revanche, que se passera-t-il si vous mélangez un peu d’eau chaude, de liquide vaisselle et de bicarbonate de soude, laissez agir le temps que les résidus se décollent, puis revenez plus tard pour passer un coup d’éponge et rincer ? Eh bien, le processus sera plus long, mais vous aurez fourni maximum 15 minutes d’efforts légers pour relever le défi. Vous pourrez donc libérer votre emploi du temps et consacrer votre énergie à d’autres activités. Avec un tel niveau d’efficience, vous obtiendrez largement plus en faisant beaucoup moins.

2. Privilégier l’endurance à la vitesse pour être efficient sur la durée

Dans la société actuelle, nous avons tendance à penser que pour avoir plus, il faut aller vite. Il y a comme une règle tacite qui pousse à faire un maximum de choses en un minimum de temps pour être plus productif et plus efficace dans son travail. Eh oui, c’est bien connu : « le temps c’est de l’argent » ! Par conséquent, dès qu’on emprunte un chemin sécurisé, moins fatigant, mais plus long, on culpabilise de paraître à la traîne et de perdre un avantage potentiel. Bilan des courses : par souci de rapidité, on se fixe des échéances intenables, on bourrine coûte que coûte et on emprunte des raccourcis douteux qu’on ne maîtrise même pas. On finit alors par s’épuiser en faisant des efforts intenses pour un résultat acceptable.

Autant vous dire que considérer la vitesse comme l’un des indicateurs ultimes de la mesure de la performance conduit souvent à une totale inefficience. Plutôt que de gagner du temps, on en perd bêtement ! Face à ce constat, contenez votre impatience, privilégiez l’endurance au sprint et respirez au lieu de suffoquer sans cesse. Pour obtenir plus en fournissant moins d’efforts, acceptez de ralentir un peu le rythme en étalant votre dépense d’énergie. Soyez-en sûr : pour atteindre l’efficience, prendre son temps en misant sur des actions régulières de courte durée est un investissement rentable.

Par exemple, vous aurez plus de chance d’apprendre correctement une langue étrangère en vous exerçant 15 minutes par jour, qu’en suivant un mois intensif de cours. D’une part, la répétition régulière favorisera la mémorisation. D’autre part, le risque d’abandon sera minime en optant pour le petit effort journalier. De quoi être plus performant à long terme ! Enfin, n’oubliez pas de faire des pauses dans vos journées et de bien dormir pour récupérer. C’est important, car pour être efficient, il faut surtout avoir la forme dans les moments d’activité qui comptent. Bref, en réduisant la cadence, votre gestion du temps et des ressources utilisées sera meilleure pour travailler intelligemment.

3. Focaliser son attention sur les bonnes priorités pour gagner en efficience

Connaissez-vous la loi de Pareto ? Selon cette théorie, 20 % des actions produisent 80 % des résultats. Pour être efficient, il faut donc focaliser son attention sur les activités qui possèdent la plus grande valeur par rapport à ce que l’on vise. Afin de ne pas dilapider son énergie inutilement, il est ainsi primordial de fixer ses priorités en supprimant certaines tâches. Nous parlons de celles qui sont chronophages et n’apportent aucune création de valeur pertinente. Dans cette optique, voici trois bonnes pratiques à appliquer pour éviter toute confusion :

  1. définir ses objectifs de manière claire ;
  2. faire une liste de tâches précises à effectuer ;
  3. privilégiez l’important à l’urgent dans sa journée de travail (matrice d’Eisenhower).

Par ailleurs, pour ne pas diviser vos efforts cérébraux, apprenez à :

  • dire non aux sollicitations extérieures qui vous vampirisent ;
  • supprimer les sources de distractions ou d’interruptions présentes sur votre lieu de travail ;
  • lâcher le contrôle sur ce que vous ne maîtrisez pas ;
  • déléguer les urgences et les imprévus ;
  • ne jamais faire plusieurs choses en même temps.

En effet, à force d’avoir la tête partout, les personnes multitâches augmentent leur charge mentale et finissent par n’avoir l’esprit nulle part. Elles se perdent en voulant tout faire et sont donc moins performantes sur la durée. Frustrées et impuissantes, elles s’usent à petit feu, tendent vers la procrastination et peuvent même faire un burn-out. À l’inverse, celles qui savent prioriser, hiérarchiser et se concentrer sur une seule tâche à la fois en font moins, mais sont plus productives sans pour autant risquer leur santé au travail.

D’ailleurs, si vous voulez augmenter davantage votre degré d’efficience, regroupez au maximum les activités similaires pour ne pas fatiguer votre cerveau lorsqu’il est focus et restez logique dans votre planning pour être bien organisé. Par exemple, en gestion de projet, on termine les actions stratégiques et préparatoires qui demandent de la réflexion, avant de passer aux missions opérationnelles qui nécessitent de l’application. Cette organisation du travail permet de mieux gérer ses priorités pour réaliser des gains de productivité. À l’inverse, si l’on fait tout en même temps, on rame et on gaspille ses ressources.

4. Rester soi-même pour obtenir de meilleurs résultats sans s’efforcer

Si vous désirez être efficient pour obtenir plus en faisant moins d’efforts, restez vous-même au quotidien et ne poussez pas le perfectionnisme à outrance. En général, calculer pour masquer sa vraie nature et devenir ce que veulent les autres est très épuisant, sans apporter de réels bénéfices par rapport aux moyens mis en œuvre. Par exemple, si vous souhaitez adopter une posture de manager inspirant et apprécié, inutile de forcer le trait lourdement pour paraître séduisant, spirituel, drôle, etc.

Totalement contre-productive, cette attitude est inefficace et inefficiente. Elle ne renforcera donc pas votre leadership. Au contraire, en étant artificiel, votre comportement sonnera faux. Vous ne prendrez aucun plaisir et les gens finiront par le remarquer. En conséquence, vous vous userez bêtement pour un résultat inverse à celui escompté. Bref, pour devenir une personne efficiente, ne trichez pas. Relâchez-vous mentalement et émotionnellement, acceptez d’être imparfait, faites confiance à votre intuition et laissez les choses venir !

 

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous recherchez un accompagnement ou du coaching pour devenir un super-héros du quotidien efficace et efficient, parlons-en directement ensemble !