Gérer la transition générationnelle : inspirez-vous des meilleurs coachs d’équipe sportive !

Gérer la transition générationnelle : inspirez-vous des meilleurs coachs d’équipe sportive !

Comment gérer la transition générationnelle au sein de ses équipes ? Cette question, de nombreux managers se la posent. D’autant plus avec l’arrivée de la génération Z qui bouscule les codes et les habitudes de leurs aînés. Vous faites face à cette problématique ? Et si vous vous inspiriez des meilleurs entraîneurs d’équipe sportive pour relever le défi ?

En effet, au-delà de posséder de solides compétences pour guider un groupe d’athlètes vers la victoire, ces professionnels du collectif développent avec l’expérience de précieux talents de virtuosité et d’ingéniosité pour accompagner la transition entre différentes générations de joueurs. Envie d’acquérir ce savoir-faire unique détenu par Claude Onesta ou encore Didier Deschamps ?

Découvrez en quoi les plus grands coachs sportifs sont des maîtres de la gestion intergénérationnelle, comment ils parviennent à assurer une bonne transmission de flambeau entre les champions expérimentés et les jeunes prodiges de leur effectif, mais surtout quelles tactiques vous pouvez leur emprunter pour réussir une transition générationnelle fluide… au sein de votre propre équipe !

La transition générationnelle, c’est quoi ?

Par définition, la transition générationnelle est simplement le passage de témoin entre deux générations. Il ne s’agit pourtant pas juste d’une étape de transmission comme lors d’un relais 4 × 100 mètres en athlétisme. Au cours de ce processus sociologique et démographique, les jeunes débarquent avec des idées, des valeurs et des méthodes qui peuvent différer de celles de leurs aînés pour des raisons liées :

  • à l’éducation ;
  • aux expériences de vie ;
  • aux avancées technologiques ;
  • aux événements historiques ;
  • etc.

Conduisant souvent à des désaccords, ce choc générationnel peut entraîner des tensions et des conflits entre les générations. Les différences de perspectives permettent toutefois d’ouvrir le débat sur des sujets politiques, économiques, sociétaux, environnementaux, culturels, etc. En ce sens, la transition générationnelle est une source de renouveau et de progrès indispensable pour s’adapter au contexte actuel et relever les défis contemporains.

Modifiant en profondeur les normes, les attitudes, les comportements et les modes de fonctionnement au sein d’un groupe, voire d’une société entière, elle crée ainsi de fait un véritable changement intergénérationnel. Ce phénomène s’observe dans différents domaines, tels que la culture, la politique, la technologie, le sport… et bien évidemment le monde de l’entreprise.

Dans le contexte du travail, gérer la transition générationnelle implique alors de favoriser un bon transfert de connaissances et de compétences entre les aînés et les cadets. Cela induit aussi l’évolution de pratiques professionnelles et de politiques organisationnelles pour répondre aux besoins et aux attentes des nouvelles générations. Enfin, pour que le processus fonctionne, il faut faire en sorte que les jeunes sachent accepter les critiques des anciens… et vice-versa ! Le challenge est donc de taille pour la direction, les managers, les services RH, mais également les collaborateurs.

Les entraîneurs d’équipe sportive, des experts de la gestion intergénérationnelle

Constamment habitués à résoudre des problématiques de rotation de joueurs et d’intégration de nouveaux éléments au sein de leur effectif, les entraîneurs d’équipe sportive disposent d’une expertise supérieure à la moyenne en matière de gestion intergénérationnelle. Explications.

Une équipe sportive, c’est plusieurs générations de joueurs

Dans les sports collectifs, les joueurs commencent leur carrière de plus en plus tôt. À 16 ans, certains sont déjà professionnels et impatients de faire leurs preuves en équipe première. Même s’ils ne sont pas tous aussi prodigieux que Victor Wembanyama, Marine Johannès, Kylian Mbappé ou Antoine Dupont, la plupart restent des graines de compétiteurs. S’ils n’ont pas leur chance rapidement, beaucoup sont ainsi prêts à quitter leur club formateur pour éclore ailleurs.

De l’autre côté, nous avons des vétérans qui prolongent le plaisir jusqu’à la quarantaine… et qui n’ont pas l’intention d’être relégués sur le banc par leurs cadets. Si certains d’entre eux acceptent de jouer les remplaçants, ça peut vite se compliquer quand il s’agit de légendes charismatiques, comme LeBron James, Tom Brady, Nikola Karabatic, Cristiano Ronaldo ou Marta, qui cherchent sans cesse à repousser leurs limites.

Face à ces deux tendances simultanées, les entraîneurs d’équipe sportive doivent donc désormais jongler avec trois, voire quatre générations, au sein d’un effectif composé de gros caractères. De quoi passer maîtres absolus dans l’art de la gestion intergénérationnelle… et par conséquent de la transition générationnelle !

Savoir passer du multigénérationnel à l’intergénérationnel : la force des grands coachs d’équipe sportive !

Exerçant dans un cadre multigénérationnel qui nécessite de la subtilité et une forte habileté de jonglage, les entraîneurs d’équipe sportive développent de solides compétences pour identifier et comprendre rapidement les besoins, les attentes, les envies et les perspectives de chacun. Capables d’analyser finement ces données, ils arrivent à déterminer précisément les valeurs, les sources de motivation, les modes de fonctionnement, les méthodes de communication et les caractéristiques clés des différentes générations d’athlètes qui composent leur effectif.

Grâce à ce savoir-faire, ils peuvent alors trouver des solutions efficaces et efficientes pour assurer une cohabitation saine au sein de leur groupe. Le passage du multigénérationnel à l’intergénérationnel ! Dans leur coaching et leur manière d’encadrer leurs troupes, ils favorisent ainsi un environnement inclusif où la diversité des âges est perçue comme une force, c’est-à-dire où les plus matures apportent une expérience précieuse, un grand professionnalisme et un vrai leadership, tandis que les débutants injectent un vent de fraîcheur avec leur énergie débordante, leur enthousiasme contagieux et leurs idées nouvelles.

Savoir passer du multigénérationnel à l’intergénérationnel : la force des grands coachs d’équipe sportive !

Quand la magie d’une bonne gestion intergénérationnelle finit par opérer, les entraîneurs d’équipe sportive parviennent donc à créer un puissant alliage entre ancienneté et jeunesse. La conséquence directe ? Il devient plus simple de renforcer la cohésion collective… et de gérer la transition générationnelle.

Comment s’inspirer des coachs d’équipe sportive pour gérer la transition générationnelle au sein d’un groupe ?

L’équipe de France de handball qui continue à empiler les titres européens, mondiaux et olympiques malgré les changements de générations, vous pensez que c’est dû au hasard ? Une génération dorée, ça peut arriver. Une deuxième éventuellement. À partir de la troisième consécutive, ce n’est plus de la chance ! On est clairement sur un modèle de réussite en matière de transition générationnelle.

Et pour tous les collectifs qui parviennent à se renouveler sans perdre leur niveau de performance, les principaux ingrédients pour rester au sommet sont généralement les mêmes :

  • une évaluation continue des besoins de l’équipe ;
  • une planification stratégique à long terme ;
  • la mise en place d’un mentorat intergénérationnel ;
  • une communication ouverte et transparente ;
  • un coaching ciblé et adapté.

Est-ce que tout cela est transposable au monde de l’entreprise ? Oui ! Voyons donc ensemble comment s’en inspirer en tant que manager pour gérer la transition entre différentes générations de collaborateurs.

Évaluer en continu les besoins de l’équipe pour planifier stratégiquement la transition générationnelle

Au fur et à mesure que les joueurs vieillissent et que de nouveaux talents émergent, les entraîneurs d’équipe sportive doivent ajuster intelligemment leur groupe. Pour anticiper les changements à effectuer au sein de leur effectif, les coachs évaluent ainsi en continu le niveau et les besoins de leur équipe. À l’ère de la data, ils peuvent facilement obtenir des données précises sur les performances individuelles et collectives. Avec l’aide de leur staff, ils procèdent alors à une analyse approfondie de ces informations pour :

  • jauger objectivement les compétences et les contributions de chaque joueur ;
  • identifier les forces et les faiblesses individuelles, mais aussi collectives ;
  • déterminer les tendances générales au sein du groupe selon les différentes générations.

En fonction des conclusions tirées, les entraîneurs peuvent finalement prendre des décisions éclairées pour planifier stratégiquement la transition générationnelle via des rotations au cours de la saison, ainsi que des ajustements progressifs dans la composition et la stratégie de l’équipe. En entreprise, c’est donc pareil ! Si vous ne voulez pas rater la transition entre chaque génération de collaborateurs, vous avez intérêt à évaluer les performances individuelles et collectives de manière continue. Vous pourrez ainsi :

  • déterminer les besoins de vos équipes ;
  • programmer et effectuer des modifications perspicaces ;
  • faire évoluer graduellement votre groupe à long terme.

Prôner une communication ouverte et transparente pour créer des ponts entre les générations

Au quotidien, les entraîneurs d’équipe sportive sont confrontés à une problématique de taille : gérer l’impatience des plus jeunes, tout en évitant de froisser les plus expérimentés. S’ils ne veulent pas de conflit générationnel, ils doivent alors faire en sorte de ne frustrer personne. Face à ce constat, ils utilisent une communication ouverte et transparente avec leurs joueurs pour :

  • partager les objectifs, les attentes et les stratégies ;
  • éclaircir les rôles et les responsabilités de chacun ;
  • échanger sur les opportunités de développement ;
  • expliquer les changements et les rotations dans la composition d’équipe ;
  • éviter les malentendus et les frictions potentielles entre cohortes de joueurs ;
  • motiver les troupes ;
  • etc.

Par exemple, quand on veut faire accepter aux plus anciens une réduction de leur temps de jeu au profit de leurs cadets, il faut leur démontrer que ce n’est pas un déclassement. Dotés d’un certain égo, ces champions accepteront rarement de cirer un peu le banc, s’ils n’ont pas d’explications qui tiennent la route. La bonne approche est alors de leur faire comprendre que c’est une manière de les préserver pour les grands matchs et de les aider à prolonger leur carrière. Évidemment, cela doit être la vraie raison et non une justification hypocrite.

Avec ce genre de discours clair, précis et honnête, les coachs donnent aux joueurs le sentiment d’être valorisés et respectés, quelle que soit leur ancienneté. Ils parviennent ainsi à optimiser les échanges, la confiance, la compréhension et la cohésion au sein du groupe… mais surtout à construire des ponts entre les générations pour aligner l’ensemble de l’effectif sur une vision commune.

Si vous occupez un rôle de manager en entreprise, inspirez-vous donc des entraîneurs d’équipe sportive pour communiquer de façon franche, mais toujours bienveillante avec vos collaborateurs. Grâce à cela, le respect perdurera, l’entraide sera présente et la concurrence restera saine. De quoi souder les jeunes et les anciens pour gérer la transition générationnelle de manière plus harmonieuse !

Miser sur le mentorat intergénérationnel pour faciliter la reprise du flambeau

Parmi les armes favorites des entraîneurs d’équipe sportive pour créer une forte cohésion de groupe et assurer un excellent passage de témoin entre les leaders expérimentés du vestiaire, les joueurs au prime de leur carrière et les talents émergents, il y a le mentorat intergénérationnel.

Encourageant les joueurs ayant du métier à transmettre leur sagesse et leurs connaissances aux plus jeunes, mais aussi à partager leur grande expérience d’athlète et leurs conseils pour perdurer au haut niveau, cette approche aide les nouveaux venus à :

  • améliorer leurs compétences techniques et tactiques ;
  • renforcer leurs capacités physiques, mentales et émotionnelles ;
  • comprendre les attentes individuelles et collectives ;
  • s’adapter à l’environnement professionnel ;
  • intégrer les normes, les valeurs et la culture du club ou de la sélection dont ils portent le maillot.

Miser sur le mentorat intergénérationnel pour faciliter la reprise du flambeau

C’est également l’un des meilleurs moyens de changer la vision des nouvelles générations par rapport à leurs coéquipiers plus âgés : ce ne sont pas des concurrents, mais des mentors dont ils doivent s’inspirer. Évidemment, tout cela n’est pas une fin en soi ! Au-delà de booster le développement personnel et professionnel au sein de l’équipe, l’objectif du mentorat intergénérationnel est de permettre aux plus jeunes de s’épanouir pour :

  • trouver leur place au sein du groupe ;
  • prendre progressivement du galon ;
  • être prêt le jour où on leur transmettra le flambeau de leader.

En entreprise, la logique est la même. Pour réussir une parfaite transition générationnelle, vous seriez bien inspiré de mettre en œuvre une politique de mentorat intergénérationnel. Alors, n’attendez pas que vos collaborateurs expérimentés partent à la retraite ! Tant qu’ils sont là, appuyez-vous sur les aînés pour inculquer aux cadets :

  • les compétences techniques essentielles ;
  • le comportement attendu au travail ;
  • la culture d’entreprise.

Adapter son coaching pour répondre aux besoins de chaque génération

Au sein d’une équipe sportive, difficile de gérer la transition générationnelle efficacement si l’on traite les anciens comme des novices. Les chances de réussite sont également limitées si l’on impose de vieilles méthodes d’entraînement aux plus jeunes. Il ne reste alors qu’une solution : pratiquer un coaching adapté et ciblé pour répondre aux besoins de chaque génération.

Évidemment, l’objectif n’est pas de tout individualiser. Sans entraînement collectif, il ne peut pas y avoir de cohésion… et donc pas de bonne transmission entre les générations. En revanche, au fur et à mesure que le groupe se renouvelle, il faut ajuster et moderniser son approche pour trouver un juste milieu qui convienne à tout le monde et permette de bien travailler. Ça, c’est pour la partie adaptation !

À côté de cela, les entraîneurs d’équipe sportive proposent généralement des programmes ciblés en fonction de l’âge des joueurs. Pour aider les plus anciens à rester compétitifs, à maintenir leur niveau de forme et à éviter les blessures, ils vont par exemple mettre en place :

  • des séances d’entraînement spécifiques ;
  • des plans de récupération personnalisés ;
  • des aménagements dans la charge de travail ;
  • des repositionnements à des postes moins exigeants physiquement ;
  • etc.

En ce qui concerne les jeunes, les clubs sportifs professionnels disposent de centres de formation, d’académies et de plusieurs équipes par catégories d’âges. Au niveau international, les sélections espoirs sont aussi là pour encadrer les talents émergents. Mais à l’échelle de l’équipe première, c’est au coach de mettre en œuvre des programmes permettant aux jeunes joueurs de s’intégrer dans l’effectif et de progresser dans leur carrière sportive.

Si l’on compare au monde de l’entreprise, tout cela est ainsi transposable via des politiques :

  • de formation, d’allègement du temps de travail, etc. destinées aux séniors ;
  • d’accompagnement des jeunes collaborateurs pour les aider à monter en compétence, trouver leur place, prendre confiance, gagner en légitimité ou encore réduire tout éventuel syndrome de l’imposteur.

Et c’est là que la magie opère ! En adaptant son management aux besoins de chaque génération, on s’assure de pouvoir compter sur les plus expérimentés le temps que les novices prennent de l’épaisseur pour remplacer progressivement leurs aînés. Mécaniquement, gérer la transition générationnelle devient alors un exercice plus fluide !

Gérer la transition générationnelle : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Pour conclure, voici l’ultime secret des entraîneurs d’équipe sportive pour réussir la transition générationnelle au sein de leur effectif : ils investissent dans leur développement personnel en se formant à la gestion du changement et en se faisant accompagner pour renforcer leur leadership.

Si vous voulez aller sur ce terrain, l’équipe de Moortgat Énergie peut vous aider et se tient donc à votre disposition. Comme première étape, nous vous invitions d’ailleurs à télécharger notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Être un leader : un job de stand-upper… et non d’acteur de sitcom !

Être un leader : un job de stand-upper… et non d’acteur de sitcom !

Être un leader, est-ce enchaîner des répliques préparées ou incarner un rôle plus profond, plus audacieux et plus authentique ? Différent du management, le leadership peut prendre plusieurs formes et demande une énorme capacité d’adaptation en direct. Plus que savoir jouer à l’acteur de sitcom, ce qui compte est donc de maîtriser l’art du stand-up : capter l’attention, réagir avec intelligence et communiquer avec subtilité… tout en laissant une empreinte durable. Envie de mieux comprendre la nuance ? Alors, lisez cet article ! Ici, nous décortiquons la notion de leadership, expliquons la différence avec la fonction de manager et montrons pourquoi se comporter en leader est un job de grand stand-upper !

Être un leader : ça veut dire quoi ?

 « Le leadership est l’art d’obtenir de quelqu’un qu’il accomplisse quelque chose pour votre compte parce qu’il veut le faire. » – Dwight D. Eisenhower

Qu’est-ce qu’un leader ?

Le leadership désigne l’influence que détient un individu sur un groupe de personnes possédant un objectif commun. En ce sens, nous pouvons définir le leader comme un meneur convaincant, inspirant et motivant, capable d’instaurer une relation de confiance mutuelle si forte avec les autres qu’il est écouté et suivi de manière volontaire par ces derniers. Généralement, sa légitimité est approuvée à l’unanimité grâce à son expérience, ses compétences, ses exploits, ses valeurs, son comportement ou encore son charisme.

Au fond, être un leader, c’est donc semblable au rôle de chef d’orchestre qui embarque tout le monde, coordonne la prestation collective et donne le rythme pour que la mélodie sonne juste. Moteur au sein d’une organisation ou d’une équipe, ce rôle dépasse ainsi celui de simple patron. Pour obtenir ce qu’il veut, un leader fédère autour de lui et opère comme un guide. C’est de cette manière qu’il permet à chaque membre d’exploiter son potentiel et de contribuer efficacement aux accomplissements du groupe.

Quels sont les différents styles de leadership ?

Le profil type du leader n’existe pas. En nous appuyant sur les théories de plusieurs chercheurs, voici donc les principaux styles de leadership que nous pouvons observer.

Les styles de leadership traditionnels

Selon la théorie de Kurt Lewin, psychologue américain, trois styles de leadership traditionnels se dégagent :

  1. le leadership autoritaire (ou directif) avec un chef compétent qui dispose d’une supériorité hiérarchique, centralise les décisions et contrôle le groupe de manière paternaliste ;
  2. le leadership participatif (ou démocratique) qui consiste à encourager la collaboration, écouter chaque membre de l’équipe, animer les échanges, stimuler l’intelligence collective, arbitrer avec intégrité et expliquer les décisions ;
  3. le leadership du laissez-faire (ou délégatif) avec une surveillance de loin, une intervention limitée, peu de directives et donc une approche permissive où les membres de l’organisation ont une grande liberté dans les prises de décision.

D’autres études proposent des classifications légèrement différentes, mais en phase sur le fond avec Lewin. C’est le cas de la théorie des quatre systèmes de Rensis Likert ou de celle du leadership situationnel développé par Paul Hersey et Kenneth Blanchard. Ce dernier modèle mentionne notamment le leadership persuasif qui consiste à fixer le cap, puis faire passer ses idées, convaincre, motiver et fédérer les troupes en misant sur la communication, le relationnel, l’explication et l’argumentation.

Les styles de leadership émotionnels

Daniel Goleman, psychologue américain, estime qu’il est nécessaire d’affiner son intelligence émotionnelle pour être un leader efficace. Selon lui, il est en effet important de sentir le contexte, de prendre le pouls de son équipe et de comprendre le fonctionnement des membres du groupe pour adopter la bonne posture de meneur. En ce sens, il a défini 6 grands styles modulables de leadership qui s’appuient sur les émotions :

  1. le leadership directif qui est comparable au modèle autoritaire et paternaliste de Lewin, soit une soumission à des ordres précis ;
  2. le leadership « chef de file » qui consiste à se montrer exemplaire, exigeant envers soi-même et ultra performant dans ses actions pour imposer le rythme, tirer le groupe vers le haut, pousser les autres au dépassement de soi et augmenter le niveau d’excellence général ;
  3. le leadership visionnaire qui encourage la mobilisation collective en portant une mission, en croyant pleinement au projet, en diffusant des idées inspirantes, en peignant son rêve avec passion, en éclaircissant la vision globale à long terme, en donnant du sens aux objectifs, en transmettant la bonne énergie et en orientant logiquement les actions ;
  4. le leadership affiliatif (ou collaboratif) qui mise sur le travail collectif, le partage, la communication, l’empathie, l’inclusion et l’esprit d’équipe pour concerner tout le monde, instaurer un climat de confiance, stimuler une harmonie collaborative, favoriser l’entraide, renforcer la cohésion de groupe et créer un cadre motivant où les gens avancent main dans la main ;
  5. le leadership démocratique, similaire au leadership participatif de Lewin, qui ouvre le débat et invite chacun à donner son point de vue de manière à booster la responsabilité individuelle et collective ;
  6. le leadership « coach » qui consiste à comprendre les membres de l’équipe (forces, faiblesses, motivations intrinsèques, objectifs individuels, etc.) pour accompagner ces derniers à long terme dans leur développement personnel et l’amélioration de leur niveau de performance, tout en les raccrochant aux objectifs collectifs.

Leadership transformationnel et leadership transactionnel

Dans les années 80, Bernard M. Bass, professeur américain expert en leadership, théorise et popularise le concept de leadership transformationnel. Déjà introduite par le sociologue James V. Downton et développée par le politologue James MacGregor Burns, cette approche consiste à créer une vision inspirante et mobilisatrice capable de bonifier aussi bien les individus que les organisations.

Leadership transformationnel et leadership transactionnel

En ce sens, le but du leader transformationnel est de motiver chacun à dépasser ses intérêts personnels pour s’engager pleinement dans la réalisation d’un projet commun ambitieux. Selon Bass, la mise en œuvre de ce type de leadership passe alors par quatre éléments clés :

  1. l’influence idéalisée qui repose sur le fait de montrer le meilleur exemple aux autres pour s’imposer comme le modèle à suivre et gagner à la fois la confiance et le respect du groupe ;
  2. la motivation inspirante qui implique de donner du sens au projet et de fournir à chacun des raisons de se dépasser pour relever les défis collectifs ;
  3. la considération individualisée qui consiste à se préoccuper des besoins et des attentes de chaque membre de l’équipe pour soutenir le développement personnel et la réalisation individuelle, mais également favoriser l’épanouissement et le bien-être au sein du groupe ;
  4. la stimulation intellectuelle qui signifie encourager chaque personne à se questionner, innover et faire preuve de créativité pour contribuer à l’atteinte d’objectifs collectifs.

Avec de telles caractéristiques, ce modèle s’oppose ainsi au leadership transactionnel, dont le mode de fonctionnement est d’instaurer un système de récompenses et de sanctions pour motiver les personnes à s’impliquer dans le groupe.

Quelles différences entre leadership et management ?

« À une époque, le leadership résidait dans les muscles. Aujourd’hui, il réside dans la façon de traiter les gens. » – Mahatma Gandhi

Aura naturelle et statut officiel : deux pouvoirs différents !

Les mots « leadership » et « management » ne sont pas synonymes. Un bon manager n’est pas obligatoirement un leader… et inversement ! Comme nous l’avons vu, un leader est un influenceur qui sait rassembler autour de lui. C’est parce qu’il est une source d’inspiration pour les autres qu’il parvient à gagner la confiance et le respect des gens, à fédérer un groupe et à être suivi par tout le monde pour concrétiser un objectif, un projet voire un rêve commun.

Si ce fut le cas à une vieille époque, avoir de gros bras ne suffit donc plus pour porter un collectif ! Au-delà des muscles, l’aura naturelle d’un leader vient essentiellement de :

  • ses idées ;
  • ses accomplissements ;
  • son comportement ;
  • la manière dont il traite les autres.

Face à ce constat, la différence avec le manager est la suivante : être un leader n’est pas une fonction. Il s’agit d’un rôle social informel octroyé par les membres d’un groupe à un individu qu’ils considèrent comme légitime pour les guider.

Bien qu’il soit important, le manager n’est pas nécessairement ce genre de personne. Compétent pour conduire un projet dans la bonne direction, il dispose d’un statut officiel de responsable et donc d’un certain pouvoir pour diriger ses troupes avec plus ou moins d’autorité. En revanche, malgré sa place forte dans l’organigramme, il n’est pas forcément plébiscité par son équipe. Contrairement au leader qui est totalement sacralisé, il est davantage respecté pour sa supériorité hiérarchique que pour sa propre personne.

Leadership et management : illustration sportive

Dans les sports collectifs, il arrive que le coach soit remis en question par ses joueurs, mais que l’équipe soit tout de même portée par quelqu’un d’autre. Brillant par sa solide expérience, son charisme naturel, ses excellentes performances, son palmarès remarquable ou encore sa supériorité technique, ce dernier devient alors le vrai leader… bien qu’il ne soit pas manager ! Les deux positions restent toutefois compatibles. Le leadership et le management peuvent effectivement appartenir au même individu… mais aussi à deux personnes différentes.

Sur ce point, il suffit d’analyser les plus grands succès de l’équipe de France de football pour s’en rendre compte. À chaque fois que nous avons été sacrés champions d’Europe ou du monde, nous avions un sélectionneur qui dirigeait parfaitement son groupe… et un meneur de jeu prodigieux qui sublimait le collectif. Ce n’est donc pas une coïncidence si nous avons gagné ! Avec Michel Platini, Zinédine Zidane ou Antoine Griezmann en leader technique, les Bleus étaient tirés vers le haut par quelqu’un de hors-norme.

D’ailleurs, même s’ils étaient généralement performants, ces chefs d’orchestre n’avaient pas besoin d’être bons à chaque match. Leur simple présence inspirait suffisamment les autres pour porter le collectif vers la victoire. En revanche, malgré leur forte influence, ils ne remettaient en question ni l’autorité, ni les compétences, ni la légitimité du coach. C’est même l’inverse ! Leur rôle de locomotive était totalement complémentaire au travail de l’entraîneur. C’est la preuve qu’être un leader de très haut niveau et savoir manager une équipe avec brio sont deux choses différentes.

Les bons leaders : des maîtres du stand-up… et pas des comédiens de sitcom

« Le plus grand leader n’est pas nécessairement celui qui fait les plus grandes choses. Il est celui qui amène les gens à faire les plus grandes choses. » – Ronald Reagan

Les bons leaders : des maîtres du stand-up… et pas des comédiens de sitcom

Ce qui fait la force des vrais leaders

Être un bon leader, c’est bien plus qu’une histoire de compétences. Tout est une question de personnalité. Outre l’expertise, ce sont effectivement des traits de caractère, des valeurs et des qualités humaines qui poussent les gens à choisir et suivre quelqu’un pour mener le groupe au succès. Parmi les éléments qui forgent un grand leadership, nous retrouvons ainsi :

  • la vision et le charisme pour rassembler autour de soi et prendre la posture de guide… mais aussi l’altruisme, l’écoute active et l’ouverture d’esprit pour se connecter aux autres ;
  • l’ambition et le dépassement de soi pour motiver les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes… mais aussi l’humilité, l’exemplarité et la bienveillance pour ne pas devenir une caricature du petit chef incompétent ;
  • la confiance envers les autres, l’esprit d’équipe et la communication pour fédérer autour d’un projet commun… mais aussi le sens des responsabilités et l’assertivité pour faire avancer le collectif dans la bonne direction ;
  • la transmission du savoir et la reconnaissance individuelle pour accompagner le développement personnel des membres du groupe… tout en consolidant l’engagement de chacun dans le projet collectif ;
  • des capacités d’intelligence émotionnelle, de résilience, d’adaptation et d’apprentissage continu pour rester clairvoyant, maintenir son équilibre mental, garder la tête froide, être en phase avec la réalité… et donc toujours s’améliorer en tant que leader.

Un grand leader maîtrise l’art du spectacle vivant…

Lors d’un spectacle de stand-up, un comique s’adresse directement au public pour raconter des anecdotes, faire des observations du quotidien, se mettre dans la peau de personnages, interagir avec certains individus, etc. Sur scène, ce type de comédien prend la parole seul, sans décor et sans accessoire. Pour renforcer le côté spontané de son intervention, il se tient généralement debout (d’où le terme de stand-up). En brisant le quatrième mur, le but du stand-upper est de provoquer son audience pour l’accrocher et lui décocher un rire à chaque punchline.

Afin d’exister, l’humoriste doit par conséquent être suffisamment habité et convaincant, car il a besoin du public pour le suivre dans son aventure. L’autre difficulté, c’est que la magie opère uniquement si les blagues, les commentaires et les phrases chocs apparaissent comme des réflexions improvisées. Même s’ils ne sont pas dupes, les spectateurs ne doivent donc jamais sentir qu’on leur récite un texte spécialement préparé pour les pousser à rigoler. Bref, le talent du stand-upper réside dans le fait :

  • de donner corps à ses histoires ;
  • d’embarquer la salle avec lui ;
  • de faire oublier aux gens qu’ils assistent à un show.

Quel rapport avec le leadership ? C’est simple : être un leader est aussi un exercice de spectacle vivant ! Selon les situations, les interlocuteurs, les moments, les contextes, etc., il faut adapter son approche. Eh oui, un vrai leader maîtrise tous les styles de leadership. Il est :

  • tantôt coach tantôt chef de file ;
  • souvent démocratique, mais parfois directif ;
  • la plupart du temps transformationnel, mais sans s’interdire d’être transactionnel avec quelques individus (certains commerciaux qui marchent à la récompense par exemple).

Il sait également quand forcer le trait visionnaire ou jouer à fond la carte du collaboratif. Bref, c’est un stand-upper en puissance qui ressent son environnement et prend la température en direct pour proposer un speech impactant et fédérateur, c’est-à-dire le bon discours, aux bonnes personnes, au bon moment.

… alors qu’un petit chef se contente d’un show enregistré

L’apprentissage continu est l’une des forces des stand-uppers. En effet, pour ces derniers, les feedbacks sont instantanés. Si personne ne rit de leurs blagues, ils savent immédiatement que ça ne fonctionne pas. Ainsi, plus ils essaient, plus ils ont des retours à chaud, plus ils apprennent vite et plus ils progressent. En ce sens, être un leader avec cette approche mentale permet de rester ancré dans une logique de spectacle vivant. On peut donc plus facilement :

  • porter une vision en continu comme un stand-upper qui tient le fil de son histoire ;
  • avoir un charisme au niveau de la prestance scénique d’un stand-upper en live ;
  • pratiquer l’écoute active comme un stand-upper qui reste à l’affût des réactions pour rebondir ;
  • se montrer ambitieux comme un stand-upper qui se fixe le challenge de faire rire pendant plusieurs heures ;
  • se dépasser au point de transpirer autant qu’un stand-upper ;
  • communiquer avec les autres et maintenir un esprit collectif comme un stand-upper qui interagit et joue avec le public ;
  • etc.

À l’inverse, en restant campé sur ses acquis, le risque est de devenir un petit chef qui se contente d’un show enregistré. Et attention ! Ici, nous ne parlons pas d’un leader directif qui peut être utile en période de crise ou de panique, quand le groupe est perdu et a besoin d’entendre une seule voix. Un petit chef est juste un mauvais meneur qui s’éloigne du stand-upper pour se rapprocher de l’acteur de sitcom.

Moins authentique, il apprend son rôle par cœur et s’enferme dedans. À force de réciter son texte en forçant le trait sans subtilité, il n’incarne alors plus aucune vision personnelle. Incapable d’improviser et de s’adapter, il met finalement un écran entre lui et les gens pour éviter de se confronter directement au groupe. Bref, préférant entendre des rires enregistrés qu’écouter en live l’avis de son audience, il devient distant, rigide… et donc moins leader !

Être un leader : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Comme l’a dit Michael Jordan : « Gagnez votre leadership au quotidien ! » Dans cette optique de progression, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Pensez donc à nous contacter pour approfondir le travail et devenir un leader durable au sein de vos équipes ! D’autre part, si vous souhaitez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Le sport en compétition… ce si grand accélérateur vers la maturité professionnelle

Le sport en compétition… ce si grand accélérateur vers la maturité professionnelle

À quel point la compétition sportive prépare-t-elle à relever les défis de la vie professionnelle ? La réponse : énormément ! Et pour cause : avec moins de temps morts, ainsi que de réels enjeux à la clé, le sport en compétition est bien plus intense qu’une séance de gym après le boulot ou qu’un foot improvisé entre amis. Si faire de l’exercice est bénéfique pour maintenir un esprit sain dans un corps sain, l’aspect compétitif permet en effet d’apprendre plus rapidement que la moyenne des leçons cruciales en matière de discipline, de maîtrise des émotions, de résilience, d’engagement ou encore de dépassement de soi.

En ce sens, il décuple les capacités physiques, mentales et émotionnelles, mais contribue surtout à mieux équilibrer les batteries d’énergie personnelles. Bref, terrain fertile pour développer un paquet de compétences transposables dans le monde du travail, le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle. De quoi vous aider à bâtir une carrière florissante ! Décryptage.

La compétition sportive, une activité intense… qui fait mûrir à vitesse grand V

Bien plus intense qu’un footing, qu’un peu d’exercice en salle ou que toute activité physique effectuée en loisir, le sport en compétition fait mûrir de manière accélérée. Explications.

La régularité sportive forge le physique, le mental et la gestion émotionnelle

Faire régulièrement du sport est le meilleur moyen de travailler simultanément sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle. Voici les bienfaits que vous pouvez obtenir en vous exerçant assidûment.

Les bienfaits du sport sur le physique

Pratiqué avec régularité, le sport permet d’entretenir son corps et d’améliorer sa condition physique. Selon la discipline choisie, vous pouvez notamment gagner en endurance, en force, en souplesse, en vitesse, en tonicité ou encore en coordination. Accentuant le rythme cardiaque et offrant une meilleure oxygénation, l’activité sportive muscle aussi l’ensemble de l’organisme. Par conséquent, plus vous vous exercerez régulièrement, plus vous vous protégerez de douleurs chroniques (musculaires, articulaires, etc.) ou de certaines pathologies (maladies, problèmes cardiaques, hypertension, etc.).

Les bienfaits du sport sur le mental

Au-delà de ses vertus sur le corps, le sport est également bon sur le plan psychologique. En effet, s’habituer à répéter les efforts développe l’autodiscipline, tout en favorisant une meilleure maîtrise de la respiration. Quand on apprend à tenir une ligne de conduite et à mieux respirer, on devient alors plus à même de faire face aux situations de panique, de stress ou de pression intense. Sur la durée, pratiquer une activité sportive régulière contribuera donc à vous construire un mental d’acier pour :

  • canaliser votre cerveau lorsqu’il s’emballe ;
  • rester dans le moment présent et vous recentrer sur vous-même ;
  • être à l’aise avec ce qui peut vous rendre mal à l’aise ;
  • garder la tête froide face à la déstabilisation ;
  • vous reconcentrer dans les moments de doute ;
  • repousser vos limites face à la difficulté ;
  • reprendre le dessus quand les choses tournent mal ;
  • relever la tête quand vous êtes au fond du trou ;
  • etc.

Les bienfaits du sport sur la gestion émotionnelle

La régularité sportive est enfin bénéfique pour maîtriser ses émotions. Et pour cause : au bout de 30 minutes d’effort physique, la libération d’endorphine (hormones du bonheur) permet d’entrer dans un état de bien-être. Que vous choisissiez une discipline intense pour vous défouler (sport de combat, sport collectif, course à pied, natation, etc.), relaxante pour vous détendre (yoga, gymnastique douce, marche, etc.), amusante pour vous divertir (pétanque, bowling, tennis de table, etc.) ou artistique pour vous exprimer (danse, patinage, gymnastique rythmique, natation synchronisée, etc.), vous pourrez donc évacuer les ondes négatives, les idées noires et les ruminations pour ne plus ressentir de tensions. Au fil du temps, faire de l’exercice vous aidera alors à rester en contrôle.

La compétition discipline et apprend à mieux équilibrer ses batteries d’énergie

Si le sport est parfait pour développer sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle, le fait d’ajouter une dose de compétition permet de se discipliner, d’apprendre à équilibrer ses batteries d’énergie… et donc de grandir plus vite.

Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise

En compétition, le fait d’avoir des adversaires induit beaucoup plus de sérieux. La discipline et l’éthique de travail sont donc forcées par le contexte. Par exemple, comme il faut une condition physique au top pour espérer obtenir la victoire, on se prépare mieux, on mange mieux, on gère son sommeil comme une ressource, etc. Au fil du temps, un compétiteur sportif apprend alors à se connaître et se responsabiliser plus vite qu’une personne lambda.

C’est particulièrement vrai pour les athlètes de haut niveau qui ont une sorte d’obsolescence programmée et qui doivent soigner leur hygiène de vie pour faire durer leur carrière. Au quotidien, ces individus adoptent ainsi un fonctionnement équilibré et efficient (quasiment millimétré) qui leur permet de mieux gérer leur corps que la moyenne. Ils ont par conséquent une capacité supérieure à se fixer les bons objectifs, à définir les priorités, à savoir par où commencer et à structurer leur organisation pour se perfectionner.

Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise

Le sport en compétition, une des meilleures écoles pour devenir maître de ses émotions

Sur le plan de la maîtrise émotionnelle, le sport en compétition ressemble à des montagnes russes. On passe par des moments intenses de joie, de plaisir, de satisfaction ou d’accomplissement… mais aussi de doute, d’inquiétude, de frustration, de déception, de colère, etc. Même si l’on fait tout pour réduire l’incertitude, il y a également des surprises. Elles sont parfois bonnes et parfois mauvaises. L’échec et la réussite sont ainsi les deux faces d’une même pièce : celle du quotidien. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les entraînements s’enchaînent, mais sont toujours différents, car tout équilibre est précaire dans le sport d’élite.

En fait, ce qui est valable un jour… n’est pas valable le lendemain ! Tout peut basculer tellement vite pour des éléments qui dépendent soit de nous (condition physique moins bonne, préoccupations intellectuelles, doutes, tensions, frustrations, excès de confiance, etc.), soit de notre environnement (contexte difficile d’un club, nouveaux venus sur le circuit, calendrier sportif trop chargé, staff défaillant, problèmes financiers, etc.) Bref, la liste est longue ! En conséquence, apprendre à serrer les dents, se remette en scelle malgré les échecs et les défaites, rester alerte dans la victoire : cela se surveille comme le lait sur le feu, car tout peut déborder… à n’importe quel moment.

Forcément, grâce à ce genre d’expérience qui bouscule en permanence les sentiments, un compétiteur sportif apprend rapidement à comprendre et gérer ce qu’il ressent. Il perçoit aussi plus facilement l’atmosphère ambiante et ce qu’il se passe dans l’esprit des autres (notamment ses adversaires). Mature et équilibré dans son intelligence émotionnelle, ce type d’athlète met alors moins de temps à switcher et parvient généralement mieux à transformer l’énergie négative en énergie positive.

Résilience, dépassement de soi, capacité de réflexion, etc. : des qualités mentales décuplées par la compétition sportive

Le monde de la compétition sportive est impitoyable. Confronté à des épreuves ardues et à des adversaires morts de faim, il faut savoir viser haut, maintenir un rythme constant d’activité, travailler en équipe (même dans les sports individuels) et ne jamais rester sur ses acquis. C’est indispensable pour atteindre le sommet et déjouer la concurrence ! En parallèle, il est aussi nécessaire de conserver suffisamment de relâchement pour garder le feu sacré et ne pas exploser.

D’un point de vue psychologique, la vie de compétiteur ou de compétitrice est donc un accélérateur de résilience, de dépassement de soi, de persévérance, de courage et de cohésion de groupe. En plus de façonner l’esprit combatif, résilient et collectif, c’est également un raccourci pour affiner la capacité de réflexion et déconstruire les croyances limitantes. Challengé et bousculé en permanence, on apprend effectivement vite à :

  • trouver l’équilibre entre tenir bon et lâcher prise ;
  • se coordonner avec les autres pour remplir les objectifs ;
  • développer son esprit critique pour progresser ;
  • analyser les situations pour anticiper ou réagir selon le contexte ;
  • savoir quand suivre son intuition ;
  • innover pour rester performant.

Sur la durée, ce conditionnement fait que l’on a souvent moins de mal à puiser dans ses ressources mentales, à maintenir son cerveau en éveil, à s’adapter aux circonstances, à se mettre dans une logique d’apprentissage continu, à créer des schémas gagnants et à se fondre dans une dynamique de groupe. D’autre part, les victoires obtenues dans un contexte à enjeu alimentent la confiance en soi et la motivation. Avec plus d’assurance et d’engagement, on booste alors autant ses capacités de proactivité que de réactivité pour ne jamais tomber dans la passivité. Au quotidien, tout cela est finalement bénéfique pour :

Une maturité professionnelle accélérée… grâce au sport en compétition

Dans le monde du travail, les ressources physiques, mentales et émotionnelles décuplées à vitesse grand V par le sport en compétition permettent d’atteindre plus rapidement la maturité professionnelle. Explications.

Le sport en compétition au service de la performance professionnelle

Si vous pratiquez une discipline sportive en compétition, vous serez confronté de manière récurrente à des situations intenses. Rapidement, vous développerez donc des aptitudes supérieures à la moyenne :

  • des capacités physiques façonnées pour tenir un rythme soutenu ;
  • des émotions maîtrisées pour rester en contrôle, quelles que soient les circonstances ;
  • un mental de champion pour provoquer la réussite et remplir les objectifs fixés.

Le sport en compétition au service de la performance professionnelle

Dans l’univers du travail, dont celui du business qui est comparable à un sport de combat, ces ressources surdéveloppées feront une grande différence et pourront facilement être mises au service de la performance. En effet, il y a énormément de points communs avec le sport en compétition. Nous pouvons mentionner la planification, les objectifs à enjeux, les victoires et les défaites, la responsabilisation, la gestion du stress, l’innovation ou encore l’importance de l’esprit d’équipe, mais c’est quasiment tout le contexte qui est similaire. Par exemple :

  • convaincre un client, c’est comme gagner un match ;
  • décrocher un appel d’offres, c’est comme remporter un tournoi ;
  • réaliser un chiffre d’affaires historique, c’est comme battre un record ;
  • élaborer un plan d’action commercial, c’est comme construire une tactique de jeu ;
  • manager des collaborateurs, c’est comme coacher une équipe ;
  • se former pour monter en compétences, c’est comme s’entraîner pour développer sa palette technique ;
  • etc.

Face à de telles concordances, vous comprenez mieux pourquoi celles et ceux qui sont habitués à la compétition sportive partent avec un avantage pour atteindre plus vite la maturité professionnelle. C’est tout simplement la vie d’entreprise en accéléré !

20 aptitudes professionnelles clés boostées par la compétition sportive

En fin de compte, qu’elle soit amatrice ou de haut niveau, la compétition sportive ne permet pas uniquement de progresser en tant qu’athlète. Source d’apprentissage pour se forger une excellente forme physique, une solide maîtrise émotionnelle et un mental d’acier, cette grande école de vie est un accélérateur vers la maturité professionnelle. Pour conclure cet article, refaisons donc la liste des 20 aptitudes boostées par le sport en compétition et pouvant être particulièrement bénéfiques dans le monde du travail :

  1. l’autodiscipline ;
  2. l’éthique de travail ;
  3. le self-control ;
  4. la gestion du stress ;
  5. la responsabilisation personnelle ;
  6. l’efficience (optimisation du temps et de l’énergie) ;
  7. la capacité à fixer les bons objectifs ;
  8. la faculté à prioriser les actions ;
  9. la résilience ;
  10. le fighting spirit (dépassement de soi, persévérance et courage) ;
  11. la confiance en soi ;
  12. la proactivité ;
  13. la réactivité ;
  14. la capacité d’analyse ;
  15. l’esprit critique ;
  16. la créativité ;
  17. l’apprentissage continu ;
  18. l’esprit d’équipe ;
  19. l’adaptabilité ;
  20. la prise de décision rapide.

Sport en compétition & maturité professionnelle : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Maintenant que vous avez compris en quoi le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle, ne fuyez plus les affrontements sportifs à enjeux ! Par ailleurs, si vous souhaitez exploiter au travail les compétences que vous avez acquises grâce à la compétition sportive, Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous accompagner avec des outils de coaching de sportif d’élite. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Culture du sport au travail : inspirez-vous de Björn Borg… et des pays nordiques !

Culture du sport au travail : inspirez-vous de Björn Borg… et des pays nordiques !

C’est une bonne nouvelle ! Selon le baromètre 2023 du sport en entreprise, publié par Harmonie Mutuelle à la suite d’une étude réalisée avec Amaury Sport Organisation et l’institut du CSA, 91 % des personnes salariées en France estiment que faire de l’exercice favorise leur bien-être. Si ce chiffre est réjouissant, c’est parce qu’avoir conscience des bienfaits du sport sur la santé physique, mentale et émotionnelle est le premier pas pour se mettre à bouger de manière régulière.

En revanche, énorme décalage concernant la culture du sport au travail : alors que 78 % des mêmes individus sont prêts à prendre sur leur temps de loisirs pour participer aux activités sportives organisées par leur employeur… uniquement 20 % des sociétés proposent cela. En la matière, nous sommes ainsi à des années-lumière des pays nordiques et du fonctionnement de l’entreprise Björn Borg ! Pourquoi et comment s’inspirer des modèles suédois, danois ou finlandais pour ancrer une vraie philosophie sportive dans son quotidien professionnel ? Décryptage.

Le sport au travail, une pratique bénéfique pour la santé, la productivité et la créativité

​​En milieu professionnel, pratiquer régulièrement une activité sportive est l’un des leviers les plus puissants pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Apport en oxygène et en nutriments dans les muscles, meilleure circulation sanguine, stimulation du système nerveux, production accrue de globules blancs ou encore libération d’endorphines (aussi appelées hormones du bonheur) : les bienfaits du sport sont multiples ! Concrètement, les bénéfices se traduisent par :

Vous l’aurez donc compris : que vous soyez salarié d’une entreprise ou indépendant, vous gagnerez beaucoup en intégrant le sport dans votre planning professionnel. Au-delà de soigner votre qualité de vie au travail, vous serez globalement moins sujet aux douleurs musculaires ou articulaires, aux épuisements mentaux et aux maladies en tout genre. Si vous faites de l’exercice régulièrement, vous enclencherez par conséquent un cercle vertueux en devenant plus énergique, serein, efficace et productif dans le cadre de vos missions.

Le sport au travail, une pratique bénéfique pour la santé, la productivité et la créativité

Mais ce n’est pas tout ! Dénouant les tensions, évacuant la pression et libérant le cerveau, la dépense physique est également un excellent carburant pour la créativité. Si vous incorporez des sessions sportives à votre routine professionnelle, vous pourrez ainsi vous ouvrir de nouveaux chemins de pensée et développer davantage d’idées fraîches. Alors, misez sur la culture du sport au travail… et n’hésitez pas à la partager avec des collègues ou des confrères ! Le sport collectif est en effet idéal pour :

  • apprendre à travailler ensemble ;
  • dynamiser la cohésion de groupe ;
  • créer du lien social ;
  • développer son réseau.

Björn Borg, une source d’inspiration en matière de culture du sport au travail

Six fois vainqueur de Roland-Garros et cinq fois vainqueur de Wimbledon, Björn Borg est l’un des plus grands joueurs de tennis de l’histoire et plus globalement une légende du sport. Le champion suédois a toutefois d’autres faits d’armes à son actif. En 1989, il fonde une marque de vêtements à son nom. Et quand une entreprise s’appelle Björn Borg, la culture du sport au travail est forcément présente.

Chaque vendredi soir, les employés se rendent effectivement dans un centre sportif de Stockholm pour suivre une heure d’entraînement obligatoire. Le but ? Développer la cohésion des équipes et maintenir les collaborateurs en forme afin de renforcer la productivité individuelle et collective au sein du groupe. Le discours d’Henrik Bunge, PDG actuel de la société, est d’ailleurs très clair : « Si on ne veut pas faire de sport et être intégré à la culture de l’entreprise, on s’en va ! » Bref, personne n’est exempté, pas même la direction !

De quoi donner envie aux salariés de claquer la porte ? Pas du tout ! C’est plutôt l’inverse. Chez Björn Borg, l’initiative est appréciée. En interne, chacun est convaincu que la séance de sport hebdomadaire est bénéfique pour améliorer son bien-être personnel, mais aussi rapprocher les équipes. Face à un tel plébiscite, vous comprenez maintenant mieux quel serait l’intérêt d’inscrire une activité sportive régulière dans votre quotidien professionnel. Alors, inspirez-vous-en !

Les pays nordiques, rois de la culture du sport en entreprise !

Si l’instauration d’une séance d’entraînement hebdomadaire trouve autant d’échos positifs chez Björn Borg, ce n’est pas uniquement parce que la société porte le nom d’un grand athlète. C’est principalement car les pays d’Europe du Nord ont une forte culture sportive. Là-bas, il y a une éducation sérieuse au sport et une énorme promotion de ses bienfaits auprès des citoyens. Vous l’aurez donc compris : c’est ce point qui fait la différence ! Quand 92 % des Finlandais, 88 % des Suédois et 81 % des Danois déclarent pratiquer une activité sportive… contre seulement 45 % des Français, selon l’Eurobaromètre 2022 du sport et de l’activité physique, on ne peut pas parler de hasard.

Pays de Bjôrn Borg, mais aussi d’Armand Duplantis, Carolina Klüft ou Zlatan Ibrahimović, la Suède est réputée pour son culte autour du bien-être, de l’effort et de la forme. Berceau de la légende des Jeux olympiques, Paavo Nurmi, ainsi que d’une flopée de champions du monde de F1, la Finlande investit massivement dans les installations sportives depuis plusieurs décennies. Le Danemark, royaume du vélo avec ses 12 000 km de pistes cyclables et son multiple vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, héberge de son côté le siège de l’Association internationale pour le sport et la culture (ISCA).

Les pays nordiques, rois de la culture du sport en entreprise !

En Scandinavie et dans les autres états nordiques, la culture du sport au travail est donc une évidence, car faire de l’exercice est une philosophie partagée par toute la population. Ainsi, les entreprises suédoises et finlandaises subventionnent largement les activités sportives pour leurs collaborateurs, tandis que les associations de sport d’entreprise sont légion au Danemark. Dans la même logique, les employeurs de ces pays font naturellement l’effort d’aménager le temps de travail et les locaux pour faire de la place au sport.

À titre d’information, Peder Bisgaard, président de la Fédération Danoise du Sport d’Entreprise est d’ailleurs intervenu à Bordeaux, le 15 juin 2023, lors de la première conférence Move at Work organisée en parallèle des Jeux Européens du Sport d’Entreprise pour échanger sur le sujet « inciter les entreprises et leurs équipes à adopter des modes de vie actifs ».

Comment s’inspirer des modèles nordiques pour ancrer l’activité sportive dans son quotidien professionnel ?

Même si la philosophie évolue, notre culture du sport au travail n’est pas aussi poussée que celle des Suédois, des Finlandais ou des Danois. Les chiffres du baromètre 2023 du sport en entreprise sont là pour le prouver. En revanche, ce n’est pas une raison pour se laisser aller ! À votre échelle, vous pouvez vous inspirer des pays d’Europe du Nord pour prendre du plaisir à suer et inscrire l’activité sportive dans votre quotidien professionnel.

Pour commencer, n’hésitez pas à rejoindre les groupes sportifs, voire les associations sportives, de votre entreprise. Intégré au collectif, il est plus facile de garder la motivation et d’installer une dynamique de l’effort. Faire de l’exercice n’est pas dans l’ADN de votre employeur ? Alors, n’attendez pas qu’on vienne à vous ! Pourquoi ne pas prendre l’initiative d’organiser quelque chose entre midi et deux ou après le boulot ? Certains de vos collègues seront sûrement intéressés par votre invitation si vous leur proposez :

  • de faire un foot ou un basket ;
  • d’aller courir ;
  • d’effectuer une séance de yoga ;
  • de vous rendre à la salle ou à la piscine ;
  • etc.

Vous êtes travailleur indépendant et pas vraiment un grand sportif ? Si vous peinez à vous y mettre seul, sollicitez votre entourage pour trouver un binôme de sport en semaine ! L’autre moyen de vous dépenser physiquement durant vos journées de travail, c’est de modifier certaines habitudes. Pendant votre pause déjeuner, vous pouvez par exemple faire une balade au lieu de traîner sur les réseaux sociaux. Si vous habitez à proximité de votre entreprise, rien ne vous empêche non plus de privilégier la marche ou le vélo pour les trajets.

Bref, il y a un tas de possibilités pour vous bouger et installer des routines sportives dans votre agenda. Alors, cherchez une activité agréable et lancez-vous pour embrasser cette culture du sport au travail !

Culture du sport au travail : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez instaurer une dynamique durable de l’exercice physique dans votre quotidien professionnel, l’équipe de Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous aider. Alors, contactez-nous pour en parler ! Nous serons évidemment ravis de vous accompagner dans le développement de votre culture du sport au travail. D’autre part, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Gestes et postures au travail : tenez-vous bien… et tout ira bien !

Gestes et postures au travail : tenez-vous bien… et tout ira bien !

Vous êtes physiquement fatigué après le boulot ? Vous ne faites pas trop attention à vos gestes et postures au travail ? Alors, il est temps de comprendre que les deux sont liés ! Que votre activité soit sédentaire ou mobile, bien vous tenir, vous positionner et vous mouvoir n’est pas une option ou un luxe. C’est vital ! En milieu professionnel, quand on se tient bien, tout va bien. En revanche, les mauvaises postures et les faux mouvements sont préjudiciables pour la santé et responsables de troubles musculosquelettiques aux conséquences handicapantes.

Pas envie de finir avec une douleur chronique au dos, une déchirure musculaire, un problème articulaire ou une autre pathologie physique parce que vous vous tenez mal ou avez effectué un geste maladroit au travail ? Dans ce cas, lisez attentivement cet article ! Il vous aidera à améliorer votre positionnement corporel et votre gestuelle dans le cadre de vos missions !

Quelles différences entre un geste et une posture au travail ?

Dans le monde professionnel, les travailleurs effectuent des gestes et adoptent des postures pour réaliser leurs missions. Gestes et postures au travail sont toutefois deux choses différentes qu’il est nécessaire de bien distinguer avant d’aller plus loin. Place donc aux définitions !

Qu’est-ce qu’un geste ?

Un geste est un mouvement réalisé par une personne pour exécuter ou exprimer quelque chose. Dans le cadre de la gestuelle professionnelle, il peut donc y avoir une volonté :

  • d’action (porter un carton, taper sur son clavier d’ordinateur, décrocher le téléphone, écrire un SMS, se déplacer, s’étirer, etc.) ;
  • de communication corporelle (montrer un élément pendant une présentation orale, lever le pouce pour féliciter un collègue, dire oui ou non avec la tête, croiser les bras pour mettre de la distance lors d’une discussion, etc.).

Qu’est-ce qu’une posture ?

La posture est une position physique adoptée par un individu de manière naturelle, volontaire ou contraignante lors de l’exercice d’une activité. Pour faire simple, c’est la façon de se tenir et de placer son corps. Selon le contexte professionnel, on peut retrouver une multitude de postures debout, penchées, assises, appuyées, accroupies, couchées, etc. Au cours d’une journée de travail, celles-ci varient en fonction des tâches que l’on exécute, mais aussi de l’état d’esprit que l’on veut adopter. Pour ce qui est de ce dernier point, nous parlons de poses de pouvoir (ou power poses) aux effets positifs sur le mental.

L’importance de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel

Dans le cadre d’une activité professionnelle, les positions et les actions contraignantes, inconfortables et/ou répétitives sont néfastes pour la santé. Adopter les bons gestes et postures au travail est donc une pratique à prendre au sérieux. Si vous vous tenez mal ou effectuez de mauvais mouvements lorsque vous remplissez vos missions, vous risquez effectivement :

  • une hausse de la fatigue physique et mentale ;
  • des troubles musculosquelettiques (TMS), tels que des douleurs au cou, au dos, aux épaules, aux coudes, aux poignets, aux mains, aux genoux, aux chevilles et aux pieds ;
  • des fractures osseuses ou articulaires ;
  • des déchirures musculaires ;
  • etc.

À terme, ces pathologies peuvent entraîner des séquelles plus ou moins lourdes avec une perte de force, une diminution de la mobilité, etc. Les conséquences directes vont ainsi d’une baisse des performances à une inaptitude temporaire ou durable à travailler. Entraînant des arrêts de travail, voire des arrêts maladie, cette situation peut donc devenir extrêmement préjudiciable pour vous… mais aussi pour votre employeur.

Pour rappel, les TMS sont aujourd’hui considérés comme des maladies à caractère professionnel (MCP). Selon l’Assurance Maladie, elles ont augmenté de 60 % depuis 2003 et représentent de loin la principale MCP signalée. Parmi celles-ci, nous pouvons citer le syndrome du canal carpien au poignet ou encore la lombalgie en bas du dos. À ce titre, sachez que pour prévenir les risques concernant l’intégrité physique des travailleurs, la législation liée à la qualité de vie au travail impose aux entreprises de faire suivre une formation « gestes et postures » adaptée aux salariés :

Quels sont les bons gestes et postures au travail ?

Maintenant que vous savez pourquoi il est si important de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel, faisons le point sur les bonnes pratiques à adopter en matière de gestes et postures au travail.

Comment bien se tenir lorsque l’on travaille en position assise ?

Vous passez une grande partie de vos journées en position assise derrière un bureau ou au volant pour des déplacements professionnels ? Voici les gestes et postures que vous devriez adopter dans le cadre de votre travail sédentaire.

Les gestes et postures pour travailler assis au bureau

Quand vous travaillez assis sur votre chaise de bureau, oubliez les mauvaises postures physiques, telles que le dos courbé, les jambes croisées, la nuque pliée, les bras tendus ou le corps avachi. Pour réduire la fatigue musculaire, articulaire et visuelle, mais également favoriser une bonne circulation sanguine, l’idée est de répartir correctement votre poids corporel avec des angles à 90 degrés au niveau des coudes, du tronc, des jambes et des chevilles. Dans cette optique, positionnez-vous avec :

  • le dos droit et appuyé contre le dossier du fauteuil ;
  • la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale ;
  • les épaules relâchées ;
  • les jambes légèrement écartées ;
  • les cuisses à l’horizontale ;
  • les pieds à plat au sol ou sur un repose-pied ;
  • les yeux à une distance de 50 à 70 cm de l’écran en cas de travail sur ordinateur.

Évidemment, ne négligez pas l’équipement ! Pour maintenir une bonne posture corporelle, il vous faut un poste de travail ergonomique. En ce sens, le top reste un siège avec des accoudoirs, un soutien lombaire, ainsi que la possibilité de régler votre dossier, votre assise et votre hauteur pour ajuster le tout à votre morphologie. Bien qu’il soit confortable, ne restez cependant pas dedans toute la journée ! Les positions sédentaires prolongées sont à bannir. Pensez donc à faire des pauses régulières pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes.

Enfin, concernant la gestuelle, évitez au maximum :

  • les torsions comme regarder en arrière ou se pencher en avant pour brancher un chargeur ;
  • les mouvements nerveux comme taper brutalement au clavier ou bouger la souris d’ordinateur dans tous les sens.

Initialement, ces gestes sont déjà à risques, alors inutile de les rendre brusques et répétitifs. Pour vous prémunir de problèmes au poignet, au cou ou autre, privilégiez plutôt la souplesse et la délicatesse dans vos actions !

Les gestes et postures pour les déplacements professionnels

Vous passez beaucoup de temps à conduire sur la route pour le travail ? Afin d’éviter les gestes et postures inadaptés en voiture, respectez les 7 règles suivantes lorsque vous avez des déplacements professionnels à effectuer :

  • pour empêcher les torsions dorsales, installez-vous dos à l’habitacle et sortez du véhicule en pivotant votre corps vers l’extérieur ;
  • pour ne pas être entassé ou trop tendu, réglez la distance du siège par rapport aux pédales et au volant de manière à vous retrouver calé au fond du fauteuil avec les épaules qui touchent le dossier, tout en ayant un angle à minimum 90 degrés pour les genoux et à maximum 60 degrés pour les coudes ;
  • pour vous prémunir des douleurs lombaires et des coxalgies (douleurs de la hanche), réglez l’inclinaison du dossier jusqu’à ce que votre buste soit droit et forme un angle de 90 degrés avec vos jambes ;
  • pour ne pas ressentir de tensions au niveau des vertèbres cervicales et des épaules, positionnez confortablement l’appuie-tête ;
  • pour que le bas du dossier soutienne bien votre colonne vertébrale et que votre champ de vision soit idéal, réglez l’assise à la bonne hauteur ;
  • pour éviter les mouvements répétitifs de la tête et les torsions de la nuque ou du dos, régler correctement vos rétroviseurs ;
  • pour réduire les gestes brusques, adoptez une conduite souple et gardez les mains sur le volant.

Vous êtes seulement passager ? Cela ne vous dispense pas de bien vous tenir dans votre siège ! Enfin, comme pour le travail de bureau, vous ne devez pas maintenir la posture sédentaire durablement lors de vos déplacements professionnels. Que vous soyez conducteur ou pas, il faut conserver de la mobilité physique. Pensez donc à faire des pauses pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes toutes les heures et demie si vous avez une longue route à faire. Évidemment, il faudra calculer votre temps de trajet en incluant ces arrêts essentiels !

Quels réflexes adopter en matière de gestes et postures pour le travail debout ?

Vous êtes principalement debout pour effectuer vos missions ? Si vous devez rester statique sur vos deux jambes, les meilleurs réflexes en matière de gestes et postures au travail seront :

  • de garder le tronc droit avec la tête relevée et alignée par rapport à la colonne vertébrale pour ne pas être trop tassé au niveau des épaules et du dos ;
  • d’écarter les jambes à largeur des hanches, tout en maintenant une petite flexion des genoux pour bien répartir le poids du corps ;
  • de fluidifier la gestuelle des bras, des poignets et des mains pour éviter les faux mouvements.

Autre point important : travaillez toujours à hauteur des yeux pour être ni trop cambré ni trop tendu. Par ailleurs, comme vous serez soutenu par vos pieds, optez pour des chaussures plates, légères, confortables et offrant un bon amorti. En cas de déplacements, restez évidemment vigilant… mais ne piétinez pas ! Enfin, si vous avez à vous baisser pour une quelconque raison (ramasser un objet, brancher un câble, etc.), ne vous penchez pas en avant avec le dos courbé. Pour bien vous tenir, il est préférable de plier vos genoux et de vous mettre temporairement en position accroupie. Votre colonne vertébrale sera ainsi droite.

À ce propos, si vous vous baissez pour récupérer quelque chose de lourd, car vous n’avez pas de diable, de chariot ou autre à disposition, utilisez cette même posture en vous plaçant au plus près de l’objet en question. Ce sont maintenant vos cuisses et vos hanches qui doivent travailler. Au moment de soulever la charge, prenez donc appui sur vos jambes et poussez pour vous relever. Afin d’éviter les cambrures et les douleurs dorsales, la bonne attitude est ensuite de garder l’objet lourd collé à votre torse avec les bras tendus le long du corps.

Gestes et postures au travail : le mot de la fin

Grâce à cet article, vous savez désormais ce que l’on entend par « gestes et postures au travail », pourquoi ce sujet est si important, mais surtout comment bien se tenir et se mouvoir en milieu professionnel. Vous voulez approfondir la question de la gestuelle et du positionnement corporel dans le cadre de votre activité ? Alors, contactez l’équipe de Moortgat Énergie pour en discuter ! Par ailleurs, si vous souhaitez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Sédentarité au travail : votre chaise… un ami qui ne vous veut pas que du bien !

Sédentarité au travail : votre chaise… un ami qui ne vous veut pas que du bien !

Le chiffre est alarmant : selon l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 95 % de la population française adulte se retrouve aujourd’hui exposée à un risque de détérioration de la santé à cause d’un manque d’activité physique ou d’un comportement sédentaire.

Vous passez la majeure partie de vos journées assis sur votre chaise de bureau ? Alors, méfiez-vous ! Même en étant confortablement installé dans le meilleur fauteuil du monde, garder cette posture de manière durable et répétitive est nuisible… car nous sommes génétiquement programmés pour nous lever et marcher. Eh oui ! L’être humain a mis des millions d’années pour devenir bipède et tenir debout sur ses deux pieds. Allant à l’encontre de notre évolution, la sédentarité au travail est donc une mauvaise habitude aux répercussions négatives.

Envie d’en savoir plus pour combattre ce fléau sous-estimé par les employeurs et les travailleurs ? Décryptons le problème et analysons les solutions pour gagner en mobilité dans un contexte professionnel.

Sédentarité au travail : de quoi parle-t-on ?

Par définition, un comportement sédentaire consiste à rester éveillé durablement en position assise ou allongée avec une faible dépense énergétique. De ce fait, on considère qu’une personne est en situation de sédentarité lorsqu’elle passe de longues heures :

  • couchée dans son lit sans dormir ;
  • installée dans le canapé pour regarder la TV ;
  • assis sur une chaise pour travailler ;
  • etc.

Avec un nombre important de salariés ou d’indépendants qui restent minimum 7 heures derrière un ordinateur, sans compter les temps de trajet assis au volant ou dans les transports en commun pour ceux qui sont présents chaque jour au bureau, le risque de sédentarité professionnelle est donc particulièrement élevé. Réduisant les occasions de se lever de sa chaise, le télétravail a même renforcé le problème chez les individus concernés par cette pratique.

Certains diront qu’ils compensent en faisant du sport ou autre à côté pour rester actif, mais attention à la confusion. La sédentarité au travail se définit uniquement par la conservation d’une posture assise pendant plusieurs heures pour réaliser ses missions professionnelles. Le concept est ainsi différent de celui d’inactivité qui signifie avoir un niveau insuffisant d’activité au quotidien.

Face à ce constat, il faut bien comprendre qu’être physiquement actif à certains moments de la journée (même à forte intensité) n’empêche donc pas le fait d’être sédentaire la plupart du temps.

Quels sont les risques de la sédentarité professionnelle ?

Si les conséquences du manque d’activité physique sont aujourd’hui intégrées par la plupart des gens, les risques liés à la sédentarité au travail ne sont pas encore bien assimilés. Ces derniers sont pourtant inquiétants. Selon, l’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité), les postures sédentaires prolongées favorisent effectivement le développement :

  • de maladies cardiovasculaires ;
  • de diabète ;
  • de cancers du côlon, de l’endomètre ou du poumon ;
  • de problème d’obésité ;
  • d’un état d’anxiété et de dépression.

Quels sont les risques de la sédentarité professionnelle ?

L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) précise, pour sa part, que la sédentarité est un facteur prépondérant de risque de maladies non transmissibles (MNT), mais surtout la quatrième cause majeure de décès prématurés dans le monde. En milieu professionnel, savoir se lever de sa chaise représente donc un enjeu vital. Comme le dit le professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes : « Nous sommes programmés pour bouger. Génétiquement, nos gènes ne fonctionnent bien que si l’on bouge ».

En fait, quand nous sommes assis, notre organisme se met au repos. Au-delà de 7 heures par jour, on observe par exemple une augmentation durable de la pression artérielle et de la glycémie. Alors, ne restez pas continuellement assis derrière votre bureau si vous voulez préserver votre bien-être physique, mental… mais également social !

Comment lutter contre la sédentarité au travail ?

Avec les risques encourus, la lutte contre la sédentarité professionnelle doit évidemment devenir une priorité pour les travailleurs. Comment changer son comportement quand on passe la majeure partie de son temps assis sur une chaise de bureau ? Voici les principaux conseils à suivre pour instaurer davantage de mobilité dans vos journées de travail.

Déclencher une prise de conscience sur le problème de sédentarité professionnelle

Difficile de lutter contre la sédentarité au travail sans avoir pris la pleine mesure du problème. De ce fait, la première étape pour combattre ce fléau est de déclencher une réelle prise de conscience sur vos habitudes sédentaires. Même si les entreprises ont pour rôle d’informer, de sensibiliser et d’accompagner leurs collaborateurs sur le sujet, il faut se montrer proactif en tant que travailleur. En ce sens, vous pouvez notamment réaliser des tests comme celui disponible sur le site mangerbouger.fr de Santé publique France.

Effectuer un bilan de santé est également un bon moyen d’évaluer votre niveau de sédentarité professionnelle. En fonction de vos résultats, vous pourrez obtenir des conseils personnalisés pour gagner en mobilité au quotidien. N’hésitez donc pas à vous rapprocher de la médecine du travail, de votre médecin traitant ou d’un professionnel de santé qualifié !

Corriger ses mauvaises habitudes sédentaires au travail

Prendre conscience de ses problèmes de sédentarité au travail, c’est bien. Corriger ses mauvaises habitudes, c’est mieux. En ce sens, réfléchissez aux changements applicables dans votre routine professionnelle et adaptez votre comportement pour gagner en mobilité. Afin d’éviter de rester trop longtemps dans une posture sédentaire, vous pouvez notamment alterner du travail en position assise et des tâches pouvant être effectuées debout. Par exemple, il n’est pas forcément nécessaire d’être sur sa chaise pour passer un appel téléphonique, faire une réunion ou même prendre un café si l’on inclut les pauses.

De manière générale, essayez de vous lever au moins quelques minutes toutes les heures et de marcher davantage. Parmi les petits ajustements faciles à mettre en application, il y a entre autres :

  • privilégier les escaliers à l’ascenseur ;
  • vous déplacer pour parler à vos collègues au lieu de leur envoyer un e-mail ;
  • aller chercher votre repas du midi en marchant au lieu de vous le faire livrer ;
  • etc.

Corriger ses mauvaises habitudes sédentaires au travail

Se lever du bureau pour prendre des pauses actives et sportives

Pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il ne faut pas seulement apporter davantage de mobilité dans son travail. Il est également nécessaire d’intégrer des pauses actives et/ou sportives tout au long de la journée. Ainsi, il est fortement recommandé d’effectuer un minimum de 30 minutes d’activité physique par jour. Vous n’avez pas le temps ? L’excuse ne tient pas ! Il vous suffit de marcher 10 minutes le matin, le midi et le soir pour remplir l’objectif. Évidemment, si vous faites plus, c’est beaucoup mieux.

Une bonne pratique supplémentaire est d’instaurer une routine antisédentarité consistant à vous arrêter de temps en temps pour faire quelques étirements ou exercices physiques d’intensité modérée. Enfin, que ce soit avant d’arriver au travail, pendant la pause du midi ou après le boulot, des séances sportives un peu plus soutenues s’avèreront forcément bénéfiques pour réduire l’impact de vos comportements sédentaires de la journée.

À ce propos, si vous faites partie d’une société ayant développé une culture du sport en interne pour prévenir les risques de la sédentarité en entreprise, n’hésitez pas à participer aux activités proposées comme un cours de gym, un footing ou une partie de foot entre collègues.

Adapter le poste de travail pour favoriser des postures mobiles

Parmi les mesures redoutables pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il y a la mise en place de mobilier actif. Une première solution pour adapter votre poste de travail est ainsi de privilégier un bureau assis-debout à un bureau classique avec une chaise. Plus dynamique et permettant de varier la hauteur de posture, ce type d’équipement réduira le temps que vous passerez assis. Pour les plus sportifs, il existe par ailleurs des « walking desk ». Ici, vous serez positionné face à votre bureau tout en étant debout sur un tapis de marche à vitesse réglable.

Fonctionnant sur un principe similaire, il y a aussi la variante du vélo-bureau ou du simple pédalier. Le remplacement de la chaise de bureau par un ballon d’exercices est enfin une autre technique efficace pour favoriser le mouvement et la tonification corporelle. Bref, quelle que soit votre préférence entre ces différentes possibilités, l’investissement sera bon pour rester actif au cours de la journée et prévenir les risques de la sédentarité au travail.

Sédentarité au travail : le mot de la fin

Cet article sur la sédentarité au travail vous a convaincu qu’il était temps d’agir pour apporter davantage de mobilité dans votre quotidien professionnel ? Si vous souhaitez être accompagné pour adopter les bons comportements actifs et garder une routine antisédentarité efficace au bureau, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Stresslaxing : c’est paradoxal, mais la relaxation peut décupler le stress !

Stresslaxing : c’est paradoxal, mais la relaxation peut décupler le stress !

Connaissez-vous l’histoire du Dr Bruce Banner ? Lorsqu’il est en colère ou subit un stress intense, il se transforme en une énorme créature verte plus énervée et plus tendue qu’avant : l’incroyable Hulk ! Maintenant que vous voyez la bête, imaginez-vous un instant que plus Bruce Banner essaierait de se calmer, plus il deviendrait anxieux et plus il se changerait en un Hulk destructeur. Eh bien, ce phénomène existe vraiment. Son nom : le stresslaxing !

Concrètement, ce n’est pas juste l’impossibilité de se relaxer. C’est carrément le fait que toute tentative de décompression augmente la dose de stress. Le serpent qui se mord la queue ! On se détend pour se calmer, mais c’est la relaxation elle-même qui renforce l’anxiété. Bref, le remède devient le poison. Vous êtes familier avec ce cercle vicieux et aimeriez en savoir plus pour en sortir ? Cet article vous aidera à éviter le stresslaxing !

Qu’est-ce que le stresslaxing ?

Néologisme issu de la fusion entre les mots « stress » et « relaxing », le stresslaxing est un phénomène paradoxal qui se produit lorsque l’effort fourni pour se détendre provoque finalement une hausse du niveau de stress. Bien que surprenante, cette situation n’est pas rare. On estime que 30 à 50 % des personnes sont sujettes à ces crises de surstress. Les symptômes ? Des pensées négatives, un rythme cardiaque plus rapide ou encore une transpiration excessive.

Mais alors, pourquoi une tentative de relaxation censée être bénéfique pour se calmer et se décontracter finit-elle par devenir source de tension et de palpitation supplémentaire ? En fait, le stresslaxing est un cercle vicieux au cheminement suivant :

  1. une situation (personnelle, professionnelle, sportive, etc.) déclenche un pic de stress ;
  2. on cherche à se détendre pour réduire son état d’inquiétude ou de tension mentale ;
  3. on essaie diverses « techniques miracles » en pensant que l’on va réussir à se calmer rapidement ;
  4. la relaxation prend du temps ou ne se déroule pas comme prévu ;
  5. les émotions négatives se manifestent davantage : on est préoccupé par la situation, on culpabilise de ne pas arriver à décompresser, on s’agace, on panique, on se frustre ;
  6. on bout intérieurement et l’on se met une pression encore plus forte pour parvenir à se détendre ;
  7. on se retrouve à lutter pour rester calme au lieu de se décontracter ;
  8. on aggrave son état de stress.

Bref, le stresslaxing atteint son paroxysme quand on ajoute une seconde couche de stress au stress initial, car l’on est incapable de se relâcher pour faire baisser son anxiété.

Quels facteurs alimentent le phénomène de stresslaxing ?

Votre état de stress augmente bizarrement lorsque vous essayez de vous détendre ? Outre les troubles de l’attention et de la concentration qui relèvent parfois plutôt du domaine médical, de nombreuses raisons peuvent expliquer le fait que vous vous retrouviez dans cette situation de surstress. Pour vous donner des pistes, voici 3 éléments qui alimentent souvent le stresslaxing.

1. Le déni de stress

Pour essayer de rester en bonne santé mentale, il se peut que vous sous-évaluiez (inconsciemment ou pas) votre niveau d’anxiété et de nervosité. C’est ce que l’on appelle le déni de stress ! Le hic, c’est que votre corps et votre esprit ne sont pas dupes. Ils savent très bien que vous n’êtes pas relax.

Le déni de stress

Tant que la situation sera perturbante et angoissante, ils continueront donc à vous envoyer des signaux de stress de plus en plus difficile à ignorer. Ainsi, si vous êtes excessivement stressé au départ, mais sous-estimez l’intensité du problème, vous aurez toujours du mal à vous détendre quoi que vous fassiez. Cela peut alors expliquer que vous soyez fortement sujet au stresslaxing.

2. La pression sociale et les injonctions au bien-être

Le regard des autres est l’une des causes du stresslaxing. Même si l’on est paniqué au fond de soi, la pression sociale pousse effectivement à se montrer fort en apparence. Bien que nerveux et anxieux, beaucoup d’individus font alors comme s’ils étaient imperméables au stress et insubmersibles face aux émotions négatives. Attention, ces individus ne sont pas dans le déni. Ils subissent une telle injonction au bien-être qu’ils feignent volontairement une certaine décontraction quand ils sont tendus ou angoissés.

Si vous êtes dans ce cas et avez du mal à vous relaxer lorsque vous tentez de calmer votre stress, il est donc logique que vous culpabilisiez de ne pas arriver à vous décontracter. D’une part, ce problème alimente la frustration et l’agacement. D’autre part, vous pourriez craindre que les gens vous jugent négativement si vous vous détendez trop longtemps. La combinaison de ces deux éléments augmente alors le risque d’être touché par une crise de stresslaxing.

3. Une trop haute exigence envers soi-même

Difficile de se détendre quand on est perfectionniste ou trop exigeant envers soi-même ! Pour ce profil de personnes, le vide est souvent synonyme d’angoisse. En ce sens, si vous passez votre vie à ne jamais lâcher-prise, il sera compliqué de déstresser par la relaxation. Vous risquez plutôt de percevoir les tentatives de décontraction comme des pertes de temps. Au final, cela vous agacera fortement et contribuera à alimenter votre stresslaxing !

De plus, si vous êtes excessivement pointilleux et incapable de mettre votre cerveau au repos, vous aurez du mal à vous arrêter de penser. Il se peut même que vous analysiez toutes les techniques de relaxation pour trouver la formule magique. Bref, vous vous rajouterez une couche de pression inutile. Celle-ci va alors vous empêcher de pouvoir vous détendre… mais surtout vous plonger dans un état de stress de plus en plus fort.

Comment éviter les crises de stresslaxing ?

Maintenant que vous savez ce qui peut alimenter le stresslaxing, voyons comment il est possible de régler le problème des crises de surstress qui surviennent lors des moments de détente.

Reconnaître son stress et accepter les symptômes : un bon début pour pouvoir se détendre

Nous avons vu que le déni de stress et la feinte de bien-être dû à une certaine pression sociale sont des facteurs pouvant conduire au stresslaxing. En ce sens, si vous ne voulez pas vous infliger une dose de surstress quand vous tentez de vous détendre, vous devriez commencer par :

  • écouter les signaux envoyés par votre corps et votre esprit ;
  • reconnaître que vous êtes en état d’anxiété ;
  • accepter vos sentiments d’angoisse, de nervosité, de tension, de panique, etc.

Oui, même si la situation est oppressante et peu agréable, accueillir les émotions négatives qui vous traversent est la première marche à franchir pour éviter de vous rajouter une couche de stress supplémentaire lorsque vous essayez de décompresser. Bien sûr, ça ne vous rendra pas zen en deux minutes, mais c’est un bon début. Grâce à cela, vous allez valider le fait que vous avez vraiment besoin de ralentir et de respirer pour vous calmer. Vous pourrez alors davantage déculpabiliser de prendre votre temps pour arriver à vous relâcher.

Reconnaître son stress et accepter les symptômes : un bon début pour pouvoir se détendre

Comprendre la source de son stress : l’étape indispensable pour faire face à son anxiété

On est d’accord : reconnaître que l’on est stressé n’est pas suffisant pour éviter le stresslaxing lors d’une session de relaxation. L’étape indispensable pour recueillir les fruits des moments de détente est de cerner la source réelle du problème. Ainsi, essayez de déterminer ce qui vous a plongé dans un état de stress et inhibe toute tentative de relâchement :

  • Pourquoi votre corps et votre esprit vous alertent-ils que quelque chose doit être résolu ?
  • Qu’est-ce qui se cache derrière vos pensées négatives, votre fréquence cardiaque qui s’accélère ou encore les gouttes de sueur qui dégoulinent d’un coup ?
  • Pourquoi n’arrivez-vous pas à temporiser votre respiration, à parler moins vite, à mettre votre cerveau au repos ou à agir plus tranquillement ?

En trouvant la réponse à ces questions, vous pourrez comprendre ce dont vous avez besoin pour vous calmer et appliquer une solution adéquate pour sortir de votre état de stress. Soyez-en sûr, ce sera plus efficace que de suivre un tas de « conseils miracles de relaxation » qui ne sont pas adaptés à votre situation, qui vous agaceront par leur inefficacité (d’autant plus si vous êtes ultra exigeant envers vous-même et vous mettez une pression sur le fait de vous relaxer) et qui vous pousseront au stresslaxing au lieu de vous apaiser.

Appliquer la bonne méthode antistress : la clé pour échapper au stresslaxing

Comme les crises de stress ne se ressemblent pas toutes, la réponse pour faire baisser l’anxiété et relâcher la pression est souvent différente selon les situations. C’est notamment pour cela que si l’on utilise une méthode de relaxation inadaptée, cette dernière se montrera inefficace, créera davantage de frustration et conduira au stresslaxing. Par exemple, si votre stress est dû à un planning surchargé, ce n’est pas des exercices de yoga ou un bain chaud qui vous rendront moins anxieux. Ici, le problème est le surmenage. Pour être plus détendu, les solutions pérennes seront donc plutôt d’assouplir votre agenda ou de demander de l’aide.

Ce qu’il faut aussi prendre en compte, c’est qu’une méthode antistress valable pour un individu ne fonctionnera peut-être pas pour une personne avec des spécificités différentes. Ainsi, pour échapper au stresslaxing, trouvez ce qui vous calme… vous ! Par exemple, si vous ne pouvez pas rester en place et avez besoin de bouger pour lâcher prise, une séance de sport devrait engendrer moins de surstress chez vous qu’une session de méditation.

Stresslaxing : le mot de la fin

Cet article sur le stresslaxing vous a plu ? Si vous êtes confronté à ce problème de suranxiété et souhaitez être accompagné pour réussir à vous détendre dans les moments de stress, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous désirez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Vous cumulez les activités et êtes devenu tellement multitâches que vous n’arrivez jamais à débrancher votre cerveau ? Même pendant les week-ends ou les vacances, vous êtes envahi par un flux continu de pensées liées au travail ou aux obligations quotidiennes ? Malheureusement, il n’y a pas d’interrupteur pour désactiver vos neurones. Techniquement, on ne peut pas éteindre son cerveau. En revanche, il est possible de le hacker pour lui permettre de se calmer et de se reposer.

Apprendre à faire la transition est d’ailleurs essentiel. Nous vivons à une époque exigeante mentalement et intellectuellement. De nos jours, les stimuli externes sont omniprésents et font tout pour nous tenir éveillé. Laisser son esprit singe s’accrocher à toutes les branches, sauter de liane en liane et rebondir sur chaque idée devient donc vite fatiguant. Au bout d’un moment, il n’y a plus de bande passante et l’on atteint un état de surchauffe cérébrale. Bref, on a la tête qui explose !

Vous sentez régulièrement cette saturation et aimeriez reprendre le contrôle pour vous donner de l’air quand c’est nécessaire ? Alors, entrons dans le vif du sujet ! Comment mettre son cerveau au repos ? Voici 3 stratégies efficaces !

Stratégie 1. Habituer son cerveau à ralentir pour se régénérer

Si arrêter son cerveau est mission impossible, l’obliger à ralentir est faisable. Le problème, c’est que nos rythmes de vie l’empêchent de lâcher prise quand le moment est venu de récupérer. Eh oui, il semblerait que nous ayons toujours des choses importantes à faire ou des urgences à gérer ! La première stratégie pour mettre son cerveau au repos est donc de le programmer pour qu’il apprenne à s’octroyer naturellement des pauses régénératrices.

Nous vivons dans un monde où le rythme naturel du cerveau n’est pas respecté

Dans notre société, beaucoup d’entre nous vivent la plupart de leurs journées au rythme suivant :

  • 7 ou 8 heures (voire plus) de travail d’affilée avec une pause rapide pour manger ;
  • les trajets, les tâches domestiques, les activités extraprofessionnelles et tout ce qui concerne la vie privée avant et après le boulot ;
  • quelques heures de détente le soir… s’il reste du temps ;
  • une nuit de sommeil plus ou moins longue.

Tout cela cinq jours de suite avant un break de deux jours ! Cette série se répète ensuite pendant des mois avant quelques vacances. Bref, nous demandons toujours à notre cerveau d’être actif sur une longue période, avant de lui accorder une pause pour souffler. Le problème, c’est que ce n’est pas son rythme naturel. En l’habituant à travailler non-stop, nous le conditionnons à tenir… alors qu’il devrait normalement ralentir pour recharger les batteries après chaque effort.

Le pire, c’est que nous forçons même quand nous sentons une baisse de notre capacité de réflexion. D’ailleurs, plus la pression est intense, plus nous perdons en lucidité sur notre endurance mentale et oublions que pour un être humain, mettre son cerveau au repos est un besoin vital au même titre que boire ou manger. Attendre la soirée, le week-end ou les vacances pour couper est donc un non-sens par rapport à notre fonctionnement cérébral et la préservation de notre santé mentale.

C’est comme si l’on disait : « Allez, on se gave à fond samedi et dimanche pour faire le plein d’énergie et on tient sans rien avaler jusqu’à la fin de la semaine. » Bah non, ça ne marche pas comme ça ! Ainsi, outre mettre son cerveau au frais quand on ne travaille pas, il faut aussi lui octroyer des plages pour respirer en journée classique lorsque l’on sent une diminution de sa fluidité mentale. Sans cela, il fatigue trop. Ce sont alors des épuisements de type burn-out qui arrêtent les neurones de surchauffer et imposent un repos obligatoire.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut lui apprendre à ralentir de lui-même. Tout est une histoire d’entraînement et de conditionnement. Concrètement, l’idée est d’installer une mécanique avec des moments pour travailler et des instants pour se détendre. Afin d’habituer votre cerveau aux phases de repos, répétez des séquences travail/pause régulières. Vous ne connaissez pas votre capacité d’endurance cérébrale ? Pour la déterminer, chronométrez le temps :

  • que vous pouvez passer concentré sur une tâche avant de vous épuiser mentalement ;
  • qu’il vous faut pour avoir de nouveau l’esprit clair.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Essayez aussi de détecter vos pics d’activité cérébrale dans une journée, ainsi que les signaux faibles qui indiquent un besoin de reposer votre cerveau. Identifier ces éléments vous aidera à déterminer votre chronotype, qui est la manifestation de votre rythme circadien. Pour vulgariser, cet indicateur permet de comprendre les périodes de la journée où l’on est plus lucide et efficace. Si vous voulez approfondir la question, vous trouverez des tests en ligne, dont celui-ci. En réalisant cette analyse, vous pourrez vous recaler sur votre rythme naturel cérébral et aider vos neurones à se mettre au repos quand le moment est venu.

Par ailleurs, si vous vous habituez à respecter votre horloge interne pour vous coucher et vous réveiller chaque jour à la même heure (mais aussi pour programmer des siestes), votre cerveau enregistrera vos temps d’éveil et de sommeil optimaux. Il saura donc switcher naturellement pour se relaxer. Évidemment, votre cerveau ne sera pas complètement en pause quand vous dormirez. Son activité sera toutefois moins intense. Vous récupérerez alors de l’énergie mentale.

Stratégie 2. Faire diversion pour reposer son cerveau avec une pause récréative

À moins d’être en état de mort cérébrale, l’humain est physiologiquement incapable de ne penser à rien. Quand on a les neurones qui s’agitent trop, faire le vide dans sa tête n’est donc pas la meilleure solution pour mettre son cerveau au repos. Pour s’accorder un break mental, il est préférable d’occuper son esprit avec une activité simple et récréative.

Attention, il n’y a pas de bouton off sur le cerveau !

Vos neurones fonctionnent en permanence ! Si vous restez inactif, votre cerveau cherchera un moyen de combler le manque de stimulation. Ainsi, dès qu’il s’ennuiera, il activera son mode par défaut : le vagabondage. C’est le même principe que l’écran de veille d’un ordinateur. Il n’y a plus de sollicitation directe, mais des tâches de fond continuent à s’exécuter en arrière-plan. Chez l’être humain, cela se traduit par « partir dans ses pensées ».

Le hic, c’est qu’avoir l’esprit ailleurs agit sur l’humeur et pousse à la rumination mentale. À force de se lamenter de manière répétitive, de se repasser en boucle ses problèmes ou de se remémorer de mauvais souvenirs, on se fait alors des films et on entre dans un état pessimiste. Au final, on se crée des nœuds dans la tête et on s’épuise encore plus mentalement. Bref, le cerveau et le système nerveux sont tout sauf au repos !

Comment calmer son esprit avec une activité simple, divertissante et plaisante ?

Le bouton off n’existant pas, vous devez ruser pour contrecarrer la mécanique usante du vagabondage et reposer votre cerveau. Dans cette optique, l’idée est de trouver une activité qui vous occupera sur le plan mental… sans pour autant vous sursolliciter intellectuellement. Comment canaliser votre hyperactivité cérébrale et détourner votre esprit singe, tout en vous empêchant d’avoir la tête dans les nuages ? La réponse : en proposant à votre cerveau une pause récréative, c’est-à-dire en le réorientant vers une tâche intermédiaire combinant simplicité, divertissement et plaisir.

Selon vos préférences, vous pouvez notamment faire diversion avec l’une des occupations suivantes :

  • le jeu ;
  • le sport ;
  • le jardinage ;
  • le bricolage ;
  • la peinture ;
  • la musique ;
  • la lecture ;
  • la cuisine ;
  • etc.

Mais attention ! Ne faites pas deux activités en même temps et n’entrez jamais dans une logique compétitive ! Pour atteindre le relâchement mental, vous devez nourrir votre cerveau différemment, c’est-à-dire sans lui proposer d’objectifs à enjeux. Par exemple, un sportif, un écrivain, un artiste ou encore un paysagiste professionnel devra se décaler de sa discipline principale pour que la technique fonctionne.

Stratégie 3. Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

Si vous n’arrivez pas à programmer votre cerveau pour qu’il se repose naturellement ou à calmer son activité avec des pauses récréatives, il vous reste deux options : la décharge mentale et le blocage. La première fonctionnera sur le coup, mais elle n’empêchera pas vos neurones de réagir aux stimuli… et donc de se remettre à travailler activement. La seconde se montrera plus efficace. Elle consiste à activer le physique ou l’émotionnel pour libérer votre esprit quand vous êtes prisonnier de votre mental.

Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

La décharge mentale n’empêche pas le cerveau de réagir aux stimuli

Quand on parle de mettre son cerveau au repos, on retrouve souvent des conseils pour se vider la tête ou se déconnecter du monde réel. On nous encourage alors à :

  • éteindre son téléphone ;
  • couper ses notifications ;
  • se mettre dans une bulle ;
  • ne pas suivre l’actualité ;
  • faire des to-do list ;
  • déléguer des tâches ;
  • etc.

Autrement dit, on nous propose de réaliser une décharge mentale. Et c’est bien ! Au départ, on se sent libéré. Par exemple, quand on a une idée, mais qu’on est sur autre chose, pas besoin de la retenir. On la note et on reviendra travailler dessus plus tard. Le problème, c’est que l’être humain est doté de cinq sens. Il peut donc difficilement éviter de percevoir son environnement et de réagir aux sollicitations externes. Cette solution est par conséquent court-termiste, car la charge mentale finit toujours par se remplir. Il reste alors une possibilité pour empêcher ses neurones de s’activer et permettre à son cerveau de se reposer : brouiller le signal aux stimuli externes.

Comment paralyser temporairement son esprit pour donner de l’air à son cerveau ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut limiter les tâches intellectuelles, car ce sont celles qui usent le plus les neurones. Comment s’empêcher de trop réfléchir ? En fait, ce n’est pas si difficile. Nous possédons trois batteries d’énergie : le mental, le physique et l’émotionnel. Toutes sont reliées au cerveau, mais une seule alimente notre intellect : le mental. Pour brouiller le signal avec les stimuli externes qui donnent des maux de tête et réussir à paralyser temporairement son esprit, il suffit donc de switcher et de se brancher sur une autre batterie. Bref, il faut changer de logiciel pour imposer un rythme différent au cerveau. Obligé de suivre, il deviendra plus passif.

Par exemple, qu’arrive-t-il naturellement pendant une douche, un massage, une ballade, un footing, une séance de yoga ou encore une session de ménage ? Grâce à ces activités physiques ou de bien-être, on s’ancre dans son corps, on souffle et on reste connecté à l’instant présent. Par conséquent, on utilise des zones du cerveau moins usantes. Ce dernier profite alors du répit accordé pour faire un nettoyage, trier les informations et aller à l’essentiel. C’est pour cette raison qu’une idée créative ou la réponse à une question insoluble apparaît souvent de manière claire durant ce genre d’occupation. Idem quand l’on :

  • se rend dans un lieu qui nous rappelle des moments joyeux ;
  • écoute une musique qui nous donne de bonnes vibes ;
  • regarde un film qui nous tient en haleine ;
  • supporte son équipe sportive favorite pendant un match ;
  • etc.

À ce moment-là, on ressent des sensations fortes et c’est l’émotionnel qui prend le dessus. On puise alors tellement peu dans le mental que l’on a largement le temps de se reposer la tête. Vous l’aurez donc compris : le top du top pour débrancher son cerveau et avoir ensuite les idées plus claires, c’est d’écouter de la musique en courant !

Comment mettre son cerveau au repos ? | le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez être accompagné pour réussir à mettre votre cerveau au repos et reprendre le contrôle sur le mode pilote automatique qui vous pousse à la surchauffe mentale, parlons-en directement ensemble ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Comment réussir à repartir du bon pied après les vacances ?

Comment réussir à repartir du bon pied après les vacances ?

Vos vacances se sont bien passées, vous avez reposé votre corps et votre esprit, mais avez maintenant du mal à vous replonger dans le bain du travail et de la vie quotidienne ? Même si vous avez plus d’énergie que jamais, il n’y a rien d’anormal à ce que la reprise soit un peu difficile après quelques semaines de détente. En fait, bien qu’essentielle pour vous requinquer et vous permettre de revenir d’attaque, la coupure vous a légèrement déconditionné des efforts et de votre environnement habituel.

Bref, vous étiez temporairement dans une bulle et vous avez perdu vos marques. Pour atteindre votre pic de forme et être de nouveau à 100 % de vos capacités, vous devez donc passer par un processus de réacclimatation et de réadaptation dès votre retour. C’est sur cette base que vous construirez vos futurs succès. Alors, comment repartir du bon pied après les vacances ? Analyse de la situation et conseils pour bien redémarrer à la rentrée !

Le retour des vacances, c’est la réadaptation à l’effort, au rythme du quotidien et à l’environnement de travail

Quand on est dans la vie active, il est essentiel de faire des pauses pour tenir sur la durée. Prendre quelques jours de congés permet effectivement de souffler pour recharger les batteries et revenir dans de meilleures dispositions physiques, mentales et émotionnelles. Néanmoins, dès que l’on coupe pendant plusieurs semaines, un phénomène se produit : on se désadapte. Et c’est logique ! Lorsque l’on se déconnecte (réellement) du boulot et des contraintes du quotidien, on change de cadence et d’habitudes.

De ce fait, plus la coupure est longue, plus l’on s’installe dans un nouveau mode de fonctionnement et plus le déconditionnement est marqué. Au retour, on a donc un max d’énergie, mais on tâtonne à retrouver ses repères, reprendre le rythme et se réacclimater. Face à ce constat, repartir du bon pied après les vacances signifie avant tout réussir à :

  • se reconditionner à l’effort ;
  • réenclencher une bonne routine ;
  • se réadapter à son environnement.

Comment repartir du bon pied après les vacances ? | 4 conseils

À l’image d’une voiture qui n’a pas tourné depuis un bail ou d’un smartphone resté éteint trop longtemps, il y a souvent une lenteur au redémarrage lorsqu’on a coupé un temps avec le travail et les habitudes quotidiennes. Vous avez cette sensation mollassonne quand il faut vous remettre en selle… alors que vous venez pourtant de refaire le plein d’énergie ? Pas de panique ! Il existe quelques techniques pour relancer efficacement la machine après une période de congés. Voici 4 conseils à suivre pour repartir du bon pied au retour des vacances.

1. Préparer son retour au travail… avant de partir en congé

Pour reprendre le travail sur de bonnes bases, préparez soigneusement votre retour avant de partir en vacances. Pas quand vous rentrez et encore moins pendant vos congés ! En matière d’organisation, soyez alors proactif et pensez notamment à :

  • terminer les tâches en cours et boucler les dossiers essentiels ;
  • déléguer certaines responsabilités et communiquer les informations nécessaires aux collègues qui géreront en votre absence ;
  • trier vos affaires et ranger votre espace de travail pour redémarrer dans les meilleures conditions ;
  • anticiper ce que vous devrez faire en priorité à votre retour et préparer une note pour faciliter la remise en route ;
  • etc.

Préparer son retour au travail… avant de partir en congé

En revanche, évitez de laisser des choses importantes en plan et de vous dire que vous vous en occuperez quand vous reviendrez travailler. Pourquoi ? Parce que les problèmes ne disparaitront pas en votre absence. Au lieu de ça, ils vous attendront prêts à vous submerger dès la reprise. À votre retour de vacances, vous serez donc déjà au charbon et sous pression. Vous ne pourrez alors pas vous réadapter tranquillement pour repartir sur de bons rails. Le pire, c’est que vous cramerez en un rien de temps toute l’énergie récupérée pendant vos jours de repos.

À l’inverse, en traitant les sujets chauds en amont de vos congés, vous pourrez reprendre le travail avec sérénité, enthousiasme et efficacité. C’est quand même bien plus motivant !

2. Reconnecter en douceur avec le quotidien pour reprendre progressivement le rythme

Step by step ! Pour repartir du bon pied après les vacances, inutile d’y aller comme un forcené ou de vous lancer tout de suite de grands défis. La meilleure stratégie reste de reconnecter en douceur pour reprendre le rythme et monter en régime petit à petit. Ainsi, même si vous débordez d’énergie à votre retour de congés, canalisez-vous un peu, ne poussez pas trop l’intensité et replongez au fur et à mesure dans le bain du travail et du quotidien. Ce n’est pas en sprintant dans les 100 premiers mètres que vous gagnerez un marathon !

Dans cette optique de reconditionnement progressif, inspirez-vous des champions sportifs. À l’aube d’une nouvelle saison, les grands athlètes ne visent pas les exploits immédiats. De retour à l’entraînement, ils commencent par faire du foncier et du travail d’endurance pour se renforcer musculairement et se réadapter à l’effort. Après avoir récupéré des bases solides, ils attaquent les exercices spécifiques pour fignoler leur technique.

Cette montée en puissance par étapes leur permet d’être dans les meilleures dispositions pour reprendre la compétition, mais surtout atteindre leur pic de forme dans les moments importants du calendrier. Quel que soit le sport, ceux qui zappent l’entraînement de présaison, ont une préparation tronquée ou reprennent trop tôt sont d’ailleurs plus sujets aux blessures et aux mauvais résultats dans l’année.

Évidemment, c’est pareil au boulot et dans la vie personnelle ! Lorsque l’on rentre de vacances, le but n’est pas d’essayer d’en faire le plus possible pour rattraper un éventuel retard, mais de se remettre en position de faire les choses bien. Au lieu de viser la quantité, misez donc plutôt sur la qualité quand vous revenez de congés. En vous appliquant sur des tâches simples, puis en augmentant graduellement le niveau, vous reprendrez vos repères, vous vous réadapterez mieux à votre environnement et vous retrouverez vos réflexes de manière crescendo.

3. Profiter de la coupure avec ses anciennes habitudes pour améliorer sa routine

Ce qu’il y a de bien avec les breaks, c’est qu’ils permettent de lâcher prise et de casser momentanément les mauvaises habitudes. En particulier, celles qui gaspillent de l’énergie ! Par exemple, dans le tourbillon de la vie quotidienne ou lors d’une période de rush au travail, on a tendance à négliger son alimentation, son sommeil, son activité physique, etc. En congé, le train-train change. On s’assoit pour petit-déjeuner tranquillement, on cherche à bien dormir, on fait du sport, etc.

Profiter de la coupure avec ses anciennes habitudes pour améliorer sa routine

Mais pourquoi cela devrait-il être temporaire ? Si ces bonnes pratiques améliorent votre qualité de vie, vous permettent d’être en meilleure forme et vous aident à gagner en efficience, conservez-les pour évoluer positivement ! En ce sens, si vous voulez repartir du bon pied après les vacances, intégrez vos nouveaux comportements dans votre routine personnelle et professionnelle !

Comme les choses sont déjà enclenchées, c’est vraiment le moment de pérenniser la transformation. Il faut battre le fer quand il est chaud ! Si vous ne profitez pas de l’occasion dès votre retour, vous aurez beaucoup plus de mal à modifier votre mode de fonctionnement par la suite.

4. Ne pas se laisser envahir au retour des vacances

Comme nous l’avons vu, il faut prendre le temps de se réacclimater quand on a coupé quelques jours avec le quotidien. De ce fait, si vous souhaitez repartir du bon pied après les vacances, ne vous laissez pas envahir dès votre retour ! Les vampires énergétiques vont débarquer, mais concentrez-vous d’abord sur vous et osez dire non. Pour rappel, vous n’êtes pas Superman, donc le sort de l’humanité ne repose pas sur vos épaules.

Par exemple, lorsque vous revenez au travail, n’acceptez pas toutes les réunions ou sollicitations et ne réagissez pas à toutes les notifications. Au contraire, filtrez les demandes et bloquez votre agenda pour vous atteler à ce que vous aviez prévu de faire en priorité à votre retour. Si l’on vous dit que c’est urgent, vérifiez si c’est vraiment important. Si ce n’est pas le cas, ça attendra. Vous saviez par où commencer, donc ne déviez pas de vos objectifs !

D’autre part, soyez conscient que vous n’allez pas rattraper deux ou trois semaines de congés en une journée. Alors, restez zen et ne paniquez pas si votre boîte mail est pleine. Vous avez le droit d’organiser tranquillement votre planning… et même de vous accorder des pauses pour reprendre votre souffle !

Repartir du bon pied après les vacances : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Maintenant que vous savez comment repartir du bon pied après les vacances, vos retours de congés devraient parfaitement se dérouler. Néanmoins, si vous souhaitez vous faire accompagner pour réussir votre rentrée et poser dès à présent les bases de vos futurs succès, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

Connaissez-vous L’Art de la Guerre de Sun Tzu ? Rédigé au cours de l’antiquité chinoise, ce traité de stratégie militaire analyse les différentes dimensions de la guerre et dépeint les éléments clés de la victoire. Quand on sait à quel point le business est une discipline de combattant avec une adversité féroce, il est naturel que ce livre soit devenu l’ouvrage de référence des entrepreneurs et des chefs d’entreprise.

Les approches stratégiques présentées par Sun Tzu pour vaincre un ennemi sont effectivement transposables pour remporter des batailles dans le monde des affaires. En tant que businessman ou businesswoman, il suffit donc de parcourir les treize chapitres pour comprendre comment gagner ses combats professionnels et dominer la concurrence de manière intelligente.

Alors, comment appliquer l’art de la guerre en business ? Découvrez les 3 leçons vitales que vous devriez ériger en précepte si vous êtes un homme ou une femme d’affaires prêt à vous lancer corps et âme dans vos projets !

Leçon n1 : l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

« Celui qui sait quand il peut combattre et quand il ne peut pas, celui-là sera victorieux. »

Sun Tzu

Que signifie cette première leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, l’un des éléments clés de la victoire serait de savoir quand on est en mesure de combattre… et quand on ne peut pas. L’application de cette théorie de l’art de la guerre en business est simple à comprendre. Si l’on entreprend sans armes, sans stratégie et sans réels atouts dans un domaine où la concurrence est avancée, préparée et vigilante, la probabilité de s’imposer est minime, voire nulle. De même lorsque l’on se lance un défi. Si la barre est trop haute et si les conséquences d’un échec sont dommageables, le combat ne vaut pas la peine d’être engagé.

En résumé, cette première leçon de Sun Tzu signifie qu’il est nécessaire de choisir intelligemment ses batailles pour mettre le paquet là où les chances de succès sont élevées… et à contrario s’abstenir quand le risque d’une déconfiture préjudiciable est probable. Évidemment, cela est valable à la guerre comme dans le monde des affaires !

Comment sélectionner ses combats en business et décider de s’engager ou non ?

À la guerre comme en business, le degré d’investissement influence la victoire. Ainsi, soit l’on donne tout ce que l’on a, soit l’on ne fait rien. Pour choisir vos combats de manière réfléchie, commencez donc par détecter des opportunités stratégiques, c’est-à-dire des marchés ou des segments de maché mal défendus ou pas exploités. Parmi les possibilités recensées, sélectionnez celles qui sont à votre portée et écartez les autres.

Comment les distinguer ? Partez du principe que pour exister sur un marché, tout est une histoire de forces et de faiblesses. En ce sens, si vous possédez suffisamment de points forts pour triompher dans un domaine, c’est une occasion à saisir. Mais avant de vous lancer, il reste une étape : clarifier l’objectif exact et ficeler un plan d’action pour réussir à l’atteindre.

Si l’approche tient la route, si vous disposez des armes pour prendre des parts de marché, si vous êtes réellement motivé et si le retour sur investissement est avantageux, engagez-vous à 200 % dans votre projet et ne rechignez pas à la tâche. Si ce n’est pas le cas, laissez tomber. Cherchez plutôt une autre opportunité dans laquelle investir vos efforts et vos ressources. À ce propos, n’hésitez pas à réévaluer des pistes que vous aviez mises de côté. Parfois, un combat entrepreneurial qui ne semblait pas opportun à l’instant T peut devenir pertinent à exploiter si les circonstances et le contexte ont changé.

Leçon n2 : à la guerre comme en affaires, aller vite est une question de vie ou de mort !

« La vitesse est l’essence de la guerre. Profitez de l’impréparation de l’ennemi ; empruntez des itinéraires inattendus et frappez-le là où il n’a pris aucune précaution. »

Sun Tzu

Que signifie cette deuxième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, la vitesse est fondamentale quand on veut remporter des batailles. Si l’on applique cette théorie de l’art de la guerre en business, l’idée est donc d’aller plus vite que la concurrence. Pas trop vite (pour ne pas foncer droit dans le mur), mais suffisamment pour prendre des parts de marché ou carrément « ouvrir » un nouveau marché. Rappelez-vous que dans le business, l’innovation est une arme redoutable qui oblige à accepter temporairement l’imperfection : passez à l’acte avant que tout ne soit parfait, au risque de ne jamais vous lancer ou pire, au risque de vous lancer trop tard. Dans le business, le primo arrivant sur un marché dispose d’une sorte de « rente de situation » qui peut durer très longtemps.

Ainsi, dès que l’occasion de combler un manque se présente, saisissez-la rapidement si elle vaut le coup et si vous êtes en mesure de surmonter les obstacles identifiés. Après avoir choisi un combat dans lequel investir votre énergie et vos ressources, attaquez ensuite dans un délai court. Outre la vitesse, les maîtres mots de la victoire seront :

  • la réactivité ;
  • la flexibilité ;
  • l’agilité ;
  • l’adaptation au changement.

Et une fois lancé dans l’action, allez-y vraiment !! Car si vous tergiversez et donnez le temps à la concurrence de réagir, vous êtes foutu ! C’est une question de vie ou de mort. Il n’y aura pas de seconde chance.

En résumé, cette deuxième leçon de Sun Tzu signifie qu’il faut se préparer à frapper rapidement le marché quand une opportunité apparaît. Évidemment, sans confondre vitesse et précipitation. Si l’effet de surprise est bien amené, il permet de prendre le dessus dans le combat. Dans un environnement compétitif, être en avance sur les autres donne alors un avantage stratégique crucial pour réussir et prospérer : celui de pouvoir écrire et dicter les règles du jeu !

Leçon n3 : dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

« L’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemi sans même avoir à se battre. »

Sun Tzu

Que signifie cette troisième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, gagner par excellence contre un adversaire consiste à triompher sans devoir se battre. Si l’on transpose cette leçon au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, le summum de l’art de la guerre en business serait de pouvoir dominer l’ensemble des concurrents présents sur le marché sans avoir à les affronter directement. Bel objectif, n’est-ce pas?

L’idée est d’atteindre une position suffisamment forte pour dissuader les autres de s’engager en frontal, sous peine de se casser les dents. Derrière, il est alors possible de s’asseoir à la table des discussions pour développer des partenariats stratégiques ou négocier des accords bénéfiques, au lieu de subir des pertes inutiles.

En résumé, cette troisième leçon de Sun Tzu signifie que si l’on veut briser la résistance de l’opposition sans que le combat soit engagé, il faut faire en sorte de se retrouver dans une situation où l’on n’a pas besoin d’attaquer pour gagner… car l’ennemi est coincé et n’a aucun intérêt à passer à l’offensive, sous peine de se faire des dégâts à lui-même. Bref, échec et mat ! La suite est une histoire de diplomatie.

Comment devenir intouchable dans un domaine pour dominer la concurrence sans se battre ?

Dans le monde des affaires ou de l’entrepreneuriat, cette stratégie peut s’appliquer par l’idée de « faire très bien ce que l’on sait très bien faire ». Pour cela il faut :

  • capitaliser sur son potentiel ;
  • maintenir son niveau de qualité ;
  • continuer à développer son expertise ;
  • travailler sa solidité, son endurance, sa souplesse et son adaptabilité ;
  • être innovant.

Si vous agissez ainsi, votre image perçue et l’accumulation de vos bons résultats cimenteront votre crédibilité et votre aura. Vous serez une évidence et resterez la référence dans votre domaine. Grâce à cela, la plupart des gens viendront naturellement taper à votre porte. Vous n’aurez donc plus besoin de vous battre contre les autres pour gagner, car vos pions seront placés de telle manière que vos adversaires ne puissent plus bouger sous peine d’y laisser des plumes.

En effet, comme ces derniers seront impuissants, ils ne prendront pas le risque de s’attaquer à vos positions frontalement. Pour faire simple, vous deviendrez intouchable par dissuasion. Du fait de votre position de force, vous pourrez alors entamer les discussions avec vos conditions. Par exemple, si vous avez réussi à prendre des positions très fortes sur un segment de marché spécifique, il se peut qu’un jour,  une entreprise beaucoup plus grande que vous  vous propose de vous racheter ou de vous recruter plutôt que de lancer une offre concurrente.  En procédant ainsi, cette entreprise choisira la négociation plutôt que la guerre, car elle sait qu’elle y perdrait beaucoup de temps et d’argent pour un résultat incertain.

 

L’art de la guerre en business : le mot de la fin

Si Sun Tzu est une référence pour tous les pratiquants d’arts martiaux et stratèges en général, c’est que ces concepts sont d’une immense richesse et d’une grande profondeur même après 2500 ans. Son adaptation au monde du business est encore à découvrir et est très prometteuse car le business est un sport de combat.

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour travailler votre esprit de combattant et parvenir à appliquer l’art de la guerre en business, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en parler ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.