Le constatez-vous ? Face à un climat social et économique tendu, un environnement morose ou une succession d’échecs, tout semble devenir frustrant. La moindre contrariété donne l’impression d’être bloqué ou impuissant, tandis que les insatisfactions poussent à la consternation ou à la lassitude.
C’est là que se pose la question : comment gérer la frustration ? Parce que soyons honnêtes, les conséquences émotionnelles qui en découlent sont potentiellement lourdes. Le sentiment d’être frustré plonge le cerveau dans un bain de négativité et de rumination… qui rend encore plus irascible et sujet aux agacements.
Pour répondre à un événement ou à une situation qui nous pourrit l’existence, nous prenons alors un chemin qui nous empoisonne davantage la vie, et par conséquent celle de notre entourage. Un vrai cercle vicieux ! Vous connaissez ce schéma et voulez en sortir ? Véritable kit de survie anti-contrariété, cet article vous aidera à gérer votre frustration et celles des autres de manière proactive !
Comment gérer sa frustration et surmonter les contrariétés du quotidien ?
Gérer la frustration est un processus en plusieurs étapes. Suivez-les et vous parviendrez enfin à surmonter les moments de contrariétés qui pourrissent votre quotidien.
Étape 1. Reconnaître et comprendre sa frustration
Source de déception, d’irritation ou encore de colère, la frustration se définit comme une réponse émotionnelle à un sentiment de blocage, d’impuissance, de consternation ou de lassitude. Jouant sur l’humeur, elle se manifeste lorsqu’une personne se heurte à un mur qui l’empêche :
d’atteindre un but ;
de satisfaire un désir ;
de combler un besoin ;
etc.
La première étape pour gérer la frustration est donc de la reconnaître et de la comprendre. Comment y parvenir ? Pour commencer, identifiez la source de vos contrariétés ou de votre insatisfaction. Cela peut-être :
un obstacle externe qui entrave une aspiration ou l’accomplissement d’une tâche (nouvelle règle, accident de la vie, panne technique, bureaucratie, embouteillages, etc.) ;
un obstacle interne qui vous empêche de progresser vers un objectif (dilemme moral, conflit avec vous-même, croyance limitante, manque de compétence, peur de l’échec, autosabotage, perfectionnisme, etc.) ;
une réalité en décalage avec vos attentes, vos espoirs ou le scénario idéal imaginé (être dominé par un adversaire à votre portée, répéter les mêmes erreurs, ne pas obtenir une promotion méritée, tomber dans une arnaque, recevoir une critique négative, etc.).
Vous avez cerné la situation ou l’événement qui déclenche votre frustration ? Essayez maintenant de déterminer pourquoi cela vous agace. Attention, ne vous bridez pas ! Quand vous faites cet exercice, exprimez vos émotions avec sincérité. Pour extérioriser plus facilement, vous pouvez vous confier à un tiers ou simplement écrire ce que vous ressentez. Une fois que vous avez éclairci les tenants et les aboutissants du problème, c’est le moment de passer à l’étape suivante.
Étape 2. Utiliser les meilleurs outils de gestion de la frustration
Maintenant que vous avez mis en lumière le contexte, il est temps d’utiliser votre kit de survie anti-contrariété. Afin de gérer la frustration qui vous envahit, commencez par l’ouvrir pour prendre le premier outil : une grande bouffée d’oxygène. En effet, quand on est contrarié par quelque chose, on a tendance à asphyxier… et donc à perdre son calme pour finalement s’agacer encore plus. Contrôler sa respiration aide alors à :
Bref, respiration profonde, respiration abdominale, balade à l’air frais, technique de yoga ou de méditation, etc. : faites ce que vous voulez, mais oxygénez-vous ! C’est bon ? Parfait ! Désormais, vous êtes en état d’analyser plus précisément ce qu’il se passe. C’est donc le moment de prendre le second outil : du recul. Quelles sont les causes sous-jacentes de votre frustration ? Quel est le message envoyé par cette émotion ?
Nous ne parlons pas des sources directes de contrariété, mais bien de ce qui se cache derrière. Les embouteillages sur la route du travail sont un excellent exemple. Est-ce juste le fait d’arriver en retard qui est frustrant ou y a-t-il une raison plus implicite ? Quelle que soit votre situation, réfléchissez de cette manière ! Plus vous serez objectif, plus vous pourrez chercher des solutions pratiques pour être moins frustré.
Si vous voulez élaborer le meilleur des plans d’action, il vous faut néanmoins un troisième outil : un bon état d’esprit. C’est là que la pensée positive joue un rôle clé ! Outre remplacer vos idées négatives par des affirmations optimistes, concentrez-vous sur les aspects que vous pouvez contrôler et acceptez ce que vous ne pouvez pas changer.
Étape 3. Poursuivre son développement personnel pour mieux faire face aux contrariétés
Réussir à surmonter une contrariété, c’est bien. Néanmoins, si vous voulez gérer la frustration au quotidien, il faut réaliser un travail à long terme pour vous en servir au lieu de la subir. Cela passe par suivre un chemin de développement personnel. L’idée est d’apprendre à :
cultiver votre intelligence émotionnelle pour identifier, accueillir, comprendre et gérer vos différents ressentis ;
comprendre votre locus de contrôle pour affiner la façon dont vous percevez les sources de vos tracas ;
accepter l’existence des imperfections, des imprévus et des galères pour y faire face l’esprit tranquille ;
relativiser en vous demandant ce qu’il y a aussi de positif, agréable ou profitable ;
exprimer vos besoins, vos attentes, vos envies, etc. de manière claire et respectueuse ;
écouter activement les autres pour éviter les malentendus qui nourrissent des frustrations inutiles ;
renforcer votre sentiment de satisfaction en étant clair sur ce qui vous fait du bien (il est vivement recommandé de lister les activités, les moments, les personnes qui nous remplissent de positif pour mieux les activer).
Bref, en travaillant sur vous pour devenir patient, tolérant envers vous-même, meilleur communicant et évidemment épanoui, vous vous empoisonnerez moins la vie avec de petites contrariétés. Forcément, plus vous sortirez vainqueur de situations frustrantes, plus vous gagnerez en résilience. Au fur et à mesure, vous vous forgerez donc un mindset de champion pour aborder les obstacles avec davantage de calme et de sérénité.
Et pour gérer la frustration des autres, comment faire ?
Outre la vôtre, vous vous demandez comment gérer la frustration des autres ? Même si certains principes sont similaires, la démarche est différente quand on doit faire ce travail vis-à-vis d’autrui. Voici donc les étapes à suivre dans cette situation.
Étape 1. Écouter et comprendre la frustration des autres
Pour gérer la frustration d’autrui, la première étape est de comprendre ce qu’il se passe. Dans cette optique, nous vous conseillons vivement d’adopter les 4 comportements suivants face à quelqu’un qui rumine ou s’agace parce qu’il se sent bloqué, impuissant, consterné ou lassé :
pratiquer l’écoute active sans interruption ;
montrer de l’empathie en reconnaissant l’état de frustration de la personne ;
poser des questions ouvertes pour encourager l’individu à exprimer ses sentiments et expliquer ce qui le frustre ;
observer les indices non verbaux de frustration (langage corporel, ton de la voix, expressions faciales, etc.).
En agissant de la sorte, vous pourrez mieux cerner ce qui contrarie votre interlocuteur. Il sera alors plus facile de vous adapter pour l’aider à évacuer sa frustration.
Étape 2. Apporter du soutien et des solutions à la frustration de l’autre
Maintenant que vous avez débroussaillé le contexte qui entoure la frustration de l’autre, il faut accompagner votre interlocuteur pour qu’il retrouve son calme et surmonte la situation. En ce sens, offrez-lui d’abord un soutien émotionnel. Si vous voulez rassurer la personne, l’idée est vraiment de montrer que vous êtes là pour l’épauler. Sans tomber dans l’hypocrisie, soyez donc encourageant et positif !
Si vous connaissez des exercices de respiration, des techniques de gestion de la frustration, des formations sur le sujet ou possédez d’autres ressources utiles dans votre kit anti-contrariété, c’est évidemment le moment d’en faire part. Lorsque vous avez apaisé le climat, aidez l’individu contrarié à prendre du recul pour analyser lui-même ce qu’il ressent. Plus il comprendra les sources de sa frustration, plus il pourra trouver des solutions pour dépasser cela. Bref, soyez collaboratif pour résoudre le problème !
Étape 3. Encourager son interlocuteur à mieux gérer sa frustration grâce au développement personnel
Avec toutes les contrariétés auxquelles nous sommes exposés au quotidien, gérer la frustration est devenu un art. Comme chaque discipline touchant aux émotions, la maîtrise est délicate. Au-delà des quelques conseils que vous avez pu distiller à un instant T, c’est donc un entraînement durable qui est nécessaire pour y parvenir.
En ce sens, si vous voulez aider quelqu’un à moins se sentir frustré dans la vie, encouragez cet individu à poursuivre son développement personnel. Sur ce sujet, vous pouvez reprendre tout ce qui a été dit précédemment pour gérer votre propre frustration. Les points à travailler et les bénéfices qui en découlent sont exactement les mêmes.
Comment gérer la frustration : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Désormais, vous avez toutes les clés pour gérer la frustration, que ce soit la vôtre ou celle des autres. Néanmoins, si ce kit anti-contrariété n’est pas suffisant pour maîtriser la situation de vous-même quand vous vous sentez bloqué, impuissant, consterné ou lassé, n’hésitez pas à nous contacter !
Chez Moortgat Énergie, nous vous aiderons à développer le bon état d’esprit et les meilleurs réflexes face aux tracas du quotidien qui peuvent vous agacer, vous pousser à ruminer et vous faire monter en pression. Par ailleurs, si vous n’avez pas encore entamé votre chemin de développement personnel, nous vous invitons à commencer en téléchargeant dès maintenant notre livre blanc15 minutes pour apprendre à libérer votre potentiel !
Comment gérer les clients difficiles sans perdre son sang-froid ? Entre les exigeants, les impatients, les envahissants, les indécis, les agressifs, les incivils, etc., il y a de quoi devenir fou. Dépassant les limites, ces individus sont usants mentalement et psychologiquement… sans forcément s’en rendre compte.
Vendeur en magasin, ingénieur commercial, prestataire de services ou encore membre du personnel d’accueil de votre entreprise, vous ne voulez plus être épuisé par ces acheteurs qui vous mettent à rude épreuve ? Alors, lisez attentivement cet article ! Véritable guide de self-defense, il vous apprendra à maîtriser les 9 principaux types de clients pénibles. Prêt pour la formation ? C’est parti pour dompter les casse-pieds !
Pour gérer les clients difficiles… mieux vaut d’abord identifier leur profil !
Dans une relation d’affaires ou de services, il faut toujours s’efforcer de comprendre le genre d’interlocuteur auquel on fait face. Ainsi, lorsque vous traitez avec un client difficile, commencez par vous demander pourquoi il est si compliqué à gérer. C’est uniquement en répondant à cette question que vous pourrez adopter le comportement adéquat. La plupart du temps, vous risquez de tomber sur l’un de ces 9 profils types :
le client exigeant ;
le client impatient ;
le client envahissant ;
le client fantôme ;
le client indécis ;
le client méfiant ;
le client qui sait tout ;
le client qui négocie pour un rien ;
le client agressif et/ou incivil.
Vous reconnaissez l’un de ces traits de caractère ? Maintenant que la phase d’identification est terminée, il convient d’apporter la réponse qui se prête à la situation. Laquelle ? Attendez, ça arrive ! Nous allons décortiquer chaque cas de figure en détaillant les outils de self-defense appropriés.
Comment s’occuper d’un client exigeant ?
Votre client est pointilleux et attend une solution sur mesure ? Il en demande toujours plus, sans faire la moindre concession ? Il pense également que c’est simple pour vous ? Vous devez comprendre une chose : s’occuper d’un client exigeant, c’est comme coacher un athlète de haut niveau. Ayant sûrement de grands objectifs à atteindre et probablement une certaine pression sur les épaules, votre interlocuteur a des besoins spécifiques. Cette situation le rend donc perfectionniste et insatiable.
Que faire pour vous en sortir face à ce genre d’individu ? La règle d’or : ne pas récupérer le stress qu’il essaye de vous transmettre ! Ce qu’il recherche, c’est un pilier solide et fiable. En ce sens, la patience, l’écoute active, l’adaptation et la transparence seront les clés pour gérer les clients difficiles de ce type. Comme un bon entraîneur, vous devez donc :
respirer ;
poser des questions de précision ;
anticiper les attentes pour dépasser les exigences ;
clarifier chaque point en amont pour calibrer le travail avec précision ;
communiquer honnêtement même si la vérité n’est pas facile à entendre ;
rester flexible et prêt à ajuster votre approche selon les feedbacks.
Comment faire face à un client impatient ?
Votre client veut tout, tout de suite ? Il cherche à vous imposer un planning irréaliste ? Il vous prend pour un magicien capable de répondre à ses désirs en un claquement de doigts ? Afin de gérer les clients difficiles qui vous demandent des choses la veille pour le lendemain, il y a uniquement deux solutions :
accepter l’urgence ;
être honnête sur le fait que vous ne pourrez pas tenir les délais souhaités.
Alors, respirez pour faire le bon choix ! En effet, davantage sprinteurs que marathoniens, ces individus veulent surtout ne pas perdre leur temps. En matière de satisfaction, c’est leur critère numéro 1. C’est pourquoi il vaut mieux être transparent avec eux quand vous ne pouvez pas aller aussi vite que ce qu’ils attendent. Qu’ils acceptent de ralentir ou décident d’aller voir ailleurs, ils apprécieront dans tous les cas que vous ne les ayez pas menés en bateau. À l’inverse, si vous cédez au caprice d’un client impatient sans respecter la deadline convenue, il sera :
frustré par le retard ;
encore plus compliqué à gérer ;
certainement perdu pour toujours.
Comment s’en sortir avec un client envahissant ?
Ne sachant pas faire la différence entre ce qui est important et ce qui est urgent, votre client n’hésite pas à vous contacter pour tout et n’importe quoi ? Il semble également penser que vous êtes à sa disposition 24 h/24, 7 j/7 ? L’empathie a ses limites ! Si vous avez laissé passer cette mauvaise habitude dans votre relation client, il est indispensable de vous reprendre. Vous avez le droit à la déconnexion… alors cessez d’être super réactif !
Expliquer à votre interlocuteur que vous avancez sur son projet et sur plusieurs autres pendant vos heures de travail. Le soir ? Le week-end ? Vous êtes pris par d’autres obligations, mais rassurez-le : vous faites tout votre possible pour faire aboutir son dossier. Pour calmer les ardeurs d’un client envahissant et arrêter cette situation infernale qui alourdit votre charge mentale, sachez évidemment allier fermeté et pédagogie dans votre discours. En ce sens, indiquez clairement :
à quel moment vous êtes disponible ;
par quel moyen on peut vous joindre (e-mail, téléphone, etc.) ;
combien de temps vous mettez pour répondre ;
etc.
Enfin, si vous voulez vraiment éviter les débordements, essayez d’instaurer un système de prise de rendez-vous. Dans tous les cas, n’oubliez pas qu’une personne envahissante est très souvent en quête de contrôle pour calmer un caractère anxieux ou une faible confiance en elle. Pour une meilleure gestion, soyez donc clair et rassurant dès le départ ! Ça vous évitera d’être pollué à tout bout de champ par ce genre de client.
Comment faire avec un client fantôme ?
L’inverse du client envahissant ? Le client fantôme ! Vous le connaissez certainement : c’est celui qui ne répond jamais, n’avance pas, attend vos relances pour donner signe de vie, ne paye pas dans les délais fixés, etc. Vous passez du temps à discuter avec lui pour clarifier ses besoins, dessiner les contours d’une collaboration et valider les prochaines étapes… puis silence radio. Face à cette situation difficile et frustrante, il y a deux écoles :
laisser ce client de côté pour consacrer votre temps et votre énergie à d’autres clients qui ont envie et besoin de travailler avec vous ;
enquêter pour savoir ce qu’il se passe.
Si vous optez pour la seconde solution, soyez conscient qu’il y a de nombreuses raisons possibles à l’inaction de votre client. Parmi les hypothèses, il se peut qu’il soit débordé ou que sa demande ne soit plus à l’ordre du jour. Mais le problème peut venir d’ailleurs. Êtes-vous sûr que l’individu avec qui vous êtes en relation est réellement le décisionnaire ? S’il s’agit d’un client BtoB, y’a-t-il d’autres personnes qui doivent valider en interne ? S’il s’agit d’un client BtoC, est-il vraiment le prescripteur ou le consommateur final ? Clarifiez cela dès le départ pour éviter d’être ghosté !
Comment gérer un client indécis ?
Votre client est incapable de prendre des décisions ? Malgré vos réponses à ses questions, il n’arrive pas à trancher ? Ici, vous faites clairement face à une personne qui a peur de se tromper. En conséquence, elle procrastine et ne se positionne jamais à 100 %. Pour gérer les clients difficiles de ce type, la tactique repose sur 5 points :
respirer ;
écouter les préoccupations pour répondre au mieux aux besoins identifiés ;
ficeler un argumentaire convaincant pour balayer les risques d’incertitude ;
limiter les options pour réduire la crainte de faire le mauvais choix ;
créer de l’urgence pour pousser à l’action.
Comment réagir face à un client méfiant ?
Votre client veut garder un œil sur tout ? Il pose un milliard de questions, rebondit systématiquement sur ce que vous dites et a toujours des réponses à vos arguments ? Dans ce cas, il a probablement un souci de confiance envers les autres. Vous allez donc devoir travailler intelligemment pour l’apprivoiser et le rassurer. Afin d’y parvenir, allez à l’essentiel ! Dans votre communication, n’en faites ni trop ni pas assez. En effet, plus vous donnerez de détails à un client méfiant, plus vous lui tendrez la perche pour creuser. D’un autre côté, si vous êtes flou, il voudra des éclaircissements.
Dans les deux cas de figure, la moindre hésitation de votre part créera le doute dans l’esprit de votre interlocuteur. En conséquence, il vous ennuiera encore plus avec des broutilles. Autant vous le dire : vous pouvez rapidement tomber dans un cercle vicieux. Ainsi, comme votre client a besoin de tout comprendre et tout contrôler, répondez à ses interrogations et fournissez-lui les éléments qu’il demande… sans vous perdre dans vos explications. Bref, soyez précis, clair et concis pour viser juste !
Comment traiter avec un client qui sait tout ?
Votre client pense tout savoir mieux que vous ? De nature critique et dominateur, il aime vous le faire remarquer en permanence ? Si c’est le cas, il faut faire attention à ne pas froisser son égo. Pour cela, commencez par :
respirer ;
écouter son avis ;
valoriser son expertise ;
reconnaître ses compétences ;
confirmer ce sur quoi il a raison.
En revanche, ne vous laissez pas écraser ! Afin d’équilibrer la discussion, apportez des suggestions, donnez des conseils et guidez votre interlocuteur vers de meilleures solutions à ses problèmes. C’est la méthode du « Oui ET… ». Concrètement, pour gérer les clients difficiles de ce genre, l’idée est de transformer la confrontation en collaboration. Ainsi, plus vous adopterez une attitude positive et proactive pour trouver des points d’accord, plus vous pourrez harmoniser les perspectives pour favoriser une relation productive et respectueuse.
Comment fonctionner avec un client qui négocie sur tout ?
Votre client cherche en permanence à obtenir des réductions sur les prix que vous proposez ? Il vous demande systématiquement des ajustements et des modifications ? Pire, il n’hésite pas à le faire après avoir validé sa commande. Traiter avec un client qui négocie pour tout et n’importe quoi, c’est comme jouer au tennis avec un adversaire tenace. Il va toujours renvoyer la balle pour vous faire jouer un coup de plus, en espérant que vous finissiez par la mettre dehors. Pour trouver un terrain d’entente, il faut donc faire preuve de stratégie, de patience et de fermeté.
En ce sens, commencez par écouter attentivement les requêtes et les préoccupations de votre client. Parmi les solutions qui respectent votre cadre, présentez-lui ensuite celles qui pourraient lui convenir. S’il insiste, maintenez votre position et rappelez-lui vos limites avec assertivité, tout en essayant de rester flexible sur des points mineurs. En effet, montrer de la consilience sans pour autant vous coucher est le meilleur moyen de prouver la valeur de vos services auprès des clients qui tentent de monnayer et de parlementer sur des détails. Dans tous les cas, soyez clair avec vous-même sur votre point de rupture et RESPECTEZ-LE !
Comment calmer le jeu face à un client agressif et/ou incivil ?
Mécontent, votre client n’arrive pas à maîtriser sa colère et contenir ses émotions ? Sa frustration se traduit par des crises de nerfs, des remarques acides, des élévations de voix, des réactions agressives ou des comportements incivils ? Forcément, l’expérience est désagréable. Pour désamorcer la situation et résoudre le conflit, vous devez donc faire preuve d’une grande capacité de recul et d’un énorme self-control. Dans cette optique, le mieux est de lire cet article exhaustif sur le sujet. Vous y apprendrez la méthode complète pour gérer les clients difficiles à cause d’attitudes déplacées, voire violentes.
Comment gérer les clients difficiles : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Vous possédez désormais toutes les clés pour assurer une excellente gestion des clients difficiles. Toutefois, si vous souhaitez approfondir le sujet pour décupler vos réflexes face aux individus les plus pénibles qui composent votre clientèle, l’équipe de Moortgat Énergie peut vous aider. N’hésitez donc pas à nous contacter !
Vous êtes-vous déjà retrouvé face à des cas difficiles d’incivilité et agressivité des clients ? La question est rhétorique… et c’est bien ça le souci ! À une époque marquée par des tensions palpables, de grandes incertitudes, des exigences croissantes, des changements rapides et parfois des attentes irréalistes, une partie de la clientèle est sous pression et vulnérable aux débordements émotionnels.
Les comportements déplacés et inappropriés de certains individus à la caisse d’un supermarché, à l’accueil d’un hôtel, au moment de prendre le bus, pendant une formation, lors d’un rendez-vous bancaire, durant une consultation médicale, etc. ne sont donc que les symptômes d’un problème plus profond de notre société : la gestion de la frustration dans un contexte social compliqué.
En milieu professionnel, vous êtes en contact avec un public composé de personnes véhémentes et irrespectueuses qui surréagissent à la moindre contrariété ? Vous en avez marre d’être confronté à ce manque de politesse, de respect et de savoir-être devenu pratiquement normal ? Alors, il est temps de calmer le jeu ! Découvrez comment gérer les incivilités et l’agressivité des clients pour transformer les moments tendus en interactions plus harmonieuses !
Programme d’entraînement pour se protéger des clients incivils et agressifs
Pour être prêt à gérer les incivilités et l’agressivité des clients difficiles ou mécontents, il est d’abord essentiel d’apprendre à se protéger contre les comportements déplacés et colériques de ces derniers. Le programme d’entraînement comprend quatre grandes méthodes de self-défense. Les voici !
1. Apprendre à mieux respirer pour se décrisper et évacuer la tension lors d’une relation client compliquée
Comment surmonter la pression d’une situation crispante avec un client incivil, agressif, voire violent ? Bouclier antistress d’une efficacité redoutable pour évacuer la tension, la relaxation par la respiration est un excellent exercice à réaliser sur quelques jours pour s’entraîner à FROID et ainsi se préparer à faire face à CHAUD aux comportements inappropriés. Parmi les meilleures techniques à intégrer dans votre programme d’entraînement, vous pouvez notamment tester :
la respiration profonde qui consiste à étirer la colonne vertébrale en position debout, assise ou allongée, inspirer doucement par le nez jusqu’à remplir les poumons d’air, expirer lentement par la bouche, puis répéter ce cycle cinq fois (ou plus) ;
la respiration abdominale (ou diaphragmatique) qui implique de garder le dos droit et respirer profondément par le ventre plutôt que par le thorax, tout en plaçant une main sur l’abdomen pour le sentir se lever à l’inspiration et s’abaisser à l’expiration.
2. Muscler son intelligence émotionnelle pour rester maître de soi face aux comportements incivils et agressifs des clients
Qui dit incivilité et agressivité des clients, dit nécessité de savoir gérer ses émotions. Selon le psychologue américain Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle se compose de 4 éléments :
la conscience de soi et de ses émotions ;
la façon dont on va agir sur soi et ses émotions ;
l’empathie et la conscience que l’on a de l’état émotionnel des autres ;
les compétences sociales que l’on va développer pour agir avec ET sur les autres.
Si vous voulez rester maître de vous-même pour désamorcer des situations difficiles et tendues avec certains clients, nous vous conseillons donc vivement de vous préparer en travaillant sur chacun de ces aspects. Faites-vous accompagner si besoin, mais ne séchez pas cet entraînement ! Plus vous musclerez votre intelligence émotionnelle avec assiduité, plus vous deviendrez habile pour gérer les comportements grossiers, déplacés et inappropriés de vos interlocuteurs.
3. Visualiser des scénarios positifs pour se préparer à surmonter les interactions clients difficiles
Mentalement et émotionnellement, la visualisation est une stratégie puissante pour se préparer à affronter d’éventuelles interactions difficiles avec des clients. Alors, projetez-vous sur ce type de situations délicates en imaginant des issues favorables ! Si vous réalisez cet exercice régulièrement, vous renforcerez votre conscience des différents scénarios possibles pour sortir d’une situation qui se dégrade.
Permettant de gagner en calme et en assurance face à l’irrespect, cet entraînement cérébral vous aidera également à vous concentrer sur des éléments positifs et des solutions constructives. Au lieu d’anticiper le négatif, essayez donc de vous visualiser en train de détendre une relation client compliquée et de résoudre les problèmes grâce à une communication non violente… mais assertive ! C’est comme ça que vous vous conditionnerez à adopter une attitude posée et proactive face à des clients impolis et incorrects.
4. Trouver une pose de pouvoir efficace pour prendre pleine possession de ses moyens face à une clientèle difficile
En cas d’incivilité et agressivité des clients, pas besoin d’avoir la carrure de Mohamed Ali pour freiner les ardeurs. Il faut juste savoir adopter la bonne gestuelle. En effet, l’expression corporelle joue un rôle majeur dans la protection face aux comportements irrespectueux et véhéments. C’est simple à comprendre : plus votre body language traduira une attitude de leader, un sentiment de force, un caractère de vainqueur, un air de décontraction ou un contrôle des événements, plus il dissuadera les gens d’abuser.
En ce sens, connaissez-vous la power posture ? Redoutable pour prendre pleine possession de vos moyens et garder le dessus sur les personnes qui se tiennent mal avec vous, cette méthode peut vous aider à calmer la violence verbale, les pulsions agressives et le manque de savoir-être de vos interlocuteurs grâce à l’adoption de poses de pouvoir. Entraînez-vous donc à les tester pour trouver celles qui vous semblent les plus impactantes selon les situations conflictuelles auxquelles vous pouvez être confronté. Les principales power poses sont détaillées dans cet article.
Comment gérer les incivilités et l’agressivité des clients ? | Désescalade en 3 étapes
Maintenant que vous êtes prêt à affronter la situation en cas d’incivilité et agressivité des clients, voyons comment vous devez vraiment vous y prendre dans le feu de l’action. C’est parti pour les trois étapes de la désescalade !
1. Reconnaître les signes avant-coureurs d’incivilité et de violence
Si faire face à une personne impolie, discourtoise ou indélicate est agaçant, avoir un interlocuteur véhément, colérique ou brutal est carrément crispant. Ainsi, la première phase pour gérer des clients irrespectueux est d’identifier leur comportement :
Manquent-ils seulement de politesse ?
Essaient-ils de transgresser les règles ?
Semblent-ils nerveux et agités au point de potentiellement devenir agressifs ?
Manifestent-ils déjà des provocations verbales, des propos injurieux, des critiques acerbes ou des gestes hostiles ?
Etc.
Pourquoi est-ce important de reconnaître et de nommer précisément chaque signe avant-coureur d’incivilité et de violence ? Parce que le niveau de tension et les émotions sous-jacentes (aussi bien celles du client et que les vôtres) ne seront pas toujours les mêmes. Pour calmer le jeu et dénouer la situation conflictuelle, il faudra donc apporter une réponse adaptée au cas de figure qui se présente à vous.
2. Comprendre les causes des incivilités et de l’agressivité des clients
Bien qu’incivilité et agressivité des clients ne soient pas exactement la même chose, ces deux types de comportements inappropriés ont toujours une source. Quelle que soit la situation tendue à laquelle vous faites face, il faudra donc en démêler les causes si vous voulez comprendre comment gérer le problème intelligemment.
En ce sens, même si la tâche n’est pas simple (d’où l’importance de suivre le programme d’entraînement développé précédemment), prenez du recul pour appréhender les facteurs internes ou externes qui poussent votre interlocuteur à se comporter de manière irrévérencieuse, insultante, voire violente. Pour vous aider à les décrypter, en voici quelques-uns :
un état émotionnel négatif dû au stress, à des soucis personnels, à une fatigue mentale ou autre ;
des attentes démesurées qui ne peuvent pas être satisfaites ;
une incompréhension qui découle d’une mauvaise communication ;
un environnement où les attitudes déplacées se sont généralisées, voire normalisées ;
un sentiment de mécontentement ou d’injustice ;
de mauvaises expériences passées ;
un manque d’éducation ;
etc.
3. Rester maître de soi pour résoudre le conflit de manière efficace
Comment réagir face à l’agressivité, aux invectives et à l’agitation adverse ? En brandissant la meilleure des armes pour gagner en confiance et en impact lors d’une conversation : garder son calme ! Eh oui, une fois que vous avez identifié les comportements incivils de votre client et compris pourquoi il agit avec un tel manque de respect, ne vous énervez surtout pas. Il y a assez de tension dans l’air, alors inutile de mettre de l’huile sur le feu.
Tâchez plutôt de rester maître de vous-même en RESPIRANT et en écoutant activement votre interlocuteur. Lorsque ses préoccupations sont claires dans votre esprit, utilisez votre empathie et une communication non violente pour apporter votre réponse sans broder. Dans cette optique de calmer le jeu intelligemment, suivez ces six conseils :
faites la part des choses entre les attaques personnelles, les reproches professionnels et les comportements incivils qui ne sont ni l’un ni l’autre ;
reformulez les propos de votre client et récapitulez les éléments essentiels pour montrer que vous êtes bien à l’écoute ;
exprimez vos propres sentiments sur la situation de façon claire et constructive ;
adoptez un ton assertif, mais toujours respectueux pour dire non et fixer les limites à ne pas franchir ;
proposez des solutions pour résoudre le conflit et expliquez votre démarche avec pédagogie ;
confirmez chacune des décisions prises avec votre interlocuteur pour éviter les malentendus.
Bien que vous ayez tout fait pour gérer habilement les incivilités et l’agressivité de votre client, vous ne parvenez pas à stopper ses ardeurs impertinentes ? Quel que soit le problème, n’acceptez pas les attitudes déplacées comme si de rien n’était. Quand vos efforts pour apaiser les tensions et provoquer la désescalade restent sans effets positifs, soyez clair concernant VOS limites qui ne doivent pas être franchies (tutoiement, familiarités, insultes, propos menaçants, rapprochement) et exfiltrez-vous pour solliciter l’aide de vos collègues ou de votre hiérarchie.
Évidemment, si ça ne change rien et que vous vous sentez en danger à cause d’insultes qui dépassent les bornes, de tentatives d’intimidation, de menaces claires ou d’agression physique, demandez à la sécurité (voire aux forces de l’ordre) d’intervenir pour maîtriser votre interlocuteur !
Incivilité et agressivité des clients : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? En appliquant les conseils donnés, vous devriez pouvoir faire face aux situations d’incivilité et agressivité des clients. Toutefois, même avec les bonnes cartes en main, il se peut que vous ayez du mal à calmer les comportements irrespectueux de vos interlocuteurs. Si vous voulez mieux gérer le public difficile auquel vous êtes confronté dans le cadre de votre activité professionnelle, n’hésitez donc pas à nous contacter !
Chez Moortgat Énergie, nous vous aiderons à développer vos réflexes et à exploiter vos ressources pour vous en sortir intelligemment lors de moments tendus avec une partie de votre clientèle. D’ailleurs, afin de commencer le travail, pensez à télécharger notre livre blanc 15 minutes pour apprendre à libérer votre potentiel!
Comment vous comportez-vous en cas de désaccord ou de litige avec quelqu’un ? Vous vous planquez par peur de provoquer une embrouille ? Vous acquiescez sans broncher pour esquiver la dispute ? Vous fuyez pour éviter la collision ? Vous faites front face à l’opposition adverse ? Alors que beaucoup pensent que faire profil bas est le meilleur moyen de ne pas envenimer une situation tendue, c’est le fait d’oser affronter un conflit qui empêche le plus souvent la vraie guerre.
Eh oui ! Si l’on vous dit que cacher la poussière sous le tapis est une mauvaise manière de faire le ménage, vous êtes d’accord avec ça, n’est-ce pas ? Vous savez que la crasse n’a pas disparu malgré les apparences ? Vous êtes aussi conscient que plus vous attendrez pour vous en débarrasser, plus l’environnement deviendra sale ? Alors, pourquoi penser autrement lorsqu’il s’agit d’éteindre un début de conflit ? Le principe est pourtant le même : plus vous laisserez traîner le problème, plus la situation se dégradera.
Pas envie d’en arriver à des sommets d’hostilité et d’animosité à cause d’un différend ? Alors, soyez proactif et découvrez immédiatement tout ce qu’il faut savoir pour gérer un conflit naissant… avant que ça dégénère !
Faire face ou déserter : comment réagit-on devant une situation conflictuelle ?
Lorsque nous entrons en conflit avec quelqu’un ou avec un groupe de personnes (famille, équipe, communauté, voisins, etc.), nous n’avons pas tous la même manière de répondre. Selon notre éducation, nos expériences passées, notre personnalité, notre humeur, le contexte, mais aussi le profil de notre opposant, nos réflexes de défense sociale diffèrent. Usuellement, les multiples façons de riposter peuvent être classées en trois catégories :
les réactions de tension (attaque, intimidation, attitude compétitive, fuite, etc.) ;
les réactions de rapprochement (soumission, accommodement, rétractation, séduction, manipulation, justification, recherche de compromis, collaboration, etc.) ;
les réactions d’immobilisation (ignorance, blocage, simulation, etc.).
Ça, c’est la théorie qui permet de comprendre comment chacun fonctionne réellement en cas de litige. Nous pouvons toutefois simplifier l’analyse. Si l’on dézoome un peu, il n’y a effectivement que deux grands chemins face à une situation conflictuelle : regarder le problème droit dans les yeux ou dévier le regard. Quelle que soit votre manière de réagir à la discorde, vous faites donc partie d’une école plutôt que d’une autre : celle des combatifs ou celle des déserteurs. Et autant être clair avec vous, oser affronter un conflit naissant est toujours plus sain que d’opter pour une technique d’évitement !
Reculer face à un litige, c’est laisser le conflit dégénérer en guerre
Dans la vie, l’esquive est un moyen d’éviter les coups. En revanche, ça n’a jamais été une solution pour résoudre un conflit. Prenons par exemple une technique d’évitement communément utilisée lors d’affrontements sportifs : la simulation. Quelle que soit la discipline, quand un athlète fait semblant d’être blessé, d’avoir subi une faute, de ne pas comprendre des décisions arbitrales évidentes, etc., il agace son adversaire, l’arbitre et une partie du public.
En pourrissant la situation, au lieu de combattre avec fair-play, il crée donc une zizanie insupportable. De quoi se mettre un paquet de gens à dos ! S’il persiste dans son comportement, le ton montera et l’énervement se fera vivement sentir de chaque côté. Alors qu’il s’agissait au départ d’une simple confrontation sportive, les événements vont ainsi prendre une mauvaise tournure pour se transformer en combat hostile. Au quotidien, c’est pareil ! Toutes les techniques pour éviter d’affronter un conflit risquent de tourner au vinaigre.
À titre d’illustration, le blocage a quasiment les mêmes effets que la simulation, à savoir une dégradation rapide de la situation. Pour ce qui est de la fuite, de la soumission, de l’ignorance ou encore de la rétractation, ce n’est pas mieux. Bien qu’elles semblent pratiques, ces approches ne soulagent qu’à court terme. En réalité, ce sont des bombes à retardement ! À moyen terme, elles ont tendance à nourrir la frustration et la rancœur… ce qui mène à un début de guerre froide. À long terme, elles dégénèrent alors en bagarre sans merci avec une grande hostilité.
Enfin, si vous imaginez que la séduction ou la manipulation sont de bonnes réponses pour désamorcer un conflit, détrompez-vous ! La magie finit toujours par s’estomper… sans que le fond du problème disparaisse. Ce jour-là, la déception atteint des sommets et la confiance se rompt totalement. Les conséquences ? Un divorce acté, une guerre ouverte à tous les niveaux, de gros pétages de plomb et une violence parfois démesurée ! Bref, quand on vous dit qu’il vaut mieux oser affronter un conflit naissant, ce n’est pas pour rien !
Oser affronter un conflit naissant, c’est éteindre le feu avant l’incendie
En cas de conflit, cacher le problème, ignorer le malentendu ou se mettre en retrait de la confrontation ne résout rien. Au contraire, ce sont les meilleures façons d’accumuler du ressentiment et de la frustration. De ce fait, une situation conflictuelle non gérée favorise l’ancrage de sentiments négatifs extrêmement puissants dans l’esprit des personnes qui s’opposent. À ce stade de dissension, les braises deviennent trop chaudes pour empêcher l’embrasement. Au moindre souffle, le feu prend rapidement de l’ampleur. Il s’étend ensuite de manière incontrôlable. Finalement, tout s’aggrave pour causer des dommages plus importants à long terme.
Si vous voulez éviter le brasier, la bonne approche est donc de sortir l’extincteur dès que vous sentez l’odeur de la fumée. Pas quand tout crame sous les flammes ! L’histoire de l’humanité a largement prouvé ce principe. De trop nombreux climats de guerre se sont effectivement installés lorsque deux pays ont laissé un simple incident diplomatique se transformer en incendie de plus grande ampleur. Bref, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle, n’attendez pas que les choses dégénèrent quand vous avez un souci avec quelqu’un. Tout se joue au début !
Ainsi, si un comportement vous dérange ou si les rapports commencent à se dégrader, armez-vous immédiatement de courage pour mettre les deux pieds dans le plat et dire ce que vous avez sur le cœur. Oui, même si c’est un peu houleux, il faut oser affronter un conflit dès son apparition pour nourrir la relation au lieu de la détruire. Laisser la situation pourrir par crainte d’une petite dispute, c’est prendre le risque qu’elle s’envenime. Et une fois que la querelle est mature, elle devient trop difficile à maîtriser et à calmer, puisque la communication est quasiment impossible.
Régler le différend suffisamment tôt est d’ailleurs dans votre intérêt pour d’autres raisons que l’extinction d’un début d’incendie. En agissant dès la naissance d’un litige, vous pourrez aussi :
mieux comprendre les divergences d’opinions pour débattre sainement et trouver des terrains d’entente mutuellement acceptables à long terme ;
renforcer les relations avec votre opposant en lui montrant que vous êtes prêt à dialoguer et à collaborer dans le respect, malgré votre antagonisme ;
préserver votre santé physique, mentale et émotionnelle en évitant de futures confrontations inconfortables ;
développer des compétences en résolution de problèmes, en gestion des émotions et en communication assertive.
Apprendre à gérer ses émotions : la clé ultime pour aborder les conflits de manière constructive
Une situation conflictuelle est toujours chargée en émotions fortes… et pas forcément les meilleures. Peur, colère, rancœur, frustration, déception, incompréhension, tristesse, stress, etc. : le cocktail est souvent explosif. Fatalement, quand il y a autant de tension et d’ondes négatives dans l’air, les réactions sont impulsives et rarement intelligentes. Elles sont en plus imprévisibles, car l’on peut se retrouver avec :
des individus fiers de nature et capables de toutes les mesquineries pour ne pas perdre la face ;
des personnes blessées dans leur orgueil et désireuses de faire mal en retour pour se venger ;
des gens qui vivent la situation comme une douche froide, qui se braquent pour se protéger et qui ne feront plus aucun cadeau après la désillusion ;
etc.
Évidemment, tout cela est nuisible à une résolution constructive de la querelle. C’est pourquoi il est si important d’apprendre à gérer ses émotions. Réaliser ce travail sur vous-même vous aidera à prendre du recul lorsque vous aurez un différend avec quelqu’un. À même de vous calmer pour réfléchir clairement, vous aurez alors plus d’aisance à oser affronter un conflit naissant dans un esprit ouvert. Quel que soit le litige, vous serez donc en mesure :
de communiquer de manière honnête, empathique et assertive avec votre opposant ;
d’aller au-delà de l’incident pour faire la lumière sur le vrai fond du problème ;
d’écouter les critiques et d’accepter le débat pour lever les éventuels problèmes ou malentendus qui ont pu provoquer la discorde ;
de négocier habilement pour parvenir à des compromis durables et bénéfiques à tous ;
de comprendre quand solliciter l’aide d’un tiers de médiation pour trouver un terrain d’entente.
Oser affronter un conflit : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Après l’avoir lu, vous n’avez plus aucune raison de fuir ou de vous cacher quand vous vous disputez avec quelqu’un. Vous savez désormais qu’oser affronter un conflit naissant est la meilleure manière de désamorcer le risque d’une guerre plus profonde. Alors, prenez votre courage à deux mains et agissez pour régler le problème !
Ce n’est pas facile pour vous ? Dans ce cas, contactez-nous pour en discuter ! À votre écoute et à votre disposition, l’équipe de Moortgat Énergie vous accompagnera pour cultiver votre intelligence émotionnelle et déployer les ressources nécessaires à une bonne gestion et résolution de conflits. Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, pensez à télécharger notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel !
Comment gérer la transition générationnelle au sein de ses équipes ? Cette question, de nombreux managers se la posent. D’autant plus avec l’arrivée de la génération Z qui bouscule les codes et les habitudes de leurs aînés. Vous faites face à cette problématique ? Et si vous vous inspiriez des meilleurs entraîneurs d’équipe sportive pour relever le défi ?
En effet, au-delà de posséder de solides compétences pour guider un groupe d’athlètes vers la victoire, ces professionnels du collectif développent avec l’expérience de précieux talents de virtuosité et d’ingéniosité pour accompagner la transition entre différentes générations de joueurs. Envie d’acquérir ce savoir-faire unique détenu par Claude Onesta ou encore Didier Deschamps ?
Découvrez en quoi les plus grands coachs sportifs sont des maîtres de la gestion intergénérationnelle, comment ils parviennent à assurer une bonne transmission de flambeau entre les champions expérimentés et les jeunes prodiges de leur effectif, mais surtout quelles tactiques vous pouvez leur emprunter pour réussir une transition générationnelle fluide… au sein de votre propre équipe !
La transition générationnelle, c’est quoi ?
Par définition, la transition générationnelle est simplement le passage de témoin entre deux générations. Il ne s’agit pourtant pas juste d’une étape de transmission comme lors d’un relais 4 × 100 mètres en athlétisme. Au cours de ce processus sociologique et démographique, les jeunes débarquent avec des idées, des valeurs et des méthodes qui peuvent différer de celles de leurs aînés pour des raisons liées :
à l’éducation ;
aux expériences de vie ;
aux avancées technologiques ;
aux événements historiques ;
etc.
Conduisant souvent à des désaccords, ce choc générationnel peut entraîner des tensions et des conflits entre les générations. Les différences de perspectives permettent toutefois d’ouvrir le débat sur des sujets politiques, économiques, sociétaux, environnementaux, culturels, etc. En ce sens, la transition générationnelle est une source de renouveau et de progrès indispensable pour s’adapter au contexte actuel et relever les défis contemporains.
Modifiant en profondeur les normes, les attitudes, les comportements et les modes de fonctionnement au sein d’un groupe, voire d’une société entière, elle crée ainsi de fait un véritable changement intergénérationnel. Ce phénomène s’observe dans différents domaines, tels que la culture, la politique, la technologie, le sport… et bien évidemment le monde de l’entreprise.
Dans le contexte du travail, gérer la transition générationnelle implique alors de favoriser un bon transfert de connaissances et de compétences entre les aînés et les cadets. Cela induit aussi l’évolution de pratiques professionnelles et de politiques organisationnelles pour répondre aux besoins et aux attentes des nouvelles générations. Enfin, pour que le processus fonctionne, il faut faire en sorte que les jeunes sachent accepter les critiques des anciens… et vice-versa ! Le challenge est donc de taille pour la direction, les managers, les services RH, mais également les collaborateurs.
Les entraîneurs d’équipe sportive, des experts de la gestion intergénérationnelle
Constamment habitués à résoudre des problématiques de rotation de joueurs et d’intégration de nouveaux éléments au sein de leur effectif, les entraîneurs d’équipe sportive disposent d’une expertise supérieure à la moyenne en matière de gestion intergénérationnelle. Explications.
Une équipe sportive, c’est plusieurs générations de joueurs
Dans les sports collectifs, les joueurs commencent leur carrière de plus en plus tôt. À 16 ans, certains sont déjà professionnels et impatients de faire leurs preuves en équipe première. Même s’ils ne sont pas tous aussi prodigieux que Victor Wembanyama, Marine Johannès, Kylian Mbappé ou Antoine Dupont, la plupart restent des graines de compétiteurs. S’ils n’ont pas leur chance rapidement, beaucoup sont ainsi prêts à quitter leur club formateur pour éclore ailleurs.
De l’autre côté, nous avons des vétérans qui prolongent le plaisir jusqu’à la quarantaine… et qui n’ont pas l’intention d’être relégués sur le banc par leurs cadets. Si certains d’entre eux acceptent de jouer les remplaçants, ça peut vite se compliquer quand il s’agit de légendes charismatiques, comme LeBron James, Tom Brady, Nikola Karabatic, Cristiano Ronaldo ou Marta, qui cherchent sans cesse à repousser leurs limites.
Face à ces deux tendances simultanées, les entraîneurs d’équipe sportive doivent donc désormais jongler avec trois, voire quatre générations, au sein d’un effectif composé de gros caractères. De quoi passer maîtres absolus dans l’art de la gestion intergénérationnelle… et par conséquent de la transition générationnelle !
Savoir passer du multigénérationnel à l’intergénérationnel : la force des grands coachs d’équipe sportive !
Exerçant dans un cadre multigénérationnel qui nécessite de la subtilité et une forte habileté de jonglage, les entraîneurs d’équipe sportive développent de solides compétences pour identifier et comprendre rapidement les besoins, les attentes, les envies et les perspectives de chacun. Capables d’analyser finement ces données, ils arrivent à déterminer précisément les valeurs, les sources de motivation, les modes de fonctionnement, les méthodes de communication et les caractéristiques clés des différentes générations d’athlètes qui composent leur effectif.
Grâce à ce savoir-faire, ils peuvent alors trouver des solutions efficaces et efficientes pour assurer une cohabitation saine au sein de leur groupe. Le passage du multigénérationnel à l’intergénérationnel ! Dans leur coaching et leur manière d’encadrer leurs troupes, ils favorisent ainsi un environnement inclusif où la diversité des âges est perçue comme une force, c’est-à-dire où les plus matures apportent une expérience précieuse, un grand professionnalisme et un vrai leadership, tandis que les débutants injectent un vent de fraîcheur avec leur énergie débordante, leur enthousiasme contagieux et leurs idées nouvelles.
Quand la magie d’une bonne gestion intergénérationnelle finit par opérer, les entraîneurs d’équipe sportive parviennent donc à créer un puissant alliage entre ancienneté et jeunesse. La conséquence directe ? Il devient plus simple de renforcer la cohésion collective… et de gérer la transition générationnelle.
Comment s’inspirer des coachs d’équipe sportive pour gérer la transition générationnelle au sein d’un groupe ?
L’équipe de France de handball qui continue à empiler les titres européens, mondiaux et olympiques malgré les changements de générations, vous pensez que c’est dû au hasard ? Une génération dorée, ça peut arriver. Une deuxième éventuellement. À partir de la troisième consécutive, ce n’est plus de la chance ! On est clairement sur un modèle de réussite en matière de transition générationnelle.
Et pour tous les collectifs qui parviennent à se renouveler sans perdre leur niveau de performance, les principaux ingrédients pour rester au sommet sont généralement les mêmes :
une évaluation continue des besoins de l’équipe ;
une planification stratégique à long terme ;
la mise en place d’un mentorat intergénérationnel ;
une communication ouverte et transparente ;
un coaching ciblé et adapté.
Est-ce que tout cela est transposable au monde de l’entreprise ? Oui ! Voyons donc ensemble comment s’en inspirer en tant que manager pour gérer la transition entre différentes générations de collaborateurs.
Évaluer en continu les besoins de l’équipe pour planifier stratégiquement la transition générationnelle
Au fur et à mesure que les joueurs vieillissent et que de nouveaux talents émergent, les entraîneurs d’équipe sportive doivent ajuster intelligemment leur groupe. Pour anticiper les changements à effectuer au sein de leur effectif, les coachs évaluent ainsi en continu le niveau et les besoins de leur équipe. À l’ère de la data, ils peuvent facilement obtenir des données précises sur les performances individuelles et collectives. Avec l’aide de leur staff, ils procèdent alors à une analyse approfondie de ces informations pour :
jauger objectivement les compétences et les contributions de chaque joueur ;
identifier les forces et les faiblesses individuelles, mais aussi collectives ;
déterminer les tendances générales au sein du groupe selon les différentes générations.
En fonction des conclusions tirées, les entraîneurs peuvent finalement prendre des décisions éclairées pour planifier stratégiquement la transition générationnelle via des rotations au cours de la saison, ainsi que des ajustements progressifs dans la composition et la stratégie de l’équipe. En entreprise, c’est donc pareil ! Si vous ne voulez pas rater la transition entre chaque génération de collaborateurs, vous avez intérêt à évaluer les performances individuelles et collectives de manière continue. Vous pourrez ainsi :
déterminer les besoins de vos équipes ;
programmer et effectuer des modifications perspicaces ;
faire évoluer graduellement votre groupe à long terme.
Prôner une communication ouverte et transparente pour créer des ponts entre les générations
Au quotidien, les entraîneurs d’équipe sportive sont confrontés à une problématique de taille : gérer l’impatience des plus jeunes, tout en évitant de froisser les plus expérimentés. S’ils ne veulent pas de conflit générationnel, ils doivent alors faire en sorte de ne frustrer personne. Face à ce constat, ils utilisent une communication ouverte et transparente avec leurs joueurs pour :
partager les objectifs, les attentes et les stratégies ;
éclaircir les rôles et les responsabilités de chacun ;
échanger sur les opportunités de développement ;
expliquer les changements et les rotations dans la composition d’équipe ;
éviter les malentendus et les frictions potentielles entre cohortes de joueurs ;
Par exemple, quand on veut faire accepter aux plus anciens une réduction de leur temps de jeu au profit de leurs cadets, il faut leur démontrer que ce n’est pas un déclassement. Dotés d’un certain égo, ces champions accepteront rarement de cirer un peu le banc, s’ils n’ont pas d’explications qui tiennent la route. La bonne approche est alors de leur faire comprendre que c’est une manière de les préserver pour les grands matchs et de les aider à prolonger leur carrière. Évidemment, cela doit être la vraie raison et non une justification hypocrite.
Avec ce genre de discours clair, précis et honnête, les coachs donnent aux joueurs le sentiment d’être valorisés et respectés, quelle que soit leur ancienneté. Ils parviennent ainsi à optimiser les échanges, la confiance, la compréhension et la cohésion au sein du groupe… mais surtout à construire des ponts entre les générations pour aligner l’ensemble de l’effectif sur une vision commune.
Si vous occupez un rôle de manager en entreprise, inspirez-vous donc des entraîneurs d’équipe sportive pour communiquer de façon franche, mais toujours bienveillante avec vos collaborateurs. Grâce à cela, le respect perdurera, l’entraide sera présente et la concurrence restera saine. De quoi souder les jeunes et les anciens pour gérer la transition générationnelle de manière plus harmonieuse !
Miser sur le mentorat intergénérationnel pour faciliter la reprise du flambeau
Parmi les armes favorites des entraîneurs d’équipe sportive pour créer une forte cohésion de groupe et assurer un excellent passage de témoin entre les leaders expérimentés du vestiaire, les joueurs au prime de leur carrière et les talents émergents, il y a le mentorat intergénérationnel.
Encourageant les joueurs ayant du métier à transmettre leur sagesse et leurs connaissances aux plus jeunes, mais aussi à partager leur grande expérience d’athlète et leurs conseils pour perdurer au haut niveau, cette approche aide les nouveaux venus à :
améliorer leurs compétences techniques et tactiques ;
renforcer leurs capacités physiques, mentales et émotionnelles ;
comprendre les attentes individuelles et collectives ;
s’adapter à l’environnement professionnel ;
intégrer les normes, les valeurs et la culture du club ou de la sélection dont ils portent le maillot.
C’est également l’un des meilleurs moyens de changer la vision des nouvelles générations par rapport à leurs coéquipiers plus âgés : ce ne sont pas des concurrents, mais des mentors dont ils doivent s’inspirer. Évidemment, tout cela n’est pas une fin en soi ! Au-delà de booster le développement personnel et professionnel au sein de l’équipe, l’objectif du mentorat intergénérationnel est de permettre aux plus jeunes de s’épanouir pour :
trouver leur place au sein du groupe ;
prendre progressivement du galon ;
être prêt le jour où on leur transmettra le flambeau de leader.
En entreprise, la logique est la même. Pour réussir une parfaite transition générationnelle, vous seriez bien inspiré de mettre en œuvre une politique de mentorat intergénérationnel. Alors, n’attendez pas que vos collaborateurs expérimentés partent à la retraite ! Tant qu’ils sont là, appuyez-vous sur les aînés pour inculquer aux cadets :
les compétences techniques essentielles ;
le comportement attendu au travail ;
la culture d’entreprise.
Adapter son coaching pour répondre aux besoins de chaque génération
Au sein d’une équipe sportive, difficile de gérer la transition générationnelle efficacement si l’on traite les anciens comme des novices. Les chances de réussite sont également limitées si l’on impose de vieilles méthodes d’entraînement aux plus jeunes. Il ne reste alors qu’une solution : pratiquer un coaching adapté et ciblé pour répondre aux besoins de chaque génération.
Évidemment, l’objectif n’est pas de tout individualiser. Sans entraînement collectif, il ne peut pas y avoir de cohésion… et donc pas de bonne transmission entre les générations. En revanche, au fur et à mesure que le groupe se renouvelle, il faut ajuster et moderniser son approche pour trouver un juste milieu qui convienne à tout le monde et permette de bien travailler. Ça, c’est pour la partie adaptation !
À côté de cela, les entraîneurs d’équipe sportive proposent généralement des programmes ciblés en fonction de l’âge des joueurs. Pour aider les plus anciens à rester compétitifs, à maintenir leur niveau de forme et à éviter les blessures, ils vont par exemple mettre en place :
des séances d’entraînement spécifiques ;
des plans de récupération personnalisés ;
des aménagements dans la charge de travail ;
des repositionnements à des postes moins exigeants physiquement ;
etc.
En ce qui concerne les jeunes, les clubs sportifs professionnels disposent de centres de formation, d’académies et de plusieurs équipes par catégories d’âges. Au niveau international, les sélections espoirs sont aussi là pour encadrer les talents émergents. Mais à l’échelle de l’équipe première, c’est au coach de mettre en œuvre des programmes permettant aux jeunes joueurs de s’intégrer dans l’effectif et de progresser dans leur carrière sportive.
Si l’on compare au monde de l’entreprise, tout cela est ainsi transposable via des politiques :
de formation, d’allègement du temps de travail, etc. destinées aux séniors ;
d’accompagnement des jeunes collaborateurs pour les aider à monter en compétence, trouver leur place, prendre confiance, gagner en légitimité ou encore réduire tout éventuel syndrome de l’imposteur.
Et c’est là que la magie opère ! En adaptant son management aux besoins de chaque génération, on s’assure de pouvoir compter sur les plus expérimentés le temps que les novices prennent de l’épaisseur pour remplacer progressivement leurs aînés. Mécaniquement, gérer la transition générationnelle devient alors un exercice plus fluide !
Gérer la transition générationnelle : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Pour conclure, voici l’ultime secret des entraîneurs d’équipe sportive pour réussir la transition générationnelle au sein de leur effectif : ils investissent dans leur développement personnel en se formant à la gestion du changement et en se faisant accompagner pour renforcer leur leadership.
Si vous voulez aller sur ce terrain, l’équipe de Moortgat Énergie peut vous aider et se tient donc à votre disposition. Comme première étape, nous vous invitions d’ailleurs à télécharger notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
Être un leader, est-ce enchaîner des répliques préparées ou incarner un rôle plus profond, plus audacieux et plus authentique ? Différent du management, le leadership peut prendre plusieurs formes et demande une énorme capacité d’adaptation en direct. Plus que savoir jouer à l’acteur de sitcom, ce qui compte est donc de maîtriser l’art du stand-up : capter l’attention, réagir avec intelligence et communiquer avec subtilité… tout en laissant une empreinte durable. Envie de mieux comprendre la nuance ? Alors, lisez cet article ! Ici, nous décortiquons la notion de leadership, expliquons la différence avec la fonction de manager et montrons pourquoi se comporter en leader est un job de grand stand-upper !
Être un leader : ça veut dire quoi ?
« Le leadership est l’art d’obtenir de quelqu’un qu’il accomplisse quelque chose pour votre compte parce qu’il veut le faire. » – Dwight D. Eisenhower
Qu’est-ce qu’un leader ?
Le leadership désigne l’influence que détient un individu sur un groupe de personnes possédant un objectif commun. En ce sens, nous pouvons définir le leader comme un meneur convaincant, inspirant et motivant, capable d’instaurer une relation de confiance mutuelle si forte avec les autres qu’il est écouté et suivi de manière volontaire par ces derniers. Généralement, sa légitimité est approuvée à l’unanimité grâce à son expérience, ses compétences, ses exploits, ses valeurs, son comportement ou encore son charisme.
Au fond, être un leader, c’est donc semblable au rôle de chef d’orchestre qui embarque tout le monde, coordonne la prestation collective et donne le rythme pour que la mélodie sonne juste. Moteur au sein d’une organisation ou d’une équipe, ce rôle dépasse ainsi celui de simple patron. Pour obtenir ce qu’il veut, un leader fédère autour de lui et opère comme un guide. C’est de cette manière qu’il permet à chaque membre d’exploiter son potentiel et de contribuer efficacement aux accomplissements du groupe.
Quels sont les différents styles de leadership ?
Le profil type du leader n’existe pas. En nous appuyant sur les théories de plusieurs chercheurs, voici donc les principaux styles de leadership que nous pouvons observer.
Les styles de leadership traditionnels
Selon la théorie de Kurt Lewin, psychologue américain, trois styles de leadership traditionnels se dégagent :
le leadership autoritaire (ou directif) avec un chef compétent qui dispose d’une supériorité hiérarchique, centralise les décisions et contrôle le groupe de manière paternaliste ;
le leadership participatif (ou démocratique) qui consiste à encourager la collaboration, écouter chaque membre de l’équipe, animer les échanges, stimuler l’intelligence collective, arbitrer avec intégrité et expliquer les décisions ;
le leadership du laissez-faire (ou délégatif) avec une surveillance de loin, une intervention limitée, peu de directives et donc une approche permissive où les membres de l’organisation ont une grande liberté dans les prises de décision.
D’autres études proposent des classifications légèrement différentes, mais en phase sur le fond avec Lewin. C’est le cas de la théorie des quatre systèmes de Rensis Likert ou de celle du leadership situationnel développé par Paul Hersey et Kenneth Blanchard. Ce dernier modèle mentionne notamment le leadership persuasif qui consiste à fixer le cap, puis faire passer ses idées, convaincre, motiver et fédérer les troupes en misant sur la communication, le relationnel, l’explication et l’argumentation.
Les styles de leadership émotionnels
Daniel Goleman, psychologue américain, estime qu’il est nécessaire d’affiner son intelligence émotionnelle pour être un leader efficace. Selon lui, il est en effet important de sentir le contexte, de prendre le pouls de son équipe et de comprendre le fonctionnement des membres du groupe pour adopter la bonne posture de meneur. En ce sens, il a défini 6 grands styles modulables de leadership qui s’appuient sur les émotions :
le leadership directif qui est comparable au modèle autoritaire et paternaliste de Lewin, soit une soumission à des ordres précis ;
le leadership « chef de file » qui consiste à se montrer exemplaire, exigeant envers soi-même et ultra performant dans ses actions pour imposer le rythme, tirer le groupe vers le haut, pousser les autres au dépassement de soi et augmenter le niveau d’excellence général ;
le leadership visionnaire qui encourage la mobilisation collective en portant une mission, en croyant pleinement au projet, en diffusant des idées inspirantes, en peignant son rêve avec passion, en éclaircissant la vision globale à long terme, en donnant du sens aux objectifs, en transmettant la bonne énergie et en orientant logiquement les actions ;
le leadership affiliatif (ou collaboratif) qui mise sur le travail collectif, le partage, la communication, l’empathie, l’inclusion et l’esprit d’équipe pour concerner tout le monde, instaurer un climat de confiance, stimuler une harmonie collaborative, favoriser l’entraide, renforcer la cohésion de groupe et créer un cadre motivant où les gens avancent main dans la main ;
le leadership démocratique, similaire au leadership participatif de Lewin, qui ouvre le débat et invite chacun à donner son point de vue de manière à booster la responsabilité individuelle et collective ;
le leadership « coach » qui consiste à comprendre les membres de l’équipe (forces, faiblesses, motivations intrinsèques, objectifs individuels, etc.) pour accompagner ces derniers à long terme dans leur développement personnel et l’amélioration de leur niveau de performance, tout en les raccrochant aux objectifs collectifs.
Leadership transformationnel et leadership transactionnel
Dans les années 80, Bernard M. Bass, professeur américain expert en leadership, théorise et popularise le concept de leadership transformationnel. Déjà introduite par le sociologue James V. Downton et développée par le politologue James MacGregor Burns, cette approche consiste à créer une vision inspirante et mobilisatrice capable de bonifier aussi bien les individus que les organisations.
En ce sens, le but du leader transformationnel est de motiver chacun à dépasser ses intérêts personnels pour s’engager pleinement dans la réalisation d’un projet commun ambitieux. Selon Bass, la mise en œuvre de ce type de leadership passe alors par quatre éléments clés :
l’influence idéalisée qui repose sur le fait de montrer le meilleur exemple aux autres pour s’imposer comme le modèle à suivre et gagner à la fois la confiance et le respect du groupe ;
la motivation inspirante qui implique de donner du sens au projet et de fournir à chacun des raisons de se dépasser pour relever les défis collectifs ;
la considération individualisée qui consiste à se préoccuper des besoins et des attentes de chaque membre de l’équipe pour soutenir le développement personnel et la réalisation individuelle, mais également favoriser l’épanouissement et le bien-être au sein du groupe ;
la stimulation intellectuelle qui signifie encourager chaque personne à se questionner, innover et faire preuve de créativité pour contribuer à l’atteinte d’objectifs collectifs.
Avec de telles caractéristiques, ce modèle s’oppose ainsi au leadership transactionnel, dont le mode de fonctionnement est d’instaurer un système de récompenses et de sanctions pour motiver les personnes à s’impliquer dans le groupe.
Quelles différences entre leadership et management ?
« À une époque, le leadership résidait dans les muscles. Aujourd’hui, il réside dans la façon de traiter les gens. » – Mahatma Gandhi
Aura naturelle et statut officiel : deux pouvoirs différents !
Les mots « leadership » et « management » ne sont pas synonymes. Un bon manager n’est pas obligatoirement un leader… et inversement ! Comme nous l’avons vu, un leader est un influenceur qui sait rassembler autour de lui. C’est parce qu’il est une source d’inspiration pour les autres qu’il parvient à gagner la confiance et le respect des gens, à fédérer un groupe et à être suivi par tout le monde pour concrétiser un objectif, un projet voire un rêve commun.
Si ce fut le cas à une vieille époque, avoir de gros bras ne suffit donc plus pour porter un collectif ! Au-delà des muscles, l’aura naturelle d’un leader vient essentiellement de :
ses idées ;
ses accomplissements ;
son comportement ;
la manière dont il traite les autres.
Face à ce constat, la différence avec le manager est la suivante : être un leader n’est pas une fonction. Il s’agit d’un rôle social informel octroyé par les membres d’un groupe à un individu qu’ils considèrent comme légitime pour les guider.
Bien qu’il soit important, le manager n’est pas nécessairement ce genre de personne. Compétent pour conduire un projet dans la bonne direction, il dispose d’un statut officiel de responsable et donc d’un certain pouvoir pour diriger ses troupes avec plus ou moins d’autorité. En revanche, malgré sa place forte dans l’organigramme, il n’est pas forcément plébiscité par son équipe. Contrairement au leader qui est totalement sacralisé, il est davantage respecté pour sa supériorité hiérarchique que pour sa propre personne.
Leadership et management : illustration sportive
Dans les sports collectifs, il arrive que le coach soit remis en question par ses joueurs, mais que l’équipe soit tout de même portée par quelqu’un d’autre. Brillant par sa solide expérience, son charisme naturel, ses excellentes performances, son palmarès remarquable ou encore sa supériorité technique, ce dernier devient alors le vrai leader… bien qu’il ne soit pas manager ! Les deux positions restent toutefois compatibles. Le leadership et le management peuvent effectivement appartenir au même individu… mais aussi à deux personnes différentes.
Sur ce point, il suffit d’analyser les plus grands succès de l’équipe de France de football pour s’en rendre compte. À chaque fois que nous avons été sacrés champions d’Europe ou du monde, nous avions un sélectionneur qui dirigeait parfaitement son groupe… et un meneur de jeu prodigieux qui sublimait le collectif. Ce n’est donc pas une coïncidence si nous avons gagné ! Avec Michel Platini, Zinédine Zidane ou Antoine Griezmann en leader technique, les Bleus étaient tirés vers le haut par quelqu’un de hors-norme.
D’ailleurs, même s’ils étaient généralement performants, ces chefs d’orchestre n’avaient pas besoin d’être bons à chaque match. Leur simple présence inspirait suffisamment les autres pour porter le collectif vers la victoire. En revanche, malgré leur forte influence, ils ne remettaient en question ni l’autorité, ni les compétences, ni la légitimité du coach. C’est même l’inverse ! Leur rôle de locomotive était totalement complémentaire au travail de l’entraîneur. C’est la preuve qu’être un leader de très haut niveau et savoir manager une équipe avec brio sont deux choses différentes.
Les bons leaders : des maîtres du stand-up… et pas des comédiens de sitcom
« Le plus grand leader n’est pas nécessairement celui qui fait les plus grandes choses. Il est celui qui amène les gens à faire les plus grandes choses. » – Ronald Reagan
Ce qui fait la force des vrais leaders
Être un bon leader, c’est bien plus qu’une histoire de compétences. Tout est une question de personnalité. Outre l’expertise, ce sont effectivement des traits de caractère, des valeurs et des qualités humaines qui poussent les gens à choisir et suivre quelqu’un pour mener le groupe au succès. Parmi les éléments qui forgent un grand leadership, nous retrouvons ainsi :
la vision et le charisme pour rassembler autour de soi et prendre la posture de guide… mais aussi l’altruisme, l’écoute active et l’ouverture d’esprit pour se connecter aux autres ;
l’ambition et le dépassement de soi pour motiver les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes… mais aussi l’humilité, l’exemplarité et la bienveillance pour ne pas devenir une caricature du petit chef incompétent ;
la confiance envers les autres, l’esprit d’équipe et la communication pour fédérer autour d’un projet commun… mais aussi le sens des responsabilités et l’assertivité pour faire avancer le collectif dans la bonne direction ;
la transmission du savoir et la reconnaissance individuelle pour accompagner le développement personnel des membres du groupe… tout en consolidant l’engagement de chacun dans le projet collectif ;
des capacités d’intelligence émotionnelle, de résilience, d’adaptation et d’apprentissage continu pour rester clairvoyant, maintenir son équilibre mental, garder la tête froide, être en phase avec la réalité… et donc toujours s’améliorer en tant que leader.
Un grand leader maîtrise l’art du spectacle vivant…
Lors d’un spectacle de stand-up, un comique s’adresse directement au public pour raconter des anecdotes, faire des observations du quotidien, se mettre dans la peau de personnages, interagir avec certains individus, etc. Sur scène, ce type de comédien prend la parole seul, sans décor et sans accessoire. Pour renforcer le côté spontané de son intervention, il se tient généralement debout (d’où le terme de stand-up). En brisant le quatrième mur, le but du stand-upper est de provoquer son audience pour l’accrocher et lui décocher un rire à chaque punchline.
Afin d’exister, l’humoriste doit par conséquent être suffisamment habité et convaincant, car il a besoin du public pour le suivre dans son aventure. L’autre difficulté, c’est que la magie opère uniquement si les blagues, les commentaires et les phrases chocs apparaissent comme des réflexions improvisées. Même s’ils ne sont pas dupes, les spectateurs ne doivent donc jamais sentir qu’on leur récite un texte spécialement préparé pour les pousser à rigoler. Bref, le talent du stand-upper réside dans le fait :
de donner corps à ses histoires ;
d’embarquer la salle avec lui ;
de faire oublier aux gens qu’ils assistent à un show.
Quel rapport avec le leadership ? C’est simple : être un leader est aussi un exercice de spectacle vivant ! Selon les situations, les interlocuteurs, les moments, les contextes, etc., il faut adapter son approche. Eh oui, un vrai leader maîtrise tous les styles de leadership. Il est :
tantôt coach tantôt chef de file ;
souvent démocratique, mais parfois directif ;
la plupart du temps transformationnel, mais sans s’interdire d’être transactionnel avec quelques individus (certains commerciaux qui marchent à la récompense par exemple).
Il sait également quand forcer le trait visionnaire ou jouer à fond la carte du collaboratif. Bref, c’est un stand-upper en puissance qui ressent son environnement et prend la température en direct pour proposer un speech impactant et fédérateur, c’est-à-dire le bon discours, aux bonnes personnes, au bon moment.
… alors qu’un petit chef se contente d’un show enregistré
L’apprentissage continu est l’une des forces des stand-uppers. En effet, pour ces derniers, les feedbacks sont instantanés. Si personne ne rit de leurs blagues, ils savent immédiatement que ça ne fonctionne pas. Ainsi, plus ils essaient, plus ils ont des retours à chaud, plus ils apprennent vite et plus ils progressent. En ce sens, être un leader avec cette approche mentale permet de rester ancré dans une logique de spectacle vivant. On peut donc plus facilement :
porter une vision en continu comme un stand-upper qui tient le fil de son histoire ;
avoir un charisme au niveau de la prestance scénique d’un stand-upper en live ;
pratiquer l’écoute active comme un stand-upper qui reste à l’affût des réactions pour rebondir ;
se montrer ambitieux comme un stand-upper qui se fixe le challenge de faire rire pendant plusieurs heures ;
se dépasser au point de transpirer autant qu’un stand-upper ;
communiquer avec les autres et maintenir un esprit collectif comme un stand-upper qui interagit et joue avec le public ;
etc.
À l’inverse, en restant campé sur ses acquis, le risque est de devenir un petit chef qui se contente d’un show enregistré. Et attention ! Ici, nous ne parlons pas d’un leader directif qui peut être utile en période de crise ou de panique, quand le groupe est perdu et a besoin d’entendre une seule voix. Un petit chef est juste un mauvais meneur qui s’éloigne du stand-upper pour se rapprocher de l’acteur de sitcom.
Moins authentique, il apprend son rôle par cœur et s’enferme dedans. À force de réciter son texte en forçant le trait sans subtilité, il n’incarne alors plus aucune vision personnelle. Incapable d’improviser et de s’adapter, il met finalement un écran entre lui et les gens pour éviter de se confronter directement au groupe. Bref, préférant entendre des rires enregistrés qu’écouter en live l’avis de son audience, il devient distant, rigide… et donc moins leader !
Être un leader : le mot de la fin
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À quel point la compétition sportive prépare-t-elle à relever les défis de la vie professionnelle ? La réponse : énormément ! Et pour cause : avec moins de temps morts, ainsi que de réels enjeux à la clé, le sport en compétition est bien plus intense qu’une séance de gym après le boulot ou qu’un foot improvisé entre amis. Si faire de l’exercice est bénéfique pour maintenir un esprit sain dans un corps sain, l’aspect compétitif permet en effet d’apprendre plus rapidement que la moyenne des leçons cruciales en matière de discipline, de maîtrise des émotions, de résilience, d’engagement ou encore de dépassement de soi.
En ce sens, il décuple les capacités physiques, mentales et émotionnelles, mais contribue surtout à mieux équilibrer les batteries d’énergie personnelles. Bref, terrain fertile pour développer un paquet de compétences transposables dans le monde du travail, le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle. De quoi vous aider à bâtir une carrière florissante ! Décryptage.
La compétition sportive, une activité intense… qui fait mûrir à vitesse grand V
Bien plus intense qu’un footing, qu’un peu d’exercice en salle ou que toute activité physique effectuée en loisir, le sport en compétition fait mûrir de manière accélérée. Explications.
La régularité sportive forge le physique, le mental et la gestion émotionnelle
Faire régulièrement du sport est le meilleur moyen de travailler simultanément sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle. Voici les bienfaits que vous pouvez obtenir en vous exerçant assidûment.
Les bienfaits du sport sur le physique
Pratiqué avec régularité, le sport permet d’entretenir son corps et d’améliorer sa condition physique. Selon la discipline choisie, vous pouvez notamment gagner en endurance, en force, en souplesse, en vitesse, en tonicité ou encore en coordination. Accentuant le rythme cardiaque et offrant une meilleure oxygénation, l’activité sportive muscle aussi l’ensemble de l’organisme. Par conséquent, plus vous vous exercerez régulièrement, plus vous vous protégerez de douleurs chroniques (musculaires, articulaires, etc.) ou de certaines pathologies (maladies, problèmes cardiaques, hypertension, etc.).
Les bienfaits du sport sur le mental
Au-delà de ses vertus sur le corps, le sport est également bon sur le plan psychologique. En effet, s’habituer à répéter les efforts développe l’autodiscipline, tout en favorisant une meilleure maîtrise de la respiration. Quand on apprend à tenir une ligne de conduite et à mieux respirer, on devient alors plus à même de faire face aux situations de panique, de stress ou de pression intense. Sur la durée, pratiquer une activité sportive régulière contribuera donc à vous construire un mental d’acier pour :
rester dans le moment présent et vous recentrer sur vous-même ;
être à l’aise avec ce qui peut vous rendre mal à l’aise ;
garder la tête froide face à la déstabilisation ;
vous reconcentrer dans les moments de doute ;
repousser vos limites face à la difficulté ;
reprendre le dessus quand les choses tournent mal ;
relever la tête quand vous êtes au fond du trou ;
etc.
Les bienfaits du sport sur la gestion émotionnelle
La régularité sportive est enfin bénéfique pour maîtriser ses émotions. Et pour cause : au bout de 30 minutes d’effort physique, la libération d’endorphine (hormones du bonheur) permet d’entrer dans un état de bien-être. Que vous choisissiez une discipline intense pour vous défouler (sport de combat, sport collectif, course à pied, natation, etc.), relaxante pour vous détendre (yoga, gymnastique douce, marche, etc.), amusante pour vous divertir (pétanque, bowling, tennis de table, etc.) ou artistique pour vous exprimer (danse, patinage, gymnastique rythmique, natation synchronisée, etc.), vous pourrez donc évacuer les ondes négatives, les idées noires et les ruminations pour ne plus ressentir de tensions. Au fil du temps, faire de l’exercice vous aidera alors à rester en contrôle.
La compétition discipline et apprend à mieux équilibrer ses batteries d’énergie
Si le sport est parfait pour développer sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle, le fait d’ajouter une dose de compétition permet de se discipliner, d’apprendre à équilibrer ses batteries d’énergie… et donc de grandir plus vite.
Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise
En compétition, le fait d’avoir des adversaires induit beaucoup plus de sérieux. La discipline et l’éthique de travail sont donc forcées par le contexte. Par exemple, comme il faut une condition physique au top pour espérer obtenir la victoire, on se prépare mieux, on mange mieux, on gère son sommeil comme une ressource, etc. Au fil du temps, un compétiteur sportif apprend alors à se connaître et se responsabiliser plus vite qu’une personne lambda.
C’est particulièrement vrai pour les athlètes de haut niveau qui ont une sorte d’obsolescence programmée et qui doivent soigner leur hygiène de vie pour faire durer leur carrière. Au quotidien, ces individus adoptent ainsi un fonctionnement équilibré et efficient (quasiment millimétré) qui leur permet de mieux gérer leur corps que la moyenne. Ils ont par conséquent une capacité supérieure à se fixer les bons objectifs, à définir les priorités, à savoir par où commencer et à structurer leur organisation pour se perfectionner.
Le sport en compétition, une des meilleures écoles pour devenir maître de ses émotions
Sur le plan de la maîtrise émotionnelle, le sport en compétition ressemble à des montagnes russes. On passe par des moments intenses de joie, de plaisir, de satisfaction ou d’accomplissement… mais aussi de doute, d’inquiétude, de frustration, de déception, de colère, etc. Même si l’on fait tout pour réduire l’incertitude, il y a également des surprises. Elles sont parfois bonnes et parfois mauvaises. L’échec et la réussite sont ainsi les deux faces d’une même pièce : celle du quotidien. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les entraînements s’enchaînent, mais sont toujours différents, car tout équilibre est précaire dans le sport d’élite.
En fait, ce qui est valable un jour… n’est pas valable le lendemain ! Tout peut basculer tellement vite pour des éléments qui dépendent soit de nous (condition physique moins bonne, préoccupations intellectuelles, doutes, tensions, frustrations, excès de confiance, etc.), soit de notre environnement (contexte difficile d’un club, nouveaux venus sur le circuit, calendrier sportif trop chargé, staff défaillant, problèmes financiers, etc.) Bref, la liste est longue ! En conséquence, apprendre à serrer les dents, se remette en scelle malgré les échecs et les défaites, rester alerte dans la victoire : cela se surveille comme le lait sur le feu, car tout peut déborder… à n’importe quel moment.
Forcément, grâce à ce genre d’expérience qui bouscule en permanence les sentiments, un compétiteur sportif apprend rapidement à comprendre et gérer ce qu’il ressent. Il perçoit aussi plus facilement l’atmosphère ambiante et ce qu’il se passe dans l’esprit des autres (notamment ses adversaires). Mature et équilibré dans son intelligence émotionnelle, ce type d’athlète met alors moins de temps à switcher et parvient généralement mieux à transformer l’énergie négative en énergie positive.
Résilience, dépassement de soi, capacité de réflexion, etc. : des qualités mentales décuplées par la compétition sportive
Le monde de la compétition sportive est impitoyable. Confronté à des épreuves ardues et à des adversaires morts de faim, il faut savoir viser haut, maintenir un rythme constant d’activité, travailler en équipe (même dans les sports individuels) et ne jamais rester sur ses acquis. C’est indispensable pour atteindre le sommet et déjouer la concurrence ! En parallèle, il est aussi nécessaire de conserver suffisamment de relâchement pour garder le feu sacré et ne pas exploser.
D’un point de vue psychologique, la vie de compétiteur ou de compétitrice est donc un accélérateur de résilience, de dépassement de soi, de persévérance, de courage et de cohésion de groupe. En plus de façonner l’esprit combatif, résilient et collectif, c’est également un raccourci pour affiner la capacité de réflexion et déconstruire les croyances limitantes. Challengé et bousculé en permanence, on apprend effectivement vite à :
Sur la durée, ce conditionnement fait que l’on a souvent moins de mal à puiser dans ses ressources mentales, à maintenir son cerveau en éveil, à s’adapter aux circonstances, à se mettre dans une logique d’apprentissage continu, à créer des schémas gagnants et à se fondre dans une dynamique de groupe. D’autre part, les victoires obtenues dans un contexte à enjeu alimentent la confiance en soi et la motivation. Avec plus d’assurance et d’engagement, on booste alors autant ses capacités de proactivité que de réactivité pour ne jamais tomber dans la passivité. Au quotidien, tout cela est finalement bénéfique pour :
Une maturité professionnelle accélérée… grâce au sport en compétition
Dans le monde du travail, les ressources physiques, mentales et émotionnelles décuplées à vitesse grand V par le sport en compétition permettent d’atteindre plus rapidement la maturité professionnelle. Explications.
Le sport en compétition au service de la performance professionnelle
Si vous pratiquez une discipline sportive en compétition, vous serez confronté de manière récurrente à des situations intenses. Rapidement, vous développerez donc des aptitudes supérieures à la moyenne :
des capacités physiques façonnées pour tenir un rythme soutenu ;
des émotions maîtrisées pour rester en contrôle, quelles que soient les circonstances ;
un mental de champion pour provoquer la réussite et remplir les objectifs fixés.
Dans l’univers du travail, dont celui du business qui est comparable à un sport de combat, ces ressources surdéveloppées feront une grande différence et pourront facilement être mises au service de la performance. En effet, il y a énormément de points communs avec le sport en compétition. Nous pouvons mentionner la planification, les objectifs à enjeux, les victoires et les défaites, la responsabilisation, la gestion du stress, l’innovation ou encore l’importance de l’esprit d’équipe, mais c’est quasiment tout le contexte qui est similaire. Par exemple :
convaincre un client, c’est comme gagner un match ;
décrocher un appel d’offres, c’est comme remporter un tournoi ;
réaliser un chiffre d’affaires historique, c’est comme battre un record ;
élaborer un plan d’action commercial, c’est comme construire une tactique de jeu ;
manager des collaborateurs, c’est comme coacher une équipe ;
se former pour monter en compétences, c’est comme s’entraîner pour développer sa palette technique ;
etc.
Face à de telles concordances, vous comprenez mieux pourquoi celles et ceux qui sont habitués à la compétition sportive partent avec un avantage pour atteindre plus vite la maturité professionnelle. C’est tout simplement la vie d’entreprise en accéléré !
20 aptitudes professionnelles clés boostées par la compétition sportive
En fin de compte, qu’elle soit amatrice ou de haut niveau, la compétition sportive ne permet pas uniquement de progresser en tant qu’athlète. Source d’apprentissage pour se forger une excellente forme physique, une solide maîtrise émotionnelle et un mental d’acier, cette grande école de vie est un accélérateur vers la maturité professionnelle. Pour conclure cet article, refaisons donc la liste des 20 aptitudes boostées par le sport en compétition et pouvant être particulièrement bénéfiques dans le monde du travail :
l’autodiscipline ;
l’éthique de travail ;
le self-control ;
la gestion du stress ;
la responsabilisation personnelle ;
l’efficience (optimisation du temps et de l’énergie) ;
la capacité à fixer les bons objectifs ;
la faculté à prioriser les actions ;
la résilience ;
le fighting spirit (dépassement de soi, persévérance et courage) ;
la confiance en soi ;
la proactivité ;
la réactivité ;
la capacité d’analyse ;
l’esprit critique ;
la créativité ;
l’apprentissage continu ;
l’esprit d’équipe ;
l’adaptabilité ;
la prise de décision rapide.
Sport en compétition & maturité professionnelle : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Maintenant que vous avez compris en quoi le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle, ne fuyez plus les affrontements sportifs à enjeux ! Par ailleurs, si vous souhaitez exploiter au travail les compétences que vous avez acquises grâce à la compétition sportive, Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous accompagner avec des outils de coaching de sportif d’élite. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
C’est une bonne nouvelle ! Selon le baromètre 2023 du sport en entreprise, publié par Harmonie Mutuelle à la suite d’une étude réalisée avec Amaury Sport Organisation et l’institut du CSA, 91 % des personnes salariées en France estiment que faire de l’exercice favorise leur bien-être. Si ce chiffre est réjouissant, c’est parce qu’avoir conscience des bienfaits du sport sur la santé physique, mentale et émotionnelle est le premier pas pour se mettre à bouger de manière régulière.
En revanche, énorme décalage concernant la culture du sport au travail : alors que 78 % des mêmes individus sont prêts à prendre sur leur temps de loisirs pour participer aux activités sportives organisées par leur employeur… uniquement 20 % des sociétés proposent cela. En la matière, nous sommes ainsi à des années-lumière des pays nordiques et du fonctionnement de l’entreprise Björn Borg ! Pourquoi et comment s’inspirer des modèles suédois, danois ou finlandais pour ancrer une vraie philosophie sportive dans son quotidien professionnel ? Décryptage.
Le sport au travail, une pratique bénéfique pour la santé, la productivité et la créativité
En milieu professionnel, pratiquer régulièrement une activité sportive est l’un des leviers les plus puissants pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Apport en oxygène et en nutriments dans les muscles, meilleure circulation sanguine, stimulation du système nerveux, production accrue de globules blancs ou encore libération d’endorphines (aussi appelées hormones du bonheur) : les bienfaits du sport sont multiples ! Concrètement, les bénéfices se traduisent par :
Vous l’aurez donc compris : que vous soyez salarié d’une entreprise ou indépendant, vous gagnerez beaucoup en intégrant le sport dans votre planning professionnel. Au-delà de soigner votre qualité de vie au travail, vous serez globalement moins sujet aux douleurs musculaires ou articulaires, aux épuisements mentaux et aux maladies en tout genre. Si vous faites de l’exercice régulièrement, vous enclencherez par conséquent un cercle vertueux en devenant plus énergique, serein, efficace et productif dans le cadre de vos missions.
Mais ce n’est pas tout ! Dénouant les tensions, évacuant la pression et libérant le cerveau, la dépense physique est également un excellent carburant pour la créativité. Si vous incorporez des sessions sportives à votre routine professionnelle, vous pourrez ainsi vous ouvrir de nouveaux chemins de pensée et développer davantage d’idées fraîches. Alors, misez sur la culture du sport au travail… et n’hésitez pas à la partager avec des collègues ou des confrères ! Le sport collectif est en effet idéal pour :
apprendre à travailler ensemble ;
dynamiser la cohésion de groupe ;
créer du lien social ;
développer son réseau.
Björn Borg, une source d’inspiration en matière de culture du sport au travail
Six fois vainqueur de Roland-Garros et cinq fois vainqueur de Wimbledon, Björn Borg est l’un des plus grands joueurs de tennis de l’histoire et plus globalement une légende du sport. Le champion suédois a toutefois d’autres faits d’armes à son actif. En 1989, il fonde une marque de vêtements à son nom. Et quand une entreprise s’appelle Björn Borg, la culture du sport au travail est forcément présente.
Chaque vendredi soir, les employés se rendent effectivement dans un centre sportif de Stockholm pour suivre une heure d’entraînement obligatoire. Le but ? Développer la cohésion des équipes et maintenir les collaborateurs en forme afin de renforcer la productivité individuelle et collective au sein du groupe. Le discours d’Henrik Bunge, PDG actuel de la société, est d’ailleurs très clair : « Si on ne veut pas faire de sport et être intégré à la culture de l’entreprise, on s’en va ! » Bref, personne n’est exempté, pas même la direction !
De quoi donner envie aux salariés de claquer la porte ? Pas du tout ! C’est plutôt l’inverse. Chez Björn Borg, l’initiative est appréciée. En interne, chacun est convaincu que la séance de sport hebdomadaire est bénéfique pour améliorer son bien-être personnel, mais aussi rapprocher les équipes. Face à un tel plébiscite, vous comprenez maintenant mieux quel serait l’intérêt d’inscrire une activité sportive régulière dans votre quotidien professionnel. Alors, inspirez-vous-en !
Les pays nordiques, rois de la culture du sport en entreprise !
Si l’instauration d’une séance d’entraînement hebdomadaire trouve autant d’échos positifs chez Björn Borg, ce n’est pas uniquement parce que la société porte le nom d’un grand athlète. C’est principalement car les pays d’Europe du Nord ont une forte culture sportive. Là-bas, il y a une éducation sérieuse au sport et une énorme promotion de ses bienfaits auprès des citoyens. Vous l’aurez donc compris : c’est ce point qui fait la différence ! Quand 92 % des Finlandais, 88 % des Suédois et 81 % des Danois déclarent pratiquer une activité sportive… contre seulement 45 % des Français, selon l’Eurobaromètre 2022 du sport et de l’activité physique, on ne peut pas parler de hasard.
Pays de Bjôrn Borg, mais aussi d’Armand Duplantis, Carolina Klüft ou Zlatan Ibrahimović, la Suède est réputée pour son culte autour du bien-être, de l’effort et de la forme. Berceau de la légende des Jeux olympiques, Paavo Nurmi, ainsi que d’une flopée de champions du monde de F1, la Finlande investit massivement dans les installations sportives depuis plusieurs décennies. Le Danemark, royaume du vélo avec ses 12 000 km de pistes cyclables et son multiple vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, héberge de son côté le siège de l’Association internationale pour le sport et la culture (ISCA).
En Scandinavie et dans les autres états nordiques, la culture du sport au travail est donc une évidence, car faire de l’exercice est une philosophie partagée par toute la population. Ainsi, les entreprises suédoises et finlandaises subventionnent largement les activités sportives pour leurs collaborateurs, tandis que les associations de sport d’entreprise sont légion au Danemark. Dans la même logique, les employeurs de ces pays font naturellement l’effort d’aménager le temps de travail et les locaux pour faire de la place au sport.
À titre d’information, Peder Bisgaard, président de la Fédération Danoise du Sport d’Entreprise est d’ailleurs intervenu à Bordeaux, le 15 juin 2023, lors de la première conférence Move at Work organisée en parallèle des Jeux Européens du Sport d’Entreprise pour échanger sur le sujet « inciter les entreprises et leurs équipes à adopter des modes de vie actifs ».
Comment s’inspirer des modèles nordiques pour ancrer l’activité sportive dans son quotidien professionnel ?
Même si la philosophie évolue, notre culture du sport au travail n’est pas aussi poussée que celle des Suédois, des Finlandais ou des Danois. Les chiffres du baromètre 2023 du sport en entreprise sont là pour le prouver. En revanche, ce n’est pas une raison pour se laisser aller ! À votre échelle, vous pouvez vous inspirer des pays d’Europe du Nord pour prendre du plaisir à suer et inscrire l’activité sportive dans votre quotidien professionnel.
Pour commencer, n’hésitez pas à rejoindre les groupes sportifs, voire les associations sportives, de votre entreprise. Intégré au collectif, il est plus facile de garder la motivation et d’installer une dynamique de l’effort. Faire de l’exercice n’est pas dans l’ADN de votre employeur ? Alors, n’attendez pas qu’on vienne à vous ! Pourquoi ne pas prendre l’initiative d’organiser quelque chose entre midi et deux ou après le boulot ? Certains de vos collègues seront sûrement intéressés par votre invitation si vous leur proposez :
de faire un foot ou un basket ;
d’aller courir ;
d’effectuer une séance de yoga ;
de vous rendre à la salle ou à la piscine ;
etc.
Vous êtes travailleur indépendant et pas vraiment un grand sportif ? Si vous peinez à vous y mettre seul, sollicitez votre entourage pour trouver un binôme de sport en semaine ! L’autre moyen de vous dépenser physiquement durant vos journées de travail, c’est de modifier certaines habitudes. Pendant votre pause déjeuner, vous pouvez par exemple faire une balade au lieu de traîner sur les réseaux sociaux. Si vous habitez à proximité de votre entreprise, rien ne vous empêche non plus de privilégier la marche ou le vélo pour les trajets.
Bref, il y a un tas de possibilités pour vous bouger et installer des routines sportives dans votre agenda. Alors, cherchez une activité agréable et lancez-vous pour embrasser cette culture du sport au travail !
Culture du sport au travail : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez instaurer une dynamique durable de l’exercice physique dans votre quotidien professionnel, l’équipe de Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous aider. Alors, contactez-nous pour en parler ! Nous serons évidemment ravis de vous accompagner dans le développement de votre culture du sport au travail. D’autre part, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
Vous êtes physiquement fatigué après le boulot ? Vous ne faites pas trop attention à vos gestes et postures au travail ? Alors, il est temps de comprendre que les deux sont liés ! Que votre activité soit sédentaire ou mobile, bien vous tenir, vous positionner et vous mouvoir n’est pas une option ou un luxe. C’est vital ! En milieu professionnel, quand on se tient bien, tout va bien. En revanche, les mauvaises postures et les faux mouvements sont préjudiciables pour la santé et responsables de troubles musculosquelettiques aux conséquences handicapantes.
Pas envie de finir avec une douleur chronique au dos, une déchirure musculaire, un problème articulaire ou une autre pathologie physique parce que vous vous tenez mal ou avez effectué un geste maladroit au travail ? Dans ce cas, lisez attentivement cet article ! Il vous aidera à améliorer votre positionnement corporel et votre gestuelle dans le cadre de vos missions !
Quelles différences entre un geste et une posture au travail ?
Dans le monde professionnel, les travailleurs effectuent des gestes et adoptent des postures pour réaliser leurs missions. Gestes et postures au travail sont toutefois deux choses différentes qu’il est nécessaire de bien distinguer avant d’aller plus loin. Place donc aux définitions !
Qu’est-ce qu’un geste ?
Un geste est un mouvement réalisé par une personne pour exécuter ou exprimer quelque chose. Dans le cadre de la gestuelle professionnelle, il peut donc y avoir une volonté :
d’action (porter un carton, taper sur son clavier d’ordinateur, décrocher le téléphone, écrire un SMS, se déplacer, s’étirer, etc.) ;
de communication corporelle (montrer un élément pendant une présentation orale, lever le pouce pour féliciter un collègue, dire oui ou non avec la tête, croiser les bras pour mettre de la distance lors d’une discussion, etc.).
Qu’est-ce qu’une posture ?
La posture est une position physique adoptée par un individu de manière naturelle, volontaire ou contraignante lors de l’exercice d’une activité. Pour faire simple, c’est la façon de se tenir et de placer son corps. Selon le contexte professionnel, on peut retrouver une multitude de postures debout, penchées, assises, appuyées, accroupies, couchées, etc. Au cours d’une journée de travail, celles-ci varient en fonction des tâches que l’on exécute, mais aussi de l’état d’esprit que l’on veut adopter. Pour ce qui est de ce dernier point, nous parlons de poses de pouvoir (ou power poses) aux effets positifs sur le mental.
L’importance de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel
Dans le cadre d’une activité professionnelle, les positions et les actions contraignantes, inconfortables et/ou répétitives sont néfastes pour la santé. Adopter les bons gestes et postures au travail est donc une pratique à prendre au sérieux. Si vous vous tenez mal ou effectuez de mauvais mouvements lorsque vous remplissez vos missions, vous risquez effectivement :
une hausse de la fatigue physique et mentale ;
des troubles musculosquelettiques (TMS), tels que des douleurs au cou, au dos, aux épaules, aux coudes, aux poignets, aux mains, aux genoux, aux chevilles et aux pieds ;
des fractures osseuses ou articulaires ;
des déchirures musculaires ;
etc.
À terme, ces pathologies peuvent entraîner des séquelles plus ou moins lourdes avec une perte de force, une diminution de la mobilité, etc. Les conséquences directes vont ainsi d’une baisse des performances à une inaptitude temporaire ou durable à travailler. Entraînant des arrêts de travail, voire des arrêts maladie, cette situation peut donc devenir extrêmement préjudiciable pour vous… mais aussi pour votre employeur.
Pour rappel, les TMS sont aujourd’hui considérés comme des maladies à caractère professionnel (MCP). Selon l’Assurance Maladie, elles ont augmenté de 60 % depuis 2003 et représentent de loin la principale MCP signalée. Parmi celles-ci, nous pouvons citer le syndrome du canal carpien au poignet ou encore la lombalgie en bas du dos. À ce titre, sachez que pour prévenir les risques concernant l’intégrité physique des travailleurs, la législation liée à la qualité de vie au travail impose aux entreprises de faire suivre une formation « gestes et postures » adaptée aux salariés :
Quels sont les bons gestes et postures au travail ?
Maintenant que vous savez pourquoi il est si important de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel, faisons le point sur les bonnes pratiques à adopter en matière de gestes et postures au travail.
Comment bien se tenir lorsque l’on travaille en position assise ?
Vous passez une grande partie de vos journées en position assise derrière un bureau ou au volant pour des déplacements professionnels ? Voici les gestes et postures que vous devriez adopter dans le cadre de votre travail sédentaire.
Les gestes et postures pour travailler assis au bureau
Quand vous travaillez assis sur votre chaise de bureau, oubliez les mauvaises postures physiques, telles que le dos courbé, les jambes croisées, la nuque pliée, les bras tendus ou le corps avachi. Pour réduire la fatigue musculaire, articulaire et visuelle, mais également favoriser une bonne circulation sanguine, l’idée est de répartir correctement votre poids corporel avec des angles à 90 degrés au niveau des coudes, du tronc, des jambes et des chevilles. Dans cette optique, positionnez-vous avec :
le dos droit et appuyé contre le dossier du fauteuil ;
la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale ;
les épaules relâchées ;
les jambes légèrement écartées ;
les cuisses à l’horizontale ;
les pieds à plat au sol ou sur un repose-pied ;
les yeux à une distance de 50 à 70 cm de l’écran en cas de travail sur ordinateur.
Évidemment, ne négligez pas l’équipement ! Pour maintenir une bonne posture corporelle, il vous faut un poste de travail ergonomique. En ce sens, le top reste un siège avec des accoudoirs, un soutien lombaire, ainsi que la possibilité de régler votre dossier, votre assise et votre hauteur pour ajuster le tout à votre morphologie. Bien qu’il soit confortable, ne restez cependant pas dedans toute la journée ! Les positions sédentaires prolongées sont à bannir. Pensez donc à faire des pauses régulières pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes.
Enfin, concernant la gestuelle, évitez au maximum :
les torsions comme regarder en arrière ou se pencher en avant pour brancher un chargeur ;
les mouvements nerveux comme taper brutalement au clavier ou bouger la souris d’ordinateur dans tous les sens.
Initialement, ces gestes sont déjà à risques, alors inutile de les rendre brusques et répétitifs. Pour vous prémunir de problèmes au poignet, au cou ou autre, privilégiez plutôt la souplesse et la délicatesse dans vos actions !
Les gestes et postures pour les déplacements professionnels
Vous passez beaucoup de temps à conduire sur la route pour le travail ? Afin d’éviter les gestes et postures inadaptés en voiture, respectez les 7 règles suivantes lorsque vous avez des déplacements professionnels à effectuer :
pour empêcher les torsions dorsales, installez-vous dos à l’habitacle et sortez du véhicule en pivotant votre corps vers l’extérieur ;
pour ne pas être entassé ou trop tendu, réglez la distance du siège par rapport aux pédales et au volant de manière à vous retrouver calé au fond du fauteuil avec les épaules qui touchent le dossier, tout en ayant un angle à minimum 90 degrés pour les genoux et à maximum 60 degrés pour les coudes ;
pour vous prémunir des douleurs lombaires et des coxalgies (douleurs de la hanche), réglez l’inclinaison du dossier jusqu’à ce que votre buste soit droit et forme un angle de 90 degrés avec vos jambes ;
pour ne pas ressentir de tensions au niveau des vertèbres cervicales et des épaules, positionnez confortablement l’appuie-tête ;
pour que le bas du dossier soutienne bien votre colonne vertébrale et que votre champ de vision soit idéal, réglez l’assise à la bonne hauteur ;
pour éviter les mouvements répétitifs de la tête et les torsions de la nuque ou du dos, régler correctement vos rétroviseurs ;
pour réduire les gestes brusques, adoptez une conduite souple et gardez les mains sur le volant.
Vous êtes seulement passager ? Cela ne vous dispense pas de bien vous tenir dans votre siège ! Enfin, comme pour le travail de bureau, vous ne devez pas maintenir la posture sédentaire durablement lors de vos déplacements professionnels. Que vous soyez conducteur ou pas, il faut conserver de la mobilité physique. Pensez donc à faire des pauses pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes toutes les heures et demie si vous avez une longue route à faire. Évidemment, il faudra calculer votre temps de trajet en incluant ces arrêts essentiels !
Quels réflexes adopter en matière de gestes et postures pour le travail debout ?
Vous êtes principalement debout pour effectuer vos missions ? Si vous devez rester statique sur vos deux jambes, les meilleurs réflexes en matière de gestes et postures au travail seront :
de garder le tronc droit avec la tête relevée et alignée par rapport à la colonne vertébrale pour ne pas être trop tassé au niveau des épaules et du dos ;
d’écarter les jambes à largeur des hanches, tout en maintenant une petite flexion des genoux pour bien répartir le poids du corps ;
de fluidifier la gestuelle des bras, des poignets et des mains pour éviter les faux mouvements.
Autre point important : travaillez toujours à hauteur des yeux pour être ni trop cambré ni trop tendu. Par ailleurs, comme vous serez soutenu par vos pieds, optez pour des chaussures plates, légères, confortables et offrant un bon amorti. En cas de déplacements, restez évidemment vigilant… mais ne piétinez pas ! Enfin, si vous avez à vous baisser pour une quelconque raison (ramasser un objet, brancher un câble, etc.), ne vous penchez pas en avant avec le dos courbé. Pour bien vous tenir, il est préférable de plier vos genoux et de vous mettre temporairement en position accroupie. Votre colonne vertébrale sera ainsi droite.
À ce propos, si vous vous baissez pour récupérer quelque chose de lourd, car vous n’avez pas de diable, de chariot ou autre à disposition, utilisez cette même posture en vous plaçant au plus près de l’objet en question. Ce sont maintenant vos cuisses et vos hanches qui doivent travailler. Au moment de soulever la charge, prenez donc appui sur vos jambes et poussez pour vous relever. Afin d’éviter les cambrures et les douleurs dorsales, la bonne attitude est ensuite de garder l’objet lourd collé à votre torse avec les bras tendus le long du corps.
Gestes et postures au travail : le mot de la fin
Grâce à cet article, vous savez désormais ce que l’on entend par « gestes et postures au travail », pourquoi ce sujet est si important, mais surtout comment bien se tenir et se mouvoir en milieu professionnel. Vous voulez approfondir la question de la gestuelle et du positionnement corporel dans le cadre de votre activité ? Alors, contactez l’équipe de Moortgat Énergie pour en discuter ! Par ailleurs, si vous souhaitez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
Le chiffre est alarmant : selon l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 95 % de la population française adulte se retrouve aujourd’hui exposée à un risque de détérioration de la santé à cause d’un manque d’activité physique ou d’un comportement sédentaire.
Vous passez la majeure partie de vos journées assis sur votre chaise de bureau ? Alors, méfiez-vous ! Même en étant confortablement installé dans le meilleur fauteuil du monde, garder cette posture de manière durable et répétitive est nuisible… car nous sommes génétiquement programmés pour nous lever et marcher. Eh oui ! L’être humain a mis des millions d’années pour devenir bipède et tenir debout sur ses deux pieds. Allant à l’encontre de notre évolution, la sédentarité au travail est donc une mauvaise habitude aux répercussions négatives.
Envie d’en savoir plus pour combattre ce fléau sous-estimé par les employeurs et les travailleurs ? Décryptons le problème et analysons les solutions pour gagner en mobilité dans un contexte professionnel.
Sédentarité au travail : de quoi parle-t-on ?
Par définition, un comportement sédentaire consiste à rester éveillé durablement en position assise ou allongée avec une faible dépense énergétique. De ce fait, on considère qu’une personne est en situation de sédentarité lorsqu’elle passe de longues heures :
couchée dans son lit sans dormir ;
installée dans le canapé pour regarder la TV ;
assis sur une chaise pour travailler ;
etc.
Avec un nombre important de salariés ou d’indépendants qui restent minimum 7 heures derrière un ordinateur, sans compter les temps de trajet assis au volant ou dans les transports en commun pour ceux qui sont présents chaque jour au bureau, le risque de sédentarité professionnelle est donc particulièrement élevé. Réduisant les occasions de se lever de sa chaise, le télétravail a même renforcé le problème chez les individus concernés par cette pratique.
Certains diront qu’ils compensent en faisant du sport ou autre à côté pour rester actif, mais attention à la confusion. La sédentarité au travail se définit uniquement par la conservation d’une posture assise pendant plusieurs heures pour réaliser ses missions professionnelles. Le concept est ainsi différent de celui d’inactivité qui signifie avoir un niveau insuffisant d’activité au quotidien.
Face à ce constat, il faut bien comprendre qu’être physiquement actif à certains moments de la journée (même à forte intensité) n’empêche donc pas le fait d’être sédentaire la plupart du temps.
Quels sont les risques de la sédentarité professionnelle ?
Si les conséquences du manque d’activité physique sont aujourd’hui intégrées par la plupart des gens, les risques liés à la sédentarité au travail ne sont pas encore bien assimilés. Ces derniers sont pourtant inquiétants. Selon, l’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité), les postures sédentaires prolongées favorisent effectivement le développement :
de maladies cardiovasculaires ;
de diabète ;
de cancers du côlon, de l’endomètre ou du poumon ;
de problème d’obésité ;
d’un état d’anxiété et de dépression.
L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) précise, pour sa part, que la sédentarité est un facteur prépondérant de risque de maladies non transmissibles (MNT), mais surtout la quatrième cause majeure de décès prématurés dans le monde. En milieu professionnel, savoir se lever de sa chaise représente donc un enjeu vital. Comme le dit le professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes : « Nous sommes programmés pour bouger. Génétiquement, nos gènes ne fonctionnent bien que si l’on bouge ».
En fait, quand nous sommes assis, notre organisme se met au repos. Au-delà de 7 heures par jour, on observe par exemple une augmentation durable de la pression artérielle et de la glycémie. Alors, ne restez pas continuellement assis derrière votre bureau si vous voulez préserver votre bien-être physique, mental… mais également social !
Comment lutter contre la sédentarité au travail ?
Avec les risques encourus, la lutte contre la sédentarité professionnelle doit évidemment devenir une priorité pour les travailleurs. Comment changer son comportement quand on passe la majeure partie de son temps assis sur une chaise de bureau ? Voici les principaux conseils à suivre pour instaurer davantage de mobilité dans vos journées de travail.
Déclencher une prise de conscience sur le problème de sédentarité professionnelle
Difficile de lutter contre la sédentarité au travail sans avoir pris la pleine mesure du problème. De ce fait, la première étape pour combattre ce fléau est de déclencher une réelle prise de conscience sur vos habitudes sédentaires. Même si les entreprises ont pour rôle d’informer, de sensibiliser et d’accompagner leurs collaborateurs sur le sujet, il faut se montrer proactif en tant que travailleur. En ce sens, vous pouvez notamment réaliser des tests comme celui disponible sur le site mangerbouger.fr de Santé publique France.
Effectuer un bilan de santé est également un bon moyen d’évaluer votre niveau de sédentarité professionnelle. En fonction de vos résultats, vous pourrez obtenir des conseils personnalisés pour gagner en mobilité au quotidien. N’hésitez donc pas à vous rapprocher de la médecine du travail, de votre médecin traitant ou d’un professionnel de santé qualifié !
Corriger ses mauvaises habitudes sédentaires au travail
Prendre conscience de ses problèmes de sédentarité au travail, c’est bien. Corriger ses mauvaises habitudes, c’est mieux. En ce sens, réfléchissez aux changements applicables dans votre routine professionnelle et adaptez votre comportement pour gagner en mobilité. Afin d’éviter de rester trop longtemps dans une posture sédentaire, vous pouvez notamment alterner du travail en position assise et des tâches pouvant être effectuées debout. Par exemple, il n’est pas forcément nécessaire d’être sur sa chaise pour passer un appel téléphonique, faire une réunion ou même prendre un café si l’on inclut les pauses.
De manière générale, essayez de vous lever au moins quelques minutes toutes les heures et de marcher davantage. Parmi les petits ajustements faciles à mettre en application, il y a entre autres :
privilégier les escaliers à l’ascenseur ;
vous déplacer pour parler à vos collègues au lieu de leur envoyer un e-mail ;
aller chercher votre repas du midi en marchant au lieu de vous le faire livrer ;
etc.
Se lever du bureau pour prendre des pauses actives et sportives
Pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il ne faut pas seulement apporter davantage de mobilité dans son travail. Il est également nécessaire d’intégrer des pauses actives et/ou sportives tout au long de la journée. Ainsi, il est fortement recommandé d’effectuer un minimum de 30 minutes d’activité physique par jour. Vous n’avez pas le temps ? L’excuse ne tient pas ! Il vous suffit de marcher 10 minutes le matin, le midi et le soir pour remplir l’objectif. Évidemment, si vous faites plus, c’est beaucoup mieux.
Une bonne pratique supplémentaire est d’instaurer une routine antisédentarité consistant à vous arrêter de temps en temps pour faire quelques étirements ou exercices physiques d’intensité modérée. Enfin, que ce soit avant d’arriver au travail, pendant la pause du midi ou après le boulot, des séances sportives un peu plus soutenues s’avèreront forcément bénéfiques pour réduire l’impact de vos comportements sédentaires de la journée.
À ce propos, si vous faites partie d’une société ayant développé une culture du sport en interne pour prévenir les risques de la sédentarité en entreprise, n’hésitez pas à participer aux activités proposées comme un cours de gym, un footing ou une partie de foot entre collègues.
Adapter le poste de travail pour favoriser des postures mobiles
Parmi les mesures redoutables pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il y a la mise en place de mobilier actif. Une première solution pour adapter votre poste de travail est ainsi de privilégier un bureau assis-debout à un bureau classique avec une chaise. Plus dynamique et permettant de varier la hauteur de posture, ce type d’équipement réduira le temps que vous passerez assis. Pour les plus sportifs, il existe par ailleurs des « walking desk ». Ici, vous serez positionné face à votre bureau tout en étant debout sur un tapis de marche à vitesse réglable.
Fonctionnant sur un principe similaire, il y a aussi la variante du vélo-bureau ou du simple pédalier. Le remplacement de la chaise de bureau par un ballon d’exercices est enfin une autre technique efficace pour favoriser le mouvement et la tonification corporelle. Bref, quelle que soit votre préférence entre ces différentes possibilités, l’investissement sera bon pour rester actif au cours de la journée et prévenir les risques de la sédentarité au travail.
Sédentarité au travail : le mot de la fin
Cet article sur la sédentarité au travail vous a convaincu qu’il était temps d’agir pour apporter davantage de mobilité dans votre quotidien professionnel ? Si vous souhaitez être accompagné pour adopter les bons comportements actifs et garder une routine antisédentarité efficace au bureau, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
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