Le sport en compétition… ce si grand accélérateur vers la maturité professionnelle

Le sport en compétition… ce si grand accélérateur vers la maturité professionnelle

À quel point la compétition sportive prépare-t-elle à relever les défis de la vie professionnelle ? La réponse : énormément ! Et pour cause : avec moins de temps morts, ainsi que de réels enjeux à la clé, le sport en compétition est bien plus intense qu’une séance de gym après le boulot ou qu’un foot improvisé entre amis. Si faire de l’exercice est bénéfique pour maintenir un esprit sain dans un corps sain, l’aspect compétitif permet en effet d’apprendre plus rapidement que la moyenne des leçons cruciales en matière de discipline, de maîtrise des émotions, de résilience, d’engagement ou encore de dépassement de soi.

En ce sens, il décuple les capacités physiques, mentales et émotionnelles, mais contribue surtout à mieux équilibrer les batteries d’énergie personnelles. Bref, terrain fertile pour développer un paquet de compétences transposables dans le monde du travail, le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle. De quoi vous aider à bâtir une carrière florissante ! Décryptage.

La compétition sportive, une activité intense… qui fait mûrir à vitesse grand V

Bien plus intense qu’un footing, qu’un peu d’exercice en salle ou que toute activité physique effectuée en loisir, le sport en compétition fait mûrir de manière accélérée. Explications.

La régularité sportive forge le physique, le mental et la gestion émotionnelle

Faire régulièrement du sport est le meilleur moyen de travailler simultanément sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle. Voici les bienfaits que vous pouvez obtenir en vous exerçant assidûment.

Les bienfaits du sport sur le physique

Pratiqué avec régularité, le sport permet d’entretenir son corps et d’améliorer sa condition physique. Selon la discipline choisie, vous pouvez notamment gagner en endurance, en force, en souplesse, en vitesse, en tonicité ou encore en coordination. Accentuant le rythme cardiaque et offrant une meilleure oxygénation, l’activité sportive muscle aussi l’ensemble de l’organisme. Par conséquent, plus vous vous exercerez régulièrement, plus vous vous protégerez de douleurs chroniques (musculaires, articulaires, etc.) ou de certaines pathologies (maladies, problèmes cardiaques, hypertension, etc.).

Les bienfaits du sport sur le mental

Au-delà de ses vertus sur le corps, le sport est également bon sur le plan psychologique. En effet, s’habituer à répéter les efforts développe l’autodiscipline, tout en favorisant une meilleure maîtrise de la respiration. Quand on apprend à tenir une ligne de conduite et à mieux respirer, on devient alors plus à même de faire face aux situations de panique, de stress ou de pression intense. Sur la durée, pratiquer une activité sportive régulière contribuera donc à vous construire un mental d’acier pour :

  • canaliser votre cerveau lorsqu’il s’emballe ;
  • rester dans le moment présent et vous recentrer sur vous-même ;
  • être à l’aise avec ce qui peut vous rendre mal à l’aise ;
  • garder la tête froide face à la déstabilisation ;
  • vous reconcentrer dans les moments de doute ;
  • repousser vos limites face à la difficulté ;
  • reprendre le dessus quand les choses tournent mal ;
  • relever la tête quand vous êtes au fond du trou ;
  • etc.

Les bienfaits du sport sur la gestion émotionnelle

La régularité sportive est enfin bénéfique pour maîtriser ses émotions. Et pour cause : au bout de 30 minutes d’effort physique, la libération d’endorphine (hormones du bonheur) permet d’entrer dans un état de bien-être. Que vous choisissiez une discipline intense pour vous défouler (sport de combat, sport collectif, course à pied, natation, etc.), relaxante pour vous détendre (yoga, gymnastique douce, marche, etc.), amusante pour vous divertir (pétanque, bowling, tennis de table, etc.) ou artistique pour vous exprimer (danse, patinage, gymnastique rythmique, natation synchronisée, etc.), vous pourrez donc évacuer les ondes négatives, les idées noires et les ruminations pour ne plus ressentir de tensions. Au fil du temps, faire de l’exercice vous aidera alors à rester en contrôle.

La compétition discipline et apprend à mieux équilibrer ses batteries d’énergie

Si le sport est parfait pour développer sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle, le fait d’ajouter une dose de compétition permet de se discipliner, d’apprendre à équilibrer ses batteries d’énergie… et donc de grandir plus vite.

Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise

En compétition, le fait d’avoir des adversaires induit beaucoup plus de sérieux. La discipline et l’éthique de travail sont donc forcées par le contexte. Par exemple, comme il faut une condition physique au top pour espérer obtenir la victoire, on se prépare mieux, on mange mieux, on gère son sommeil comme une ressource, etc. Au fil du temps, un compétiteur sportif apprend alors à se connaître et se responsabiliser plus vite qu’une personne lambda.

C’est particulièrement vrai pour les athlètes de haut niveau qui ont une sorte d’obsolescence programmée et qui doivent soigner leur hygiène de vie pour faire durer leur carrière. Au quotidien, ces individus adoptent ainsi un fonctionnement équilibré et efficient (quasiment millimétré) qui leur permet de mieux gérer leur corps que la moyenne. Ils ont par conséquent une capacité supérieure à se fixer les bons objectifs, à définir les priorités, à savoir par où commencer et à structurer leur organisation pour se perfectionner.

Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise

Le sport en compétition, une des meilleures écoles pour devenir maître de ses émotions

Sur le plan de la maîtrise émotionnelle, le sport en compétition ressemble à des montagnes russes. On passe par des moments intenses de joie, de plaisir, de satisfaction ou d’accomplissement… mais aussi de doute, d’inquiétude, de frustration, de déception, de colère, etc. Même si l’on fait tout pour réduire l’incertitude, il y a également des surprises. Elles sont parfois bonnes et parfois mauvaises. L’échec et la réussite sont ainsi les deux faces d’une même pièce : celle du quotidien. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les entraînements s’enchaînent, mais sont toujours différents, car tout équilibre est précaire dans le sport d’élite.

En fait, ce qui est valable un jour… n’est pas valable le lendemain ! Tout peut basculer tellement vite pour des éléments qui dépendent soit de nous (condition physique moins bonne, préoccupations intellectuelles, doutes, tensions, frustrations, excès de confiance, etc.), soit de notre environnement (contexte difficile d’un club, nouveaux venus sur le circuit, calendrier sportif trop chargé, staff défaillant, problèmes financiers, etc.) Bref, la liste est longue ! En conséquence, apprendre à serrer les dents, se remette en scelle malgré les échecs et les défaites, rester alerte dans la victoire : cela se surveille comme le lait sur le feu, car tout peut déborder… à n’importe quel moment.

Forcément, grâce à ce genre d’expérience qui bouscule en permanence les sentiments, un compétiteur sportif apprend rapidement à comprendre et gérer ce qu’il ressent. Il perçoit aussi plus facilement l’atmosphère ambiante et ce qu’il se passe dans l’esprit des autres (notamment ses adversaires). Mature et équilibré dans son intelligence émotionnelle, ce type d’athlète met alors moins de temps à switcher et parvient généralement mieux à transformer l’énergie négative en énergie positive.

Résilience, dépassement de soi, capacité de réflexion, etc. : des qualités mentales décuplées par la compétition sportive

Le monde de la compétition sportive est impitoyable. Confronté à des épreuves ardues et à des adversaires morts de faim, il faut savoir viser haut, maintenir un rythme constant d’activité, travailler en équipe (même dans les sports individuels) et ne jamais rester sur ses acquis. C’est indispensable pour atteindre le sommet et déjouer la concurrence ! En parallèle, il est aussi nécessaire de conserver suffisamment de relâchement pour garder le feu sacré et ne pas exploser.

D’un point de vue psychologique, la vie de compétiteur ou de compétitrice est donc un accélérateur de résilience, de dépassement de soi, de persévérance, de courage et de cohésion de groupe. En plus de façonner l’esprit combatif, résilient et collectif, c’est également un raccourci pour affiner la capacité de réflexion et déconstruire les croyances limitantes. Challengé et bousculé en permanence, on apprend effectivement vite à :

  • trouver l’équilibre entre tenir bon et lâcher prise ;
  • se coordonner avec les autres pour remplir les objectifs ;
  • développer son esprit critique pour progresser ;
  • analyser les situations pour anticiper ou réagir selon le contexte ;
  • savoir quand suivre son intuition ;
  • innover pour rester performant.

Sur la durée, ce conditionnement fait que l’on a souvent moins de mal à puiser dans ses ressources mentales, à maintenir son cerveau en éveil, à s’adapter aux circonstances, à se mettre dans une logique d’apprentissage continu, à créer des schémas gagnants et à se fondre dans une dynamique de groupe. D’autre part, les victoires obtenues dans un contexte à enjeu alimentent la confiance en soi et la motivation. Avec plus d’assurance et d’engagement, on booste alors autant ses capacités de proactivité que de réactivité pour ne jamais tomber dans la passivité. Au quotidien, tout cela est finalement bénéfique pour :

Une maturité professionnelle accélérée… grâce au sport en compétition

Dans le monde du travail, les ressources physiques, mentales et émotionnelles décuplées à vitesse grand V par le sport en compétition permettent d’atteindre plus rapidement la maturité professionnelle. Explications.

Le sport en compétition au service de la performance professionnelle

Si vous pratiquez une discipline sportive en compétition, vous serez confronté de manière récurrente à des situations intenses. Rapidement, vous développerez donc des aptitudes supérieures à la moyenne :

  • des capacités physiques façonnées pour tenir un rythme soutenu ;
  • des émotions maîtrisées pour rester en contrôle, quelles que soient les circonstances ;
  • un mental de champion pour provoquer la réussite et remplir les objectifs fixés.

Le sport en compétition au service de la performance professionnelle

Dans l’univers du travail, dont celui du business qui est comparable à un sport de combat, ces ressources surdéveloppées feront une grande différence et pourront facilement être mises au service de la performance. En effet, il y a énormément de points communs avec le sport en compétition. Nous pouvons mentionner la planification, les objectifs à enjeux, les victoires et les défaites, la responsabilisation, la gestion du stress, l’innovation ou encore l’importance de l’esprit d’équipe, mais c’est quasiment tout le contexte qui est similaire. Par exemple :

  • convaincre un client, c’est comme gagner un match ;
  • décrocher un appel d’offres, c’est comme remporter un tournoi ;
  • réaliser un chiffre d’affaires historique, c’est comme battre un record ;
  • élaborer un plan d’action commercial, c’est comme construire une tactique de jeu ;
  • manager des collaborateurs, c’est comme coacher une équipe ;
  • se former pour monter en compétences, c’est comme s’entraîner pour développer sa palette technique ;
  • etc.

Face à de telles concordances, vous comprenez mieux pourquoi celles et ceux qui sont habitués à la compétition sportive partent avec un avantage pour atteindre plus vite la maturité professionnelle. C’est tout simplement la vie d’entreprise en accéléré !

20 aptitudes professionnelles clés boostées par la compétition sportive

En fin de compte, qu’elle soit amatrice ou de haut niveau, la compétition sportive ne permet pas uniquement de progresser en tant qu’athlète. Source d’apprentissage pour se forger une excellente forme physique, une solide maîtrise émotionnelle et un mental d’acier, cette grande école de vie est un accélérateur vers la maturité professionnelle. Pour conclure cet article, refaisons donc la liste des 20 aptitudes boostées par le sport en compétition et pouvant être particulièrement bénéfiques dans le monde du travail :

  1. l’autodiscipline ;
  2. l’éthique de travail ;
  3. le self-control ;
  4. la gestion du stress ;
  5. la responsabilisation personnelle ;
  6. l’efficience (optimisation du temps et de l’énergie) ;
  7. la capacité à fixer les bons objectifs ;
  8. la faculté à prioriser les actions ;
  9. la résilience ;
  10. le fighting spirit (dépassement de soi, persévérance et courage) ;
  11. la confiance en soi ;
  12. la proactivité ;
  13. la réactivité ;
  14. la capacité d’analyse ;
  15. l’esprit critique ;
  16. la créativité ;
  17. l’apprentissage continu ;
  18. l’esprit d’équipe ;
  19. l’adaptabilité ;
  20. la prise de décision rapide.

Sport en compétition & maturité professionnelle : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Maintenant que vous avez compris en quoi le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle, ne fuyez plus les affrontements sportifs à enjeux ! Par ailleurs, si vous souhaitez exploiter au travail les compétences que vous avez acquises grâce à la compétition sportive, Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous accompagner avec des outils de coaching de sportif d’élite. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Culture du sport au travail : inspirez-vous de Björn Borg… et des pays nordiques !

Culture du sport au travail : inspirez-vous de Björn Borg… et des pays nordiques !

C’est une bonne nouvelle ! Selon le baromètre 2023 du sport en entreprise, publié par Harmonie Mutuelle à la suite d’une étude réalisée avec Amaury Sport Organisation et l’institut du CSA, 91 % des personnes salariées en France estiment que faire de l’exercice favorise leur bien-être. Si ce chiffre est réjouissant, c’est parce qu’avoir conscience des bienfaits du sport sur la santé physique, mentale et émotionnelle est le premier pas pour se mettre à bouger de manière régulière.

En revanche, énorme décalage concernant la culture du sport au travail : alors que 78 % des mêmes individus sont prêts à prendre sur leur temps de loisirs pour participer aux activités sportives organisées par leur employeur… uniquement 20 % des sociétés proposent cela. En la matière, nous sommes ainsi à des années-lumière des pays nordiques et du fonctionnement de l’entreprise Björn Borg ! Pourquoi et comment s’inspirer des modèles suédois, danois ou finlandais pour ancrer une vraie philosophie sportive dans son quotidien professionnel ? Décryptage.

Le sport au travail, une pratique bénéfique pour la santé, la productivité et la créativité

​​En milieu professionnel, pratiquer régulièrement une activité sportive est l’un des leviers les plus puissants pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Apport en oxygène et en nutriments dans les muscles, meilleure circulation sanguine, stimulation du système nerveux, production accrue de globules blancs ou encore libération d’endorphines (aussi appelées hormones du bonheur) : les bienfaits du sport sont multiples ! Concrètement, les bénéfices se traduisent par :

Vous l’aurez donc compris : que vous soyez salarié d’une entreprise ou indépendant, vous gagnerez beaucoup en intégrant le sport dans votre planning professionnel. Au-delà de soigner votre qualité de vie au travail, vous serez globalement moins sujet aux douleurs musculaires ou articulaires, aux épuisements mentaux et aux maladies en tout genre. Si vous faites de l’exercice régulièrement, vous enclencherez par conséquent un cercle vertueux en devenant plus énergique, serein, efficace et productif dans le cadre de vos missions.

Le sport au travail, une pratique bénéfique pour la santé, la productivité et la créativité

Mais ce n’est pas tout ! Dénouant les tensions, évacuant la pression et libérant le cerveau, la dépense physique est également un excellent carburant pour la créativité. Si vous incorporez des sessions sportives à votre routine professionnelle, vous pourrez ainsi vous ouvrir de nouveaux chemins de pensée et développer davantage d’idées fraîches. Alors, misez sur la culture du sport au travail… et n’hésitez pas à la partager avec des collègues ou des confrères ! Le sport collectif est en effet idéal pour :

  • apprendre à travailler ensemble ;
  • dynamiser la cohésion de groupe ;
  • créer du lien social ;
  • développer son réseau.

Björn Borg, une source d’inspiration en matière de culture du sport au travail

Six fois vainqueur de Roland-Garros et cinq fois vainqueur de Wimbledon, Björn Borg est l’un des plus grands joueurs de tennis de l’histoire et plus globalement une légende du sport. Le champion suédois a toutefois d’autres faits d’armes à son actif. En 1989, il fonde une marque de vêtements à son nom. Et quand une entreprise s’appelle Björn Borg, la culture du sport au travail est forcément présente.

Chaque vendredi soir, les employés se rendent effectivement dans un centre sportif de Stockholm pour suivre une heure d’entraînement obligatoire. Le but ? Développer la cohésion des équipes et maintenir les collaborateurs en forme afin de renforcer la productivité individuelle et collective au sein du groupe. Le discours d’Henrik Bunge, PDG actuel de la société, est d’ailleurs très clair : « Si on ne veut pas faire de sport et être intégré à la culture de l’entreprise, on s’en va ! » Bref, personne n’est exempté, pas même la direction !

De quoi donner envie aux salariés de claquer la porte ? Pas du tout ! C’est plutôt l’inverse. Chez Björn Borg, l’initiative est appréciée. En interne, chacun est convaincu que la séance de sport hebdomadaire est bénéfique pour améliorer son bien-être personnel, mais aussi rapprocher les équipes. Face à un tel plébiscite, vous comprenez maintenant mieux quel serait l’intérêt d’inscrire une activité sportive régulière dans votre quotidien professionnel. Alors, inspirez-vous-en !

Les pays nordiques, rois de la culture du sport en entreprise !

Si l’instauration d’une séance d’entraînement hebdomadaire trouve autant d’échos positifs chez Björn Borg, ce n’est pas uniquement parce que la société porte le nom d’un grand athlète. C’est principalement car les pays d’Europe du Nord ont une forte culture sportive. Là-bas, il y a une éducation sérieuse au sport et une énorme promotion de ses bienfaits auprès des citoyens. Vous l’aurez donc compris : c’est ce point qui fait la différence ! Quand 92 % des Finlandais, 88 % des Suédois et 81 % des Danois déclarent pratiquer une activité sportive… contre seulement 45 % des Français, selon l’Eurobaromètre 2022 du sport et de l’activité physique, on ne peut pas parler de hasard.

Pays de Bjôrn Borg, mais aussi d’Armand Duplantis, Carolina Klüft ou Zlatan Ibrahimović, la Suède est réputée pour son culte autour du bien-être, de l’effort et de la forme. Berceau de la légende des Jeux olympiques, Paavo Nurmi, ainsi que d’une flopée de champions du monde de F1, la Finlande investit massivement dans les installations sportives depuis plusieurs décennies. Le Danemark, royaume du vélo avec ses 12 000 km de pistes cyclables et son multiple vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, héberge de son côté le siège de l’Association internationale pour le sport et la culture (ISCA).

Les pays nordiques, rois de la culture du sport en entreprise !

En Scandinavie et dans les autres états nordiques, la culture du sport au travail est donc une évidence, car faire de l’exercice est une philosophie partagée par toute la population. Ainsi, les entreprises suédoises et finlandaises subventionnent largement les activités sportives pour leurs collaborateurs, tandis que les associations de sport d’entreprise sont légion au Danemark. Dans la même logique, les employeurs de ces pays font naturellement l’effort d’aménager le temps de travail et les locaux pour faire de la place au sport.

À titre d’information, Peder Bisgaard, président de la Fédération Danoise du Sport d’Entreprise est d’ailleurs intervenu à Bordeaux, le 15 juin 2023, lors de la première conférence Move at Work organisée en parallèle des Jeux Européens du Sport d’Entreprise pour échanger sur le sujet « inciter les entreprises et leurs équipes à adopter des modes de vie actifs ».

Comment s’inspirer des modèles nordiques pour ancrer l’activité sportive dans son quotidien professionnel ?

Même si la philosophie évolue, notre culture du sport au travail n’est pas aussi poussée que celle des Suédois, des Finlandais ou des Danois. Les chiffres du baromètre 2023 du sport en entreprise sont là pour le prouver. En revanche, ce n’est pas une raison pour se laisser aller ! À votre échelle, vous pouvez vous inspirer des pays d’Europe du Nord pour prendre du plaisir à suer et inscrire l’activité sportive dans votre quotidien professionnel.

Pour commencer, n’hésitez pas à rejoindre les groupes sportifs, voire les associations sportives, de votre entreprise. Intégré au collectif, il est plus facile de garder la motivation et d’installer une dynamique de l’effort. Faire de l’exercice n’est pas dans l’ADN de votre employeur ? Alors, n’attendez pas qu’on vienne à vous ! Pourquoi ne pas prendre l’initiative d’organiser quelque chose entre midi et deux ou après le boulot ? Certains de vos collègues seront sûrement intéressés par votre invitation si vous leur proposez :

  • de faire un foot ou un basket ;
  • d’aller courir ;
  • d’effectuer une séance de yoga ;
  • de vous rendre à la salle ou à la piscine ;
  • etc.

Vous êtes travailleur indépendant et pas vraiment un grand sportif ? Si vous peinez à vous y mettre seul, sollicitez votre entourage pour trouver un binôme de sport en semaine ! L’autre moyen de vous dépenser physiquement durant vos journées de travail, c’est de modifier certaines habitudes. Pendant votre pause déjeuner, vous pouvez par exemple faire une balade au lieu de traîner sur les réseaux sociaux. Si vous habitez à proximité de votre entreprise, rien ne vous empêche non plus de privilégier la marche ou le vélo pour les trajets.

Bref, il y a un tas de possibilités pour vous bouger et installer des routines sportives dans votre agenda. Alors, cherchez une activité agréable et lancez-vous pour embrasser cette culture du sport au travail !

Culture du sport au travail : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez instaurer une dynamique durable de l’exercice physique dans votre quotidien professionnel, l’équipe de Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous aider. Alors, contactez-nous pour en parler ! Nous serons évidemment ravis de vous accompagner dans le développement de votre culture du sport au travail. D’autre part, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Gestes et postures au travail : tenez-vous bien… et tout ira bien !

Gestes et postures au travail : tenez-vous bien… et tout ira bien !

Vous êtes physiquement fatigué après le boulot ? Vous ne faites pas trop attention à vos gestes et postures au travail ? Alors, il est temps de comprendre que les deux sont liés ! Que votre activité soit sédentaire ou mobile, bien vous tenir, vous positionner et vous mouvoir n’est pas une option ou un luxe. C’est vital ! En milieu professionnel, quand on se tient bien, tout va bien. En revanche, les mauvaises postures et les faux mouvements sont préjudiciables pour la santé et responsables de troubles musculosquelettiques aux conséquences handicapantes.

Pas envie de finir avec une douleur chronique au dos, une déchirure musculaire, un problème articulaire ou une autre pathologie physique parce que vous vous tenez mal ou avez effectué un geste maladroit au travail ? Dans ce cas, lisez attentivement cet article ! Il vous aidera à améliorer votre positionnement corporel et votre gestuelle dans le cadre de vos missions !

Quelles différences entre un geste et une posture au travail ?

Dans le monde professionnel, les travailleurs effectuent des gestes et adoptent des postures pour réaliser leurs missions. Gestes et postures au travail sont toutefois deux choses différentes qu’il est nécessaire de bien distinguer avant d’aller plus loin. Place donc aux définitions !

Qu’est-ce qu’un geste ?

Un geste est un mouvement réalisé par une personne pour exécuter ou exprimer quelque chose. Dans le cadre de la gestuelle professionnelle, il peut donc y avoir une volonté :

  • d’action (porter un carton, taper sur son clavier d’ordinateur, décrocher le téléphone, écrire un SMS, se déplacer, s’étirer, etc.) ;
  • de communication corporelle (montrer un élément pendant une présentation orale, lever le pouce pour féliciter un collègue, dire oui ou non avec la tête, croiser les bras pour mettre de la distance lors d’une discussion, etc.).

Qu’est-ce qu’une posture ?

La posture est une position physique adoptée par un individu de manière naturelle, volontaire ou contraignante lors de l’exercice d’une activité. Pour faire simple, c’est la façon de se tenir et de placer son corps. Selon le contexte professionnel, on peut retrouver une multitude de postures debout, penchées, assises, appuyées, accroupies, couchées, etc. Au cours d’une journée de travail, celles-ci varient en fonction des tâches que l’on exécute, mais aussi de l’état d’esprit que l’on veut adopter. Pour ce qui est de ce dernier point, nous parlons de poses de pouvoir (ou power poses) aux effets positifs sur le mental.

L’importance de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel

Dans le cadre d’une activité professionnelle, les positions et les actions contraignantes, inconfortables et/ou répétitives sont néfastes pour la santé. Adopter les bons gestes et postures au travail est donc une pratique à prendre au sérieux. Si vous vous tenez mal ou effectuez de mauvais mouvements lorsque vous remplissez vos missions, vous risquez effectivement :

  • une hausse de la fatigue physique et mentale ;
  • des troubles musculosquelettiques (TMS), tels que des douleurs au cou, au dos, aux épaules, aux coudes, aux poignets, aux mains, aux genoux, aux chevilles et aux pieds ;
  • des fractures osseuses ou articulaires ;
  • des déchirures musculaires ;
  • etc.

À terme, ces pathologies peuvent entraîner des séquelles plus ou moins lourdes avec une perte de force, une diminution de la mobilité, etc. Les conséquences directes vont ainsi d’une baisse des performances à une inaptitude temporaire ou durable à travailler. Entraînant des arrêts de travail, voire des arrêts maladie, cette situation peut donc devenir extrêmement préjudiciable pour vous… mais aussi pour votre employeur.

Pour rappel, les TMS sont aujourd’hui considérés comme des maladies à caractère professionnel (MCP). Selon l’Assurance Maladie, elles ont augmenté de 60 % depuis 2003 et représentent de loin la principale MCP signalée. Parmi celles-ci, nous pouvons citer le syndrome du canal carpien au poignet ou encore la lombalgie en bas du dos. À ce titre, sachez que pour prévenir les risques concernant l’intégrité physique des travailleurs, la législation liée à la qualité de vie au travail impose aux entreprises de faire suivre une formation « gestes et postures » adaptée aux salariés :

Quels sont les bons gestes et postures au travail ?

Maintenant que vous savez pourquoi il est si important de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel, faisons le point sur les bonnes pratiques à adopter en matière de gestes et postures au travail.

Comment bien se tenir lorsque l’on travaille en position assise ?

Vous passez une grande partie de vos journées en position assise derrière un bureau ou au volant pour des déplacements professionnels ? Voici les gestes et postures que vous devriez adopter dans le cadre de votre travail sédentaire.

Les gestes et postures pour travailler assis au bureau

Quand vous travaillez assis sur votre chaise de bureau, oubliez les mauvaises postures physiques, telles que le dos courbé, les jambes croisées, la nuque pliée, les bras tendus ou le corps avachi. Pour réduire la fatigue musculaire, articulaire et visuelle, mais également favoriser une bonne circulation sanguine, l’idée est de répartir correctement votre poids corporel avec des angles à 90 degrés au niveau des coudes, du tronc, des jambes et des chevilles. Dans cette optique, positionnez-vous avec :

  • le dos droit et appuyé contre le dossier du fauteuil ;
  • la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale ;
  • les épaules relâchées ;
  • les jambes légèrement écartées ;
  • les cuisses à l’horizontale ;
  • les pieds à plat au sol ou sur un repose-pied ;
  • les yeux à une distance de 50 à 70 cm de l’écran en cas de travail sur ordinateur.

Évidemment, ne négligez pas l’équipement ! Pour maintenir une bonne posture corporelle, il vous faut un poste de travail ergonomique. En ce sens, le top reste un siège avec des accoudoirs, un soutien lombaire, ainsi que la possibilité de régler votre dossier, votre assise et votre hauteur pour ajuster le tout à votre morphologie. Bien qu’il soit confortable, ne restez cependant pas dedans toute la journée ! Les positions sédentaires prolongées sont à bannir. Pensez donc à faire des pauses régulières pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes.

Enfin, concernant la gestuelle, évitez au maximum :

  • les torsions comme regarder en arrière ou se pencher en avant pour brancher un chargeur ;
  • les mouvements nerveux comme taper brutalement au clavier ou bouger la souris d’ordinateur dans tous les sens.

Initialement, ces gestes sont déjà à risques, alors inutile de les rendre brusques et répétitifs. Pour vous prémunir de problèmes au poignet, au cou ou autre, privilégiez plutôt la souplesse et la délicatesse dans vos actions !

Les gestes et postures pour les déplacements professionnels

Vous passez beaucoup de temps à conduire sur la route pour le travail ? Afin d’éviter les gestes et postures inadaptés en voiture, respectez les 7 règles suivantes lorsque vous avez des déplacements professionnels à effectuer :

  • pour empêcher les torsions dorsales, installez-vous dos à l’habitacle et sortez du véhicule en pivotant votre corps vers l’extérieur ;
  • pour ne pas être entassé ou trop tendu, réglez la distance du siège par rapport aux pédales et au volant de manière à vous retrouver calé au fond du fauteuil avec les épaules qui touchent le dossier, tout en ayant un angle à minimum 90 degrés pour les genoux et à maximum 60 degrés pour les coudes ;
  • pour vous prémunir des douleurs lombaires et des coxalgies (douleurs de la hanche), réglez l’inclinaison du dossier jusqu’à ce que votre buste soit droit et forme un angle de 90 degrés avec vos jambes ;
  • pour ne pas ressentir de tensions au niveau des vertèbres cervicales et des épaules, positionnez confortablement l’appuie-tête ;
  • pour que le bas du dossier soutienne bien votre colonne vertébrale et que votre champ de vision soit idéal, réglez l’assise à la bonne hauteur ;
  • pour éviter les mouvements répétitifs de la tête et les torsions de la nuque ou du dos, régler correctement vos rétroviseurs ;
  • pour réduire les gestes brusques, adoptez une conduite souple et gardez les mains sur le volant.

Vous êtes seulement passager ? Cela ne vous dispense pas de bien vous tenir dans votre siège ! Enfin, comme pour le travail de bureau, vous ne devez pas maintenir la posture sédentaire durablement lors de vos déplacements professionnels. Que vous soyez conducteur ou pas, il faut conserver de la mobilité physique. Pensez donc à faire des pauses pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes toutes les heures et demie si vous avez une longue route à faire. Évidemment, il faudra calculer votre temps de trajet en incluant ces arrêts essentiels !

Quels réflexes adopter en matière de gestes et postures pour le travail debout ?

Vous êtes principalement debout pour effectuer vos missions ? Si vous devez rester statique sur vos deux jambes, les meilleurs réflexes en matière de gestes et postures au travail seront :

  • de garder le tronc droit avec la tête relevée et alignée par rapport à la colonne vertébrale pour ne pas être trop tassé au niveau des épaules et du dos ;
  • d’écarter les jambes à largeur des hanches, tout en maintenant une petite flexion des genoux pour bien répartir le poids du corps ;
  • de fluidifier la gestuelle des bras, des poignets et des mains pour éviter les faux mouvements.

Autre point important : travaillez toujours à hauteur des yeux pour être ni trop cambré ni trop tendu. Par ailleurs, comme vous serez soutenu par vos pieds, optez pour des chaussures plates, légères, confortables et offrant un bon amorti. En cas de déplacements, restez évidemment vigilant… mais ne piétinez pas ! Enfin, si vous avez à vous baisser pour une quelconque raison (ramasser un objet, brancher un câble, etc.), ne vous penchez pas en avant avec le dos courbé. Pour bien vous tenir, il est préférable de plier vos genoux et de vous mettre temporairement en position accroupie. Votre colonne vertébrale sera ainsi droite.

À ce propos, si vous vous baissez pour récupérer quelque chose de lourd, car vous n’avez pas de diable, de chariot ou autre à disposition, utilisez cette même posture en vous plaçant au plus près de l’objet en question. Ce sont maintenant vos cuisses et vos hanches qui doivent travailler. Au moment de soulever la charge, prenez donc appui sur vos jambes et poussez pour vous relever. Afin d’éviter les cambrures et les douleurs dorsales, la bonne attitude est ensuite de garder l’objet lourd collé à votre torse avec les bras tendus le long du corps.

Gestes et postures au travail : le mot de la fin

Grâce à cet article, vous savez désormais ce que l’on entend par « gestes et postures au travail », pourquoi ce sujet est si important, mais surtout comment bien se tenir et se mouvoir en milieu professionnel. Vous voulez approfondir la question de la gestuelle et du positionnement corporel dans le cadre de votre activité ? Alors, contactez l’équipe de Moortgat Énergie pour en discuter ! Par ailleurs, si vous souhaitez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Sédentarité au travail : votre chaise… un ami qui ne vous veut pas que du bien !

Sédentarité au travail : votre chaise… un ami qui ne vous veut pas que du bien !

Le chiffre est alarmant : selon l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 95 % de la population française adulte se retrouve aujourd’hui exposée à un risque de détérioration de la santé à cause d’un manque d’activité physique ou d’un comportement sédentaire.

Vous passez la majeure partie de vos journées assis sur votre chaise de bureau ? Alors, méfiez-vous ! Même en étant confortablement installé dans le meilleur fauteuil du monde, garder cette posture de manière durable et répétitive est nuisible… car nous sommes génétiquement programmés pour nous lever et marcher. Eh oui ! L’être humain a mis des millions d’années pour devenir bipède et tenir debout sur ses deux pieds. Allant à l’encontre de notre évolution, la sédentarité au travail est donc une mauvaise habitude aux répercussions négatives.

Envie d’en savoir plus pour combattre ce fléau sous-estimé par les employeurs et les travailleurs ? Décryptons le problème et analysons les solutions pour gagner en mobilité dans un contexte professionnel.

Sédentarité au travail : de quoi parle-t-on ?

Par définition, un comportement sédentaire consiste à rester éveillé durablement en position assise ou allongée avec une faible dépense énergétique. De ce fait, on considère qu’une personne est en situation de sédentarité lorsqu’elle passe de longues heures :

  • couchée dans son lit sans dormir ;
  • installée dans le canapé pour regarder la TV ;
  • assis sur une chaise pour travailler ;
  • etc.

Avec un nombre important de salariés ou d’indépendants qui restent minimum 7 heures derrière un ordinateur, sans compter les temps de trajet assis au volant ou dans les transports en commun pour ceux qui sont présents chaque jour au bureau, le risque de sédentarité professionnelle est donc particulièrement élevé. Réduisant les occasions de se lever de sa chaise, le télétravail a même renforcé le problème chez les individus concernés par cette pratique.

Certains diront qu’ils compensent en faisant du sport ou autre à côté pour rester actif, mais attention à la confusion. La sédentarité au travail se définit uniquement par la conservation d’une posture assise pendant plusieurs heures pour réaliser ses missions professionnelles. Le concept est ainsi différent de celui d’inactivité qui signifie avoir un niveau insuffisant d’activité au quotidien.

Face à ce constat, il faut bien comprendre qu’être physiquement actif à certains moments de la journée (même à forte intensité) n’empêche donc pas le fait d’être sédentaire la plupart du temps.

Quels sont les risques de la sédentarité professionnelle ?

Si les conséquences du manque d’activité physique sont aujourd’hui intégrées par la plupart des gens, les risques liés à la sédentarité au travail ne sont pas encore bien assimilés. Ces derniers sont pourtant inquiétants. Selon, l’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité), les postures sédentaires prolongées favorisent effectivement le développement :

  • de maladies cardiovasculaires ;
  • de diabète ;
  • de cancers du côlon, de l’endomètre ou du poumon ;
  • de problème d’obésité ;
  • d’un état d’anxiété et de dépression.

Quels sont les risques de la sédentarité professionnelle ?

L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) précise, pour sa part, que la sédentarité est un facteur prépondérant de risque de maladies non transmissibles (MNT), mais surtout la quatrième cause majeure de décès prématurés dans le monde. En milieu professionnel, savoir se lever de sa chaise représente donc un enjeu vital. Comme le dit le professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes : « Nous sommes programmés pour bouger. Génétiquement, nos gènes ne fonctionnent bien que si l’on bouge ».

En fait, quand nous sommes assis, notre organisme se met au repos. Au-delà de 7 heures par jour, on observe par exemple une augmentation durable de la pression artérielle et de la glycémie. Alors, ne restez pas continuellement assis derrière votre bureau si vous voulez préserver votre bien-être physique, mental… mais également social !

Comment lutter contre la sédentarité au travail ?

Avec les risques encourus, la lutte contre la sédentarité professionnelle doit évidemment devenir une priorité pour les travailleurs. Comment changer son comportement quand on passe la majeure partie de son temps assis sur une chaise de bureau ? Voici les principaux conseils à suivre pour instaurer davantage de mobilité dans vos journées de travail.

Déclencher une prise de conscience sur le problème de sédentarité professionnelle

Difficile de lutter contre la sédentarité au travail sans avoir pris la pleine mesure du problème. De ce fait, la première étape pour combattre ce fléau est de déclencher une réelle prise de conscience sur vos habitudes sédentaires. Même si les entreprises ont pour rôle d’informer, de sensibiliser et d’accompagner leurs collaborateurs sur le sujet, il faut se montrer proactif en tant que travailleur. En ce sens, vous pouvez notamment réaliser des tests comme celui disponible sur le site mangerbouger.fr de Santé publique France.

Effectuer un bilan de santé est également un bon moyen d’évaluer votre niveau de sédentarité professionnelle. En fonction de vos résultats, vous pourrez obtenir des conseils personnalisés pour gagner en mobilité au quotidien. N’hésitez donc pas à vous rapprocher de la médecine du travail, de votre médecin traitant ou d’un professionnel de santé qualifié !

Corriger ses mauvaises habitudes sédentaires au travail

Prendre conscience de ses problèmes de sédentarité au travail, c’est bien. Corriger ses mauvaises habitudes, c’est mieux. En ce sens, réfléchissez aux changements applicables dans votre routine professionnelle et adaptez votre comportement pour gagner en mobilité. Afin d’éviter de rester trop longtemps dans une posture sédentaire, vous pouvez notamment alterner du travail en position assise et des tâches pouvant être effectuées debout. Par exemple, il n’est pas forcément nécessaire d’être sur sa chaise pour passer un appel téléphonique, faire une réunion ou même prendre un café si l’on inclut les pauses.

De manière générale, essayez de vous lever au moins quelques minutes toutes les heures et de marcher davantage. Parmi les petits ajustements faciles à mettre en application, il y a entre autres :

  • privilégier les escaliers à l’ascenseur ;
  • vous déplacer pour parler à vos collègues au lieu de leur envoyer un e-mail ;
  • aller chercher votre repas du midi en marchant au lieu de vous le faire livrer ;
  • etc.

Corriger ses mauvaises habitudes sédentaires au travail

Se lever du bureau pour prendre des pauses actives et sportives

Pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il ne faut pas seulement apporter davantage de mobilité dans son travail. Il est également nécessaire d’intégrer des pauses actives et/ou sportives tout au long de la journée. Ainsi, il est fortement recommandé d’effectuer un minimum de 30 minutes d’activité physique par jour. Vous n’avez pas le temps ? L’excuse ne tient pas ! Il vous suffit de marcher 10 minutes le matin, le midi et le soir pour remplir l’objectif. Évidemment, si vous faites plus, c’est beaucoup mieux.

Une bonne pratique supplémentaire est d’instaurer une routine antisédentarité consistant à vous arrêter de temps en temps pour faire quelques étirements ou exercices physiques d’intensité modérée. Enfin, que ce soit avant d’arriver au travail, pendant la pause du midi ou après le boulot, des séances sportives un peu plus soutenues s’avèreront forcément bénéfiques pour réduire l’impact de vos comportements sédentaires de la journée.

À ce propos, si vous faites partie d’une société ayant développé une culture du sport en interne pour prévenir les risques de la sédentarité en entreprise, n’hésitez pas à participer aux activités proposées comme un cours de gym, un footing ou une partie de foot entre collègues.

Adapter le poste de travail pour favoriser des postures mobiles

Parmi les mesures redoutables pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il y a la mise en place de mobilier actif. Une première solution pour adapter votre poste de travail est ainsi de privilégier un bureau assis-debout à un bureau classique avec une chaise. Plus dynamique et permettant de varier la hauteur de posture, ce type d’équipement réduira le temps que vous passerez assis. Pour les plus sportifs, il existe par ailleurs des « walking desk ». Ici, vous serez positionné face à votre bureau tout en étant debout sur un tapis de marche à vitesse réglable.

Fonctionnant sur un principe similaire, il y a aussi la variante du vélo-bureau ou du simple pédalier. Le remplacement de la chaise de bureau par un ballon d’exercices est enfin une autre technique efficace pour favoriser le mouvement et la tonification corporelle. Bref, quelle que soit votre préférence entre ces différentes possibilités, l’investissement sera bon pour rester actif au cours de la journée et prévenir les risques de la sédentarité au travail.

Sédentarité au travail : le mot de la fin

Cet article sur la sédentarité au travail vous a convaincu qu’il était temps d’agir pour apporter davantage de mobilité dans votre quotidien professionnel ? Si vous souhaitez être accompagné pour adopter les bons comportements actifs et garder une routine antisédentarité efficace au bureau, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Vous manquez de détermination pour concrétiser vos projets lorsque les premiers obstacles apparaissent ? Vous devenez vite défaitiste quand les choses se corsent ? Si vous en avez marre d’abandonner à la moindre difficulté et de ne jamais parvenir à vous transcender pour réaliser vos rêves ou remplir vos objectifs, il est temps de développer votre fighting spirit. En effet, la vie ne sera pas toujours clémente et vous offrira peu d’autoroutes vers le succès. C’est même le contraire ! Que ce soit au travail, à la maison, au sport ou ailleurs, vous ferez souvent face à des épreuves ardues. Vous devrez donc lutter pour traverser ces dernières.

Ainsi, comme le chemin vers la réussite est rarement un long fleuve tranquille, avoir un esprit de combativité s’avère crucial pour se sortir de situations compliquées et triompher quand les chances sont infimes. Vous ne vous sentez pas encore capable d’adopter cette attitude de guerrier ? La bonne nouvelle, c’est que vous avez ce super-pouvoir au fond de vous. Il faut juste apprendre à le libérer et à le développer pour vous en servir à bon escient dans vos activités professionnelles, personnelles ou sportives. Comment renforcer son fighting spirit ? Décryptage.

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Le fighting spirit est un état d’esprit de combattant qui pousse à se transcender pour exceller dans un domaine, triompher dans une bataille, vaincre un adversaire ou surmonter de grandes difficultés. Mélange de détermination, d’engagement, de persévérance, de ténacité, de résilience, d’aplomb, de courage et de sacrifice, cette énergie de survie forme davantage une attitude de gagnant qu’un esprit de compétition. Il n’y a donc aucune volonté d’agressivité. On retrouve d’ailleurs quelques similitudes avec le bushido, le code moral des samouraïs, dont le nom japonais se traduit par « la voie du guerrier ».

De manière plus concrète, le fighting spirit se matérialise par le petit effort supplémentaire que l’on décide de réaliser pour se propulser à un niveau supérieur. C’est par exemple :

  • la série d’abdos que l’on va faire en plus à l’entraînement ;
  • l’accélération dans la dernière ligne droite alors que l’on est au bout de ses forces,
  • l’appel de prospection que l’on va passer en plus après une longue journée de démarchage ;
  • la candidature que l’on va envoyer alors que les 20 précédentes n’ont abouti à rien ;

Vous l’aurez donc compris : que ce soit au travail, en sport ou dans n’importe quelle sphère de la vie quotidienne, ceux qui possèdent cette capacité de gladiateur ne se laissent pas décourager par l’adversité, ne lâchent rien, ne s’avouent jamais vaincus et vont de l’avant quoiqu’il arrive pour remplir leurs objectifs, aussi ambitieux soient-ils. Au lieu de se lamenter face aux échecs et aux difficultés, ils agissent, réagissent, sortent de leur zone de confort et prennent des risques pour réussir. Bref, ils ont la niaque !

D’ailleurs, plus les défis sont grands, plus ils choisissent d’en faire un peu plus pour transformer les obstacles en opportunités. Même quand l’espoir est infime, ces individus continuent donc à se battre, à s’accrocher et à se relever pour réaliser des miracles (qui n’en sont finalement pas). Grâce à cet esprit de combativité, ils prennent conscience de leur potentiel pour faire taire leurs croyances limitantes et surtout croire en eux. Ils parviennent alors à surpasser leurs doutes et à dépasser leurs limites pour :

  • briser leur plafond de verre ;
  • déjouer les pronostics ;
  • réaliser de grandes prouesses.

L’esprit de combativité, c’est inné et uniquement dans la tête ? Pas vraiment !

Deux énormes clichés existent à propos du fighting spirit. Le premier, c’est que l’esprit de combativité serait un trait de caractère inné et exclusif à certaines personnes. Par exemple, ce tempérament de guerrier est systématiquement associé aux Irlandais dans le monde du sport. Notamment aux rugbymans qui obtiennent de superbes victoires collectives en luttant ensemble jusqu’au bout même si le match est mal engagé, les difficultés sont grandes, les chances sont minimes ou les événements extérieurs ne sont pas favorables. C’est certes vrai, mais être animé par le fighting spirit n’est pas réservé aux natifs du pays celte ou à d’autres individus spécifiques. N’importe qui peut acquérir ce super-pouvoir et le développer pour exploiter son potentiel !

La seconde affirmation totalement fausse concernant le fighting spirit, c’est que ça se passe uniquement dans la tête. Si vous pensez qu’il suffit d’avoir un mental d’acier pour posséder cette faculté, détrompez-vous ! Bien plus qu’un état d’esprit de combattant, le fighting spirit est une énergie brute qui nous maintient au cœur de l’action et nous empêche de renoncer quand l’on perd un peu l’inspiration, le plaisir, l’intuition, la passion, le feeling, la technique, la force, etc. Comme la plupart des énergies humaines, le fighting spirit repose donc sur trois batteries : le physique, le mental et les émotions. Il est ainsi aussi bien activable par le corps et les émotions que par le cerveau. De ce fait, si l’on pêche mentalement, on peut compenser avec de bonnes aptitudes physiques ou une bonne capacité à gérer ses émotions pour continuer à se battre et provoquer la réussite.

Comment renforcer son fighting spirit au quotidien ?

Maintenant que nous avons clarifié ce qu’est le fighting spirit et mis en lumière le fait qu’il peut se travailler quand on a du mal à l’exprimer, il est temps d’apprendre à muscler cette attitude de guerrier. Voici les 4 préceptes à suivre pour renforcer son esprit de combativité.

Se lancer des défis pour repousser ses limites

Développer son fighting spirit, c’est d’abord une affaire de conditionnement. Pour renforcer son esprit de guerrier, il faut donc le travailler au quotidien dans chaque sphère de son existence. Sur le plan professionnel, c’est d’autant plus vrai quand on a compris que le business est un sport de combat. Ainsi, que ce soit au boulot, au sport ou dans n’importe quelle activité, lancez-vous régulièrement des défis ! Relever des challenges et en faire toujours un peu plus que prévu vous aidera à réaliser que votre potentiel est plus grand que ce que vous pouvez imaginer.

Davantage conscient de l’étendue de vos capacités grâce à l’accumulation de succès (même petits), vous vous sentirez un peu comme un super-héros. Vous prendrez confiance en vous et deviendrez galvanisé pour triompher. Toutes les conditions seront alors réunies pour vous permettre de vous battre jusqu’au bout et de repousser vos limites malgré les obstacles sur votre chemin. Bref, le développement du fighting spirit repose sur la volonté d’essayer. La tentative est plus importante que le résultat. Par exemple, quel que soit le verdict final, un avocat se forgera plus facilement un état d’esprit de gagnant en acceptant de défendre un client :

  • dans un dossier complexe ;
  • lors d’un procès médiatique ;
  • si la partie adverse est représentée par l’un de ses meilleurs confrères ;

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Your comfot zone

Le stress est l’un des principaux moteurs de la combativité. Si vous voulez renforcer votre fighting spirit, il faudra donc apprendre à surmonter la pression. Pour cela, le meilleur entraînement sera de sortir de votre zone de confort. En effet, quand l’on fait face à l’inconnu ou à un moment délicat, le corps et l’esprit se mettent en alerte pour se préparer à gérer la situation. Le trac peut alors conduire à trois réactions instinctives :

  • la fuite ;
  • l’inhibition ;
  • l’attaque.

Chez les personnes habituées à se lancer des défis, le niveau de courage a été renforcé. L’adrénaline agit sur eux comme un coup de fouet extrêmement stimulant pour avancer. Ces individus sont donc prêts à se battre. De ce fait, si vous prenez l’habitude de vous challenger, vous parviendrez plus facilement à dompter votre stress pour choisir l’option de la lutte… et muscler petit à petit votre fighting spirit.

Clarifier sa cible pour booster son engagement

Avant de pouvoir, il faut vouloir ! Quand on n’est pas motivé par ce que l’on fait, il est très compliqué de libérer son fighting spirit, car la flamme du winner est totalement éteinte. Même si l’on a appris à repousser ses limites et à dompter son stress, il reste difficile de donner tout ce que l’on a dans le ventre pour atteindre le succès. Par conséquent, si vous souhaitez réveiller le combattant qui sommeille en vous, faites en sorte de toujours viser des objectifs engageants sur les plans physique, mental et émotionnel. Qu’attendez-vous réellement ? Que cherchez-vous à éviter ? Pourquoi est-ce si important ? Les réponses à ces questions doivent vous donner la rage de vaincre !

Dans cette optique, les deux éléments clés seront le sens et la clarté. En effet, en ayant un but ou une vocation qui vous parle et que vous pouvez parfaitement visualiser, vous aurez l’impression d’être en mission. Comme vous avez déjà musclé votre détermination en vous lançant des défis, en sortant de votre zone de confort et en vous habituant au « toujours un peu plus », le fighting spirit sera soutenu. Vous pourrez donc vous recentrer et vous concentrer sur l’essentiel pour obtenir le résultat que vous espérez. Dans le cas contraire, vous manquerez de ténacité et le poids des efforts finira par l’emporter pour vous pousser à l’abandon. Au lieu de libérer votre esprit de combativité, vous adopterez alors une attitude de défaitiste.

Trouver un appui externe pour soutenir son fighting spirit

Le fighting spirit est puissant pour renverser des montagnes, mais il puise énormément dans les batteries physique, mentale et émotionnelle. Si l’on veut le solidifier et le conserver durablement, il est donc nécessaire de trouver un appui externe. Lorsque l’on travaille en équipe, les coéquipiers jouent ce rôle de soutien. Les membres du groupe se portent les uns les autres pour faire face à l’adversité. En agissant ainsi, ils se galvanisent entre eux et comprennent très vite que les réalisations collectives peuvent devenir incroyables. À titre d’illustration, l’histoire du sport regorge d’exemples où une équipe supposée moins forte a fait mentir les pronostics grâce à un esprit de combativité boosté par une énorme solidarité entre les joueurs.

Si vous êtes seul face à vos objectifs professionnels, sportifs ou personnels, la meilleure option pour trouver un appui est de faire appel à une personne extérieure comme un coach ou un entraîneur. Pour soutenir votre fighting spirit et vous rendre combatif à long terme, ce spécialiste vous aidera à :

  • apprivoiser l’adversité ;
  • gérer la confrontation au risque ;
  • contrôler vos pensées et vos émotions ;
  • faire sauter vos croyances limitantes ;
  • utiliser votre énergie de la bonne manière (notamment dans les moments clés) ;
  • prendre la pleine mesure de vos exploits, du chemin parcouru et de votre potentiel.

Fighting spirit : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour développer votre fighting spirit et pouvoir l’exprimer au quotidien dans vos activités professionnelles, personnelles et sportives, Moortgat Énergie est à votre service. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre pote

5 rounds pour prouver que le business est un sport de combat !

5 rounds pour prouver que le business est un sport de combat !

Teddy Riner ferait-il un bon businessman ? Y a-t-il l’étoffe d’une grande entrepreneuse chez Estelle Mossely ? Sans connaître personnellement ces deux champions, c’est plutôt difficile à dire. En revanche, avec des titres mondiaux et olympiques à leurs palmarès, il ne fait aucun doute que le judoka et la boxeuse ont des compétences de très haut niveau en matière de combat. Ça tombe bien, le monde des affaires ressemble énormément à ce qu’il se passe sur un ring ou un tatami. Vous ne voyez pas les similarités ? Ces 5 rounds vous prouveront que le business est un sport de combat !

Round 1. Comme les combattants, les entrepreneurs ont besoin d’objectifs engageants

Comme les sports de combat, le business est énergivore sur les plans physique, mental et émotionnel. Ne pas savoir ce que l’on vise réellement est donc dangereux. En avançant dans le brouillard, on s’éparpille et on s’épuise. À moins d’un exploit ou d’un coup de chance, on se dirige alors directement vers la défaite.

Pour éviter cela, les combattants choisissent minutieusement leurs objectifs. Ils ciblent ceux qui vont booster leur engagement au maximum. Par exemple :

  • gagner une ceinture ;
  • remporter une médaille olympique ;
  • vaincre un adversaire en particulier ;
  • accéder à un meilleur classement ;
  • battre un record ;
  • obtenir un certain ratio de victoire sur l’année ;
  • améliorer certaines compétences techniques ou comportementales

En business, c’est la même chose ! Avant de partir à l’assaut, il faut définir avec précision ce que l’on cherche à atteindre pour ensuite sélectionner les bons objectifs. En faisant cela, un businessman ou une businesswoman aura alors plus de facilité à concentrer son énergie pour arriver à ses fins lors de ses prochains combats en affaires.

Round 2. Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

S’il veut gagner, un combattant doit se préparer techniquement, tactiquement, physiquement, mentalement et émotionnellement avant de monter sur le ring, fouler le tatami ou entrer dans la cage. Pour s’engager dans de telles circonstances, il doit également soigner tout ce qui va le mettre dans des conditions optimales de performance (sommeil, alimentation, routines, etc.). Cet entraînement complet et cette discipline lui apporteront alors un équilibre entre force, souplesse, endurance, tonicité et agilité pour battre ses adversaires.

Sur ce point, le business est un sport de combat à tous les niveaux. La concurrence est féroce. Avant de se lancer dans quoi que ce soit, un entrepreneur doit donc s’armer s’il veut remplir ses objectifs. Ainsi, il a tout intérêt à :

  • analyser son environnement, ses forces, ses faiblesses, ses concurrents, etc. pour comprendre où il met les pieds ;
  • élaborer une stratégie claire et solide pour atteindre le succès ;
  • développer les compétences nécessaires pour réussir dans son domaine ;
  • trouver des routines et une discipline qui lui permettent d’augmenter son niveau de performance ;
  • s’entraîner à maîtriser ses batteries d’énergie physique, mentale et émotionnelle pour rester au top aussi bien dans sa tête que dans son corps.

Lors des rendez-vous d’affaires, on voit d’ailleurs tout de suite ceux qui ont bossé en amont pour triompher. Ils connaissent par cœur leurs dossiers ainsi leur esprit est clairement orienté vers le besoin client, ils savent rebondir, ils transmettent la bonne énergie, ils ont une posture convaincante, ils semblent avoir confiance en eux, etc. Bref, ils sont prêts à combattre et font le même effet que Mohamed Ali qui « vole comme le papillon, pique comme l’abeille » ! Rien ne garantit totalement le succès, mais tout est en place le jour J pour le provoquer et l’accueillir.

Round 3. En matière d’endurance et d’efficience, le business est un sport de combat

Dans les sports de combat, chaque seconde compte. On ne peut pas tergiverser. Et  même si le temps est compté, il peut sembler long tant la dépense d’énergie est énorme. Il faut donc être le plus efficient possible. Imaginez-vous par exemple à devoir affronter David Douillet en judo pendant 5 minutes. Comme il est peu probable que vous le mettiez par terre en 10 secondes, votre meilleure option est d’optimiser votre énergie pour tenir la distance en attendant le bon moment pour prendre votre chance. Votre capacité à rester endurant et à gérer votre temps sera donc la principale clé de votre (éventuelle) victoire.

En business, le principe est identique  ! Si vous voulez connaître le succès à long terme, il faut maîtriser votre énergie dans le temps pour être le plus efficient possible. Vous serez alors en mesure de vous battre durablement et de contrôler le tempo pour défendre, attaquer, riposter, surprendre, etc. au moment opportun. Bref, dans le monde des affaires, l’endurance est cruciale pour :

  • agir au moment le plus opportun ;
  • travailler de manière productive sur une longue période ;
  • rester efficace sans s’épuiser inutilement ;
  • et donc engranger les petites victoires successives qui feront les grandes victoires plus tard !

 

Round 4. La concentration, une faculté de combattant et de businessman

En sport de combat, chaque action doit être un risque calculé. Que l’on cherche à esquiver ou à mettre des coups bien placés, il est primordial de savoir lire son adversaire, d’anticiper les mouvements de l’autre et de réagir rapidement. Pour faire les bons choix, s’adapter à la situation et changer de tactique si besoin, il faut alors posséder un niveau de concentration élevé et savoir se mettre dans cet état optimal sur commande. Il suffit en effet d’un moment d’inattention ou d’impulsivité pour tout perdre. À l’inverse, on peut mettre dans le mille si l’on est focalisé sur l’instant présent.

Dans le monde professionnel, on retrouve les mêmes ingrédients :

  • un environnement qui change ;
  • une concurrence qui évolue ;
  • des innovations qui transforment ;

Face à ce constat, il est clair que le business est un sport de combat. La capacité à rester focus sur notre marché tout en surveillant  ce qu’il se passe autour de soi est effectivement essentielle pour prendre des décisions éclairées, adapter sa stratégie et gagner en compétitivité. Elle maximise les chances de succès, tout en réduisant les risques d’échecs !

Round 5. La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

Dans les sports de combat, les coups, les blessures et les défaites font partie de la carrière des athlètes. Durant un affrontement, il faut encaisser les attaques, se relever après être tombé et rebondir pour retourner la situation. Suite à un revers, il faut faire le dos rond pour digérer, se remobiliser après avoir intégré l’échec et continuer à se battre pour se relancer. Eh oui, tout ce qui ne tue pas rend plus fort ! Même mis K.O., on finit par se remettre en selle avec la rage de vaincre. Cette capacité à renaître de ses cendres pour repartir au combat porte un nom : la résilience. Et c’est probablement le plus grand super-pouvoir des pratiquants de boxe, de MMA, d’arts martiaux, de lutte ou de sumo !

Dans le monde des affaires, on retrouve la nécessité de posséder cette faculté de gladiateur. C’est une nouvelle preuve que le business est un sport de combat. Les entrepreneurs et toutes les personnes qui gèrent une activité doivent notamment se montrer résilients face aux échecs, aux difficultés, aux crises et aux moments de tension. Ainsi, après avoir subi la tempête, ils apprennent de leurs erreurs et continuent à avancer… avec plus de combativité, de confiance, de courage, d’audace et de dépassement de soi. Dotés d’un caractère de battant renforcé et d’une meilleure capacité de self-défense, ils sont alors encore plus armés pour réussir à affronter les combats à venir sur le plan professionnel.

Le business est un sport de combat : le mot de la fin

Vous connaissez la dernière similarité entre le business et les sports de combat ? Les coachs ! Alors, si vous désirez performer dans le monde des affaires autant que Clarisse Agbégnénou ou Tony Yoka dans leurs disciplines respectives, prenez un entraîneur ! Chez Moortgat Énergie, nous vous accompagnerons via des outils de coaching sportif d’élite. Parlons-en ensemble !

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.