Pourquoi faut-il rester actif dans la vie ? Parce que le travail, c’est la santé !

Pourquoi faut-il rester actif dans la vie ? Parce que le travail, c’est la santé !

À votre avis, qui est sorti le plus rincé des périodes de confinement durant la crise sanitaire de Covid-19 ? Les individus qui ont choisi de rester assis des journées entières devant Netflix ? Ceux qui se sont mis à faire de la cuisine ou du sport à domicile ? Les premiers, évidemment ! Plus l’on reste inactif physiquement, mentalement et émotionnellement, plus l’on a tendance à ramollir et à s’épuiser rapidement. À l’inverse, en stimulant le cerveau et en provoquant du mouvement, le travail est bénéfique pour la tête et l’organisme. Si l’on gère intelligemment sa dépense énergétique, exercer une activité physique et intellectuelle favorise donc la construction et l’entretien d’un esprit sain dans un corps sain. Bref, pourquoi rester actif ? Parce que le travail, c’est la santé ! Décryptage.

Ne rien faire, c’est plus épuisant pour le corps et la tête que rester actif !

Pour rester en forme, la paresse et l’oisiveté ne sont pas nos meilleurs amis. Les positions assises et allongées non plus. Quand nous passons de longs moments sans rien faire (ni bouger, ni réfléchir, ni traiter ses pensées positives ou négatives, ni autres), nos facultés physiques, mentales et émotionnelles s’affaiblissent. Comme un bras dans le plâtre, elles perdent en force, en souplesse et en endurance avec l’inactivité. Rendant vulnérable, cette dégradation met alors la santé en danger. Les risques de ce manque de sollicitation sont notamment :

  • des douleurs musculaires et articulaires ;
  • de nombreuses maladies ;
  • des essoufflements et des problèmes respiratoires ;
  • du surpoids voire de l’obésité ;
  • des troubles de la mémoire ;
  • une baisse de la capacité de raisonnement, de concentration ou de créativité ;
  • du stress et de l’anxiété ;
  • un bore-out ;

Le travail et la pratique régulière d’une activité ont l’effet inverse. En se mettant en mouvement (même avec une intensité modérée), on muscle ses ressources physiques, mentales et émotionnelles. Ensemble à leur top, ces trois piliers de l’énergie interne permettent :

  • de garder un maximum de fraîcheur dans sa tête ;
  • d’éviter les dépressions ;
  • de faire du renforcement musculaire ;
  • de maintenir sa condition physique ;
  • de s’assurer une santé de fer.

Ils favorisent donc une mise en œuvre optimale des capacités personnelles pour mener une vie pleine, épanouissante et probablement plus longue. Eh oui, nous parlons d’optimisation de l’espérance de vie ! C’est pourquoi il est si important de rester actif avec des stimulations et un peu de gymnastique  !

Être actif et bouger régulièrement, c’est excellent pour la santé physique et mentale !

Quand on lui propose de l’exercice physique et des activités d’endurance avec assiduité, le corps développe une incroyable capacité de résilience. Il apprend à encaisser, envoie des signaux pour indiquer qu’il atteint ses limites (courbature, crampes, etc.), s’habitue progressivement aux efforts, se transforme pour gagner en résistance et décuple sa faculté à se régénérer. En clair, il devient plus intelligent, plus fort, plus souple, plus endurant, plus tonique et plus énergique pour nous maintenir en bonne santé.

En ce sens, le travail, le sport, la pratique d’une activité physique régulière et tout ce qui provoque du mouvement (marcher, faire le ménage, bricoler, cuisiner, jardiner, etc.) contribuent au bien-être corporel. Se déplacer, faire son jogging, s’étirer et réaliser quelques gestes entraîne les muscles, les articulations et les organes (cœur, poumon, etc.). Sur le plan de la santé mentale, bouger libère par ailleurs des endorphines pour s’apaiser, relâcher la pression, moins cogiter et se sentir beaucoup mieux dans sa tête. Ce qui n’est certainement pas le cas lorsqu’on manque d’activité physique.

Vous l’aurez donc compris : les habitudes mobiles sont à privilégier aux comportements sédentaires (exemple : prendre son vélo plutôt que sa voiture ou les escaliers plutôt que l’ascenseur). De nombreux experts, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le disent : en matière de bienfaits, rester actif physiquement et dépenser de l’énergie chaque jour permet notamment :

  • d’améliorer la circulation sanguine, le fonctionnement articulaire et la respiration ;
  • de prévenir le développement de maladies cardiovasculaires, de maladies osseuses, d’hypertension artérielle, de diabète, de cholestérol, de cancer du côlon, de cancer du sein, etc. ;
  • de réduire le risque de stress, d’anxiété et de dépression ;
  • de brûler des calories pour conserver son poids de forme ;
  • de maîtriser sa masse musculaire ;
  • d’équilibre sa posture ;
  • de garder sa mobilité et son autonomie ;
  • d’améliorer son sommeil ;
  • d’aider à arrêter de fumer ;

Travailler permet d’activer ses neurones… et c’est très bon pour la santé !

Image neurone en activité

Rester actif stimule le cerveau. C’est pour cela que l’on conseille tant aux retraités de maintenir une activité physique et se trouver de nouveaux projets excitants à la fin de leur carrière, tels que :

  • s’impliquer dans une association ;
  • participer à la politique locale ;
  • faire du mentorat ;
  • apprendre quelque chose (photographie, instrument de musique, cuisine, etc.) ;
  • préparer un voyage ;
  • faire du sport ;

Tant que l’on prend du plaisir à se mettre à l’œuvre et que l’on ne subit pas la situation, conserver un mode de vie actif constitue d’ailleurs une vraie thérapie pour la santé mentale, puisque cela aide à :

  • lutter contre l’ennui ;
  • donner un sens à sa journée (voire à son existence) ;
  • garder des liens sociaux ;
  • se distraire pour sortir des problèmes du quotidien.

Mais revenons à nos moutons ! Plus l’on se met en mouvement et plus l’on fait marcher ses neurones, plus l’on se maintient en alerte intellectuelle (c’est évidemment l’inverse quand l’on manque d’exercice mental). L’effet boule de neige est alors fantastique à long terme :

  • on retient mieux les informations ;
  • on apprend plus vite ;
  • on développe ses compétences ;
  • on se sent plus légitime ;
  • on renforce son estime de soi ;
  • on booste sa confiance ;
  • et on tend à devenir plus heureux.

Bref, outre éviter de devenir Alzheimer, on est surtout beaucoup mieux dans sa tête et dans ses baskets grâce au travail. Plus vif, plus solide et plus flexible mentalement, on devient aussi plus résilient pour faire face aux moments difficiles. C’est donc encore un énorme bénéfice pour le bien-être personnel. Surtout quand on sait à quel point avoir une bonne santé mentale est important pour maintenir sa santé physique !

Le travail, c’est la santé… mais bosser comme un forcené, certainement pas !

Le travail, c’est la santé… mais bosser comme un forcené, certainement pas 

« Le travail, c’est la santé. Rien faire c’est la conserver… » : étant donné les bienfaits de l’activité physique et du travail que l’on vient de démontrer, on ne va pas suivre la chanson d’Henri Salvador en faisant une apologie de la paresse. Par contre, on va nuancer. Sur le niveau d’activité sportive, professionnelle, domestique ou même ludique, tout est effectivement une question de dosage.

Ainsi, bosser comme un forcené dans un environnement toxique n’est pas le conseil donné dans cet article. Griller son énergie n’importe comment non plus ! Même si le travail et l’exercice peuvent être des alliés précieux pour la santé, ils fatiguent le corps et le cerveau sur la durée. Et puisque l’organisme fonctionne comme une batterie, il a besoin de pauses entre les périodes actives, de soin et de gestion intelligente pour ne pas tomber à plat.

En tant que super-héros du quotidien, soyez donc aussi efficient qu’un marathonien pour optimiser vos efforts. En revanche, tant que les conditions sont réunies (bonne qualité de vie au travail, batteries rechargées, sécurité assurée, etc.), il faut évidemment rester actif et lutter contre la sédentarité. Vous lever le matin pour travailler vous maintiendra plus en forme que rester allongé toute la journée au fond de votre lit devant un écran.

Sans oublier que si l’on prend le travail au sens strict d’activité professionnelle, c’est aussi le moyen de vous assurer une source de revenu stable pour subvenir à vos besoins et ceux de votre entourage. La sécurité financière réduisant le stress, vous diminuerez alors de facto les risques de problèmes de santé liés à l’anxiété.

Pourquoi rester actif ? | Le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous recherchez un accompagnement ou du coaching pour rester actif au quotidien sans tomber dans la paresse ou la procrastination, et ainsi favoriser votre bonne santé physique et mentale, parlons-en directement ensemble !

Est-ce bon pour moi ? | Pas toujours simple de différencier vitamines et toxines !

Est-ce bon pour moi ? | Pas toujours simple de différencier vitamines et toxines !

« Canada Dry est doré comme l’alcool, son nom sonne comme un nom d’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool. » Ce slogan publicitaire est l’analogie parfaite pour décrire le fait qu’une chose ou une personne ressemble à une autre… sans en avoir les propriétés. Dans la vie quotidienne, cette confusion est problématique. En effet, il n’est pas toujours facile de distinguer ce qui nous fait du bien de ce qui nous nuit. Bon ou mauvais : la frontière est parfois mince. D’un côté, nous avons les vitamines. De l’autre, nous retrouvons les toxines.

Outre le fait que la sensibilité de chacun est variable par rapport à ces deux éléments opposés, il y a surtout une sorte de zone grise qui complique la donne. En changeant le dosage, une vitamine peut se transformer en poison et une toxine devenir un booster. Vous êtes perdu face à cet imbroglio ? Pas de panique ! Après avoir lu cet article, vous y verrez plus clair pour répondre à la question « Est-ce bon pour moi ? »

Qu’est-ce qu’une vitamine ?

Par définition, une vitamine est un micronutriment dont l’organisme a besoin à petites doses pour fonctionner correctement. Au sens strict du terme, il s’agit donc d’un élément organique indispensable pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Actives et vitales, les vitamines n’ont pas de valeur énergétique. En revanche, même si elles n’apportent pas de calories, elles contribuent chacune quelque part à la production d’énergie. De plus, aucune ne peut se substituer à une autre. Elles ont toutes une fonction précise pour nous maintenir en équilibre. Elles peuvent par exemple aider à :

  • renforcer le système immunitaire ;
  • favoriser la croissance ;
  • réparer des tissus endommagés ;
  • améliorer la concentration, la mémoire et la capacité de réflexion ;

De ce fait, quand on se demande « Est-ce bon pour moi ? » à propos d’une vitamine, la réponse est oui… si le dosage est adéquat. Un surplus ou une insuffisance d’un de ces micronutriments peut en effet gêner le mécanisme et mettre en péril l’équilibre vital. Une carence ou un excès en vitamine peut par exemple conduire à :

  • de la fatigue ;
  • des faiblesses musculaires ;
  • des pertes de mémoire ;
  • des maux de tête ;
  • des problèmes articulaires ;
  • des nausées ;
  • des bouffées de chaleur ;
  • des sautes d’humeur ;

Ça, c’est pour la partie scientifique pure ! Les fameuses vitamines A, B, C, D, E, K et U ! Maintenant, nous pouvons aussi voir les vitamines d’un point de vue plus figuratif. Venant de l’extérieur (encouragements, conseils, etc.) ou générées par soi-même (dépassement de soi, positivité, etc.), certaines attentions, attitudes et actions nous font du bien. En quantité raisonnable, ces comportements nous aident alors à réguler notre corps, notre esprit et nos émotions. Ils ont donc le même effet que les micronutriments.

Qu’est-ce qu’une toxine ?

Qu’est-ce qu’une toxine ?

Par définition, une toxine est une substance chimique créée par un organisme vivant (bactérie, champignon vénéneux, insecte, serpent venimeux, etc.) qui s’avère nocive pour d’autres êtres vivants. Pour faire simple, c’est un poison dont il faut s’éloigner à tout prix sous peine de sérieux dommages. Quand on se demande « Est-ce bon pour moi ? » à propos d’une toxine, la réponse est donc non !

Sur le plan physique, ces éléments toxiques affectent la santé en étant à l’origine de maladies ou d’un dysfonctionnement de certains organes. Au niveau mental, ils entraînent des troubles cognitifs (problèmes de mémoire, de concentration, de perception, de capacité de réflexion, etc.). Enfin, concernant le côté émotionnel, les toxines occasionnent des sautes d’humeur, des comportements inappropriés, de l’anxiété, de la dépression, etc.

Comme pour les vitamines, les toxines peuvent également être vues de manière figurative. Nous parlons ici des comportements toxiques qui nuisent à notre santé ou notre bien-être. Parmi ceux-ci, nous retrouvons entre autres :

  • la manipulation ;
  • le contrôle ;
  • la violence physique ou verbale ;
  • l’intimidation ;
  • la discrimination ;
  • la jalousie ;
  • le manque d’empathie ;

Généralement, la personne toxique fait partie de notre environnement. Pour protéger sa santé mentale, physique et émotionnelle, il faut donc s’en éloigner. La subtilité, c’est que l’on peut devenir soi-même cet individu néfaste. En effet, on finit souvent par se saboter et se faire du mal quand l’on adopte des attitudes trop dures ou trop laxistes envers soi, tels que le perfectionnisme, la dévalorisation, la procrastination, la négligence de ses besoins ou encore la consommation régulière d’alcool, de tabac, de drogues, de malbouffe et même d’informations anxiogènes.

Est-ce bon pour moi ? La réponse n’est pas toujours la plus évidente !

Au quotidien, certaines choses peuvent avoir l’apparence de toxines, mais sont en réalité des vitamines, et vice versa. La différence est aussi confuse que celle entre le bon et le mauvais chasseur ! Finalement, c’est comme dans l’alimentation : il y a le mauvais gras et le bon gras, le mauvais cholestérol et le bon cholestérol, le mauvais sucre et le bon sucre… mais c’est parfois difficile de s’y retrouver. Pour vous aider à mieux appréhender la question « Est-ce bon pour moi ? », voici donc quelques illustrations !

Exemples de toxines comme vitamines

De manière générale, le stress et le recadrage sont perçus comme des toxines. Ce n’est pourtant pas toujours le bon diagnostic. Le stress peut conduire effectivement à des soucis physiques, mentaux et émotionnels (toxine), mais le stress rend aussi plus vigilant, énergique et performant (vitamine). Par exemple, les plus grands champions sportifs ressentent la pression, mais n’en font pas une kryptonite. Au contraire, ils s’appuient dessus pour sortir leur meilleur niveau dans les moments de tension. C’est ce qui fait souvent la différence entre eux et les autres.

Même principe pour le recadrage. S’il est mal effectué (en public) ou mal intentionné (pour » passer ses nerfs »), il peut provoquer de la honte, de la culpabilité ou une perte de confiance en soi (toxine), mais s’il est justifié, argumenté, constructif et donné dans l’intention de faire progresser, il aide à s’améliorer (vitamine). Ici, la capacité à accepter les critiques sera primordiale pour changer la toxine en vitamine.

Exemples de vitamines comme toxines

Consommer trop de vitamines produit l’effet inverse de celui recherché. Pour vous aider à comprendre ce phénomène, commençons par une vitamine externe : les félicitations. Dans notre vie personnelle et professionnelle, recevoir des louanges fait du bien. Cependant, malgré toute la bienveillance des compliments, ils ne doivent pas être distribués sans raison justifiée. S’ils ne reflètent pas la réalité ou sont donnés uniquement pour être sympa, ils peuvent conduire à leurrer la personne concernée sur ses véritables capacités. Ils deviennent donc nocifs.

Pour les vitamines internes, c’est pareil. Le dépassement de soi est un bon exemple. Tant que l’on reste dans la recherche de l’excellence, c’est une vitamine. Quand l’on bascule dans un perfectionnisme excessif, ça devient un poison. Idem pour la positivité. Voir le verre à moitié plein aide à avancer avec courage et résilience, à préserver sa santé physique et mentale, etc. En revanche, s’obliger à croire que le monde est rose devient problématique. Enfouir ses émotions négatives pour se plonger avec obsession dans un optimisme aveugle peut effectivement s’avérer dangereux. Au lieu d’apprendre à les accepter pour parvenir à les gérer et les évacuer, on les accumule intérieurement et on laisse finalement le venin couler dans ses veines.

Comment nourrir son corps, son esprit et ses émotions en vitamines plutôt qu’en toxines ?

Comment nourrir son corps, son esprit et ses émotions en vitamines plutôt qu’en toxines ?

Comme nous venons de le voir, il est parfois compliqué de faire la différence entre une vitamine et une toxine. Si l’on ne fait pas attention, la bascule se fait rapidement d’un côté ou de l’autre. Pour obtenir les bénéfices recherchés et éviter de s’empoisonner, tout sera donc une question d’équilibre et de subtilité. Dans cette optique, si vous souhaitez purifier votre corps, votre esprit et vos émotions, voici 4 conseils à suivre pour optimiser votre apport en vitamines et éliminer les toxines dans votre vie quotidienne :

  1. vous interroger et vous renseigner sur les bienfaits ou les méfaits de certains comportements, produits, aliments, environnements, etc. pour comprendre ce qui a des chances de vous booster chaque jour et ce qui risque de vous empoisonner l’existence ;
  2. apprendre à doser ce que vous faites, ce que vous consommez et ce que vous tolérez pour éviter de transformer un surplus de vitamine en toxine, ou au contraire réussir à changer une toxine en médicament ;
  3. faire des tests pour déterminer ce qui vous est profitable et ce qui vous est nuisible, mais également pour vous aider à trouver le bon dosage entre vitamines et toxines ;
  4. effectuer des bilans en vous demandant régulièrement « Est-ce bon pour moi ? » afin d’éviter de vous rendre compte trop tard que vous avez abusé d’une vitamine au point de la transformer en toxine.

Est-ce bon pour moi ? | Le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous souhaitez être accompagné par un coach afin de clarifier ce qui est bon ou mauvais pour votre santé physique, mentale et émotionnelle, parlons-en directement ensemble ! Nous vous aiderons à faire le tri entre les vitamines qui vous maintiennent dans la bonne énergie et les toxines qui vous pourrissent la vie.

Rester motivé et garder le feu sacré : quelle stratégie adopter entre plan et routine ?

Rester motivé et garder le feu sacré : quelle stratégie adopter entre plan et routine ?

Vous avez pris de nouvelles bonnes résolutions ? Vous vous êtes lancé un défi ? Vous venez d’accepter une mission passionnante ? L’enthousiasme se lit alors probablement sur votre visage ! Tout le monde peut d’ailleurs voir l’étincelle de la motivation dans vos yeux. Mais comment conserver durablement cette excitation du début pour atteindre vos objectifs à long terme ? Pour ne pas perdre la flamme et toujours avoir envie de faire des efforts, certains vous diront de tout planifier. D’autres vous expliqueront qu’il faut absolument installer des routines. Enfin, on vous conseillera parfois simultanément la planification et les rituels. Alors, comment rester motivé ? Lisez cet article et vous comprendrez comment vous en sortir entre plan d’action et comportement routiniers pour garder le feu sacré !

Une étincelle de motivation qui va de pair avec la récompense promise

Se fixer des objectifs passionnants, c’est toujours motivant. Lorsque l’on s’engage dans un projet challengeant (se mettre à faire du sport, arrêter de fumer, maigrir, accélérer sa recherche d’emploi, prendre une mission, apprendre une langue étrangère, créer une entreprise, etc.), on ne se demande donc pas comment se motiver, on est déjà motivé. Dans un premier temps, la perspective de relever un défi excitant, d’obtenir un bénéfice utile ou un avantage intéressant, mais aussi parfois d’éviter un problème, va ainsi donner envie de se surpasser. C’est ce que l’on ressent notamment quand on décide d’aller faire de la musculation à la salle de sport pour perdre du poids ou sculpter son corps quelques semaines avant la plage.

Cet état d’esprit qui permet de rester motivé au début découle de ce que l’on appelle le circuit de la récompense. Le cerveau est tellement focalisé sur la gratification imaginée, l’accomplissement espéré ou la sanction à esquiver que le simple fait de visualiser le résultat attendu va booster la libération de neurotransmetteurs, dont la dopamine, connue comme étant l’hormone du bonheur. Concrètement, on ne voit que la finalité positive au moment de se lancer. Le processus motivationnel qui rend tout feu tout flamme est alors enclenché par le désir conscient d’obtenir une récompense, de prendre du plaisir ou d’éviter un malheur.

Planifier pour rester motivé une fois la flamme allumée : une technique redoutable, mais énergivore !

Planifier pour rester motivé une fois la flamme allumée : une technique redoutable, mais énergivore !

« Trouver n’est rien, c’est le plan qui est difficile. »

Fiodor Dostoïevski

Le problème avec l’euphorie du début, c’est que la redescente peut être brutale. Tant qu’on est sur son petit nuage, avoir l’envie et la ressource pour se mettre en mouvement n’est pas compliqué. On se sent plein d’énergie et on surfe facilement sur la courbe ascendante de la progression. En revanche, dès que les premières difficultés apparaissent et que les résultats stagnent, la réalité vient fracasser la dynamique. Alors que l’on s’imaginait déjà sur le toit du monde, on se rend compte qu’il va falloir bosser dur pour relever les challenges fixés et obtenir ce que l’on désire. Les promesses laissent place à du concret et être motivé n’est plus si naturel. Comme l’état d’esprit positif présent au démarrage est mis à rude épreuve, garder la flamme pour atteindre son objectif devient plus compliqué. Afin de rester motivé et de conserver son élan, un conseil revient donc souvent : construire un plan d’action strict.

Quelques exemples :

Pour préparer un marathon sans se décourager, il faudra y aller pas à pas en suivant des jalons clairs. Faire petit, mais faire :

  • acheter des chaussures de courses à pied ;
  • identifier un circuit d’entraînement ;
  • aller courir une première fois pendant 30 min ;
  • faire 2 sessions de 30 min par jour ;
  • augmenter progressivement la durée.

Pour monter une boite, ce sera :

  • trouver une idée ;
  • analyser le marché ;
  • valider son positionnement ;
  • construire un business plan ;
  • rechercher des financements ;
  • choisir un statut juridique ;
  • lancer son activité.

Alors oui, les avantages et les bénéfices de la planification sont nombreux. Définir des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis), lister les étapes clés et mettre en place une stratégie ficelée est d’ailleurs souvent présenté comme essentiel pour récolter le fruit de son travail sans procrastiner ni sortir de sa bulle motivationnelle. Cette méthode permet notamment :

  • de garder une ligne directrice pour tenir bon ;
  • d’avoir une meilleure visualisation sur son travail  ;
  • d’être mieux organisé et structuré pour rester concentré ;
  • de ne pas se laisser emporter par la démotivation liée à la réalité des difficultés du quotidien ;
  • d’évaluer ses progrès en temps réel pour se booster de manière continue et se récompenser à chaque étape passée ;

En revanche, le côté rigide et trop cadré a des limites pour se motiver à continuer. Généralement, plus votre défi sera compliqué à relever, plus votre plan d’action sera difficile à respecter. Très contraignant, il vous pompera beaucoup d’énergie et vous risquez de vous lasser, de ressentir une baisse de motivation, de perdre confiance en vous et de vous décourager face aux difficultés.

Des routines pour conserver une motivation à toute épreuve : garder le feu sacré passe par des rituels instinctifs !

Des routines pour conserver une motivation à toute épreuve : garder le feu sacré passe par des rituels instinctifs ! 

Afin de rester motivé à long terme, une technique permet réduire l’aspect énergivore de la planification : se construire des routines de travail… et d’hygiène de vie. Les habitudes sont effectivement des actions qui demandent moins d’efforts pour être réalisées. De par leur côté aussi mécanique que prendre sa douche ou se brosser les dents, elles n’ont pas besoin d’une source de motivation particulière, aident à faire les choses hors pensée et protègent des distractions.

Concrètement, on arrête de se demander si on doit faire. Pas d’excuses ni de procrastination, on fait, point ! Cette répétition instinctive permet ainsi d’éviter la surconsommation d’énergie mentale, physique et émotionnelle pour conserver le feu sacré durablement. Aujourd’hui, beaucoup vantent les bénéfices des routines du matin (aussi appelées morning routine) et des routines du soir (aussi appelées evening routine, night routine ou bedtime routine) pour garder la motivation intacte. Mais ces pratiques ne datent pas d’hier !

Quelques exemples :

Les grands écrivains et auteurs-compositeurs de musique adoptent des comportements routiniers depuis longtemps pour se créer une zone de confort, atteindre l’état de flow et rester motivés malgré les diffcultés,  lorsqu’ils rédigent un roman ou écrivent une chanson. Ernest Hemingway, Maya Angelou, Charles Aznavour, Jean-Jacques Goldman, etc. : tous ont mis en place des routines personnelles pour annihiler le manque de motivation au travail et atteindre leurs objectifs créatifs (commencer sa journée par des temps d’écriture, s’installer dans un cadre précis, s’accorder des pauses pour se régénérer, consacrer des moments à des activités physiques ou de détente active, etc.). Il s’agit là autant d’un moyen de se conditionner à atteindre un haut niveau d’efficience avec un minimum d’efforts.

C’est la même chose pour les plus grands sportifs. Rappelez-vous notamment de cette pub TV pour Volvic avec Zinédine Zidane qui se prépare avant un match de foot ? Celle où Zizou disait : « C’est toujours les mêmes gestes. D’abord la jambe gauche, toujours. Chaussette, chaussure. Puis la jambe droite. Et puis une gorgée de Volvic, toujours. » Ici, même s’il s’agit d’une campagne de communication à des fins marketing, le message reste fort sur la puissance des routines. La mécanisation de simples gestes de préparation devient un facteur majeur de la motivation et de la qualité durable des prestations du champion français. Des efforts réguliers et identiques qui aident nous mettre dans les meilleures dispositions pour produire de gros résultats, avec peu de consommation d’énergie mentale, voilà l’essence même des routines.

Rester motivé : le mot de la fin

Comment rester motivé ? Même si les plans d’action que vous faites seront utiles pour atteindre vos objectifs personnels ou tenir vos bonnes résolutions, ce sont vos routines qui vous permettront de garder le feu sacré pour persévérer tout au long du parcours. Tant qu’elles prouvent leur efficacité, vous ne devez donc jamais y déroger. En effet, plus elles seront non négociables, plus vous conserverez longtemps l’étincelle qui s’est allumée lorsque vous avez réussi à trouver la motivation de vous lancer un défi.

 

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Besoin d’accompagnement ou de coaching pour garder votre motivation à long terme et créer des routines lorsque vous travaillez sur des projets challengeant  ? Parlons-en ensemble !

Comment relâcher la pression ? | Apprendre à se décontracter pour gagner en performance

Comment relâcher la pression ? | Apprendre à se décontracter pour gagner en performance

Vous commettez des erreurs inhabituelles quand l’enjeu est élevé ? Vous perdez vos moyens et votre dextérité dès que les conséquences de l’échec deviennent lourdes ? Si c’est le cas, vos moments de sous-performance ne sont probablement pas liés à votre niveau intrinsèque. Vous craquez juste sous la pression d’une situation crispante, stressante, étouffante et inhibante.

En effet, alimentée par la peur, cette énergie négative est trop forte pour permettre d’atteindre le relâchement nécessaire au bon déroulement des opérations. Dès qu’elle se manifeste, le corps se contracte, l’esprit se brouille et les sentiments se mélangent pour finalement faire rater quelque chose qui aurait été réussi sans problème dans un contexte moins pesant.

Si vous voulez éviter le fiasco et rester efficace malgré la pression qui monte, vous devez donc trouver des solutions pour combattre le stress, évacuer vos tensions corporelles, réduire votre charge mentale et stabiliser vos émotions. Comment relâcher la pression ? Apprenez à vous décontracter correctement pour gagner en performance lorsque vous ressentez l’importance d’une action, le poids des responsabilités, l’urgence d’agir ou encore le risque d’une défaite !

Prendre conscience de son niveau de pression : la première étape vers le relâchement

Source de stress et d’angoisse, la mauvaise pression inhibe, étouffe et rend particulièrement tendu. Se nourrissant des peurs, elle détourne l’attention, brouille les idées, décuple les émotions négatives, bloque la créativité, diminue la prise d’initiative, réduit la motivation et perturbe les actions. Bref, faisant agir dans la panique, elle augmente la probabilité d’erreurs et le risque de sous-performance.

Dans l’univers sportif, c’est par exemple cette énergie pesante qui va provoquer une double faute sur balle de match en tennis ou un penalty crucial raté en football. À l’inverse, c’est son absence qui va aider un basketteur à enchaîner les paniers à trois points ou un biathlète à faire un sans-faute au tir. Mais avant d’évacuer la pression pour gagner en sérénité et en efficacité, il faut prendre du recul pour comprendre son fonctionnement. Il existe effectivement trois niveaux nuisibles à la réussite personnelle ou professionnelle. Analysons chacun d’entre eux.

1. La pression subie (ou la pression sociale)

Cette pression est exercée par des personnes extérieures (entourage, supérieurs hiérarchiques, clients, influenceurs, supporters, etc.). Elle donne l’impression d’être responsable de tout et de devoir participer à une course interminable à l’hyper performance. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de désamorcer le sentiment toxique de culpabilité et de sortir des tourbillons oppressants d’attentes démesurées.

Quelques solutions pour relâcher la pression subie :

2. La pression intégrée

Cette pression est exercée sur soi-même après avoir ancré trop longtemps une pression subie. Elle donne l’impression de toujours devoir être Superman. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de désamorcer la quête du perfectionnisme et de comprendre que le mieux est parfois l’ennemi du bien.

Quelques solutions pour relâcher la pression intégrée :

  • se libérer de ses peurs (être mauvais, ridicule, abandonné, ignoré, mal jugé, détesté, démasqué, déclassé, etc.) notamment en choisissant l’autodérision,
  • se défaire du regard des autres ;
  • apprendre à lâcher prise en arrêtant de tout vouloir contrôler et en délégant, par exemple,
  • être indulgent envers soi ;
  • se fixer des objectifs réalistes , c’est-à-dire moins ambitieux que d’habitude ;
  • se forcer à voir le verre à moitié plein en listant ce qui va bien ou ce qui est positif dans cette situation,

3. La pression projetée

Cette pression est exercée par soi-même sur les autres. Elle crispe les victimes. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de désamorcer la volonté de contrôle absolu sur les gens et d’accepter qu’on ne puisse pas maîtriser tous les événements.

Quelques solutions pour relâcher la pression projetée : 

  • travailler en profondeur sur sa peur de l’inconnu et se rappeler que nous avons déjà affronté avec succès des moments critiques ;
  • s’entourer de personnes fiables ;
  • apprendre à bien déléguer ;
  • faire progressivement confiance en commençant par des petites actions vers les autres.

L’acceptation, l’écoute de soi et la respiration : les trois phases pour relâcher la pression

On a beau apprendre à gérer son stress pour être plus zen, la pression peut se manifester à tout moment de la vie. C’est notamment le cas lors des situations imprévues. Ainsi, plus vous accepterez et conscientiserez cette réalité, plus vous serez prêt mentalement à relâcher la pression au bon moment. En effet, si vous restez dans le déni, la peur risque de vous pousser à contenir et subir. Et pourtant, le corps et la tête envoient toujours des signaux forts pour indiquer quand il faut rapidement évacuer. Fatigue persistante, migraines, douleurs physiques, troubles du sommeil, humeur changeante, isolement, incapacité à se concentrer, etc. : écoutez ces messages d’alerte sans attendre le burn-out pour réagir !

En ce sens, lorsque vous sentez une tension, une oppression ou une anxiété qui monte et vous empêche d’être à votre meilleur niveau de performance, votre premier réflexe doit être de RESPIRER. La respiration fait le lien entre le corps et l’esprit. Au sens propre, vous pouvez utiliser la technique de la cohérence cardiaque pour provoquer un relâchement musculaire, mental et émotionnel. Concrètement, inspirez 5 secondes par le nez et expirez 5 secondes par la bouche à la fois profondément et lentement. Recommencez ensuite ce cycle pendant 5 minutes. Au sens figuré, accordez-vous des pauses pour reprendre votre souffle et dégager les pensées négatives de votre tête.

Que faire pour se décontracter lorsque la pression rend moins performant ?

Certaines méthodes de décontraction sont particulièrement efficaces pour calmer son système nerveux, lutter contre le stress et relâcher la pression qui empêche d’être à son vrai niveau. Détaillons ces bonnes pratiques favorisant la détente mentale, physique et émotionnelle.

Les bonnes pratiques pour se détendre mentalement

Le relâchement mental est crucial pour se dépolluer des pensées pesantes, angoissantes et étouffantes qui nuisent à la performance. En libérant son esprit et en se créant des bulles de respiration, on parvient effectivement à s’aérer le cerveau pour être pleinement ancré dans l’instant présent. Pour relâcher la pression, vous pouvez donc notamment :

  • réduire votre charge mentale en priorisant vos actions, en ralentissant le rythme, en acceptant de lâcher prise sur certaines choses et en disant « stop » ou « non » aux activités qui vous mettent sous tension sans vous apporter de réels bénéfices ;
  • appuyer sur pause pour faire le vide dans votre tête. Par exemple, vous pouvez prétexter la fameuse « pause technique » quand vous êtes en entretien ou réunion et que la pression mentale est trop forte et qu’elle vous empêche de réfléchir. Profitez de cette coupure pour vous relâcher et respirer, comme sait si bien le faire Novak Djokovic !!!
  • trouver une activité sans enjeux compétitifs comme sas de décompression (sport, méditation, exercices de pleine conscience, lecture, écriture, peinture, musique, cuisine, etc.).

Les bonnes pratiques pour se détendre physiquement

Le relâchement physique est essentiel pour recharger les batteries, mais également pour se débarrasser des tensions corporelles et musculaires qui enrayent la mécanique lorsque l’on passe à l’action. Le fait de se relaxer permet ainsi de retrouver de la vitalité et de la souplesse physique pour continuer à performer sur la durée. Afin de vous décontracter pour évacuer la pression, vous pouvez donc par exemple :

  • réduire temporairement l’intensité et le volume de vos activités ;
  • prendre soin de votre corps (massage, étirement, bain, douche, etc.) ;
  • bien dormir et sanctuariser une ou deux soirées par semaines pour vous coucher plus tôt et ralentir le rythme.

Les bonnes pratiques pour se détendre émotionnellement

Le relâchement émotionnel est crucial pour rentrer dans un état de bien-être et d’équilibre propice à la performance. Le fait de libérer ses sentiments et ses émotions permet effectivement d’atteindre une meilleure stabilité intérieure pour s’apaiser, se recentrer, retrouver sa lucidité, se faire confiance, gagner en spontanéité, être moins hésitant et ne pas flancher dans les moments clés. Afin de relâcher la pression, pensez donc à :

  • rire, socialiser et pratiquer des activités qui vous font consciemment plaisir et qui vont donc libérer les endorphines (hormones du bonheur agissant comme un antistress naturel au pouvoir relaxant)  ;
  • dire ce que vous avez sur le cœur  ;
  • visualiser au maximum votre avenir en couleurs, vous projeter sur ce qui va arriver de positif et qui va vous faire plaisir dans l’avenir proche (une sortie, un voyage, un concert). Il s’agit de profiter avant. On doit aussi faire ça après, en en reparlant ou en regardant des photos;
  • prendre des power poses qui vous aideront à vous décrisper, à vous sentir fort, à réduire le stress et à prendre pleine possession de vos moyens ;
  • faire le ménage autour de vous (remettre de l’ordre dans votre environnement, écarter les personnes toxiques, etc.) pour évoluer dans un cadre propice aux émotions positives.

 

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Comment être efficient ? | 4 leviers de management de soi pour obtenir plus avec moins d’efforts

Comment être efficient ? | 4 leviers de management de soi pour obtenir plus avec moins d’efforts

Vous accomplissez énormément de tâches au quotidien ? Vous parvenez à atteindre les objectifs grâce à cette immense productivité personnelle ? Même en étant efficace et fort comme Hercule, il est possible de se sentir débordé de travail, au point de ne plus pouvoir en faire plus pour arriver à ses fins sans s’épuiser inutilement. Vous ne devez donc pas attendre la saturation avant de commencer à optimiser vos efforts et maîtriser votre temps. Au risque de contredire un célèbre slogan de campagne présidentielle, vous n’avez pas forcément besoin de « travailler plus pour gagner plus ». Au lieu de vous infliger un agenda de ministre pour accroitre vos chances de succès, vous pouvez apprendre à réaliser vos actions avec brio… sans gaspiller vos trois batteries physique, mentale et émotionnelle. C’est là toute la différence entre l’efficacité et l’efficience.

Être efficace, c’est remplir ses missions par n’importe quel moyen. La finalité positive est le seul élément qui compte. Être efficient, c’est aboutir au meilleur résultat possible en dépensant un minimum d’énergie. Le but est d’économiser ses ressources sans perdre en rendement. On recherche donc un seuil de rentabilité pour rester productif et maximiser son efficacité, sans se mettre dans le rouge. Vous saisissez la subtilité et souhaitez devenir un super gestionnaire de vous-même ? Découvrez 4 leviers de management de soi pour atteindre une meilleure efficience… et obtenir plus avec moins d’efforts !

1. Optimiser son énergie pour obtenir plus en faisant moins d’efforts

Pour être efficient, la fin ne justifie pas les moyens. Il faut plutôt se dépenser de manière constructive. L’idée est de trouver la méthode qui permet d’atteindre ses objectifs avec succès, tout en gaspillant le moins d’énergie possible. En effet, lorsqu’on fait face à une problématique dans sa vie personnelle ou sa vie professionnelle, on a parfois tendance à s’acharner jusqu’à obtenir satisfaction. On met de l’huile de coude pour venir à bout de la difficulté et on se donne de la peine pour être plus efficace, mais l’entêtement et la course à la performance poussent souvent à faire des efforts qui alourdissent inutilement la charge de travail.

Même avec de l’efficacité au bout, le ratio entre l’énergie consommée et les résultats obtenus est alors mauvais. La question de l’efficience n’est donc pas réglée. Pour mieux optimiser l’utilisation de vos forces physiques, mentales et émotionnelles, prenez ainsi du recul sur vos capacités, sur vos ressources internes et externes, ainsi que sur la situation à laquelle vous êtes confronté. Par exemple, imaginez que vous essayez de décrasser une casserole brûlée. Si vous la frottez comme un fou pendant une heure, vous arriverez probablement à tout nettoyer, mais finirez surtout épuisé par vos efforts intenses.

En revanche, que se passera-t-il si vous mélangez un peu d’eau chaude, de liquide vaisselle et de bicarbonate de soude, laissez agir le temps que les résidus se décollent, puis revenez plus tard pour passer un coup d’éponge et rincer ? Eh bien, le processus sera plus long, mais vous aurez fourni maximum 15 minutes d’efforts légers pour relever le défi. Vous pourrez donc libérer votre emploi du temps et consacrer votre énergie à d’autres activités. Avec un tel niveau d’efficience, vous obtiendrez largement plus en faisant beaucoup moins.

2. Privilégier l’endurance à la vitesse pour être efficient sur la durée

Dans la société actuelle, nous avons tendance à penser que pour avoir plus, il faut aller vite. Il y a comme une règle tacite qui pousse à faire un maximum de choses en un minimum de temps pour être plus productif et plus efficace dans son travail. Eh oui, c’est bien connu : « le temps c’est de l’argent » ! Par conséquent, dès qu’on emprunte un chemin sécurisé, moins fatigant, mais plus long, on culpabilise de paraître à la traîne et de perdre un avantage potentiel. Bilan des courses : par souci de rapidité, on se fixe des échéances intenables, on bourrine coûte que coûte et on emprunte des raccourcis douteux qu’on ne maîtrise même pas. On finit alors par s’épuiser en faisant des efforts intenses pour un résultat acceptable.

Autant vous dire que considérer la vitesse comme l’un des indicateurs ultimes de la mesure de la performance conduit souvent à une totale inefficience. Plutôt que de gagner du temps, on en perd bêtement ! Face à ce constat, contenez votre impatience, privilégiez l’endurance au sprint et respirez au lieu de suffoquer sans cesse. Pour obtenir plus en fournissant moins d’efforts, acceptez de ralentir un peu le rythme en étalant votre dépense d’énergie. Soyez-en sûr : pour atteindre l’efficience, prendre son temps en misant sur des actions régulières de courte durée est un investissement rentable.

Par exemple, vous aurez plus de chance d’apprendre correctement une langue étrangère en vous exerçant 15 minutes par jour, qu’en suivant un mois intensif de cours. D’une part, la répétition régulière favorisera la mémorisation. D’autre part, le risque d’abandon sera minime en optant pour le petit effort journalier. De quoi être plus performant à long terme ! Enfin, n’oubliez pas de faire des pauses dans vos journées et de bien dormir pour récupérer. C’est important, car pour être efficient, il faut surtout avoir la forme dans les moments d’activité qui comptent. Bref, en réduisant la cadence, votre gestion du temps et des ressources utilisées sera meilleure pour travailler intelligemment.

3. Focaliser son attention sur les bonnes priorités pour gagner en efficience

Connaissez-vous la loi de Pareto ? Selon cette théorie, 20 % des actions produisent 80 % des résultats. Pour être efficient, il faut donc focaliser son attention sur les activités qui possèdent la plus grande valeur par rapport à ce que l’on vise. Afin de ne pas dilapider son énergie inutilement, il est ainsi primordial de fixer ses priorités en supprimant certaines tâches. Nous parlons de celles qui sont chronophages et n’apportent aucune création de valeur pertinente. Dans cette optique, voici trois bonnes pratiques à appliquer pour éviter toute confusion :

  1. définir ses objectifs de manière claire ;
  2. faire une liste de tâches précises à effectuer ;
  3. privilégiez l’important à l’urgent dans sa journée de travail (matrice d’Eisenhower).

Par ailleurs, pour ne pas diviser vos efforts cérébraux, apprenez à :

  • dire non aux sollicitations extérieures qui vous vampirisent ;
  • supprimer les sources de distractions ou d’interruptions présentes sur votre lieu de travail ;
  • lâcher le contrôle sur ce que vous ne maîtrisez pas ;
  • déléguer les urgences et les imprévus ;
  • ne jamais faire plusieurs choses en même temps.

En effet, à force d’avoir la tête partout, les personnes multitâches augmentent leur charge mentale et finissent par n’avoir l’esprit nulle part. Elles se perdent en voulant tout faire et sont donc moins performantes sur la durée. Frustrées et impuissantes, elles s’usent à petit feu, tendent vers la procrastination et peuvent même faire un burn-out. À l’inverse, celles qui savent prioriser, hiérarchiser et se concentrer sur une seule tâche à la fois en font moins, mais sont plus productives sans pour autant risquer leur santé au travail.

D’ailleurs, si vous voulez augmenter davantage votre degré d’efficience, regroupez au maximum les activités similaires pour ne pas fatiguer votre cerveau lorsqu’il est focus et restez logique dans votre planning pour être bien organisé. Par exemple, en gestion de projet, on termine les actions stratégiques et préparatoires qui demandent de la réflexion, avant de passer aux missions opérationnelles qui nécessitent de l’application. Cette organisation du travail permet de mieux gérer ses priorités pour réaliser des gains de productivité. À l’inverse, si l’on fait tout en même temps, on rame et on gaspille ses ressources.

4. Rester soi-même pour obtenir de meilleurs résultats sans s’efforcer

Si vous désirez être efficient pour obtenir plus en faisant moins d’efforts, restez vous-même au quotidien et ne poussez pas le perfectionnisme à outrance. En général, calculer pour masquer sa vraie nature et devenir ce que veulent les autres est très épuisant, sans apporter de réels bénéfices par rapport aux moyens mis en œuvre. Par exemple, si vous souhaitez adopter une posture de manager inspirant et apprécié, inutile de forcer le trait lourdement pour paraître séduisant, spirituel, drôle, etc.

Totalement contre-productive, cette attitude est inefficace et inefficiente. Elle ne renforcera donc pas votre leadership. Au contraire, en étant artificiel, votre comportement sonnera faux. Vous ne prendrez aucun plaisir et les gens finiront par le remarquer. En conséquence, vous vous userez bêtement pour un résultat inverse à celui escompté. Bref, pour devenir une personne efficiente, ne trichez pas. Relâchez-vous mentalement et émotionnellement, acceptez d’être imparfait, faites confiance à votre intuition et laissez les choses venir !

 

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Comment pratiquer l’écoute active avec votre entourage ?

Comment pratiquer l’écoute active avec votre entourage ?

La communication est le ciment des relations personnelles et professionnelles. Sans une transmission fluide et claire des informations, la qualité d’un échange peut être compromise. Mais il ne suffit pas d’écouter son interlocuteur : il faut être sûr de l’avoir bien compris et d’être en mesure de restituer correctement sa parole ; en deux mots, se mettre en condition d’écoute active. (suite…)