Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Vous cumulez les activités et êtes devenu tellement multitâches que vous n’arrivez jamais à débrancher votre cerveau ? Même pendant les week-ends ou les vacances, vous êtes envahi par un flux continu de pensées liées au travail ou aux obligations quotidiennes ? Malheureusement, il n’y a pas d’interrupteur pour désactiver vos neurones. Techniquement, on ne peut pas éteindre son cerveau. En revanche, il est possible de le hacker pour lui permettre de se calmer et de se reposer.

Apprendre à faire la transition est d’ailleurs essentiel. Nous vivons à une époque exigeante mentalement et intellectuellement. De nos jours, les stimuli externes sont omniprésents et font tout pour nous tenir éveillé. Laisser son esprit singe s’accrocher à toutes les branches, sauter de liane en liane et rebondir sur chaque idée devient donc vite fatiguant. Au bout d’un moment, il n’y a plus de bande passante et l’on atteint un état de surchauffe cérébrale. Bref, on a la tête qui explose !

Vous sentez régulièrement cette saturation et aimeriez reprendre le contrôle pour vous donner de l’air quand c’est nécessaire ? Alors, entrons dans le vif du sujet ! Comment mettre son cerveau au repos ? Voici 3 stratégies efficaces !

Stratégie 1. Habituer son cerveau à ralentir pour se régénérer

Si arrêter son cerveau est mission impossible, l’obliger à ralentir est faisable. Le problème, c’est que nos rythmes de vie l’empêchent de lâcher prise quand le moment est venu de récupérer. Eh oui, il semblerait que nous ayons toujours des choses importantes à faire ou des urgences à gérer ! La première stratégie pour mettre son cerveau au repos est donc de le programmer pour qu’il apprenne à s’octroyer naturellement des pauses régénératrices.

Nous vivons dans un monde où le rythme naturel du cerveau n’est pas respecté

Dans notre société, beaucoup d’entre nous vivent la plupart de leurs journées au rythme suivant :

  • 7 ou 8 heures (voire plus) de travail d’affilée avec une pause rapide pour manger ;
  • les trajets, les tâches domestiques, les activités extraprofessionnelles et tout ce qui concerne la vie privée avant et après le boulot ;
  • quelques heures de détente le soir… s’il reste du temps ;
  • une nuit de sommeil plus ou moins longue.

Tout cela cinq jours de suite avant un break de deux jours ! Cette série se répète ensuite pendant des mois avant quelques vacances. Bref, nous demandons toujours à notre cerveau d’être actif sur une longue période, avant de lui accorder une pause pour souffler. Le problème, c’est que ce n’est pas son rythme naturel. En l’habituant à travailler non-stop, nous le conditionnons à tenir… alors qu’il devrait normalement ralentir pour recharger les batteries après chaque effort.

Le pire, c’est que nous forçons même quand nous sentons une baisse de notre capacité de réflexion. D’ailleurs, plus la pression est intense, plus nous perdons en lucidité sur notre endurance mentale et oublions que pour un être humain, mettre son cerveau au repos est un besoin vital au même titre que boire ou manger. Attendre la soirée, le week-end ou les vacances pour couper est donc un non-sens par rapport à notre fonctionnement cérébral et la préservation de notre santé mentale.

C’est comme si l’on disait : « Allez, on se gave à fond samedi et dimanche pour faire le plein d’énergie et on tient sans rien avaler jusqu’à la fin de la semaine. » Bah non, ça ne marche pas comme ça ! Ainsi, outre mettre son cerveau au frais quand on ne travaille pas, il faut aussi lui octroyer des plages pour respirer en journée classique lorsque l’on sent une diminution de sa fluidité mentale. Sans cela, il fatigue trop. Ce sont alors des épuisements de type burn-out qui arrêtent les neurones de surchauffer et imposent un repos obligatoire.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut lui apprendre à ralentir de lui-même. Tout est une histoire d’entraînement et de conditionnement. Concrètement, l’idée est d’installer une mécanique avec des moments pour travailler et des instants pour se détendre. Afin d’habituer votre cerveau aux phases de repos, répétez des séquences travail/pause régulières. Vous ne connaissez pas votre capacité d’endurance cérébrale ? Pour la déterminer, chronométrez le temps :

  • que vous pouvez passer concentré sur une tâche avant de vous épuiser mentalement ;
  • qu’il vous faut pour avoir de nouveau l’esprit clair.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Essayez aussi de détecter vos pics d’activité cérébrale dans une journée, ainsi que les signaux faibles qui indiquent un besoin de reposer votre cerveau. Identifier ces éléments vous aidera à déterminer votre chronotype, qui est la manifestation de votre rythme circadien. Pour vulgariser, cet indicateur permet de comprendre les périodes de la journée où l’on est plus lucide et efficace. Si vous voulez approfondir la question, vous trouverez des tests en ligne, dont celui-ci. En réalisant cette analyse, vous pourrez vous recaler sur votre rythme naturel cérébral et aider vos neurones à se mettre au repos quand le moment est venu.

Par ailleurs, si vous vous habituez à respecter votre horloge interne pour vous coucher et vous réveiller chaque jour à la même heure (mais aussi pour programmer des siestes), votre cerveau enregistrera vos temps d’éveil et de sommeil optimaux. Il saura donc switcher naturellement pour se relaxer. Évidemment, votre cerveau ne sera pas complètement en pause quand vous dormirez. Son activité sera toutefois moins intense. Vous récupérerez alors de l’énergie mentale.

Stratégie 2. Faire diversion pour reposer son cerveau avec une pause récréative

À moins d’être en état de mort cérébrale, l’humain est physiologiquement incapable de ne penser à rien. Quand on a les neurones qui s’agitent trop, faire le vide dans sa tête n’est donc pas la meilleure solution pour mettre son cerveau au repos. Pour s’accorder un break mental, il est préférable d’occuper son esprit avec une activité simple et récréative.

Attention, il n’y a pas de bouton off sur le cerveau !

Vos neurones fonctionnent en permanence ! Si vous restez inactif, votre cerveau cherchera un moyen de combler le manque de stimulation. Ainsi, dès qu’il s’ennuiera, il activera son mode par défaut : le vagabondage. C’est le même principe que l’écran de veille d’un ordinateur. Il n’y a plus de sollicitation directe, mais des tâches de fond continuent à s’exécuter en arrière-plan. Chez l’être humain, cela se traduit par « partir dans ses pensées ».

Le hic, c’est qu’avoir l’esprit ailleurs agit sur l’humeur et pousse à la rumination mentale. À force de se lamenter de manière répétitive, de se repasser en boucle ses problèmes ou de se remémorer de mauvais souvenirs, on se fait alors des films et on entre dans un état pessimiste. Au final, on se crée des nœuds dans la tête et on s’épuise encore plus mentalement. Bref, le cerveau et le système nerveux sont tout sauf au repos !

Comment calmer son esprit avec une activité simple, divertissante et plaisante ?

Le bouton off n’existant pas, vous devez ruser pour contrecarrer la mécanique usante du vagabondage et reposer votre cerveau. Dans cette optique, l’idée est de trouver une activité qui vous occupera sur le plan mental… sans pour autant vous sursolliciter intellectuellement. Comment canaliser votre hyperactivité cérébrale et détourner votre esprit singe, tout en vous empêchant d’avoir la tête dans les nuages ? La réponse : en proposant à votre cerveau une pause récréative, c’est-à-dire en le réorientant vers une tâche intermédiaire combinant simplicité, divertissement et plaisir.

Selon vos préférences, vous pouvez notamment faire diversion avec l’une des occupations suivantes :

  • le jeu ;
  • le sport ;
  • le jardinage ;
  • le bricolage ;
  • la peinture ;
  • la musique ;
  • la lecture ;
  • la cuisine ;
  • etc.

Mais attention ! Ne faites pas deux activités en même temps et n’entrez jamais dans une logique compétitive ! Pour atteindre le relâchement mental, vous devez nourrir votre cerveau différemment, c’est-à-dire sans lui proposer d’objectifs à enjeux. Par exemple, un sportif, un écrivain, un artiste ou encore un paysagiste professionnel devra se décaler de sa discipline principale pour que la technique fonctionne.

Stratégie 3. Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

Si vous n’arrivez pas à programmer votre cerveau pour qu’il se repose naturellement ou à calmer son activité avec des pauses récréatives, il vous reste deux options : la décharge mentale et le blocage. La première fonctionnera sur le coup, mais elle n’empêchera pas vos neurones de réagir aux stimuli… et donc de se remettre à travailler activement. La seconde se montrera plus efficace. Elle consiste à activer le physique ou l’émotionnel pour libérer votre esprit quand vous êtes prisonnier de votre mental.

Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

La décharge mentale n’empêche pas le cerveau de réagir aux stimuli

Quand on parle de mettre son cerveau au repos, on retrouve souvent des conseils pour se vider la tête ou se déconnecter du monde réel. On nous encourage alors à :

  • éteindre son téléphone ;
  • couper ses notifications ;
  • se mettre dans une bulle ;
  • ne pas suivre l’actualité ;
  • faire des to-do list ;
  • déléguer des tâches ;
  • etc.

Autrement dit, on nous propose de réaliser une décharge mentale. Et c’est bien ! Au départ, on se sent libéré. Par exemple, quand on a une idée, mais qu’on est sur autre chose, pas besoin de la retenir. On la note et on reviendra travailler dessus plus tard. Le problème, c’est que l’être humain est doté de cinq sens. Il peut donc difficilement éviter de percevoir son environnement et de réagir aux sollicitations externes. Cette solution est par conséquent court-termiste, car la charge mentale finit toujours par se remplir. Il reste alors une possibilité pour empêcher ses neurones de s’activer et permettre à son cerveau de se reposer : brouiller le signal aux stimuli externes.

Comment paralyser temporairement son esprit pour donner de l’air à son cerveau ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut limiter les tâches intellectuelles, car ce sont celles qui usent le plus les neurones. Comment s’empêcher de trop réfléchir ? En fait, ce n’est pas si difficile. Nous possédons trois batteries d’énergie : le mental, le physique et l’émotionnel. Toutes sont reliées au cerveau, mais une seule alimente notre intellect : le mental. Pour brouiller le signal avec les stimuli externes qui donnent des maux de tête et réussir à paralyser temporairement son esprit, il suffit donc de switcher et de se brancher sur une autre batterie. Bref, il faut changer de logiciel pour imposer un rythme différent au cerveau. Obligé de suivre, il deviendra plus passif.

Par exemple, qu’arrive-t-il naturellement pendant une douche, un massage, une ballade, un footing, une séance de yoga ou encore une session de ménage ? Grâce à ces activités physiques ou de bien-être, on s’ancre dans son corps, on souffle et on reste connecté à l’instant présent. Par conséquent, on utilise des zones du cerveau moins usantes. Ce dernier profite alors du répit accordé pour faire un nettoyage, trier les informations et aller à l’essentiel. C’est pour cette raison qu’une idée créative ou la réponse à une question insoluble apparaît souvent de manière claire durant ce genre d’occupation. Idem quand l’on :

  • se rend dans un lieu qui nous rappelle des moments joyeux ;
  • écoute une musique qui nous donne de bonnes vibes ;
  • regarde un film qui nous tient en haleine ;
  • supporte son équipe sportive favorite pendant un match ;
  • etc.

À ce moment-là, on ressent des sensations fortes et c’est l’émotionnel qui prend le dessus. On puise alors tellement peu dans le mental que l’on a largement le temps de se reposer la tête. Vous l’aurez donc compris : le top du top pour débrancher son cerveau et avoir ensuite les idées plus claires, c’est d’écouter de la musique en courant !

Comment mettre son cerveau au repos ? | le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez être accompagné pour réussir à mettre votre cerveau au repos et reprendre le contrôle sur le mode pilote automatique qui vous pousse à la surchauffe mentale, parlons-en directement ensemble ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

Connaissez-vous L’Art de la Guerre de Sun Tzu ? Rédigé au cours de l’antiquité chinoise, ce traité de stratégie militaire analyse les différentes dimensions de la guerre et dépeint les éléments clés de la victoire. Quand on sait à quel point le business est une discipline de combattant avec une adversité féroce, il est naturel que ce livre soit devenu l’ouvrage de référence des entrepreneurs et des chefs d’entreprise.

Les approches stratégiques présentées par Sun Tzu pour vaincre un ennemi sont effectivement transposables pour remporter des batailles dans le monde des affaires. En tant que businessman ou businesswoman, il suffit donc de parcourir les treize chapitres pour comprendre comment gagner ses combats professionnels et dominer la concurrence de manière intelligente.

Alors, comment appliquer l’art de la guerre en business ? Découvrez les 3 leçons vitales que vous devriez ériger en précepte si vous êtes un homme ou une femme d’affaires prêt à vous lancer corps et âme dans vos projets !

Leçon n1 : l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

« Celui qui sait quand il peut combattre et quand il ne peut pas, celui-là sera victorieux. »

Sun Tzu

Que signifie cette première leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, l’un des éléments clés de la victoire serait de savoir quand on est en mesure de combattre… et quand on ne peut pas. L’application de cette théorie de l’art de la guerre en business est simple à comprendre. Si l’on entreprend sans armes, sans stratégie et sans réels atouts dans un domaine où la concurrence est avancée, préparée et vigilante, la probabilité de s’imposer est minime, voire nulle. De même lorsque l’on se lance un défi. Si la barre est trop haute et si les conséquences d’un échec sont dommageables, le combat ne vaut pas la peine d’être engagé.

En résumé, cette première leçon de Sun Tzu signifie qu’il est nécessaire de choisir intelligemment ses batailles pour mettre le paquet là où les chances de succès sont élevées… et à contrario s’abstenir quand le risque d’une déconfiture préjudiciable est probable. Évidemment, cela est valable à la guerre comme dans le monde des affaires !

Comment sélectionner ses combats en business et décider de s’engager ou non ?

À la guerre comme en business, le degré d’investissement influence la victoire. Ainsi, soit l’on donne tout ce que l’on a, soit l’on ne fait rien. Pour choisir vos combats de manière réfléchie, commencez donc par détecter des opportunités stratégiques, c’est-à-dire des marchés ou des segments de maché mal défendus ou pas exploités. Parmi les possibilités recensées, sélectionnez celles qui sont à votre portée et écartez les autres.

Comment les distinguer ? Partez du principe que pour exister sur un marché, tout est une histoire de forces et de faiblesses. En ce sens, si vous possédez suffisamment de points forts pour triompher dans un domaine, c’est une occasion à saisir. Mais avant de vous lancer, il reste une étape : clarifier l’objectif exact et ficeler un plan d’action pour réussir à l’atteindre.

Si l’approche tient la route, si vous disposez des armes pour prendre des parts de marché, si vous êtes réellement motivé et si le retour sur investissement est avantageux, engagez-vous à 200 % dans votre projet et ne rechignez pas à la tâche. Si ce n’est pas le cas, laissez tomber. Cherchez plutôt une autre opportunité dans laquelle investir vos efforts et vos ressources. À ce propos, n’hésitez pas à réévaluer des pistes que vous aviez mises de côté. Parfois, un combat entrepreneurial qui ne semblait pas opportun à l’instant T peut devenir pertinent à exploiter si les circonstances et le contexte ont changé.

Leçon n2 : à la guerre comme en affaires, aller vite est une question de vie ou de mort !

« La vitesse est l’essence de la guerre. Profitez de l’impréparation de l’ennemi ; empruntez des itinéraires inattendus et frappez-le là où il n’a pris aucune précaution. »

Sun Tzu

Que signifie cette deuxième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, la vitesse est fondamentale quand on veut remporter des batailles. Si l’on applique cette théorie de l’art de la guerre en business, l’idée est donc d’aller plus vite que la concurrence. Pas trop vite (pour ne pas foncer droit dans le mur), mais suffisamment pour prendre des parts de marché ou carrément « ouvrir » un nouveau marché. Rappelez-vous que dans le business, l’innovation est une arme redoutable qui oblige à accepter temporairement l’imperfection : passez à l’acte avant que tout ne soit parfait, au risque de ne jamais vous lancer ou pire, au risque de vous lancer trop tard. Dans le business, le primo arrivant sur un marché dispose d’une sorte de « rente de situation » qui peut durer très longtemps.

Ainsi, dès que l’occasion de combler un manque se présente, saisissez-la rapidement si elle vaut le coup et si vous êtes en mesure de surmonter les obstacles identifiés. Après avoir choisi un combat dans lequel investir votre énergie et vos ressources, attaquez ensuite dans un délai court. Outre la vitesse, les maîtres mots de la victoire seront :

  • la réactivité ;
  • la flexibilité ;
  • l’agilité ;
  • l’adaptation au changement.

Et une fois lancé dans l’action, allez-y vraiment !! Car si vous tergiversez et donnez le temps à la concurrence de réagir, vous êtes foutu ! C’est une question de vie ou de mort. Il n’y aura pas de seconde chance.

En résumé, cette deuxième leçon de Sun Tzu signifie qu’il faut se préparer à frapper rapidement le marché quand une opportunité apparaît. Évidemment, sans confondre vitesse et précipitation. Si l’effet de surprise est bien amené, il permet de prendre le dessus dans le combat. Dans un environnement compétitif, être en avance sur les autres donne alors un avantage stratégique crucial pour réussir et prospérer : celui de pouvoir écrire et dicter les règles du jeu !

Leçon n3 : dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

« L’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemi sans même avoir à se battre. »

Sun Tzu

Que signifie cette troisième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, gagner par excellence contre un adversaire consiste à triompher sans devoir se battre. Si l’on transpose cette leçon au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, le summum de l’art de la guerre en business serait de pouvoir dominer l’ensemble des concurrents présents sur le marché sans avoir à les affronter directement. Bel objectif, n’est-ce pas?

L’idée est d’atteindre une position suffisamment forte pour dissuader les autres de s’engager en frontal, sous peine de se casser les dents. Derrière, il est alors possible de s’asseoir à la table des discussions pour développer des partenariats stratégiques ou négocier des accords bénéfiques, au lieu de subir des pertes inutiles.

En résumé, cette troisième leçon de Sun Tzu signifie que si l’on veut briser la résistance de l’opposition sans que le combat soit engagé, il faut faire en sorte de se retrouver dans une situation où l’on n’a pas besoin d’attaquer pour gagner… car l’ennemi est coincé et n’a aucun intérêt à passer à l’offensive, sous peine de se faire des dégâts à lui-même. Bref, échec et mat ! La suite est une histoire de diplomatie.

Comment devenir intouchable dans un domaine pour dominer la concurrence sans se battre ?

Dans le monde des affaires ou de l’entrepreneuriat, cette stratégie peut s’appliquer par l’idée de « faire très bien ce que l’on sait très bien faire ». Pour cela il faut :

  • capitaliser sur son potentiel ;
  • maintenir son niveau de qualité ;
  • continuer à développer son expertise ;
  • travailler sa solidité, son endurance, sa souplesse et son adaptabilité ;
  • être innovant.

Si vous agissez ainsi, votre image perçue et l’accumulation de vos bons résultats cimenteront votre crédibilité et votre aura. Vous serez une évidence et resterez la référence dans votre domaine. Grâce à cela, la plupart des gens viendront naturellement taper à votre porte. Vous n’aurez donc plus besoin de vous battre contre les autres pour gagner, car vos pions seront placés de telle manière que vos adversaires ne puissent plus bouger sous peine d’y laisser des plumes.

En effet, comme ces derniers seront impuissants, ils ne prendront pas le risque de s’attaquer à vos positions frontalement. Pour faire simple, vous deviendrez intouchable par dissuasion. Du fait de votre position de force, vous pourrez alors entamer les discussions avec vos conditions. Par exemple, si vous avez réussi à prendre des positions très fortes sur un segment de marché spécifique, il se peut qu’un jour,  une entreprise beaucoup plus grande que vous  vous propose de vous racheter ou de vous recruter plutôt que de lancer une offre concurrente.  En procédant ainsi, cette entreprise choisira la négociation plutôt que la guerre, car elle sait qu’elle y perdrait beaucoup de temps et d’argent pour un résultat incertain.

 

L’art de la guerre en business : le mot de la fin

Si Sun Tzu est une référence pour tous les pratiquants d’arts martiaux et stratèges en général, c’est que ces concepts sont d’une immense richesse et d’une grande profondeur même après 2500 ans. Son adaptation au monde du business est encore à découvrir et est très prometteuse car le business est un sport de combat.

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Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Vous manquez de détermination pour concrétiser vos projets lorsque les premiers obstacles apparaissent ? Vous devenez vite défaitiste quand les choses se corsent ? Si vous en avez marre d’abandonner à la moindre difficulté et de ne jamais parvenir à vous transcender pour réaliser vos rêves ou remplir vos objectifs, il est temps de développer votre fighting spirit. En effet, la vie ne sera pas toujours clémente et vous offrira peu d’autoroutes vers le succès. C’est même le contraire ! Que ce soit au travail, à la maison, au sport ou ailleurs, vous ferez souvent face à des épreuves ardues. Vous devrez donc lutter pour traverser ces dernières.

Ainsi, comme le chemin vers la réussite est rarement un long fleuve tranquille, avoir un esprit de combativité s’avère crucial pour se sortir de situations compliquées et triompher quand les chances sont infimes. Vous ne vous sentez pas encore capable d’adopter cette attitude de guerrier ? La bonne nouvelle, c’est que vous avez ce super-pouvoir au fond de vous. Il faut juste apprendre à le libérer et à le développer pour vous en servir à bon escient dans vos activités professionnelles, personnelles ou sportives. Comment renforcer son fighting spirit ? Décryptage.

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Le fighting spirit est un état d’esprit de combattant qui pousse à se transcender pour exceller dans un domaine, triompher dans une bataille, vaincre un adversaire ou surmonter de grandes difficultés. Mélange de détermination, d’engagement, de persévérance, de ténacité, de résilience, d’aplomb, de courage et de sacrifice, cette énergie de survie forme davantage une attitude de gagnant qu’un esprit de compétition. Il n’y a donc aucune volonté d’agressivité. On retrouve d’ailleurs quelques similitudes avec le bushido, le code moral des samouraïs, dont le nom japonais se traduit par « la voie du guerrier ».

De manière plus concrète, le fighting spirit se matérialise par le petit effort supplémentaire que l’on décide de réaliser pour se propulser à un niveau supérieur. C’est par exemple :

  • la série d’abdos que l’on va faire en plus à l’entraînement ;
  • l’accélération dans la dernière ligne droite alors que l’on est au bout de ses forces,
  • l’appel de prospection que l’on va passer en plus après une longue journée de démarchage ;
  • la candidature que l’on va envoyer alors que les 20 précédentes n’ont abouti à rien ;

Vous l’aurez donc compris : que ce soit au travail, en sport ou dans n’importe quelle sphère de la vie quotidienne, ceux qui possèdent cette capacité de gladiateur ne se laissent pas décourager par l’adversité, ne lâchent rien, ne s’avouent jamais vaincus et vont de l’avant quoiqu’il arrive pour remplir leurs objectifs, aussi ambitieux soient-ils. Au lieu de se lamenter face aux échecs et aux difficultés, ils agissent, réagissent, sortent de leur zone de confort et prennent des risques pour réussir. Bref, ils ont la niaque !

D’ailleurs, plus les défis sont grands, plus ils choisissent d’en faire un peu plus pour transformer les obstacles en opportunités. Même quand l’espoir est infime, ces individus continuent donc à se battre, à s’accrocher et à se relever pour réaliser des miracles (qui n’en sont finalement pas). Grâce à cet esprit de combativité, ils prennent conscience de leur potentiel pour faire taire leurs croyances limitantes et surtout croire en eux. Ils parviennent alors à surpasser leurs doutes et à dépasser leurs limites pour :

  • briser leur plafond de verre ;
  • déjouer les pronostics ;
  • réaliser de grandes prouesses.

L’esprit de combativité, c’est inné et uniquement dans la tête ? Pas vraiment !

Deux énormes clichés existent à propos du fighting spirit. Le premier, c’est que l’esprit de combativité serait un trait de caractère inné et exclusif à certaines personnes. Par exemple, ce tempérament de guerrier est systématiquement associé aux Irlandais dans le monde du sport. Notamment aux rugbymans qui obtiennent de superbes victoires collectives en luttant ensemble jusqu’au bout même si le match est mal engagé, les difficultés sont grandes, les chances sont minimes ou les événements extérieurs ne sont pas favorables. C’est certes vrai, mais être animé par le fighting spirit n’est pas réservé aux natifs du pays celte ou à d’autres individus spécifiques. N’importe qui peut acquérir ce super-pouvoir et le développer pour exploiter son potentiel !

La seconde affirmation totalement fausse concernant le fighting spirit, c’est que ça se passe uniquement dans la tête. Si vous pensez qu’il suffit d’avoir un mental d’acier pour posséder cette faculté, détrompez-vous ! Bien plus qu’un état d’esprit de combattant, le fighting spirit est une énergie brute qui nous maintient au cœur de l’action et nous empêche de renoncer quand l’on perd un peu l’inspiration, le plaisir, l’intuition, la passion, le feeling, la technique, la force, etc. Comme la plupart des énergies humaines, le fighting spirit repose donc sur trois batteries : le physique, le mental et les émotions. Il est ainsi aussi bien activable par le corps et les émotions que par le cerveau. De ce fait, si l’on pêche mentalement, on peut compenser avec de bonnes aptitudes physiques ou une bonne capacité à gérer ses émotions pour continuer à se battre et provoquer la réussite.

Comment renforcer son fighting spirit au quotidien ?

Maintenant que nous avons clarifié ce qu’est le fighting spirit et mis en lumière le fait qu’il peut se travailler quand on a du mal à l’exprimer, il est temps d’apprendre à muscler cette attitude de guerrier. Voici les 4 préceptes à suivre pour renforcer son esprit de combativité.

Se lancer des défis pour repousser ses limites

Développer son fighting spirit, c’est d’abord une affaire de conditionnement. Pour renforcer son esprit de guerrier, il faut donc le travailler au quotidien dans chaque sphère de son existence. Sur le plan professionnel, c’est d’autant plus vrai quand on a compris que le business est un sport de combat. Ainsi, que ce soit au boulot, au sport ou dans n’importe quelle activité, lancez-vous régulièrement des défis ! Relever des challenges et en faire toujours un peu plus que prévu vous aidera à réaliser que votre potentiel est plus grand que ce que vous pouvez imaginer.

Davantage conscient de l’étendue de vos capacités grâce à l’accumulation de succès (même petits), vous vous sentirez un peu comme un super-héros. Vous prendrez confiance en vous et deviendrez galvanisé pour triompher. Toutes les conditions seront alors réunies pour vous permettre de vous battre jusqu’au bout et de repousser vos limites malgré les obstacles sur votre chemin. Bref, le développement du fighting spirit repose sur la volonté d’essayer. La tentative est plus importante que le résultat. Par exemple, quel que soit le verdict final, un avocat se forgera plus facilement un état d’esprit de gagnant en acceptant de défendre un client :

  • dans un dossier complexe ;
  • lors d’un procès médiatique ;
  • si la partie adverse est représentée par l’un de ses meilleurs confrères ;

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Your comfot zone

Le stress est l’un des principaux moteurs de la combativité. Si vous voulez renforcer votre fighting spirit, il faudra donc apprendre à surmonter la pression. Pour cela, le meilleur entraînement sera de sortir de votre zone de confort. En effet, quand l’on fait face à l’inconnu ou à un moment délicat, le corps et l’esprit se mettent en alerte pour se préparer à gérer la situation. Le trac peut alors conduire à trois réactions instinctives :

  • la fuite ;
  • l’inhibition ;
  • l’attaque.

Chez les personnes habituées à se lancer des défis, le niveau de courage a été renforcé. L’adrénaline agit sur eux comme un coup de fouet extrêmement stimulant pour avancer. Ces individus sont donc prêts à se battre. De ce fait, si vous prenez l’habitude de vous challenger, vous parviendrez plus facilement à dompter votre stress pour choisir l’option de la lutte… et muscler petit à petit votre fighting spirit.

Clarifier sa cible pour booster son engagement

Avant de pouvoir, il faut vouloir ! Quand on n’est pas motivé par ce que l’on fait, il est très compliqué de libérer son fighting spirit, car la flamme du winner est totalement éteinte. Même si l’on a appris à repousser ses limites et à dompter son stress, il reste difficile de donner tout ce que l’on a dans le ventre pour atteindre le succès. Par conséquent, si vous souhaitez réveiller le combattant qui sommeille en vous, faites en sorte de toujours viser des objectifs engageants sur les plans physique, mental et émotionnel. Qu’attendez-vous réellement ? Que cherchez-vous à éviter ? Pourquoi est-ce si important ? Les réponses à ces questions doivent vous donner la rage de vaincre !

Dans cette optique, les deux éléments clés seront le sens et la clarté. En effet, en ayant un but ou une vocation qui vous parle et que vous pouvez parfaitement visualiser, vous aurez l’impression d’être en mission. Comme vous avez déjà musclé votre détermination en vous lançant des défis, en sortant de votre zone de confort et en vous habituant au « toujours un peu plus », le fighting spirit sera soutenu. Vous pourrez donc vous recentrer et vous concentrer sur l’essentiel pour obtenir le résultat que vous espérez. Dans le cas contraire, vous manquerez de ténacité et le poids des efforts finira par l’emporter pour vous pousser à l’abandon. Au lieu de libérer votre esprit de combativité, vous adopterez alors une attitude de défaitiste.

Trouver un appui externe pour soutenir son fighting spirit

Le fighting spirit est puissant pour renverser des montagnes, mais il puise énormément dans les batteries physique, mentale et émotionnelle. Si l’on veut le solidifier et le conserver durablement, il est donc nécessaire de trouver un appui externe. Lorsque l’on travaille en équipe, les coéquipiers jouent ce rôle de soutien. Les membres du groupe se portent les uns les autres pour faire face à l’adversité. En agissant ainsi, ils se galvanisent entre eux et comprennent très vite que les réalisations collectives peuvent devenir incroyables. À titre d’illustration, l’histoire du sport regorge d’exemples où une équipe supposée moins forte a fait mentir les pronostics grâce à un esprit de combativité boosté par une énorme solidarité entre les joueurs.

Si vous êtes seul face à vos objectifs professionnels, sportifs ou personnels, la meilleure option pour trouver un appui est de faire appel à une personne extérieure comme un coach ou un entraîneur. Pour soutenir votre fighting spirit et vous rendre combatif à long terme, ce spécialiste vous aidera à :

  • apprivoiser l’adversité ;
  • gérer la confrontation au risque ;
  • contrôler vos pensées et vos émotions ;
  • faire sauter vos croyances limitantes ;
  • utiliser votre énergie de la bonne manière (notamment dans les moments clés) ;
  • prendre la pleine mesure de vos exploits, du chemin parcouru et de votre potentiel.

Fighting spirit : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour développer votre fighting spirit et pouvoir l’exprimer au quotidien dans vos activités professionnelles, personnelles et sportives, Moortgat Énergie est à votre service. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre pote

5 rounds pour prouver que le business est un sport de combat !

5 rounds pour prouver que le business est un sport de combat !

Teddy Riner ferait-il un bon businessman ? Y a-t-il l’étoffe d’une grande entrepreneuse chez Estelle Mossely ? Sans connaître personnellement ces deux champions, c’est plutôt difficile à dire. En revanche, avec des titres mondiaux et olympiques à leurs palmarès, il ne fait aucun doute que le judoka et la boxeuse ont des compétences de très haut niveau en matière de combat. Ça tombe bien, le monde des affaires ressemble énormément à ce qu’il se passe sur un ring ou un tatami. Vous ne voyez pas les similarités ? Ces 5 rounds vous prouveront que le business est un sport de combat !

Round 1. Comme les combattants, les entrepreneurs ont besoin d’objectifs engageants

Comme les sports de combat, le business est énergivore sur les plans physique, mental et émotionnel. Ne pas savoir ce que l’on vise réellement est donc dangereux. En avançant dans le brouillard, on s’éparpille et on s’épuise. À moins d’un exploit ou d’un coup de chance, on se dirige alors directement vers la défaite.

Pour éviter cela, les combattants choisissent minutieusement leurs objectifs. Ils ciblent ceux qui vont booster leur engagement au maximum. Par exemple :

  • gagner une ceinture ;
  • remporter une médaille olympique ;
  • vaincre un adversaire en particulier ;
  • accéder à un meilleur classement ;
  • battre un record ;
  • obtenir un certain ratio de victoire sur l’année ;
  • améliorer certaines compétences techniques ou comportementales

En business, c’est la même chose ! Avant de partir à l’assaut, il faut définir avec précision ce que l’on cherche à atteindre pour ensuite sélectionner les bons objectifs. En faisant cela, un businessman ou une businesswoman aura alors plus de facilité à concentrer son énergie pour arriver à ses fins lors de ses prochains combats en affaires.

Round 2. Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

S’il veut gagner, un combattant doit se préparer techniquement, tactiquement, physiquement, mentalement et émotionnellement avant de monter sur le ring, fouler le tatami ou entrer dans la cage. Pour s’engager dans de telles circonstances, il doit également soigner tout ce qui va le mettre dans des conditions optimales de performance (sommeil, alimentation, routines, etc.). Cet entraînement complet et cette discipline lui apporteront alors un équilibre entre force, souplesse, endurance, tonicité et agilité pour battre ses adversaires.

Sur ce point, le business est un sport de combat à tous les niveaux. La concurrence est féroce. Avant de se lancer dans quoi que ce soit, un entrepreneur doit donc s’armer s’il veut remplir ses objectifs. Ainsi, il a tout intérêt à :

  • analyser son environnement, ses forces, ses faiblesses, ses concurrents, etc. pour comprendre où il met les pieds ;
  • élaborer une stratégie claire et solide pour atteindre le succès ;
  • développer les compétences nécessaires pour réussir dans son domaine ;
  • trouver des routines et une discipline qui lui permettent d’augmenter son niveau de performance ;
  • s’entraîner à maîtriser ses batteries d’énergie physique, mentale et émotionnelle pour rester au top aussi bien dans sa tête que dans son corps.

Lors des rendez-vous d’affaires, on voit d’ailleurs tout de suite ceux qui ont bossé en amont pour triompher. Ils connaissent par cœur leurs dossiers ainsi leur esprit est clairement orienté vers le besoin client, ils savent rebondir, ils transmettent la bonne énergie, ils ont une posture convaincante, ils semblent avoir confiance en eux, etc. Bref, ils sont prêts à combattre et font le même effet que Mohamed Ali qui « vole comme le papillon, pique comme l’abeille » ! Rien ne garantit totalement le succès, mais tout est en place le jour J pour le provoquer et l’accueillir.

Round 3. En matière d’endurance et d’efficience, le business est un sport de combat

Dans les sports de combat, chaque seconde compte. On ne peut pas tergiverser. Et  même si le temps est compté, il peut sembler long tant la dépense d’énergie est énorme. Il faut donc être le plus efficient possible. Imaginez-vous par exemple à devoir affronter David Douillet en judo pendant 5 minutes. Comme il est peu probable que vous le mettiez par terre en 10 secondes, votre meilleure option est d’optimiser votre énergie pour tenir la distance en attendant le bon moment pour prendre votre chance. Votre capacité à rester endurant et à gérer votre temps sera donc la principale clé de votre (éventuelle) victoire.

En business, le principe est identique  ! Si vous voulez connaître le succès à long terme, il faut maîtriser votre énergie dans le temps pour être le plus efficient possible. Vous serez alors en mesure de vous battre durablement et de contrôler le tempo pour défendre, attaquer, riposter, surprendre, etc. au moment opportun. Bref, dans le monde des affaires, l’endurance est cruciale pour :

  • agir au moment le plus opportun ;
  • travailler de manière productive sur une longue période ;
  • rester efficace sans s’épuiser inutilement ;
  • et donc engranger les petites victoires successives qui feront les grandes victoires plus tard !

 

Round 4. La concentration, une faculté de combattant et de businessman

En sport de combat, chaque action doit être un risque calculé. Que l’on cherche à esquiver ou à mettre des coups bien placés, il est primordial de savoir lire son adversaire, d’anticiper les mouvements de l’autre et de réagir rapidement. Pour faire les bons choix, s’adapter à la situation et changer de tactique si besoin, il faut alors posséder un niveau de concentration élevé et savoir se mettre dans cet état optimal sur commande. Il suffit en effet d’un moment d’inattention ou d’impulsivité pour tout perdre. À l’inverse, on peut mettre dans le mille si l’on est focalisé sur l’instant présent.

Dans le monde professionnel, on retrouve les mêmes ingrédients :

  • un environnement qui change ;
  • une concurrence qui évolue ;
  • des innovations qui transforment ;

Face à ce constat, il est clair que le business est un sport de combat. La capacité à rester focus sur notre marché tout en surveillant  ce qu’il se passe autour de soi est effectivement essentielle pour prendre des décisions éclairées, adapter sa stratégie et gagner en compétitivité. Elle maximise les chances de succès, tout en réduisant les risques d’échecs !

Round 5. La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

Dans les sports de combat, les coups, les blessures et les défaites font partie de la carrière des athlètes. Durant un affrontement, il faut encaisser les attaques, se relever après être tombé et rebondir pour retourner la situation. Suite à un revers, il faut faire le dos rond pour digérer, se remobiliser après avoir intégré l’échec et continuer à se battre pour se relancer. Eh oui, tout ce qui ne tue pas rend plus fort ! Même mis K.O., on finit par se remettre en selle avec la rage de vaincre. Cette capacité à renaître de ses cendres pour repartir au combat porte un nom : la résilience. Et c’est probablement le plus grand super-pouvoir des pratiquants de boxe, de MMA, d’arts martiaux, de lutte ou de sumo !

Dans le monde des affaires, on retrouve la nécessité de posséder cette faculté de gladiateur. C’est une nouvelle preuve que le business est un sport de combat. Les entrepreneurs et toutes les personnes qui gèrent une activité doivent notamment se montrer résilients face aux échecs, aux difficultés, aux crises et aux moments de tension. Ainsi, après avoir subi la tempête, ils apprennent de leurs erreurs et continuent à avancer… avec plus de combativité, de confiance, de courage, d’audace et de dépassement de soi. Dotés d’un caractère de battant renforcé et d’une meilleure capacité de self-défense, ils sont alors encore plus armés pour réussir à affronter les combats à venir sur le plan professionnel.

Le business est un sport de combat : le mot de la fin

Vous connaissez la dernière similarité entre le business et les sports de combat ? Les coachs ! Alors, si vous désirez performer dans le monde des affaires autant que Clarisse Agbégnénou ou Tony Yoka dans leurs disciplines respectives, prenez un entraîneur ! Chez Moortgat Énergie, nous vous accompagnerons via des outils de coaching sportif d’élite. Parlons-en ensemble !

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Pourquoi faut-il rester actif dans la vie ? Parce que le travail, c’est la santé !

Pourquoi faut-il rester actif dans la vie ? Parce que le travail, c’est la santé !

À votre avis, qui est sorti le plus rincé des périodes de confinement durant la crise sanitaire de Covid-19 ? Les individus qui ont choisi de rester assis des journées entières devant Netflix ? Ceux qui se sont mis à faire de la cuisine ou du sport à domicile ? Les premiers, évidemment ! Plus l’on reste inactif physiquement, mentalement et émotionnellement, plus l’on a tendance à ramollir et à s’épuiser rapidement. À l’inverse, en stimulant le cerveau et en provoquant du mouvement, le travail est bénéfique pour la tête et l’organisme. Si l’on gère intelligemment sa dépense énergétique, exercer une activité physique et intellectuelle favorise donc la construction et l’entretien d’un esprit sain dans un corps sain. Bref, pourquoi rester actif ? Parce que le travail, c’est la santé ! Décryptage.

Ne rien faire, c’est plus épuisant pour le corps et la tête que rester actif !

Pour rester en forme, la paresse et l’oisiveté ne sont pas nos meilleurs amis. Les positions assises et allongées non plus. Quand nous passons de longs moments sans rien faire (ni bouger, ni réfléchir, ni traiter ses pensées positives ou négatives, ni autres), nos facultés physiques, mentales et émotionnelles s’affaiblissent. Comme un bras dans le plâtre, elles perdent en force, en souplesse et en endurance avec l’inactivité. Rendant vulnérable, cette dégradation met alors la santé en danger. Les risques de ce manque de sollicitation sont notamment :

  • des douleurs musculaires et articulaires ;
  • de nombreuses maladies ;
  • des essoufflements et des problèmes respiratoires ;
  • du surpoids voire de l’obésité ;
  • des troubles de la mémoire ;
  • une baisse de la capacité de raisonnement, de concentration ou de créativité ;
  • du stress et de l’anxiété ;
  • un bore-out ;

Le travail et la pratique régulière d’une activité ont l’effet inverse. En se mettant en mouvement (même avec une intensité modérée), on muscle ses ressources physiques, mentales et émotionnelles. Ensemble à leur top, ces trois piliers de l’énergie interne permettent :

  • de garder un maximum de fraîcheur dans sa tête ;
  • d’éviter les dépressions ;
  • de faire du renforcement musculaire ;
  • de maintenir sa condition physique ;
  • de s’assurer une santé de fer.

Ils favorisent donc une mise en œuvre optimale des capacités personnelles pour mener une vie pleine, épanouissante et probablement plus longue. Eh oui, nous parlons d’optimisation de l’espérance de vie ! C’est pourquoi il est si important de rester actif avec des stimulations et un peu de gymnastique  !

Être actif et bouger régulièrement, c’est excellent pour la santé physique et mentale !

Quand on lui propose de l’exercice physique et des activités d’endurance avec assiduité, le corps développe une incroyable capacité de résilience. Il apprend à encaisser, envoie des signaux pour indiquer qu’il atteint ses limites (courbature, crampes, etc.), s’habitue progressivement aux efforts, se transforme pour gagner en résistance et décuple sa faculté à se régénérer. En clair, il devient plus intelligent, plus fort, plus souple, plus endurant, plus tonique et plus énergique pour nous maintenir en bonne santé.

En ce sens, le travail, le sport, la pratique d’une activité physique régulière et tout ce qui provoque du mouvement (marcher, faire le ménage, bricoler, cuisiner, jardiner, etc.) contribuent au bien-être corporel. Se déplacer, faire son jogging, s’étirer et réaliser quelques gestes entraîne les muscles, les articulations et les organes (cœur, poumon, etc.). Sur le plan de la santé mentale, bouger libère par ailleurs des endorphines pour s’apaiser, relâcher la pression, moins cogiter et se sentir beaucoup mieux dans sa tête. Ce qui n’est certainement pas le cas lorsqu’on manque d’activité physique.

Vous l’aurez donc compris : les habitudes mobiles sont à privilégier aux comportements sédentaires (exemple : prendre son vélo plutôt que sa voiture ou les escaliers plutôt que l’ascenseur). De nombreux experts, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le disent : en matière de bienfaits, rester actif physiquement et dépenser de l’énergie chaque jour permet notamment :

  • d’améliorer la circulation sanguine, le fonctionnement articulaire et la respiration ;
  • de prévenir le développement de maladies cardiovasculaires, de maladies osseuses, d’hypertension artérielle, de diabète, de cholestérol, de cancer du côlon, de cancer du sein, etc. ;
  • de réduire le risque de stress, d’anxiété et de dépression ;
  • de brûler des calories pour conserver son poids de forme ;
  • de maîtriser sa masse musculaire ;
  • d’équilibre sa posture ;
  • de garder sa mobilité et son autonomie ;
  • d’améliorer son sommeil ;
  • d’aider à arrêter de fumer ;

Travailler permet d’activer ses neurones… et c’est très bon pour la santé !

Image neurone en activité

Rester actif stimule le cerveau. C’est pour cela que l’on conseille tant aux retraités de maintenir une activité physique et se trouver de nouveaux projets excitants à la fin de leur carrière, tels que :

  • s’impliquer dans une association ;
  • participer à la politique locale ;
  • faire du mentorat ;
  • apprendre quelque chose (photographie, instrument de musique, cuisine, etc.) ;
  • préparer un voyage ;
  • faire du sport ;

Tant que l’on prend du plaisir à se mettre à l’œuvre et que l’on ne subit pas la situation, conserver un mode de vie actif constitue d’ailleurs une vraie thérapie pour la santé mentale, puisque cela aide à :

  • lutter contre l’ennui ;
  • donner un sens à sa journée (voire à son existence) ;
  • garder des liens sociaux ;
  • se distraire pour sortir des problèmes du quotidien.

Mais revenons à nos moutons ! Plus l’on se met en mouvement et plus l’on fait marcher ses neurones, plus l’on se maintient en alerte intellectuelle (c’est évidemment l’inverse quand l’on manque d’exercice mental). L’effet boule de neige est alors fantastique à long terme :

  • on retient mieux les informations ;
  • on apprend plus vite ;
  • on développe ses compétences ;
  • on se sent plus légitime ;
  • on renforce son estime de soi ;
  • on booste sa confiance ;
  • et on tend à devenir plus heureux.

Bref, outre éviter de devenir Alzheimer, on est surtout beaucoup mieux dans sa tête et dans ses baskets grâce au travail. Plus vif, plus solide et plus flexible mentalement, on devient aussi plus résilient pour faire face aux moments difficiles. C’est donc encore un énorme bénéfice pour le bien-être personnel. Surtout quand on sait à quel point avoir une bonne santé mentale est important pour maintenir sa santé physique !

Le travail, c’est la santé… mais bosser comme un forcené, certainement pas !

Le travail, c’est la santé… mais bosser comme un forcené, certainement pas 

« Le travail, c’est la santé. Rien faire c’est la conserver… » : étant donné les bienfaits de l’activité physique et du travail que l’on vient de démontrer, on ne va pas suivre la chanson d’Henri Salvador en faisant une apologie de la paresse. Par contre, on va nuancer. Sur le niveau d’activité sportive, professionnelle, domestique ou même ludique, tout est effectivement une question de dosage.

Ainsi, bosser comme un forcené dans un environnement toxique n’est pas le conseil donné dans cet article. Griller son énergie n’importe comment non plus ! Même si le travail et l’exercice peuvent être des alliés précieux pour la santé, ils fatiguent le corps et le cerveau sur la durée. Et puisque l’organisme fonctionne comme une batterie, il a besoin de pauses entre les périodes actives, de soin et de gestion intelligente pour ne pas tomber à plat.

En tant que super-héros du quotidien, soyez donc aussi efficient qu’un marathonien pour optimiser vos efforts. En revanche, tant que les conditions sont réunies (bonne qualité de vie au travail, batteries rechargées, sécurité assurée, etc.), il faut évidemment rester actif et lutter contre la sédentarité. Vous lever le matin pour travailler vous maintiendra plus en forme que rester allongé toute la journée au fond de votre lit devant un écran.

Sans oublier que si l’on prend le travail au sens strict d’activité professionnelle, c’est aussi le moyen de vous assurer une source de revenu stable pour subvenir à vos besoins et ceux de votre entourage. La sécurité financière réduisant le stress, vous diminuerez alors de facto les risques de problèmes de santé liés à l’anxiété.

Pourquoi rester actif ? | Le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous recherchez un accompagnement ou du coaching pour rester actif au quotidien sans tomber dans la paresse ou la procrastination, et ainsi favoriser votre bonne santé physique et mentale, parlons-en directement ensemble !

Est-ce bon pour moi ? | Pas toujours simple de différencier vitamines et toxines !

Est-ce bon pour moi ? | Pas toujours simple de différencier vitamines et toxines !

« Canada Dry est doré comme l’alcool, son nom sonne comme un nom d’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool. » Ce slogan publicitaire est l’analogie parfaite pour décrire le fait qu’une chose ou une personne ressemble à une autre… sans en avoir les propriétés. Dans la vie quotidienne, cette confusion est problématique. En effet, il n’est pas toujours facile de distinguer ce qui nous fait du bien de ce qui nous nuit. Bon ou mauvais : la frontière est parfois mince. D’un côté, nous avons les vitamines. De l’autre, nous retrouvons les toxines.

Outre le fait que la sensibilité de chacun est variable par rapport à ces deux éléments opposés, il y a surtout une sorte de zone grise qui complique la donne. En changeant le dosage, une vitamine peut se transformer en poison et une toxine devenir un booster. Vous êtes perdu face à cet imbroglio ? Pas de panique ! Après avoir lu cet article, vous y verrez plus clair pour répondre à la question « Est-ce bon pour moi ? »

Qu’est-ce qu’une vitamine ?

Par définition, une vitamine est un micronutriment dont l’organisme a besoin à petites doses pour fonctionner correctement. Au sens strict du terme, il s’agit donc d’un élément organique indispensable pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Actives et vitales, les vitamines n’ont pas de valeur énergétique. En revanche, même si elles n’apportent pas de calories, elles contribuent chacune quelque part à la production d’énergie. De plus, aucune ne peut se substituer à une autre. Elles ont toutes une fonction précise pour nous maintenir en équilibre. Elles peuvent par exemple aider à :

  • renforcer le système immunitaire ;
  • favoriser la croissance ;
  • réparer des tissus endommagés ;
  • améliorer la concentration, la mémoire et la capacité de réflexion ;

De ce fait, quand on se demande « Est-ce bon pour moi ? » à propos d’une vitamine, la réponse est oui… si le dosage est adéquat. Un surplus ou une insuffisance d’un de ces micronutriments peut en effet gêner le mécanisme et mettre en péril l’équilibre vital. Une carence ou un excès en vitamine peut par exemple conduire à :

  • de la fatigue ;
  • des faiblesses musculaires ;
  • des pertes de mémoire ;
  • des maux de tête ;
  • des problèmes articulaires ;
  • des nausées ;
  • des bouffées de chaleur ;
  • des sautes d’humeur ;

Ça, c’est pour la partie scientifique pure ! Les fameuses vitamines A, B, C, D, E, K et U ! Maintenant, nous pouvons aussi voir les vitamines d’un point de vue plus figuratif. Venant de l’extérieur (encouragements, conseils, etc.) ou générées par soi-même (dépassement de soi, positivité, etc.), certaines attentions, attitudes et actions nous font du bien. En quantité raisonnable, ces comportements nous aident alors à réguler notre corps, notre esprit et nos émotions. Ils ont donc le même effet que les micronutriments.

Qu’est-ce qu’une toxine ?

Qu’est-ce qu’une toxine ?

Par définition, une toxine est une substance chimique créée par un organisme vivant (bactérie, champignon vénéneux, insecte, serpent venimeux, etc.) qui s’avère nocive pour d’autres êtres vivants. Pour faire simple, c’est un poison dont il faut s’éloigner à tout prix sous peine de sérieux dommages. Quand on se demande « Est-ce bon pour moi ? » à propos d’une toxine, la réponse est donc non !

Sur le plan physique, ces éléments toxiques affectent la santé en étant à l’origine de maladies ou d’un dysfonctionnement de certains organes. Au niveau mental, ils entraînent des troubles cognitifs (problèmes de mémoire, de concentration, de perception, de capacité de réflexion, etc.). Enfin, concernant le côté émotionnel, les toxines occasionnent des sautes d’humeur, des comportements inappropriés, de l’anxiété, de la dépression, etc.

Comme pour les vitamines, les toxines peuvent également être vues de manière figurative. Nous parlons ici des comportements toxiques qui nuisent à notre santé ou notre bien-être. Parmi ceux-ci, nous retrouvons entre autres :

  • la manipulation ;
  • le contrôle ;
  • la violence physique ou verbale ;
  • l’intimidation ;
  • la discrimination ;
  • la jalousie ;
  • le manque d’empathie ;

Généralement, la personne toxique fait partie de notre environnement. Pour protéger sa santé mentale, physique et émotionnelle, il faut donc s’en éloigner. La subtilité, c’est que l’on peut devenir soi-même cet individu néfaste. En effet, on finit souvent par se saboter et se faire du mal quand l’on adopte des attitudes trop dures ou trop laxistes envers soi, tels que le perfectionnisme, la dévalorisation, la procrastination, la négligence de ses besoins ou encore la consommation régulière d’alcool, de tabac, de drogues, de malbouffe et même d’informations anxiogènes.

Est-ce bon pour moi ? La réponse n’est pas toujours la plus évidente !

Au quotidien, certaines choses peuvent avoir l’apparence de toxines, mais sont en réalité des vitamines, et vice versa. La différence est aussi confuse que celle entre le bon et le mauvais chasseur ! Finalement, c’est comme dans l’alimentation : il y a le mauvais gras et le bon gras, le mauvais cholestérol et le bon cholestérol, le mauvais sucre et le bon sucre… mais c’est parfois difficile de s’y retrouver. Pour vous aider à mieux appréhender la question « Est-ce bon pour moi ? », voici donc quelques illustrations !

Exemples de toxines comme vitamines

De manière générale, le stress et le recadrage sont perçus comme des toxines. Ce n’est pourtant pas toujours le bon diagnostic. Le stress peut conduire effectivement à des soucis physiques, mentaux et émotionnels (toxine), mais le stress rend aussi plus vigilant, énergique et performant (vitamine). Par exemple, les plus grands champions sportifs ressentent la pression, mais n’en font pas une kryptonite. Au contraire, ils s’appuient dessus pour sortir leur meilleur niveau dans les moments de tension. C’est ce qui fait souvent la différence entre eux et les autres.

Même principe pour le recadrage. S’il est mal effectué (en public) ou mal intentionné (pour » passer ses nerfs »), il peut provoquer de la honte, de la culpabilité ou une perte de confiance en soi (toxine), mais s’il est justifié, argumenté, constructif et donné dans l’intention de faire progresser, il aide à s’améliorer (vitamine). Ici, la capacité à accepter les critiques sera primordiale pour changer la toxine en vitamine.

Exemples de vitamines comme toxines

Consommer trop de vitamines produit l’effet inverse de celui recherché. Pour vous aider à comprendre ce phénomène, commençons par une vitamine externe : les félicitations. Dans notre vie personnelle et professionnelle, recevoir des louanges fait du bien. Cependant, malgré toute la bienveillance des compliments, ils ne doivent pas être distribués sans raison justifiée. S’ils ne reflètent pas la réalité ou sont donnés uniquement pour être sympa, ils peuvent conduire à leurrer la personne concernée sur ses véritables capacités. Ils deviennent donc nocifs.

Pour les vitamines internes, c’est pareil. Le dépassement de soi est un bon exemple. Tant que l’on reste dans la recherche de l’excellence, c’est une vitamine. Quand l’on bascule dans un perfectionnisme excessif, ça devient un poison. Idem pour la positivité. Voir le verre à moitié plein aide à avancer avec courage et résilience, à préserver sa santé physique et mentale, etc. En revanche, s’obliger à croire que le monde est rose devient problématique. Enfouir ses émotions négatives pour se plonger avec obsession dans un optimisme aveugle peut effectivement s’avérer dangereux. Au lieu d’apprendre à les accepter pour parvenir à les gérer et les évacuer, on les accumule intérieurement et on laisse finalement le venin couler dans ses veines.

Comment nourrir son corps, son esprit et ses émotions en vitamines plutôt qu’en toxines ?

Comment nourrir son corps, son esprit et ses émotions en vitamines plutôt qu’en toxines ?

Comme nous venons de le voir, il est parfois compliqué de faire la différence entre une vitamine et une toxine. Si l’on ne fait pas attention, la bascule se fait rapidement d’un côté ou de l’autre. Pour obtenir les bénéfices recherchés et éviter de s’empoisonner, tout sera donc une question d’équilibre et de subtilité. Dans cette optique, si vous souhaitez purifier votre corps, votre esprit et vos émotions, voici 4 conseils à suivre pour optimiser votre apport en vitamines et éliminer les toxines dans votre vie quotidienne :

  1. vous interroger et vous renseigner sur les bienfaits ou les méfaits de certains comportements, produits, aliments, environnements, etc. pour comprendre ce qui a des chances de vous booster chaque jour et ce qui risque de vous empoisonner l’existence ;
  2. apprendre à doser ce que vous faites, ce que vous consommez et ce que vous tolérez pour éviter de transformer un surplus de vitamine en toxine, ou au contraire réussir à changer une toxine en médicament ;
  3. faire des tests pour déterminer ce qui vous est profitable et ce qui vous est nuisible, mais également pour vous aider à trouver le bon dosage entre vitamines et toxines ;
  4. effectuer des bilans en vous demandant régulièrement « Est-ce bon pour moi ? » afin d’éviter de vous rendre compte trop tard que vous avez abusé d’une vitamine au point de la transformer en toxine.

Est-ce bon pour moi ? | Le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel. Si vous souhaitez être accompagné par un coach afin de clarifier ce qui est bon ou mauvais pour votre santé physique, mentale et émotionnelle, parlons-en directement ensemble ! Nous vous aiderons à faire le tri entre les vitamines qui vous maintiennent dans la bonne énergie et les toxines qui vous pourrissent la vie.