par Laurent Freytrich | 6 Déc 2021 | Bases du développement personnel
Vous avez énormément de mal à demeurer concentré pendant longtemps ? On vous dit souvent que vous êtes tête en l’air ? Votre esprit s’évade d’ailleurs à la moindre source de distraction ? Pas de panique : améliorer sa concentration, ça se travaille ! Aujourd’hui, vous manquez probablement juste de méthode pour recentrer votre attention et vous focaliser sur une seule chose. Découvrez donc immédiatement 8 super astuces pour apprendre à rester focus aussi bien dans votre vie personnelle que professionnelle !
1. Comprendre les différents styles d’attention pour mieux se concentrer
L’attention est une fonction complexe. Elle nous permet de filtrer les stimuli, traiter les informations reçues et nous focaliser sur un élément particulier. Pour sa part, la concentration est un effort mental qui aide à rester focus. Pour améliorer sa concentration, il faut donc commencer par comprendre les différents types d’attention. Expert en psychologie sportive, le Dr Robert Nideffer en a identifié quatre :
- L’attention large et interne. Elle favorise la concentration sur des éléments stockés en mémoire pour analyser une situation ou imaginer un plan d’action.
- L’attention étroite et interne. Elle est utile pour se concentrer sur soi et se préparer mentalement à agir juste avant de se lancer.
- L’attention large et externe. Elle sert à maintenir sa concentration sur l’environnement pour évaluer une situation ou construire une stratégie.
- L’attention étroite et externe. Elle aide à rester focus sur ce qu’il se passe à l’instant T pour pouvoir mieux réagir.
2. Soigner son hygiène de vie pour réduire ses problèmes de concentration
La fatigue, la mauvaise alimentation et le manque d’exercice sont souvent à l’origine d’un problème de concentration. En effet, focaliser son attention demande énormément d’énergie. Sans essence dans le réservoir, vous aurez des difficultés à mobiliser vos capacités mentales et physiques pour rester focus sur un sujet ou une action. Si vous voulez réussir à mieux vous concentrer au quotidien, commencez donc par optimiser votre hygiène de vie. Pour cela, respectez les 3 règles d’or suivantes :
- manger de manière équilibrée et boire suffisamment d’eau pour tenir le rythme ;
- soigner la qualité et la quantité de son sommeil pour éviter d’avoir le cerveau à plat ;
- pratiquer régulièrement une activité physique pour rester en forme.
3. Maîtriser sa respiration pour combattre les troubles de la concentration
Le stress perturbe la vigilance et favorise le manque de concentration. On peut par exemple penser aux erreurs d’inattention classiques le jour de l’examen du permis de conduire (feu rouge grillé, clignotant oublié, etc.). Plus vous saurez gérer cet état de tension, moins vous vous disperserez. Votre capacité à rester focus sera donc meilleure. Dans cette optique, une excellente méthode pour améliorer sa concentration est d’apprendre à maitriser sa respiration. De nombreux exercices de méditation pourront vous aider à atteindre cet objectif

Grâce à cette pratique, vous optimiserez l’oxygénation de votre cerveau, stabiliserez votre état émotionnel et pourrez relâcher la pression plus facilement. Contrôler ses cycles d’inspiration-expiration s’avère notamment salvateur pour rester concentré dans les situations qui demandent une attention étroite. À titre d’illustration, la différence entre un penalty réussi ou manqué au football, mais aussi un bon ou un faux-départ en athlétisme se joue parfois sur ce détail.
4. Apprendre à visualiser pour améliorer sa concentration
La visualisation est une technique redoutable pour améliorer sa concentration. Cet exercice est notamment très utile avant un moment important comme une prise de parole en public. Faisant appel aux cinq sens, elle consiste à se répéter mentalement une situation passée, s’entraîner par la pensée ou se représenter précisément le futur souhaité. L’objectif est ensuite d’avoir tous les éléments à l’esprit pour rester focus à 100 % dans ses actions.
Afin de renforcer leur concentration, certains joueurs d’échecs travaillent leur visualisation en effectuant des parties à l’aveugle. Concrètement, ils s’imaginent l’échiquier dans leur tête et annoncent oralement leurs mouvements. Pour un pilote de Formule 1, la reconnaissance du tracé d’un circuit, l’analyse météo et les essais de sa monoplace lui permettent de se projeter dans la course. S’il visualise les virages et évalue parfaitement les dangers potentiels en amont, il peut rester focalisé sur les manœuvres à effectuer durant la conduite.
5. Identifier les éléments qui perturbent la concentration pour les bloquer
Pour se focaliser à 100 % sur quelque chose, il est fortement conseillé de vous débarrasser des sources de distraction présentes dans votre environnement. Nous parlons ici du téléphone, d’Internet, de la télévision, des jeux vidéo, des nuisances sonores, de l’agitation extérieure, des personnes qui viennent vous déranger, etc. Si vous êtes interrompu sans cesse, votre attention sera attirée dans tous les sens. Vous devrez donc multiplier les efforts pour reconnecter votre cerveau à chaque fois.
Dans ce sens, identifier les éléments potentiellement gênants et trouver une parade pour les bloquer permet d’améliorer sa concentration. Par exemple, lorsque vous travaillez, vous pouvez faire barrière aux perturbations extérieures :
- en vous isolant dans un endroit calme ;
- en fermant la porte, les fenêtres ou les stores ;
- en mettant vos appareils sur silencieux ou en les éteignant ;
- en sortant les sources de distraction de la pièce ;
- en coupant vos notifications intempestives ;
- en utilisant un casque anti-bruit ;
- etc.
6. Identifier ses boosters de concentration pour appuyer dessus
À l’inverse des éléments perturbateurs, il existe des boosters de concentration que vous pouvez activer instantanément. Oui, comme si vous appuyez sur un interrupteur ! Généralement, il s’agit de stimuli sensoriels qui vous aident à rester dans votre bulle. Des exemples ? Une musique entraînante ou apaisante, un cadre dédié au travail, une odeur agréable, un goût plaisant en bouche, des gestes particuliers, etc.
Dans le monde du sport, nous trouvons de nombreux athlètes qui utilisent cette technique. Le haut rouge porté systématiquement par Tiger Woods le dimanche (et uniquement ce jour-là) lors d’un tournoi, les bouteilles d’eau alignées et les multiples rituels de Rafael Nadal sur un court de tennis, le fameux haka des rugbymans néo-zélandais, etc.

Que ce soit des coutumes, des superstitions ou autre chose au départ, ces routines sont devenues des mécanismes de concentration qui permettent à ces champions de rester pleinement focus sur leur partie. Ils ont tellement gagné en respectant ces habitudes qu’ils les conserveront quoi qu’il arrive pour ne pas être perturbé dans leur quête de victoire.
7. Éviter d’être multitâche pour rester focus sur ce que l’on fait
Vous avez l’habitude de faire dix choses à la fois ? Quand on cherche à améliorer sa concentration, c’est une manie à supprimer de toute urgence. Si votre attention est accaparée par plusieurs tâches simultanément, voici le schéma que vous risquez de subir : éparpillement, surmenage, volonté d’aller vite, manque de vigilance et perte de contrôle. N’oubliez pas que la concentration, c’est avant tout de la focalisation. Par définition, c’est donc incompatible avec le multitasking.
En prenant les actions une par une, vous pourrez au contraire ralentir pour axer votre attention sur un objectif précis. Vous boosterez ainsi votre capacité de concentration, puisque toutes vos pensées seront orientées vers ce que vous êtes en train de faire. Par conséquent, vous affinerez considérablement vos gestes, serez plus aux aguets, verrez des détails que vous auriez ratés en étant multitâche et deviendrez finalement plus efficace.
8. Faire des pauses pour retrouver un niveau de concentration élevé
Vous sentez que vous n’arrivez plus à vous concentrer ? Prenez une pause pour vous oxygéner le cerveau et revenir avec un esprit clair. Si vous ne vous arrêtez pas quand vous commencez à décrocher, rester focus deviendra de plus en plus dur. Vous serez moins lucide, raisonnerez moins vite et pataugerez. À l’inverse, déconnecter quelques minutes permet d’améliorer sa concentration sur l’instant. En vous accordant un break, vous relancerez effectivement votre capacité à vous focaliser sur ce que vous faites et pourrez de nouveau soutenir votre attention dessus.
Vous avez entendu parler des fameuses « pauses toilettes » de Novak Djokovic ou Stéfanos Ttsitsipás qui ont fait polémiques en 2021 ? Sans rentrer dans le débat, il est évident que ces tennismans ont su utiliser cette technique pour augmenter leur niveau de concentration, alors qu’il semblait bien bas. Afin d’optimiser cette approche, vous pouvez chronométrer la durée maximale pendant laquelle vous arrivez à garder votre concentration, mais également identifier vos périodes de mou au cours d’une journée. Il vous suffira ensuite d’adapter vos moments d’action et de pause en fonction de vos constats.
Améliorer sa concentration : le mot de la fin
Ça y est ! Grâce à cet article, vous connaissez désormais les 8 secrets pour réussir à mieux focaliser votre attention sur ce que vous faites. Maintenant que vous avez toutes les cartes en main, c’est à vous de jouer pour les exploiter efficacement. Néanmoins, comme l’a expérimenté Doctor Strange avant vous, c’est surtout le travail et l’entraînement qui vous aideront à devenir un véritable super-héros de la concentration !
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par Laurent Freytrich | 8 Nov 2021 | Bases du développement personnel
Vous en avez ras le bol de ressembler à madame ou monsieur Tout-le-Monde ? Vous voulez éviter de devenir un énième clone qui suit les tendances sans réfléchir ? Alors, vous en êtes conscient : que ce soit au travail ou en dehors, ce n’est pas évident de se démarquer des autres. Il faut identifier ses caractéristiques spéciales, résister à l’envie de copier systématiquement ce qui fonctionne pour autrui ou ce que beaucoup considèrent comme la norme et valoriser ses atouts différenciants pour sortir fièrement du moule. Comment réussir à se distinguer malgré ces challenges ? Toutes les clés pour faire briller votre singularité se trouvent dans cet article !
Apprendre à se connaître pour découvrir ses atouts différenciants
« Qui suis-je ? » : s’il y a une question à se poser pour se démarquer des autres, c’est bien celle-là. Un parcours de vie est toujours unique et une histoire personnelle offre une originalité impossible à copier. Pour faire briller sa singularité, tout part donc de la connaissance de soi. Ainsi, vous devez commencer par identifier ce qui fait de vous un individu spécial et inimitable. Pour vous aider dans cette mission, faisons le point sur les 7 catégories d’atouts différenciants qui donnent du relief à une personnalité.
Les attributs identitaires
Le nom, le prénom, l’âge, le sexe, la situation familiale, l’origine géographique de naissance ou d’habitation offrent à chacun sa propre identité. Celle-ci est facilement utilisable pour se démarquer d’une bonne quantité de personnes. Par exemple, que vous soyez breton, basque, savoyard, parisien, nordiste, corse, polynésien, antillais ou autre, vous avez une culture spécifique. En fonction de votre sexe, de votre âge ou de votre situation familiale, vous avez aussi vécu des expériences qui vous rendent différents et vous rapprochent d’un public particulier.
Les compétences
Au cours de votre vie personnelle et professionnelle, vous avez développé un certain nombre de compétences opérationnelles et comportementales. Vous avez peut-être même reçu des diplômes ou des récompenses pour valoriser votre expertise. Alors, quels sont vos atouts en matière de savoir-faire et de savoir-être ? Dans quels domaines avez-vous une excellente habileté manuelle ou intellectuelle ? Qu’avez-vous appris à mieux maitriser que la plupart des gens ?
Les talents
À la différence des compétences, qui s’acquièrent par la formation et l’expérience, les talents sont innés. Pas nécessairement spectaculaires, ils s’expriment avec fluidité et procurent du plaisir. Alors, en quoi êtes-vous naturellement doué ? Quelles prouesses pouvez-vous réussir avec une facilité déconcertante et une certaine forme de jouissance ? Dans quels domaines votre aisance impressionne-t-elle les autres ?
Les valeurs
Morales, éthiques, idéologiques, spirituelles ou esthétiques, les valeurs rassemblent, mais différencient aussi les gens. Elles définissent le genre d’individu que nous sommes et orientent la plupart de nos actions. Quand on y touche, nos sentiments sont exacerbés. Nous sommes d’ailleurs prêts à nous battre pour les défendre. Alors, en quoi croyez-vous profondément ? La liberté ? La paix ? La justice ? L’équité ? La tolérance ? L’honnêteté ? La loyauté ? L’amour ? L’amitié ? La solidarité ? L’écologie ? D’autres ?
Les passions et les centres d’intérêt
Un individu passionné par ce qu’il fait rayonne au milieu des autres. Sa curiosité pour un domaine et sa capacité à approfondir ses connaissances ne laissent jamais indifférent. À fond dans son élément, il se démarque sans problème et attire des personnes semblables à lui. Alors, quels sont vos centres d’intérêt ? Êtes-vous accro à une ou plusieurs activités particulières ? Avez-vous des sujets de prédilection ou des hobbies qui vous tiennent réellement à cœur ?
Les goûts
Totalement subjectifs, les goûts et les couleurs sont propres à chacun. Plus ils sont prononcés et originaux, plus ils permettent de se construire un style personnel, unique et identifiable. Ainsi, afficher son attrait pour quelque chose est un excellent moyen de se démarquer des autres. Mais attention, nous ne parlons pas seulement des goûts vestimentaires, musicaux, gastronomiques, etc. Vous pouvez aussi créer un décalage, voire totalement casser les codes, en exposant votre préférence pour un mode de vie spécifique ou une méthode de travail particulière.

Les besoins, les envies et les motivations
L’être humain fonctionne inconsciemment en suivant le schéma besoin, envie, motivation. Un exemple ? Besoin de flexibilité, envie de télétravailler, motivation pour demander la permission. La subtilité, c’est que pour répondre à un besoin personnel, nous pouvons avoir des envies et des motivations différentes. Dès lors, il devient facile de se démarquer des autres sur ces trois aspects.
Développer le bon état d’esprit pour se démarquer des autres
Vous avez pris le temps d’explorer votre personnalité en détail et connaissez vos atouts différenciants ? Désormais, l’objectif est de faire rayonner votre singularité pour sortir du lot. Ainsi, voyons ensemble l’état d’esprit à adopter pour se démarquer des autres plus facilement.
Se défaire du regard d’autrui pour gagner en authenticité
Craindre le regard des autres, vouloir plaire à la terre entière et se conformer aux normes pour se fondre dans la masse, c’est la combinaison gagnante pour perdre son naturel. En plus, c’est super énergivore ! Par conséquent, si vous souhaitez sortir du lot, restez aligné avec ce que vous êtes réellement. Oui, arrêtez de montrer ou dire aux gens ce qu’ils désirent voir ou entendre. Ne vous censurez pas pour rentrer dans le moule, mais soyez authentique dans vos paroles et vos actes.
Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, osez donner votre point de vue ou poser les questions qui vous semblent importantes. Vous pourriez prendre une longueur d’avance sur tous ceux qui n’ont pas eu le courage de se jeter à l’eau. Évidemment, si vous portez un masque depuis longtemps pour cacher votre vraie personnalité, ce sera plus difficile de le faire tomber. C’est pourquoi il faut commencer à vous détacher du jugement extérieur dès maintenant.
Donner le meilleur de soi pour cultiver sa singularité
En bijouterie, la différence entre un diamant brut qui finit par briller aux éclats et ceux qui restent juste de jolis cailloux, c’est le travail appliqué du joaillier pour tailler et polir la pierre. Lorsqu’on souhaite se démarquer des autres, la démarche est la même : donner le meilleur de soi pour bonifier ses atouts distinctifs et s’enrichir intérieurement.
Alors, ne dormez pas sur vos lauriers ! Si vous voulez creuser l’écart pour sortir du lot, il faut être dans une logique optimiste d’amélioration continue et de développement personnel. Bref, explorez, expérimentez et apprenez avec régularité pour cultiver votre singularité. En revanche, soyez vigilant sur trois points :
- prenez conscience que devenir exceptionnel ne se fait pas du jour au lendemain ;
- croyez en la force de votre originalité sans perdre le contrôle de votre égo ;
- ne confondez pas viser l’excellence (qui pousse à progresser) et rechercher la perfection (qui peut freiner l’avancement).
Développer son charisme pour sublimer sa personnalité
Les individus charismatiques captent l’attention des gens et se distinguent facilement des autres. Si vous voulez sublimer votre personnalité pour marquer les esprits, avoir du charisme sera donc un avantage redoutable. Comment développer ce super-pouvoir pour sortir du lot ? En suivant ces 7 préceptes :
- oser quitter sa zone de confort ;
- approfondir sa connaissance de soi ;
- ne pas jouer un rôle qui sonne faux ;
- apprendre à maitriser sa communication verbale ;
- améliorer son langage corporel ;
- entretenir une part de mystère ;
- se montrer empathique, chaleureux et enthousiaste.

Mettre en place une stratégie efficace pour sortir du lot
La dernière étape pour se démarquer des autres, c’est de mettre en place une stratégie qui s’appuie sur vos atouts différenciants. Découvrez donc immédiatement comment vous positionner intelligemment et imprimer votre style avec brio !
Se positionner pour se mettre au service d’un public précis
Le positionnement permet de se situer par rapport aux autres. Il apporte de la clarté et de la cohérence au message envoyé. Dans ce sens, si vous choisissez un angle personnalisé pour répondre à un besoin, vos chances de sortir du lot augmenteront. Par exemple, lorsque vous visez un poste, mettre en avant une compétence rare que le recruteur ne possède pas dans ses équipes et faire visualiser le bénéfice utile qui en découle est une approche maline. Grâce à votre avantage concurrentiel, vous réduisez la compétition de manière drastique.
Mais ce n’est pas tout ! Plus vous serez spécifique, plus vous renforcerez votre image d’expert. En marketing, on parle de stratégie de niche pour caractériser cette focalisation sur un petit segment de marché. Par exemple, si vous souhaitez gagner en souplesse et en agilité physique, quel professionnel reteindrait votre attention entre un coach sportif classique et un spécialiste du stretching enseignant des méthodes prodigieusement efficaces acquises en côtoyant des moines Shaolin ? Le deuxième est effectivement plus attractif !
Construire son personal branding pour imprimer son style
Pour réussir à se démarquer des autres, il ne suffit pas de se positionner différemment. Vous devez aussi rendre abordable ce que vous mettez en avant pour donner envie de s’intéresser à vous. Dans cette optique, la meilleure solution est de construire votre personal branding pour imprimer votre style. Concrètement, cela signifie placer votre personnalité au cœur de votre image de marque pour attirer des gens qui s’identifient à vous et leur permettre d’entrer dans votre univers.
Ce travail passe par des éléments comme l’identité visuelle ou le ton employé, mais également une bonne dose de storytelling. Cette pratique consiste à valoriser votre parcours et vos atouts différenciants en racontant des histoires, des expériences, des anecdotes, des exemples, etc. Il ne s’agit pas forcément de tout dire, mais de partager honnêtement des choses personnelles pour gagner en légitimité, en crédibilité et en attractivité.
Par exemple, malgré ses nombreux super-pouvoirs, pensez-vous que Superman fascinerait autant s’il était simplement présenté comme un super-héros invincible ? Évidemment non ! En dépit de tout ce qui le rend spécial, il serait juste profondément ennuyeux. Par contre, si on lui rajoute une bonne explication pour ses facultés (son origine extraterrestre), une vulnérabilité (la fameuse Kryptonite), une vie civile ordinaire (celle de Clark Kent) ou encore des valeurs extrêmement fortes (famille, sacrifice, humilité, altruisme, résilience, etc.), il gagne en relief et devient beaucoup plus accessible.
Se démarquer des autres : le mot de la fin
Comment se démarquer des autres pour faire briller sa singularité ? Vous connaissez désormais tous les secrets pour réussir cet exercice avec brio. Il ne vous reste donc plus qu’à passer à l’action. Pour rappel, vous devez :
- apprendre à identifier vos atouts distinctifs ;
- développer le bon état d’esprit pour entretenir votre authenticité ;
- mettre en place une stratégie solide pour sortir du lot.
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par Laurent Freytrich | 25 Oct 2021 | Bases du développement personnel
Vous en avez marre de la culture du présentéisme en entreprise ? Vous êtes fatigué par cette doctrine stressante qui pousse à une hyper-compétitivité insatisfaisante professionnellement et néfaste pour la santé ? Vous voulez simplement plus de liberté et moins de contrôle pour exercer votre métier correctement ? Alors, il est probable que vous ayez déjà pensé à vous mettre à 100 % en télétravail. Mais au-delà des avantages que vous voyez à cette solution, seriez-vous vraiment performant et heureux si vous passiez toute votre vie professionnelle à distance ? D’ailleurs, est-ce facile d’obtenir l’autorisation d’un employeur pour ne jamais venir au bureau ? Bref, travailler en full remote : utopie ou réalité pour faire carrière ? Décryptage.
Travailler en full remote : ça veut dire quoi ?
Le full remote est un mode de travail qui possède une particularité majeure : celle de ne jamais (ou très rarement) se rendre dans les locaux d’une entreprise pour exercer son activité professionnelle. Pour faire simple, c’est du 100 % télétravail. Mais au-delà de supprimer totalement le présentiel, cette pratique offre aussi une plus grande liberté au collaborateur. Ce dernier n’a effectivement aucune obligation en matière d’espace et de temps. Complètement autonome, il peut travailler depuis n’importe quel endroit, mais également quand il le souhaite.
Ainsi, qu’il ait envie de bosser tôt le matin ou tard le soir, à son domicile ou à l’autre bout du monde, c’est lui qui décide quoi faire. Au final, il sera uniquement jugé sur ses résultats et non sur la manière d’effectuer ses missions. Mis à part ces spécificités, travailler en full remote pour un employeur est une situation soumise aux mêmes droits et devoirs que ceux qui s’appliquent en occupant un poste classique.
Faire carrière en full remote : un rêve accessible qui demande de la réflexion
Même si le télétravail s’est largement démocratisé dans les entreprises, les employeurs sont plutôt partisans d’un fonctionnement hybride. Ils sont enclins à octroyer quelques jours par semaine à distance, mais veulent aussi que leurs collaborateurs soient régulièrement présents sur le lieu de travail habituel. Face à ce constat, est-il vraiment envisageable de passer toute sa vie professionnelle sans mettre les pieds au bureau ? En fait, oui ! Dans les années à venir, il est même possible que faire carrière en full remote devienne complètement banal. Mais pour que ça marche, il faut avant tout bien se préparer. Explications.
Comment réussir à faire carrière en full remote ?
Faire carrière en full remote répond à une volonté d’autonomie et de liberté. Néanmoins, exercer sa profession 100 % en télétravail est seulement possible sous deux conditions :
- l’accord de l’employeur (un avenant au contrat de travail peut éventuellement préciser le cadre du télétravail à plein temps) ;
- la possession de l’équipement nécessaire (matériel informatique, connexion internet, logiciels, etc.) pour pouvoir travailler et communiquer à distance.
Selon le type de structure dans laquelle vous évoluez, ces prérequis seront plus ou moins faciles à respecter. Deux situations ne vous poseront aucun problème :
- vous êtes embauché par une entreprise 100 % full remote qui ne dispose pas de locaux ;
- vous êtes auto-entrepreneur (donc votre propre patron) et effectuez des missions à distance pour vos clients.

En revanche, si votre employeur possède des bureaux pour accueillir ses salariés et considère que travailler en full remote est une exception, vous devrez vous montrer convaincant et rassurant pour obtenir l’autorisation d’être à 100 % en télétravail. Dans ce sens, si vous voulez inciter une hiérarchie sceptique à vous faire confiance, prouvez :
- que vous êtes capable de remplir les objectifs fixés sans être présent physiquement ;
- que vous maîtrisez les outils digitaux indispensables pour télétravailler à plein temps ;
- que vous êtes suffisamment discipliné et organisé pour travailler efficacement depuis n’importe où ;
- que vous êtes un bon communicant et saurez interagir sans problème avec vos collègues de projet ;
- que votre sentiment d’appartenance à l’entreprise est intact ;
- que vous ne mettrez pas votre cape d’invisibilité pour devenir un salarié fantôme.
Le full remote est avantageux pour les travailleurs et les entreprises….
Travailler en full remote offre une grande liberté à ceux qui adoptent ce mode de fonctionnement. Sans bureau officiel ni plages horaires précises, un remote worker ne subit pas la culture du présentéisme. Au contraire, il a la possibilité :
- d’organiser ses journées à sa convenance ;
- de choisir ses lieux de résidence et de travail ;
- de supprimer les trajets chronophages « domicile-bureau ».
Cette flexibilité peut lui permettre d’améliorer sa productivité, d’éviter les pertes de temps, d’équilibrer sa vie professionnelle avec sa vie personnelle, de voyager plus souvent, voire de devenir digital nomad. Bref, un tas d’avantages épanouissants pour vivre comme il le souhaite ! En contrepartie, la seule obligation est de remplir les objectifs fixés dans les délais impartis.
À côté de cela, les entreprises trouvent aussi largement leur compte en accordant à certains collaborateurs le privilège de télétravailler à plein temps. Avec un nombre restreint de personnes sur place, elles peuvent notamment économiser de l’argent en prenant des locaux plus petits et moins chers, mais également en diminuant les dépenses dans le mobilier et les fournitures. D’autre part, accepter le full remote est un avantage pour attirer des talents rares en dehors du vivier habituel de candidats. Si vous voulez faire carrière 100 % à distance, cet élément est évidemment à exploiter pour convaincre un employeur.
… mais travailler 100 % à distance possède aussi quelques limites
Avant de vous lancer dans une carrière 100 % à distance, vous devez prendre conscience que certains challenges se dresseront sur votre chemin. Si vous n’êtes pas prêt à les affronter ou prenez les choses à la légère, l’expérience risque de tourner court. Ainsi, voici une liste non exhaustive des défis que vous aurez à relever en tant que remote worker :
- Éviter la procrastination. Sans contrôle hiérarchique, l’autodiscipline est obligatoire pour se mettre au travail et s’empêcher de vaquer à diverses occupations extra-professionnelles.
- Anticiper les problèmes logistiques. Au-delà de posséder les bons équipements pour travailler en full remote, il est important de savoir réagir en cas de soucis avec ces derniers.
- Collaborer avec des personnes qui n’ont pas la culture digitale. Certains collègues ou partenaires sont parfois habitués à communiquer exclusivement par téléphone et/ou e-mail. Il est donc probable qu’ils ne maîtrisent pas les outils de réunion à distance et de messagerie instantanée.
- Faire face à l’isolement. En full remote, l’interaction avec les autres est réduite. Sans effort de communication pour s’intégrer malgré l’éloignement, le risque d’être mis de côté et de manquer des informations importantes est réel. À la longue, cette solitude professionnelle peut devenir handicapante, usante, voire dangereuse psychologiquement.
- Savoir déconnecter du travail. Lorsqu’on est à 100 % en télétravail, il devient facile d’en faire beaucoup trop. En plus d’être néfaste pour la santé (fatigue, trouble du sommeil, migraines, douleurs physiques, burn-out, etc.), cette fâcheuse manie peut mettre en péril l’équilibre vie pro/vie perso.
- Éloigner le mauvais stress. En cherchant à prouver qu’ils sont aussi productifs que les autres salariés, certains remote worker se mettent une énorme pression du résultat. Ce genre de comportement n’est évidemment pas gérable sur la durée.

Côté employeur, les principaux inconvénients d’avoir des collaborateurs en full remote sont la perte de contrôle et la difficulté de maintenir un sentiment d’appartenance à l’entreprise. Cela implique donc un management fondé sur la confiance. Ainsi, pour faire carrière en télétravail à plein temps, assurez-vous que votre patron ait bien intégré les spécificités de ce mode de fonctionnement.
Travailler en full remote : un frein à la progression de carrière ?
Même si la tendance du 100 % télétravail n’est pas mature (notamment en France où le présentiel est très ancré dans les mœurs), ce mode de fonctionnement fait rêver de nombreuses personnes et semble destiné à prendre de l’ampleur. En matière de progression de carrière, les éventuelles discriminations entre un remote worker et un autre collaborateur, ayant tous les deux fait leurs preuves, ne devraient donc plus être une source d’inquiétude.
Néanmoins, il ne faut pas se voiler la face : en travaillant à distance, le risque de passer à côté d’une promotion ou d’une opportunité professionnelle restera toujours plus élevé qu’en étant présent chaque jour dans les locaux de son entreprise. Par conséquent, si vous ne voulez pas qu’on vous zappe, votre challenge sera de marquer les esprits et d’inspirer la confiance à distance. Comment ? En respectant les 4 règles d’or suivantes :
- Atteindre vos objectifs dans les délais fixés. L’efficacité et la fiabilité sont le minimum pour prétendre à une évolution.
- Prouver votre professionnalisme malgré l’éloignement. Mettre en évidence vos facultés d’organisation et d’autodiscipline, mais également instaurer un climat agréable de collaboration à distance sont des atouts essentiels pour prendre du galon ;
- Ne pas perdre le contact avec les autres. Utiliser régulièrement les outils mis à votre disposition pour communiquer, partager, conseiller, aider, s’informer ou encore participer aux e-événements est indispensable pour rappeler votre existence. De même, vous rendre dans des espaces de coworking évitera l’isolement et créera parfois des opportunités.
- Croire en vous et en l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Montrer de la conviction dans ce que l’on fait permet de garder la confiance, la motivation et le plaisir. Ces trois éléments seront indispensables pour voir aboutir vos projets professionnels.
Travailler en full remote : le mot de la fin
Vous l’avez désormais compris : longtemps considéré comme utopique, travailler en full remote est devenu une réelle possibilité pour faire carrière. Néanmoins, si vous désirez que l’expérience soit positive et pérenne, vous devrez :
- réfléchir sérieusement aux raisons qui vous poussent à vouloir passer votre vie professionnelle 100 % à distance ;
- être prêt à gérer les différentes contraintes rencontrées par les remote worker ;
- choisir une entreprise qui comprend et accepte les particularités de ce mode de fonctionnement.
Cet article vous a plu ? Partagez ! Pour aller plus loin en matière de développement personnel, je vous invite à télécharger mon livre blanc 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel et à me suivre sur LinkedIn.
par Laurent Freytrich | 6 Sep 2021 | Bases du développement personnel
Vous connaissez probablement ce schéma : vous avez un problème, un coup de main vous serait utile, mais vous ne savez pas comment demander de l’aide. D’ailleurs, vous bloquez complètement lorsqu’il s’agit de vous lancer pour obtenir un service, une faveur, un conseil ou du soutien. Mais soyons honnêtes : même si réussir par soi-même est gratifiant, rester coincé sans trouver de solution finit par devenir usant. Vous êtes conscient de ce risque ? Vous en avez marre de gaspiller votre temps et votre énergie à force de jouer individuel ? Alors, suivez le guide pour apprendre à vous tourner vers les autres quand vous avez besoin d’aide !
Pourquoi on ne demande pas d’aide aux autres ?
Vous choisissez toujours de vous débrouiller seul face aux obstacles ? Si vous voulez changer d’état d’esprit pour aller chercher le coup de pouce dont vous avez besoin, vous devez commencer par comprendre pourquoi vous ne sollicitez jamais les autres. Ainsi, qu’est-ce qui nous empêche généralement de demander de l’aide quand nous sommes dans l’impasse ? Voici une liste non exhaustive des principales raisons :
- la crainte d’être redevable d’un service, de ne pas pouvoir rembourser sa dette et de se sentir inférieur (voire soumis) tant que nous ne sommes pas quittes avec ceux qui nous ont aidés ;
- la peur de déranger ou d’abuser, car nous ne souhaitons pas dégrader une relation ou embarquer autrui dans nos problèmes ;
- la volonté de compter seulement sur soi pour paraitre fort et autonome en toute circonstance, mais également pour préserver son égo ;
- la honte de demander de l’aide, car nous avons l’impression de nous rabaisser et de perdre la face en le faisant ;
- la peur du jugement ou du changement de regard sur nous (pitié, moquerie, condescendance, etc.) en montrant aux autres nos faiblesses, nos échecs ou notre impuissance ;
- l’appréhension du non, car nous pensons que notre demande est trop contraignante pour être acceptée ;
- l’illusion de croire que nos difficultés sont évidentes et que les gens sont suffisamment empathiques pour détecter que nous avons besoin d’aide ;
- les précédentes sollicitations d’aide infructueuses qui refroidissent à l’idée de recommencer ;
- le fait de ne pas savoir comment s’y prendre pour aller chercher de l’aide.
Comment surmonter ses blocages pour demander de l’aide à autrui ?
La plupart des raisons qui poussent à ne pas demander de l’aide sont liées à des peurs ou à des croyances limitantes. Beaucoup sont d’ailleurs des anticipations sur le comportement d’autrui. Or, à moins de poser la question ou de posséder les pouvoirs télépathiques du Professeur X, vous ne ferez que supposer ce qui se passe dans la tête de votre interlocuteur. Ainsi, voici 4 recommandations pour surmonter vos blocages et arrêter de chercher des excuses au moment de solliciter un coup de main.

1. Apprendre à accepter le fait d’avoir besoin d’aide
Jouer à tout prix la carte de l’individualisme quand vous êtes coincé, c’est complètement insensé. À force de ramer seul face à une situation compliquée, vous pouvez facilement mettre en danger votre santé mentale, physique ou émotionnelle si vous ne parvenez pas à vous en sortir.
Ainsi, accepter que vous ayez besoin d’aide est la première étape pour vous laisser épauler. Sans cet état d’esprit, vous peinerez toujours à aller chercher du soutien quand ce sera nécessaire. Si votre réticence à vous appuyer sur les autres est vraiment trop forte, pensez à votre bien-être et aux bénéfices que vous gagnerez sur ce plan en acceptant d’être aidé.
2. Déterminer si sa demande est vraiment raisonnable
Certaines personnes ont réellement besoin de soutien pour faire face à leurs difficultés. Malheureusement, il y a aussi des individus toxiques qui se déchargent systématiquement sur les autres et abusent avec des requêtes démesurées. Le problème, c’est que la crainte d’être considéré comme l’un de ces profiteurs décourage ceux qui ont de vrais soucis à vouloir s’appuyer sur autrui.
Ainsi, dès que vous hésitez à aller chercher de l’aide, déterminez si votre demande est raisonnable. Si vous êtes dans une mauvaise passe et n’arrivez pas à en sortir, c’est très certainement le cas. Alors, agissez rapidement pour obtenir un coup de main !
3. Comprendre que l’altruisme et la solidarité existent chez l’être humain
Lorsque nous demandons de l’aide, nous sous-estimons la probabilité qu’on puisse nous répondre favorablement. Si ce pessimisme vous bloque pour solliciter les autres, vous devez comprendre que l’altruisme est une valeur forte chez l’être humain. En effet, rendre service est un acte gratifiant. Être appelé à la rescousse, c’est la preuve qu’on nous fait confiance, qu’on reconnait nos qualités et qu’on est considéré comme utile.
Il y a aussi une question de perception et d’estime de soi. L’image du bon samaritain qui donne généreusement un coup de pouce est beaucoup plus valorisante que celle de l’égoïste qui se fiche du bien-être d’autrui. Notre société est d’ailleurs construite sur l’entraide et la solidarité. Aide humanitaire, aide sociale, aide médicale, aide psychologique, aide juridictionnelle, aide à la création d’entreprise, etc. : de nombreux services sont mis en place pour accompagner ceux qui en ont besoin.
4. Accepter la possibilité d’une réponse négative à sa demande d’aide
Même si les gens peuvent avoir du mal à dire non, demander de l’aide n’implique pas obligatoirement une réponse favorable. Suite à une sollicitation, chacun est libre d’agir comme il le souhaite et vous devez accepter le refus comme possibilité. Si vous forcez la main, l’autre y mettra de la mauvaise volonté et aucun de vous ne sera gagnant.
Ainsi, si cela arrive, inutile de réclamer des comptes, de vous vexer ou de vous braquer en décidant de ne plus rien demander à personne. Un tas de raisons qui n’ont strictement rien à voir avec vous peuvent expliquer un retour négatif. Par exemple, cela peut être par manque de temps ou de moyen. Le mieux est donc de passer votre chemin et de vous tourner vers quelqu’un d’autre.
Comment solliciter de l’aide quand on a besoin d’un coup de main ?
Si vous voulez qu’on vous prête assistance, l’introspection et le travail pour surmonter vos blocages seront utiles, mais insuffisants. Quand vous serez dans une mauvaise passe, vous ne pourrez pas y échapper : il faudra trouver de l’aide pour vous en sortir. Découvrez donc les bonnes pratiques à respecter pour solliciter les autres lorsque vous aurez besoin d’un coup de main.

Déterminer les meilleures personnes à solliciter pour obtenir de l’aide
Lorsque vous avez besoin d’assistance, ne vous précipitez pas en demandant n’importe quoi à n’importe qui. Déterminez les individus les plus à même de vous prêter main-forte selon leur personnalité et leurs capacités. Vous les trouverez dans votre réseau (famille, amis, collègues, etc.), mais pas uniquement.
Des inconnus compétents seront aussi parfois ravis de vous rendre service. D’ailleurs, il se peut que vous soyez plus à l’aise pour demander de l’aide quand vous ne connaissez pas les personnes à qui vous vous adressez. Si vous êtes dans ce cas, les professionnels et les associations sont évidemment là pour vous accompagner et vous porter secours.
Choisir intelligemment son moment pour demander de l’aide
Si vous voulez obtenir l’aide dont vous avez besoin, mettez toutes les chances de votre côté en trouvant le bon moment pour faire votre demande. Interpeller une personne occupée ou pressée est une mauvaise idée. Son attention étant déjà prise, vous la dérangerez. Au mieux, elle vous dira oui sans vraiment vous écouter. Au pire, elle vous enverra balader avec agacement.
Évitez également les sollicitations en coup de vent. Les gens ne sont pas à votre service. Ils auront probablement des questions et la moindre des choses sera de prendre le temps d’y répondre. Ainsi, avant de faire votre requête, assurez-vous que chacun soit disposé à bien communiquer. Si vous n’êtes pas disponibles au même moment, essayez de convenir d’un créneau pour faire votre demande posément ou tournez-vous simplement vers quelqu’un d’autre.
Formuler sa requête de manière claire, précise et positive
Les gens ne vont pas s’amuser à jouer aux devinettes avec vous. Que vous ayez besoin d’un conseil, d’un service, d’un coup de pouce ou encore d’un soutien moral, ne tournez pas autour du pot. Formulez votre requête de manière claire et précise. Les allusions floues par manque de confiance ou les demandes vagues sous forme de reproches font d’ailleurs partie des meilleures stratégies pour ne pas obtenir exactement ce que vous voulez.
En revanche, même si vous devez expliquer à l’autre ce que vous attendez concrètement de lui et en quoi son aide sera précieuse, ne rentrez pas dans des justifications interminables. Restez également positif dans votre discours. L’autorité et les exigences n’ont pas leur place ici. À l’inverse, s’excuser lourdement et surjouer la victime ne sont pas non plus de bonnes idées. Vous risquez surtout de faire peur à votre interlocuteur en lui donnant l’impression qu’il a soudainement le poids de l’univers sur ses épaules.
Comment demander de l’aide : le mot de la fin
Nous arrivons à la fin de ce guide pratique pour apprendre à demander de l’aide. Vous possédez désormais toutes les cartes en main pour solliciter correctement les autres quand vous aurez besoin d’assistance. Pour conclure, voici un ultime conseil à suivre lorsque quelqu’un vous sortira d’une situation difficile : soyez reconnaissant et dites merci. Ça vous semble peut-être naturel, mais il est toujours bon de le rappeler !
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par Laurent Freytrich | 23 Août 2021 | Bases du développement personnel
Vous peinez à dévoiler vos pensées ou vos ressentis ? Vous esquivez toujours les sujets sensibles ? Alors, vous le savez parfaitement : dire ce qu’on a sur le cœur est un exercice délicat, voire parfois gênant. En plus de devoir trouver les mots justes, il faut prendre son courage à deux mains pour mettre à nu ses émotions. Ce constat se vérifie quand il s’agit d’exprimer un désaccord, un agacement, un mal-être ou une déception. Toutefois, il est aussi fréquent d’avoir du mal à complimenter ou à réconforter les autres. Pourquoi est-ce compliqué de communiquer franchement sur ses sentiments ? Pourquoi oser parler de ce qui nous pèse est-il si vital ? Comment s’y prendre pour dire la vérité aux gens ? Décryptage.
Dire ce qu’on a sur le cœur : pourquoi hésitons-nous ?
Dans nos vies personnelles et professionnelles, se confronter aux autres pour leur dire ce qu’on a sur le cœur peut donner l’impression d’être aussi vulnérable que Superman face à la kryptonite. Par anticipation des conséquences potentielles, nous communiquons donc avec une extrême prudence sur nos sentiments. Pourquoi sommes-nous inhibés au moment de parler en toute transparence ? D’où vient ce manque de confiance pour s’exprimer ? Explications.
Une éducation qui empêche d’oser dire tout ce qu’on pense
La vérité sort de la bouche des enfants. Si l’on prononce souvent cette phrase, c’est parce que ces deniers ne sont pas encore formatés. Grâce à leur innocence, ils osent dire sans retenue ce que les adultes ont appris à garder pour eux-mêmes. Mais voilà : plus nous grandissons, plus l’éducation reçue joue un rôle majeur dans notre capacité à exprimer nos émotions. Elle nous conditionne à parler avec franchise ou à tenir notre langue. Ainsi, si l’on vous a inculqué que toute vérité n’est pas bonne à dire, qu’on n’aime pas les gens qui se plaignent, qu’il faut rester mesuré pour éviter de froisser les autres, qu’il est important de prendre sur vous ou que vous devez toujours respecter la hiérarchie, vous peinerez à communiquer ce que vous avez sur le cœur.
Quelques mauvaises expériences de franchise qui rendent plus prudent
Des expériences malencontreuses en matière de franchise expliquent que nous soyons peu enclins à dire ce que nous avons sur le cœur. Il suffit que notre honnêteté soit mal acceptée une fois pour nous refroidir à faire preuve de transparence. Ainsi, si vous recevez des remontrances ou des moqueries après avoir donné votre avis sur une situation ou dévoilé ce que vous ressentez, vous deviendrez probablement plus prudent. Plutôt que de vous mouiller, vous resterez en retrait pour éviter un conflit. À l’inverse, si vous avez subi des propos blessants de la part d’une personne trop cash, vous ne voudrez pas infliger la même douleur à autrui. Au lieu de parler ouvertement, vous aurez alors tendance à vous taire.
La peur du regard des autres qui pousse à l’auto-censure
La peur du regard des autres empêche de dire ce qu’on pense réellement. En effet, quand nous sommes en désaccord avec l’avis général, rester silencieux pour cacher son opinion ou ses ressentis est une pratique tentante. Par crainte d’être jugés négativement ou de passer pour un Caliméro, certains se font un monde dans leur tête et adoptent ce comportement comme un réflexe. En fait, ceux qui fonctionnent ainsi ne veulent pas être rejetés et ont du mal à accepter les critiques. Ils souhaitent plaire à tout prix. Même s’ils le vivent difficilement, ils préfèrent donc prendre sur eux et s’auto-censurer pour ni choquer, ni agacer, ni donner une mauvaise impression.

Pourquoi oser dire ce qu’on a sur le cœur ?
Quelque chose vous chagrine ? Vous ne dites rien, mais n’en pensez pas moins ? Ce n’est pas en restant silencieux que vous changerez quoi que ce soit. Si vous gardez ce qui vous pèse sur le cœur, la situation peut même empirer. Ainsi, voici les raisons pour lesquelles il faut oser exprimer ses ressentis quand cela compte et vaut vraiment la peine de se battre.
Préserver son bien-être et son estime de soi
Lorsque nous vidons notre sac, nous nous libérons d’une charge émotionnelle qu’il est difficile de contenir sans mettre en péril notre bien-être. En matière d’épanouissement personnel, dire ce qu’on a sur le cœur s’avère donc bénéfique. Les individus qui expriment ce qu’ils pensent s’empoisonnent d’ailleurs beaucoup moins l’esprit. En extériorisant, ils apaisent leur conscience et deviennent plus détendus. À l’inverse, ceux qui gardent tout pour eux ruminent et se frustrent. À force de cogiter et de ressasser intérieurement sans jamais s’affirmer oralement, ils finissent par entamer leur confiance et perdre en estime d’eux-même. Bref, si vous ne voulez pas sombrer là-dedans, osez communiquer avec plus de transparence !
Se faire comprendre par les autres sans ambiguïté
Ne jamais dire ce qu’on a sur le cœur peut laisser supposer aux autres que tout va bien, que rien ne nous gêne, voire que nous sommes d’accord. Alors, méfiez-vous du signal ambigu que vous envoyez en vous taisant ! Que ce soit conscient ou non, le silence vaut acception dans l’esprit de certains. Ainsi, moins vous exprimez ce que vous pensez, plus les individus qui abusent risquent de continuer. Et puis, ne surestimez pas non plus le côté empathique des gens. Ceux qui ne détectent pas vos ressentis resteront dans l’ignorance tant que vous ne leur ferez pas comprendre clairement.
Éviter une guerre froide qui risque de dégénérer en conflit ouvert
Quand quelque chose de pénible nous pèse sur le cœur, éviter l’affrontement direct nourrit la frustration, voire la rancœur. Alors, faites attention ! En gardant le silence, vous pourriez en arriver à mener une guerre froide contre une personne sans qu’elle ne le sache. Le problème, c’est qu’un jour la pression deviendra trop forte. Comme une cocotte-minute ou une bombe à retardement, vous finirez par exploser. Vos vérités sortiront brutalement et maladroitement. Le ton montera et les remarques fuseront. Alors qu’une conversation franche et respectueuse aurait sûrement réglé le sujet dès le départ, la situation risquera finalement de dégénérer en conflit ouvert.
Comment dire ce qu’on a sur le cœur avec intelligence ?
Vous êtes enfin prêt à exprimer franchement vos sentiments, mais avez peur de vous y prendre maladroitement ? Pas de panique ! Découvrez immédiatement la marche à suivre pour dire ce qu’on a sur le cœur avec intelligence.
Respecter ses émotions pour dire les choses qui comptent avec franchise
Dire ce qu’on a sur le cœur, c’est lié aux émotions. Il y a une dimension passionnelle qui dépasse la raison. C’est un comportement plus profond que donner son avis sur un sujet. Une opinion est réfléchie, un sentiment est éprouvé. Ceux qui ne perçoivent pas la nuance ont tendance à vouloir rationaliser leurs émotions avant de les délivrer. Or, pour pouvoir exprimer vos ressentis par le langage, vous n’avez pas besoin de les justifier. Vous devez surtout les comprendre et les respecter pour être à l’aise avec eux. Ainsi, plus vous serez en harmonie avec vos sentiments, plus vous serez en mesure de les extérioriser avec tact et de vous affirmer avec franchise.

Développer son assertivité pour s’exprimer et s’affirmer sans vexer
Comment dire ce qu’on a sur le cœur sans se censurer, ni blesser son interlocuteur ? En faisant preuve d’assertivité ! Ni passive ni agressive, cette méthode de communication équilibrée consiste à affirmer ses sentiments et défendre ses droits de manière claire et directe, tout en respectant ceux d’autrui. Si vous développez cette faculté, vous n’aurez plus à fuir les discussions pénibles ou garder le silence par peur du retour de bâton. Vous saurez interagir et vous faire entendre sans vous laisser marcher dessus, ni offusquer qui que ce soit. Des conseils pour acquérir ce super-pouvoir ? Voici les 5 plus importants :
- prendre conscience que chacun a le droit au respect ;
- bannir les comportements de violence, de manipulation ou de chantage affectif ;
- s’intéresser aux gens pour éviter les a priori et les suppositions inhibitrices ;
- se mettre à la place des autres pour mesurer les conséquences de vos propos ;
- exprimer clairement, calmement et positivement ce que vous avez à dire.
Se préparer à dire ce que l’on pense pour se donner du courage
Lorsqu’on est peu habitué à dire ce qu’on a sur le cœur, il est compliqué de trouver les bons mots dans le feu de l’action. Pour être plus détendu et ne pas se décourager, la meilleure stratégie consiste à se préparer avant de se lancer. Dans cette optique, clarifiez :
- ce que vous ressentez vraiment ;
- le message que vous voulez faire passer ;
- la manière dont vous souhaitez vous exprimer.
Entrainez-vous aussi à utiliser des formules affirmatives et précises comme « je veux », « j’ai besoin » ou « j’estime ». Ces dernières vous permettront d’appuyer sans ambiguïté sur ce qui est important. Enfin, anticipez les principales contestations ou questions que vous pourrez recevoir et pensez à vos meilleurs arguments pour y répondre avec conviction.
Dire ce qu’on a sur le cœur : le mot de la fin
Dire ce qu’on a sur le cœur ou pas : désormais, vous savez non seulement pourquoi vous devez oser exprimer vos ressentis, mais également comment partager intelligemment votre point de vue et vos sentiments. En revanche, même si vous prenez confiance après être passé à l’action, ne vous enflammez pas ! Parler c’est bien, mais dans une discussion vous n’êtes pas tout seul. Sans vous écraser, il faudra donc aussi savoir écouter et parfois mettre un peu d’eau dans votre vin.
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par Laurent Freytrich | 19 Juil 2021 | Bases du développement personnel
Marre d’être totalement ignoré par vos collègues ? Ras le bol que votre entourage ne prenne jamais vos idées au sérieux ? Avoir du charisme, ce n’est pas toujours inné. Si vous peinez à capter l’attention et vivez mal cette situation, vous devez muscler votre pouvoir d’attraction. En réveillant votre aura magnétique, vous possèderez un atout qui changera votre vie : vous deviendrez plus attirant, séduisant, influent et fédérateur. Aux yeux des autres, vous inspirerez confiance et forcerez le respect. Alors, prêt à passer du côté des charismatiques ? Comment développer son charisme : apprenez-le en lisant cet article !
Être charismatique : un super-pouvoir énigmatique convoité pour son aura magnétique
Les personnes charismatiques se démarquent des autres et sont facilement identifiables. En revanche, la notion de charisme reste compliquée à expliquer. Son origine semble même parfois plus mystique que la célèbre Force des Jedi. Pourtant, si vous souhaitez devenir charismatique, vous devez commencer par comprendre ce que signifie réellement « avoir du charisme ». C’est donc parti pour quelques éclaircissements !
Qu’est-ce que le charisme ?
Personne ne s’accorde vraiment sur une seule définition du charisme. L’Académie française met en avant le sens théologique de la notion : « Don de Dieu ». Elle précise ensuite qu’il s’agit par extension du « rayonnement personnel d’un meneur d’hommes ».
Selon Le Robert, ce serait plutôt la « qualité d’une personnalité qui a le don de plaire, de s’imposer, dans la vie publique ». D’après le Larousse, on devrait le considérer comme une « influence sur les foules d’une personnalité dotée d’un prestige et d’un pouvoir de séduction exceptionnels ».
Si l’on se fie à ces dictionnaires, nous pouvons dire que le charisme est une faculté qui rend un individu fascinant, captivant, voire envoutant. En conséquence, il lui permet d’attirer et d’inspirer les gens qui l’entourent pour les pousser à agir d’une certaine manière.
Comment savoir si l’on a du charisme ?
Avoir du charisme ou non, c’est compliqué à déterminer. Pour savoir si vous possédez cette capacité tant convoitée, le mieux est d’analyser deux points de vue :
- celui des personnes qui exercent un pouvoir d’attraction ;
- celui des personnes influencées par le charisme d’autrui.
Les charismatiques n’ont pas besoin de forcer ou de manipuler pour attirer facilement. Certains ne savent même pas comment ils font. Ils sont juste conscients qu’ils n’ont aucun mal à nouer des relations, séduire, charmer, fédérer, motiver, influencer, convaincre, etc.
D’ailleurs, beaucoup ne se revendiquent pas charismatiques. C’est seulement la perception des autres qui va confirmer cette hypothèse. Si les gens vous trouvent attirant, captivant ou fascinant, vous le remarquerez dans leurs comportements : ils vous admireront, copieront, écouteront, suivront, etc.
Avoir un charisme naturel vs Développer son charisme
Certaines personnes semblent avoir reçu leur charisme comme un don à la naissance. Par exemple, N’Golo Kanté est l’un des footballeurs les plus appréciés et respectés au monde. C’est même l’un des rares à faire l’unanimité. Travailleur infatigable sur le terrain et homme discret en dehors, il ne cherche jamais à se mettre en avant. Et pourtant, il attire inévitablement la lumière sur lui. Pourquoi ? Parce que son attitude, sa mentalité, son énergie et ses performances exceptionnelles lui confèrent un côté sympathique, fiable et rassurant.

Plus précisément, il renvoie une image captivante à travers son sourire, sa gentillesse, son humilité, son dévouement, sa sérénité, son dépassement de soi et son esprit d’équipe. Il y a aussi un grand contraste entre sa modestie et ses succès. Et puis, même s’il sait qu’il est considéré comme un modèle, il n’en parle jamais. Tout cela, c’est la preuve de son charisme naturel. Cette illustration démontre également qu’attirer les autres ne dépend pas d’un statut hiérarchique ou d’une autorité accordée.
Avoir du charisme, c’est un super-pouvoir rattaché à l’individu. Ce n’est pas lié à sa fonction. Dans une entreprise, un collaborateur peut être plus captivant ou fédérateur que le PDG. Mais attention ! De nombreux dirigeants sont devenus plus charismatiques en travaillant leur comportement et leur communication. Désormais, ils rayonnent et inspirent davantage la confiance. Alors, même si ce n’est pas inné, vous pouvez développer votre charisme !
Comment avoir du charisme : les 7 préceptes pour accroitre son pouvoir d’attraction
Vous l’avez compris : les personnes charismatiques dégagent une aura magnétique extrêmement puissante. Elles sont empathiques, suscitent l’admiration, rassemblent et influencent les gens avec une facilité déconcertante. Vous désirez accroitre votre pouvoir d’attraction ? Découvrez les 7 préceptes incontournables pour développer son charisme !
1. Sortir de sa zone de confort pour gagner en assurance
Quand nous hésitons, les gens ressentent notre énergie vacillante et n’ont pas envie de nous suivre. Afin d’avoir du charisme, vous devez donc développer votre confiance en vous. Et pour cela, il faudra sortir de votre zone de confort. Alors, jetez-vous à l’eau ! Face à l’inconnu, vous serez obligé de prendre des initiatives. Vous affinerez votre sens de l’analyse et comprendrez comment fonctionnent les choses. Chaque succès augmentera votre assurance et diminuera vos appréhensions des situations nouvelles. Moins nerveux et plus calme, vous deviendrez rassurant.
2. Mieux se connaitre pour dégager plus de sérénité
Apprendre à se connaitre, c’est essentiel pour se sentir à l’aise dans ses baskets. Si vous identifiez vos forces, vos faiblesses, vos talents, vos défauts, vos envies, vos peurs, vos valeurs, vos croyances, vos opinions, vos préférences et tout ce qui vous rend unique, vous saurez sur quoi vous pouvez capitaliser ou progresser. Avec moins de doutes et plus de certitudes en tête, vous dégagerez une forte impression de sérénité. Aux yeux des autres, vous semblerez alors en contrôle total de vous-même.
3. Être soi-même pour inspirer confiance et respect
Les charismatiques ne s’attendent pas à ce que les autres soient d’accord avec eux. Ils font des choix en adéquation avec leur personnalité et assument. Plus ils se comportent ainsi, plus ils paraissent authentiques. D’ailleurs, comme l’a dit Rousseau : « Qui cherche à plaire à tous ne doit plaire à personne. » Alors, si vous voulez obtenir la confiance des gens, soyez intègre. Vous pouvez réfléchir avant de parler, mais dites toujours ce que vous pensez réellement. En vous libérant du « politiquement correct », vous donnerez du relief à votre personnalité et gagnerez le respect de ceux qui s’identifient à vous.
4. Maitriser sa communication verbale pour capter l’attention
L’éloquence est un pilier pour avoir du charisme. Si vous voulez captiver, il faudra maitriser votre communication verbale. Sur la forme, votre devrez travailler votre prononciation, votre accent, votre timbre de voix, votre ton, vos intonations, votre débit, votre rythme, votre volume, vos tics de langage et même votre utilisation des pauses. Affirmez-vous aussi en employant des termes forts comme « je veux », « je sais » ou « je vais ».

Sur le fond, vous devrez apprendre à converser de manière passionnante. Plus vous serez connecté à vos émotions, plus vous fascinerez. Ainsi, la meilleure tactique pour stimuler l’attention et tenir en haleine vos interlocuteurs consiste à raconter des histoires ou des anecdotes. La cerise sur le gâteau, c’est de rajouter une dose d’humour (voire d’autodérision) avec finesse. Si vous n’êtes pas à l’aise dans l’exercice, des cours de théâtre ou des formations vous aideront à progresser rapidement.
5. Travailler son langage corporel pour booster sa prestance
Si les gens perçoivent un décalage entre votre gestuelle et vos propos, ils se méfieront de vous. Vous devez donc améliorer votre langage corporel pour que votre niveau de prestance s’accorde avec votre discours. Tout commence avec une bonne posture. Une personne charismatique se tient droite, utilise bien ses mains et occupe l’espace. Sa démarche montre de la détermination. Alors, redressez-vous, décroisez les bras et contrôlez vos tics de nervosité ! Vous pouvez adopter des poses de pouvoir, mais évitez l’arrogance.
Soignez également votre poignée de main. Elle doit être ferme, vive et respectueuse. Par ailleurs, regardez vos interlocuteurs dans les yeux et souriez. Inutile de fixer avec insistance, de dévisager ou de forcer votre smile. Un regard charismatique doit capter l’attention sans paraitre gênant ou intrusif. Enfin, pour transmettre une belle énergie à travers votre communication non verbale, soyez en forme. La recette : bien dormir, bien manger et bien s’entretenir !
6. Garder une part de mystère pour susciter l’intérêt
Inutile d’être une pipelette pour avoir du charisme ! Si l’on peut lire en vous comme dans un livre ouvert, la magie s’estompera et votre aura magnétique perdra de son éclat. Au contraire, le mystère est très attractif. En laissant une zone de floue, vous vous placerez au centre des débats et susciterez l’intérêt des gens. Vous jouerez clairement sur leur imagination. Ils seront intrigués, se poseront des questions et parleront de vous. Ils voudront vous découvrir et vous comprendre. Dès que vous leur dévoilerez une nouvelle part de vous, ils se sentiront comblés, voire privilégiés. À long terme, cette stratégie permettra aussi de maintenir l’attention sans paraitre répétitif et ennuyeux.
7. Se montrer empathique, chaleureux et enthousiaste pour rassembler
Même s’ils peuvent sembler intimidants, les charismatiques ne sont pas condescendants. Ils accordent beaucoup d’importance aux personnes. Quand vous discutez avec eux, ils vous écoutent attentivement. Ils font notamment l’effort de retenir votre prénom. C’est cet intérêt sincère pour les gens qui leur permet de rassembler autant. Alors, traitez les autres en tant qu’égaux. Valorisez-les et encouragez-les. Si vous êtes en désaccord avec eux, laissez-les s’exprimer et soyez ouvert d’esprit. L’important n’est pas d’avoir raison. Ce qui compte pour fédérer autour de soi, c’est de mettre tout le monde à l’aise en faisant preuve d’empathie, de chaleur humaine et d’enthousiasme.
Avoir du charisme : le mot de la fin
Comment avoir du charisme ? Vous connaissez désormais la recette pour accroitre votre pouvoir d’attraction. Néanmoins, devenir plus charismatique n’est pas une finalité en soi. Vous devez cultiver votre aura magnétique au quotidien. Alors, faites comme les super-héros :
- agissez avec optimisme, exemplarité et bienveillance ;
- tenez compte des autres sans dépendre de leur admiration ;
- entretenez votre part de mystère.
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par Laurent Freytrich | 5 Juil 2021 | Bases du développement personnel
Vous peinez à bien travailler sur la durée ? Vous êtes irrégulier dans la performance ? Votre capacité à rester au niveau est même constamment remise en question ? Pas de panique ! Avec quelques ajustements dans votre organisation personnelle et professionnelle, vous pourrez booster votre productivité en préservant le plaisir, la motivation et l’énergie. Prêt à relever le challenge pour remplir vos objectifs à long terme ? Découvrez les 5 clés qui vous permettront d’être plus efficace au travail !
1. Écouter son horloge biologique : la clé pour se mettre au travail efficacement
Nous possédons tous une horloge biologique qui nous impose de respecter un rythme circadien. Les fonctions de notre organisme sont régulées pour s’orchestrer selon des cycles d’environ 24 heures. À cause de cette mécanique, nous sommes fatigués, réactifs, attentifs, motivés ou capables de mieux mémoriser à des moments précis de la journée.
La subtilité, c’est que chacun possède son propre rythme interne. Il est influencé par une multitude d’éléments environnementaux et comportementaux, dont la lumière, la température, l’alimentation ou la pratique sportive. Pour combattre la flemme et réussir à travailler efficacement, vous devez donc écouter les signaux envoyés par votre corps et suivre votre horloge personnelle. Si vous ignorez ce conseil, vous peinerez à performer durablement. Alors, réfléchissez :
- Êtes-vous plutôt du matin ou du soir ?
- Quels sont vos horaires habituels de sommeil ?
- Quand avez-vous généralement faim ?
- Ressentez-vous le fameux coup de barre du début d’après-midi ?
Posez-vous ce genre de questions pour identifier les instants où vous êtes aussi fringant que Flash et ceux où vous avez régulièrement des baisses de régime. Grâce à cet exercice, vous pourrez vous organiser pour effectuer les tâches essentielles et intenses (mentalement, physiquement et émotionnellement) sur les plages qui correspondent à vos pics d’énergie et de concentration. À l’inverse, vous réaliserez les actions mineures lorsque vous serez moins vif pour bien travailler.
2. Planifier son travail et prévoir des pauses : la clé pour économiser de l’énergie
Faire des choix, c’est épuisant ! Pour éviter la fatigue décisionnelle et garder votre cerveau frais au boulot, planifiez rigoureusement votre travail en fonction d’objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Accessible, Réalisable et Temporellement défini). Avec cette stratégie, vous ne perdrez plus d’énergie à vous demander sans cesse quoi faire. Vous en économiserez même beaucoup pour être plus performant sur les tâches importantes et intenses.
Afin de concevoir votre planning, libérez votre esprit en établissant une liste claire et précise des choses à effectuer le lendemain. Positionnez ensuite vos activités extra-professionnelles sur les créneaux où vous êtes moins vigoureux. Vous bloquerez ainsi vos meilleures plages de performance pour bosser. Si vous voulez être efficace au travail, prévoyez des pauses pour souffler. Ces bulles de respiration s’avèreront essentielles pour rester productif. En matière d’organisation, vous pouvez vous inspirer de méthodes ayant fait leurs preuves comme :
- la technique Pomodoro (20 minutes de travail et 5 minutes de pause + un break de 20 minutes après 4 cycles) ;
- le 52/17 (52 minutes de travail et 17 minutes de pause) ;
- les sessions de 90 minutes (90 minutes de travail et 17 minutes de pause).

En suivant ce plan, vous aurez une vision réaliste du temps à votre disposition pour bien travailler. Et comme il n’est pas extensible, vous serez obligé de prioriser vos actions. Dans cette optique, si vous souhaitez éviter les surcharges, supprimez ou déléguez les tâches qui n’apportent aucune valeur ajoutée. Concentrez vos efforts sur celles qui sont indispensables à la réalisation de vos objectifs.
Si ces dernières vous paraissent trop complexes, divisez-les en plusieurs parties. Programmez-les en fonction de l’urgence et traitez-les une par une. Trop néfastes, les comportements multitâches nuisent à la concentration, provoquent des allers-retours contre-productifs et conduisent à la procrastination. En revanche, si vous voulez combattre l’ennui et les risques de saturation, variez les plaisirs dans votre agenda.
3. Assainir son environnement professionnel : la clé pour optimiser sa faculté à bien travailler
Un environnement professionnel sain est crucial pour rester concentré et booster son efficacité au travail. Si vous souhaitez atteindre votre meilleur niveau, vous devez donc écarter les distractions susceptibles de saper votre productivité. Des activités comme répondre à ses messages (ou ses appels), surfer sur le Web, trainer sur les réseaux sociaux ou regarder des vidéos sont addictives et sources de procrastination. Alors, faites le nécessaire pour ne pas être dérangé quand vous bossez :
- isolez-vous dans un endroit calme ;
- éteignez vos appareils ;
- mettez votre téléphone en silencieux ;
- bloquez vos notifications ;
- fermez votre boite mail ;
- coupez votre connexion internet ;
- etc.
Si vous désirez performer sans gaspiller votre énergie, il faut également optimiser votre espace et vos conditions de travail. Ainsi, assurez-vous de posséder le matériel adéquat pour réaliser vos tâches. Vos outils doivent être fonctionnels, adaptés et simples d’utilisation. Vous passez vos journées assis devant un ordinateur ? Attention aux mauvaises postures et à la fatigue visuelle ! Une chaise et un éclairage bien réglés vous apporteront évidemment plus de confort que l’inverse.
Toujours dans cette logique de bien travailler, le rangement et l’organisation vous feront gagner un temps précieux. Alors, facilitez l’accès aux éléments dont vous avez besoin. Derniers points de vigilance : ayez une communication agréable, respectez les autres et soyez clairs pour limiter les incompréhensions. Ça vous évitera de revenir inutilement sur des tâches mal effectuées !
4. Équilibrer sa vie pro avec sa vie perso : la clé pour allier performance et plaisir au travail
Jeannie Longo, Roger Federer, Cristiano Ronaldo, etc. Si ces athlètes ont pu enchainer les victoires et maintenir un tel niveau aussi longtemps, c’est parce qu’ils ont compris une chose essentielle : équilibrer sa vie professionnelle avec sa vie personnelle est l’un des secrets pour performer sur la durée. Ces grands bosseurs savent que tout est connecté. Si leur carrière avait posé des problèmes en privé, ils auraient été perturbés. En plombant leur moral, les soucis personnels auraient amené des difficultés à se motiver au travail, une perte de plaisir, un relâchement des efforts et un déclin plus rapide.
Évidemment, le dosage n’est pas le même pour tous. Entrainée par son mari, Longo partageait ses objectifs professionnels avec lui. Federer et Ronaldo sont tous les deux pères de quatre enfants. Le tennisman suisse planifie son calendrier en fonction de sa famille, tandis que le footballeur portugais est réputé pour son style de vie millimétrée. Certes, ils ont des personnes pour les accompagner, mais encore faut-il savoir bien s’entourer.

Pour allier performance et plaisir à long terme, c’est donc à vous de trouver le bon équilibre entre vos plannings pro et perso. Mais attention ! L’idée n’est pas de tout caser en forçant. Inutile de vous imposer un rythme « Métro, Boulot, Dodo ». Pour bien travailler au quotidien, vous devez faire des choix qui vous permettent d’être serein, motivé et épanoui. Si vous avez besoin d’aménagements d’horaires ou de journées en télétravail, sollicitez le changement. Si vous voulez passer du temps en famille ou avec vos amis, faites-le aussi.
Enfin, surveillez votre hygiène de vie. Votre alimentation, votre sommeil et vos activités sportives sont des éléments à prendre au sérieux pour rester productif. Après tout, bien dormir, bien manger et bien s’entretenir, c’est comme faire le plein de votre voiture : vous irez plus loin avec le bon carburant dans le réservoir !
5. Miser sur l’entraînement et l’apprentissage continu : la clé pour muscler son niveau de performance
Que votre travail requière des facultés physiques, techniques ou intellectuelles, l’entraînement sera nécessaire pour rester au top pendant longtemps. Plus vous exercerez vos talents et vos compétences, plus vous affinerez vos capacités et musclerez votre niveau de performance.
Néanmoins, ne vous éparpillez pas ! À l’image des sportifs, des musiciens ou des chirurgiens, vous devez répéter vos gammes pour gagner en aisance et exploiter votre potentiel durablement. Comme l’a dit Bruce Lee : « Je ne crains pas l’homme qui a pratiqué 10 000 coups une fois, mais je crains l’homme qui a pratiqué un coup 10 000 fois. » Ainsi, focalisez vos exercices sur les aptitudes clés à maitriser. En matière de bénéfices, reproduire régulièrement les mêmes opérations vous apportera aussi les avantages suivants :
- une hausse de la mémorisation et de la concentration grâce à la constance de l’entrainement ;
- un gain de temps et une réduction de la fatigue décisionnelle grâce à la création d’automatismes ;
- une motivation décuplée et un plaisir au travail boosté grâce à la sensation de progrès ;
- une confiance en soi renforcée et une meilleure gestion des émotions grâce à l’expérience acquise.
Lorsque vous devenez excellent, continuez à suivre vos actions. Si vous rencontrez un problème ou une limite qui vous empêche de bien travailler, analysez la situation. Si vous commettez des erreurs, interrogez-vous. Vouloir s’améliorer n’est pas honteux. Même l’élite cherche constamment à se perfectionner. Avec des environnements politiques, économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et légaux qui évoluent sans cesse, la formation et l’apprentissage continu sont d’ailleurs fondamentaux pour s’adapter aux changements.
Comment bien travailler : le mot de la fin
Vous vouliez savoir comment bien travailler ? Vous vous demandiez comment gagner en efficacité et en régularité ? Si vous avez tout suivi jusqu’ici, vous possédez les 5 clés du succès :
- Écouter son horloge biologique ;
- Planifier son travail et prévoir des pauses ;
- Assainir son environnement professionnel ;
- Équilibrer sa vie pro avec sa vie perso ;
- Miser sur l’entrainement et l’apprentissage continu.
Maintenant, c’est à vous de jouer ! Passez à l’action sans attendre pour être performant au travail et devenir plus productif à long terme.
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par Laurent Freytrich | 3 Mar 2021 | Bases du développement personnel
Vous ne bondissez pas vraiment comme un kangourou pour sortir du lit chaque matin ? Vous êtes plutôt le champion pour rester quelques minutes supplémentaires sous la couette ? Soyons clairs : même si nous sommes inégaux en matière de sommeil, la fatigue matinale est un phénomène assez commun. Nos modes de vie trépidants nous poussent souvent à négliger notre horloge biologique. Le problème, c’est que si vous ne respectez pas vos rythmes naturels, vous brisez votre mécanique interne. Pour ne pas mettre votre organisme dans le rouge, vous devez donc réapprendre à dormir, vous coucher et vous réveiller correctement. Comment être en forme le matin ? Découvrez les 3 axes de travail pour se sentir au top dès les premières lueurs du jour !
1. Apprendre à mieux dormir pour être en forme le matin
Parfaite quantité et excellente qualité de sommeil : les deux sont capitales pour se réveiller en forme le matin. Dans ce sens, votre premier axe de travail sera d’apprendre à mieux dormir la nuit pour recharger complètement les batteries.
Comment dormir suffisamment pour bien récupérer ?
Combien de temps faut-il dormir pour être en forme le matin ? La réponse dépend des besoins de chaque individu. Même si la moyenne se situe entre 6 et 9 heures, 5 heures seront suffisantes à certaines personnes pour sortir du lit avec la patate. Au contraire, il peut falloir 10 heures à d’autres pour récupérer correctement. Quelle que soit votre durée idéale, vous devrez l’évaluer précisément et la respecter systématiquement pour avoir la pêche au réveil.
Afin de régler votre cycle de sommeil, levez-vous également tous les jours à la même heure. Selon le temps nécessaire pour vous reposer la nuit, vous déterminerez alors le moment auquel vous coucher le soir. Évidemment, restez attentif aux signaux envoyés par votre corps. Par exemple, si vous bâillez ou ressentez de la fatigue, allez au lit sans tarder pour ne pas rater le train du sommeil. À l’inverse, ne vous rendormez pas si vous vous réveillez plus tôt que prévu. Cela signifie simplement que vous êtes assez requinqué pour attaquer la journée.
Comment favoriser un sommeil récupérateur ?
Vous voulez que votre sommeil soit réellement récupérateur ? Alors, vous devez créer un environnement sain pour dormir dans d’excellentes conditions. Ainsi, assurez-vous que votre matelas et votre oreiller vous apportent un confort optimal. Une literie de qualité vous offrira en effet le soutien nécessaire pour maintenir parfaitement votre colonne vertébrale et vos cervicales. Vous pourrez donc vous détendre complètement sans craindre de vous réveiller avec un mal de dos ou un torticolis.
Pour passer de bonnes nuits et maximiser vos chances d’être en forme le matin, pensez aussi à :
- garder votre chambre fraîche (environ 18 °C) afin de réguler votre température corporelle et mieux respirer quand vous dormez ;
- utiliser des draps propres pour éviter les mauvaises odeurs et les bactéries ;
- réduire les sources de lumière et les risques de nuisances sonores qui pourraient perturber votre sommeil.
2. Adopter une routine du soir pour améliorer son sommeil
Vous avez compris comment mieux dormir pour être en forme le matin ? Il faut désormais habituer votre corps et votre esprit à basculer tranquillement vers le sommeil. Dans cette optique, votre deuxième axe de travail consiste à créer une routine du soir pour vous coucher dans de bonnes conditions et vous endormir sans difficulté.
S’accorder du temps pour se relaxer avant d’aller se coucher
Pour tomber dans les bras de Morphée et passer une excellente nuit de sommeil, vous avez besoin de vous coucher avec l’esprit léger. Ainsi, vous devez absolument vous relaxer au cours de votre soirée. En vous accordant ce moment de calme consacré à vous-même, vous éliminerez le stress de votre journée et gagnerez en sérénité avant de dormir. Afin de vous détendre, vous pouvez notamment :
- faire une activité que vous aimez (lecture, musique, promenade, passe-temps créatif, etc.) ;
- effectuer des exercices de méditation, de respiration ou de yoga ;
- prendre un bain ou une douche (si vous utilisez l’eau chaude : minimum une heure et demie avant de vous mettre au lit pour que la température de votre corps puisse baisser) ;
- boire une tisane aux vertus apaisantes ;
- repenser aux meilleurs moments de votre journée ;
- écrire vos ressentis, idées, objectifs, accomplissements et tout ce que vous avez besoin d’évacuer ;
- etc.
Conditionner son cerveau avec des rituels pour s’endormir sereinement
Avant d’aller au lit, occupez-vous des tâches qui ne demandent pas beaucoup d’efforts, mais qui pourraient ralentir le début de votre prochaine journée. Par exemple, préparer vos vêtements, votre sac ou votre petit déjeuner la veille libèrera votre cerveau d’un poids. En étant certain de ne rien oublier d’important le lendemain, vous dormirez plus sereinement.
De plus, ce rituel s’avèrera bénéfique pour être en forme durant la matinée, puisque vous pourrez vous lever sans vous épuiser avec trop de choses à penser. Pour vous conditionner au moment du coucher, vous pouvez également répéter quelques gestes simples comme vous brosser les dents, vous mettre en pyjama, programmer votre réveil, éteindre la lumière, etc. Cette routine du soir deviendra le signe que vous être prêt à vous reposer pour recharger les batteries.
Gommer ses mauvaises habitudes pour mieux dormir la nuit
Si vous voulez bien récupérer pour être en forme le matin, vous devez éradiquer toutes les mauvaises manies qui pourraient perturber votre nuit. Ainsi, faites attention à votre alimentation ! Pour ne pas vous coucher en étant ballonné, vous devez notamment éviter les dîners lourds et tardifs. En effet, comme la digestion augmente la température corporelle, les repas copieux pris moins de deux heures avant d’aller au lit peuvent nuire à la qualité du sommeil.
Pour favoriser votre endormissement, arrêtez aussi la consommation d’excitants (café, thé, alcool, boissons énergétiques, épices, etc.) dès la fin d’après-midi. Les écrans qui émettent une lumière bleue sont également déconseillés à l’approche du coucher. Il est donc recommandé d’éteindre vos télévisions, ordinateurs, tablettes et smartphones une heure avant de dormir. Enfin, ne travaillez jamais dans votre lit ! Cet endroit est fait pour vous reposer et non pour stimuler votre cerveau avec des tâches professionnelles.
3. Créer des rituels du matin pour réussir à bien se réveiller
Vous avez bien dormi ? Pour être en forme le matin, vous devez aussi apprendre à vous réveiller correctement. Votre troisième axe de travail consiste donc à créer des rituels pour démarrer vos journées avec vitalité.
Que faire pour passer progressivement du sommeil à l’éveil ?
Vous n’êtes pas du matin ? Pas de panique ! Grâce à quelques bons réflexes, vous pouvez réussir à vous lever sans difficulté et arrêter de commencer vos journées en courant après l’heure. Une astuce efficace consiste notamment à positionner votre réveil loin du lit pour éviter de vous rendormir lorsqu’il sonne. Eh oui ! S’il se trouve à l’autre bout de votre chambre, vous serez obligé de vous déplacer pour l’éteindre. Profitez-en d’ailleurs pour ouvrir vos rideaux et vos volets. La lumière du jour vous aidera à émerger en douceur.
Pour gagner en tonus et redynamiser votre corps, pensez aussi à :
- réaliser quelques étirements ;
- faire des petits sauts ;
- boire un grand verre d’eau.
Si vous trouvez le temps, vous pouvez incorporer une séance de sport, de yoga ou de méditation à votre routine matinale. Ces moments sont parfaits pour se motiver à attaquer la journée. Ils vous permettront de booster votre énergie mentale et physique. Enfin, prendre une douche écossaise (eau chaude puis eau froide) améliorera votre circulation sanguine et vous donnera du peps pour être au top rapidement.
Comment prendre son petit déjeuner pour avoir de l’énergie le matin ?
Entre votre dîner et votre réveil, vous avez jeûné pendant plusieurs heures. Dès le matin, vous avez donc besoin de manger pour retrouver des forces. Mais, attention ! Afin de vous apporter l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de votre organisme, votre petit déjeuner doit être équilibré. Ainsi, durant ce premier repas de la journée, prenez l’habitude de consommer :
- un aliment riche en protéines (produits laitiers, œufs, etc.) ;
- un mélange de fruits frais, secs ou séchés (également possible en jus, smoothie, compote, etc.) ;
- des glucides complexes (pain complet, biscottes, céréales, etc.) ;
- une boisson chaude (thé, café, chocolat, etc.).
Pour conserver d’excellentes dispositions mentales, rendez ce moment agréable en écoutant de la musique ou un podcast constructif. Évitez en revanche de gâcher votre plaisir avec des infos anxiogènes.
Être en forme le matin : le mot de la fin
Comment être en forme le matin ? Vous connaissez désormais les 3 axes de travail pour y arriver :
- Apprendre à mieux dormir ;
- Adopter une routine du soir ;
- Créer des rituels matinaux.
Appliquez les conseils donnés pour réaliser ces exercices et vous finirez par démarrer vos journées avec (presque) autant d’énergie que Flash !
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par Laurent Freytrich | 3 Fév 2021 | Bases du développement personnel
Vous avez décidé de
commencer la nouvelle année en prenant de
bonnes résolutions ? Vous êtes
motivé comme jamais pour
atteindre vos objectifs ? Félicitations ! Cette
volonté de changement prouve que vous avez conscience de vos
axes d’amélioration. Vous venez de franchir une étape importante vers votre
épanouissement personnel. Et pourtant, n’avez-vous pas comme une impression de
déjà-vu ? Combien de fois vous êtes-vous retrouvé dans cette situation
sans aller plus loin ? Qu’en est-il des
engagements que vous avez pris l’an dernier ? Si vous n’avez pas réussi à
honorer vos promesses, il vous manque sûrement un
cadre structuré pour établir un
plan d’action efficace sur la durée.
Comment tenir ses bonnes résolutions ? Découvrez les
3 étapes décisives pour
respecter sa parole !
1. Choisir ses bonnes résolutions en étant honnête avec soi-même
Prendre des résolutions et s’y tenir : un challenge de taille, n’est-ce pas ? Modifier un comportement ou adopter un nouveau mode de fonctionnement n’est pas simple. Vous ne changerez pas votre attitude, vos pratiques et vos manies du jour au lendemain. Pour réussir ce travail long et difficile, vous devrez faire des concessions, bousculer vos habitudes et sortir de votre zone de confort. Alors, soyez honnêtes avec vous-même avant de vous engager sur ce chemin !
Éviter de se surcharger avec trop de bonnes résolutions à tenir
Au quotidien, il faut choisir ses batailles intelligemment pour être efficace. Personne n’est capable de se positionner sur tous les fronts. Face à ce constat, privilégiez toujours la qualité à la quantité en matière de bonnes résolutions.
En effet, se prendre pour Green Arrow en essayant de viser plusieurs cibles à la fois est la tactique parfaite pour se disperser, perdre sa concentration, gaspiller son énergie et se mettre une pression inutile. Si vous empruntez cette voie épuisante, votre cerveau et votre corps finiront par saturer.
En clair, plus vous tenterez d’en faire trop, plus vous risquerez d’exploser mentalement, physiquement et émotionnellement. Or, n’oubliez pas : le but de votre démarche n’est pas d’abandonner en cours de route, mais de tenir sur la durée !
Faire une introspection avant de sélectionner ses bonnes résolutions
Tenir ses bonnes résolutions demande énormément de conviction. Si vous n’êtes pas complètement persuadé que les changements apportés vous seront bénéfiques, votre état d’esprit ne sera pas productif et vous ne mettrez pas la détermination suffisante dans vos actions. Pire, en ne comprenant pas exactement vos intentions, vous serez incapable d’établir une stratégie efficace pour atteindre vos objectifs.
Avant de modifier vos habitudes, notez donc vos idées de bonnes résolutions et posez-vous les questions suivantes :
- Ai-je vraiment envie de changer ?
- Ai-je réellement besoin de changer ?
- Pourquoi est-ce important pour moi ?
- Suis-je en accord avec mes valeurs ?
- Suis-je prêt à m’impliquer à fond ?
Faire attention à ne pas prendre de fausses bonnes résolutions
Bien réalisé, le travail introspectif vous aidera à éliminer les fausses bonnes résolutions. Comment les reconnaître ? C’est simple : ce sont celles que vous avez l’impression de devoir prendre, alors que vous n’êtes clairement pas prêt. Par exemple, imaginons que vous ne soyez pas sportif, mais que vous promettiez d’aller courir régulièrement avec un proche pour lui faire plaisir. Si cette démarche n’a aucun but défini, soyez-en sûr : vous risquez de craquer à la première courbature.
Dans la même logique, ne prenez pas de résolutions uniquement pour correspondre à la norme ou copier les autres. Il faut que votre volonté de changement réponde à un objectif personnel. À titre d’illustration, inutile de vous forcer à devenir végane juste pour faire comme vos amis. Pour adopter ce mode de consommation, vous devez croire en ses vertus et être en phase avec ses valeurs.
2. Bâtir un plan d’action efficace pour tenir ses bonnes résolutions
La meilleure méthode pour tenir ses bonnes résolutions ? Construire une stratégie claire et efficace qui répond à des objectifs précis. Dans ce sens, découvrez comment bâtir un plan d’action solide pour avancer progressivement sans vous égarer !
Décomposer ses bonnes résolutions en actions concrètes
Vous avez décidé de changer ? Alors, réfléchissez aux actions cruciales à entreprendre. Par exemple, si vous souhaitez perdre quelques kilos, il faudra probablement :
- faire plus de sport ;
- modifier votre alimentation ;
- prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur ;
- privilégier la marche ou le vélo pour vous déplacer ;
- etc.
En décomposant ainsi vos bonnes résolutions, vous mettrez en lumière les ajustements à effectuer dans votre vie quotidienne. Votre démarche deviendra alors moins floue et plus concrète.
Se fixer des objectifs SMART pour chaque action à entreprendre
Vous avez déterminé les nouvelles pratiques que vous adopterez pour tenir vos bonnes résolutions ? L’étape suivante sera de vous fixer des objectifs pour chacune d’elles. Dans cette optique, vous pouvez utiliser la méthode SMART, dont l’acronyme signifie :
- Spécifique :
- Que désirez-vous réellement accomplir ?
- Pour quelle(s) raison(s) ?
- Comment allez-vous faire ?
- Où et quand ?
- Quels sont les paliers intermédiaires à franchir ?
- Mesurable en quantité (données chiffrées) ou en qualité (satisfaction, efficacité, transformation, cohérence, pertinence, etc.) :
- À quel niveau placez-vous la barre de vos objectifs ?
- Quels sont vos critères d’évaluation ?
- Atteignable :
- Avez-vous les compétences et connaissances nécessaires ?
- Possédez-vous les ressources mentales, physiques et émotionnelles suffisantes ?
- Êtes-vous équipé avec le matériel adéquat ?
- Réaliste :
- Avez-vous vraiment une chance de succès ?
- Existe-t-il des paramètres qui rendent certains objectifs impossibles à remplir ?
- N’êtes-vous pas trop strict envers vous-même ?
- Temporel :
- Quand passerez-vous à l’action ?
- En combien de temps souhaitez-vous franchir les différents paliers ?
- Quelle est la date butoir pour réussir à atteindre chacun de vos objectifs ?
3. Stimuler sa motivation pour tenir ses bonnes résolutions plus facilement
Au début, appliquer les astuces pour tenir ses bonnes résolutions semble facile. Les choses se corsent quand les premières difficultés commencent à apparaître. Pour ne pas baisser les bras, la motivation devient alors primordiale. Face à ce constat, voyons comment vous pouvez stimuler cette dernière pour respecter vos engagements et atteindre vos objectifs.
Rédiger une feuille de route pour avancer sereinement vers ses objectifs
Vous aurez besoin de structure si vous voulez tenir vos bonnes résolutions. Ainsi, rédigez une feuille de route en classant vos actions à entreprendre par ordre de priorité. Pour éviter de procrastiner, indiquez toujours un délai de réalisation. Grâce à ce travail, vous serez certain de ne pas oublier vos objectifs et pourrez mieux visualiser votre progression. Par exemple, si vous avez décidé de courir régulièrement, les étapes de départ pourraient être :
- Acheter une paire de baskets ;
- Déterminer un nombre de séances par semaine ;
- Identifier votre parcours ;
- Planifier vos sessions sur des créneaux fixes ;
- Faire votre premier footing.
Afin de vous mettre à l’œuvre rapidement, commencez par une tâche simple. Le plus important est de lancer la mécanique. Vous prendrez ensuite vos marques et une routine s’installera progressivement. Enfin, pour mesurer votre avancement et rester motivé, notez la date lorsque vous avez terminé une action.
Adopter un état d’esprit positif pour ne pas abandonner ses bonnes résolutions
Pour réussir à tenir ses bonnes résolutions, il est nécessaire de se conditionner mentalement. Tout commence avec les mots que vous employez. En effet, si vous souhaitez booster votre détermination, n’utilisez pas des formulations trop faibles comme « j’aimerais » ou « je vais essayer ». Affirmez-vous plutôt en disant « je veux » ou « je vais » ! Cette technique de langage persuasive vous aidera à repousser vos limites pour atteindre vos objectifs.
De plus, ne banalisez pas vos accomplissements ! Que ces derniers soient petits ou grands, l’essentiel est votre progression. Alors, savourez vos victoires ! Oui, encouragez-vous, félicitez-vous et récompensez-vous dès que vous franchissez un palier ! Cette attitude positive vous donnera la pêche et vous permettra de prendre du plaisir. Pour stimuler encore plus votre motivation, vous pouvez également ajouter une dose de ludisme en vous fixant des mini-challenges.
Évidemment, même avec énormément de volonté, vous n’êtes pas à l’abri d’un craquage. Si vous flanchez une fois, n’abandonnez pas ! Prenez plutôt du recul pour vous rendre compte de tous les efforts incroyables que vous avez fournis et des résultats que vous avez obtenus jusque-là. N’hésitez pas non plus à vous projeter pour visualiser les bienfaits de vos actions sur votre vie future. Ces deux exercices vous apporteront une énergie salvatrice pour persévérer.
Tenir ses bonnes résolutions : le mot de la fin
Comment tenir ses bonnes résolutions ? Vous savez maintenant quelles sont les 3 étapes décisives pour relever ce challenge :
- Être honnête avec soi-même ;
- Bâtir un plan d’action efficace ;
- Stimuler sa motivation.
Encore mieux, vous connaissez désormais les meilleures techniques pour y arriver. Cependant, n’oubliez pas : vous êtes face à une épreuve d’endurance. Pour atteindre vos objectifs, les super-pouvoirs de Yohann Diniz vous aideront davantage que ceux d’Usain Bolt. Alors, inutile de foncer tête baissée !
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par Laurent Freytrich | 30 Déc 2020 | Bases du développement personnel
Avez-vous le sentiment de stagner dans un domaine ? Vous êtes-vous retrouvé un jour face à une barrière qui semblait infranchissable ? Si oui, vous comprenez à quel point cette situation est frustrante. Mais, vous savez quoi ? Même les meilleurs ont déjà été confrontés à ce problème. Le tennisman Ivan Lendl en est le parfait exemple. Malgré de nombreux succès, l’ancien numéro 1 mondial a longtemps été remis en question pour son incapacité à passer le cap dans les tournois prestigieux de son sport : les Grands Chelems. Que ce soit au niveau mental, technique, tactique ou physique, il a alors adopté une seule stratégie pour construire sa légende : repousser ses limites ! Retour sur le parcours inspirant d’un champion de tennis, mais surtout… du dépassement de soi.
Ivan Lendl : un homme à la force de caractère impressionnante
Malgré sa domination dans les années 80, Ivan Lendl n’a jamais été un tennisman extrêmement populaire. Le public et les médias lui ont toujours reproché un jeu robotique et une personnalité glaciale. Moins spectaculaire que John McEnroe, Jimmy Connors ou Yannick Noah, il a donc passé sa carrière dans la peau du mal-aimé.
Mais, peu importe si les journaux voyaient en lui « le champion dont tout le monde se fout » ou « l’homme qui vide les stades plus vite qu’une alerte à la bombe ». Lendl ne se préoccupait pas des commentaires à son sujet. Il ne jouait certainement pas pour les autres. Et s’il gagnait, c’était largement suffisant pour lui !
Pour comprendre cette force de caractère, il faut remonter dans le temps. Né en 1960, Ivan Lendl a grandi en Tchécoslovaquie avec l’atmosphère pesante de la guerre froide. Il a notamment été profondément marqué par la fin brutale du Printemps de Prague (courte période durant laquelle le gouvernement autorise la liberté de presse, d’opinion et d’expression) en 1968.
Au niveau familial, ses deux parents ont pratiqué le tennis. Ancienne numéro 2 nationale, sa maman était intransigeante. Elle lui a inculqué la haine de la défaite et la faculté à masquer ses émotions. Pour devenir un champion hors norme capable de repousser ses limites, Ivan Lendl s’est donc forgé une image dure et fermée en apparence.
De prodige à poule mouillée : les difficultés d’Ivan Lendl à franchir le cap
Avec un père tennisman et une mère tenniswoman, Ivan Lendl a très vite démontré qu’il avait hérité du talent familial ! En 1978, le Tchécoslovaque triomphe aux éditions juniors de Roland-Garros et Wimbledon. Cette même année, il devient le premier champion du monde junior de l’histoire. Alors qu’il s’impose comme l’un des meilleurs espoirs du tennis, son mental est cependant mis à rude épreuve.
En effet, Ivan Lendl fait l’objet d’une surveillance accrue des autorités de son pays à cette époque. La raison ? En 1975, sa compatriote Martina Navratilova avait profité de sa participation à l’US Open pour demander une carte verte au service d’immigration américain. Malgré ce contexte étouffant, le jeune joueur gagne 7 tournois en 1980. La saison suivante, il soulève 10 trophées et dispute la finale de Roland-Garros. Lendl poursuit son ascension en remportant de nombreux titres et devient numéro 1 mondial en 1983.
Mais voilà, en dépit de ses bons résultats, le Tchécoslovaque est confronté à une limite : il semble incapable de triompher en Grand Chelem. Pour preuve, ses quatre premières finales dans ces compétitions prestigieuses se soldent par un échec. Déjà qualifié de « poule mouillée » par Jimmy Connors pour son attitude au Masters 1980 (polémique suite à une éventuelle défaite volontaire pour éviter d’affronter Björn Borg en demi-finale), Lendl se retrouve au centre des critiques pour son incapacité à franchir le cap dans les tournois majeurs.
Repousser ses limites pour triompher : la naissance d’Ivan le Terrible
Pourquoi Ivan Lendl n’arrivait-il pas à s’imposer en Grand Chelem ? De nombreux observateurs pensaient qu’il n’avait tout simplement pas la trempe pour passer au niveau supérieur. Le Tchécoslovaque va repousser ses limites pour faire mentir ses détracteurs. À 24 ans, il remporte enfin son premier majeur à Roland-Garros après une finale dantesque face à John McEnroe. Durant la rencontre, il remonte deux sets à l’Américain, pourtant encore invaincu en 1984. Ce déclic marquera la naissance d’Ivan le Terrible.
En effet, dominateur pendant toute la seconde moitié des années 80, ce Lendl 2.0 écrasera la concurrence pour finir sa carrière avec 94 trophées soulevés (dont 8 titres du Grand Chelem et 5 succès au Masters), ainsi que 4 saisons bouclées en tant que numéro 1 mondial. Il disputera même deux finales sur le gazon de Wimbledon, en domptant une surface qui ne convient pas à ses qualités. Comment le Tchécoslovaque naturalisé américain en 1992 a-t-il réussi ce tour de force ? La réponse : en réinventant son tennis et en employant des méthodes de préparation inédites à l’époque !
Tout d’abord, il s’est attaqué à son principal point faible : son revers. À force de travail et de persévérance, il a alors développé un excellent revers lifté. Ce coup demande énormément d’investissement physique et un placement impeccable. Mais, le choix de bosser ce geste technique n’était pas anodin. Grâce à cette nouvelle arme, qui est venue s’ajouter à son grand coup droit, Lendl a augmenté la qualité et l’intensité de son jeu. Plus puissant et plus précis en fond de court, il est devenu redoutable.
Perfectionniste, il est allé encore plus loin dans sa préparation pour repousser ses limites. Afin de mieux contrôler ses émotions, il a décidé de collaborer avec un coach mental. Les résultats ? Meilleure gestion des matchs, meilleure capacité de concentration et meilleure maîtrise de soi ! Enfin, il a fait le choix de suivre un régime alimentaire à base de glucides préconisé par le Dr Haas. Au menu : fruits, légumes verts, légumineuses et céréales ! John McEnroe, qui déclarait ironiquement préférer le « régime Haagen-Dazs », rigolera beaucoup moins lorsqu’il sera dominé physiquement par Lendl.
Coach Lendl : une légende capable de transmettre son super-pouvoir
Dans son approche méticuleuse, Ivan Lendl a fait beaucoup plus que repousser ses limites : il a totalement révolutionné son sport ! Véritable précurseur, il a amené une dimension extrêmement professionnelle dans le monde du tennis. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder les staffs pléthoriques des champions d’aujourd’hui avec différents préparateurs tactiques, physiques et mentaux. Bref, l’avènement de Lendl a envoyé un message clair à tous les joueurs : le talent ne suffit plus pour gagner. Désormais, il faut travailler dur et intelligemment pour devenir le meilleur.
Mais, comme l’a dit l’oncle Ben à Peter Parker (alias Spiderman) : « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Près de 20 ans après sa retraite, « le champion dont tout le monde se foutait » est ainsi revenu sur le devant de la scène pour devenir l’entraîneur qui vous change une carrière. En effet, Ivan Lendl est engagé par Andy Murray en décembre 2011. Figurant déjà parmi les stars du circuit masculin, l’écossais est néanmoins confronté à un problème bien connu par son nouveau coach : malgré plusieurs finales, il est incapable de conclure en Grand Chelem.
La méthode Lendl fait rapidement ses preuves. En 2012, Murray est sacré champion olympique à Londres et triomphe à l’US Open. L’année suivante, il surmonte la pression populaire en devenant le premier britannique à s’imposer à Wimbledon depuis 1936. Alors qu’ils avaient arrêté leur collaboration en 2014, les deux hommes décident de la reprendre en 2016. Les résultats ? Un deuxième sacre à Wimbledon, une nouvelle médaille d’or olympique, un premier Masters et surtout une place de numéro 1 mondial !
Repousser ses limites : que retenir d’Ivan Lendl en matière de développement personnel ?
La carrière d’Ivan Lendl est un modèle de réussite concernant le développement mental, émotionnel et physique d’une personne. En guise de conclusion, voici les 5 leçons à tirer de l’histoire de cet immense champion pour repousser ses limites et atteindre ses objectifs dans la vie :
- Le talent ne remplace pas le travail. Il est indispensable de bien bosser pour cultiver ses capacités innées.
- La persévérance finit par payer, mais prendre du recul est essentiel pour bâtir une bonne stratégie d’amélioration continue.
- Attention aux croyances limitantes ! S’en défaire est un pas important pour prendre conscience de son potentiel.
- Pour progresser malgré plusieurs échecs, il faut apprendre à accepter les critiques et faire preuve de résilience.
- L’expérience acquise permet de corriger ses défauts, perfectionner ses points forts, mais également aider les autres à se surpasser.
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