Être un leader, est-ce enchaîner des répliques préparées ou incarner un rôle plus profond, plus audacieux et plus authentique ? Différent du management, le leadership peut prendre plusieurs formes et demande une énorme capacité d’adaptation en direct. Plus que savoir jouer à l’acteur de sitcom, ce qui compte est donc de maîtriser l’art du stand-up : capter l’attention, réagir avec intelligence et communiquer avec subtilité… tout en laissant une empreinte durable. Envie de mieux comprendre la nuance ? Alors, lisez cet article ! Ici, nous décortiquons la notion de leadership, expliquons la différence avec la fonction de manager et montrons pourquoi se comporter en leader est un job de grand stand-upper !
Être un leader : ça veut dire quoi ?
« Le leadership est l’art d’obtenir de quelqu’un qu’il accomplisse quelque chose pour votre compte parce qu’il veut le faire. » – Dwight D. Eisenhower
Qu’est-ce qu’un leader ?
Le leadership désigne l’influence que détient un individu sur un groupe de personnes possédant un objectif commun. En ce sens, nous pouvons définir le leader comme un meneur convaincant, inspirant et motivant, capable d’instaurer une relation de confiance mutuelle si forte avec les autres qu’il est écouté et suivi de manière volontaire par ces derniers. Généralement, sa légitimité est approuvée à l’unanimité grâce à son expérience, ses compétences, ses exploits, ses valeurs, son comportement ou encore son charisme.
Au fond, être un leader, c’est donc semblable au rôle de chef d’orchestre qui embarque tout le monde, coordonne la prestation collective et donne le rythme pour que la mélodie sonne juste. Moteur au sein d’une organisation ou d’une équipe, ce rôle dépasse ainsi celui de simple patron. Pour obtenir ce qu’il veut, un leader fédère autour de lui et opère comme un guide. C’est de cette manière qu’il permet à chaque membre d’exploiter son potentiel et de contribuer efficacement aux accomplissements du groupe.
Quels sont les différents styles de leadership ?
Le profil type du leader n’existe pas. En nous appuyant sur les théories de plusieurs chercheurs, voici donc les principaux styles de leadership que nous pouvons observer.
Les styles de leadership traditionnels
Selon la théorie de Kurt Lewin, psychologue américain, trois styles de leadership traditionnels se dégagent :
le leadership autoritaire (ou directif) avec un chef compétent qui dispose d’une supériorité hiérarchique, centralise les décisions et contrôle le groupe de manière paternaliste ;
le leadership participatif (ou démocratique) qui consiste à encourager la collaboration, écouter chaque membre de l’équipe, animer les échanges, stimuler l’intelligence collective, arbitrer avec intégrité et expliquer les décisions ;
le leadership du laissez-faire (ou délégatif) avec une surveillance de loin, une intervention limitée, peu de directives et donc une approche permissive où les membres de l’organisation ont une grande liberté dans les prises de décision.
D’autres études proposent des classifications légèrement différentes, mais en phase sur le fond avec Lewin. C’est le cas de la théorie des quatre systèmes de Rensis Likert ou de celle du leadership situationnel développé par Paul Hersey et Kenneth Blanchard. Ce dernier modèle mentionne notamment le leadership persuasif qui consiste à fixer le cap, puis faire passer ses idées, convaincre, motiver et fédérer les troupes en misant sur la communication, le relationnel, l’explication et l’argumentation.
Les styles de leadership émotionnels
Daniel Goleman, psychologue américain, estime qu’il est nécessaire d’affiner son intelligence émotionnelle pour être un leader efficace. Selon lui, il est en effet important de sentir le contexte, de prendre le pouls de son équipe et de comprendre le fonctionnement des membres du groupe pour adopter la bonne posture de meneur. En ce sens, il a défini 6 grands styles modulables de leadership qui s’appuient sur les émotions :
le leadership directif qui est comparable au modèle autoritaire et paternaliste de Lewin, soit une soumission à des ordres précis ;
le leadership « chef de file » qui consiste à se montrer exemplaire, exigeant envers soi-même et ultra performant dans ses actions pour imposer le rythme, tirer le groupe vers le haut, pousser les autres au dépassement de soi et augmenter le niveau d’excellence général ;
le leadership visionnaire qui encourage la mobilisation collective en portant une mission, en croyant pleinement au projet, en diffusant des idées inspirantes, en peignant son rêve avec passion, en éclaircissant la vision globale à long terme, en donnant du sens aux objectifs, en transmettant la bonne énergie et en orientant logiquement les actions ;
le leadership affiliatif (ou collaboratif) qui mise sur le travail collectif, le partage, la communication, l’empathie, l’inclusion et l’esprit d’équipe pour concerner tout le monde, instaurer un climat de confiance, stimuler une harmonie collaborative, favoriser l’entraide, renforcer la cohésion de groupe et créer un cadre motivant où les gens avancent main dans la main ;
le leadership démocratique, similaire au leadership participatif de Lewin, qui ouvre le débat et invite chacun à donner son point de vue de manière à booster la responsabilité individuelle et collective ;
le leadership « coach » qui consiste à comprendre les membres de l’équipe (forces, faiblesses, motivations intrinsèques, objectifs individuels, etc.) pour accompagner ces derniers à long terme dans leur développement personnel et l’amélioration de leur niveau de performance, tout en les raccrochant aux objectifs collectifs.
Leadership transformationnel et leadership transactionnel
Dans les années 80, Bernard M. Bass, professeur américain expert en leadership, théorise et popularise le concept de leadership transformationnel. Déjà introduite par le sociologue James V. Downton et développée par le politologue James MacGregor Burns, cette approche consiste à créer une vision inspirante et mobilisatrice capable de bonifier aussi bien les individus que les organisations.
En ce sens, le but du leader transformationnel est de motiver chacun à dépasser ses intérêts personnels pour s’engager pleinement dans la réalisation d’un projet commun ambitieux. Selon Bass, la mise en œuvre de ce type de leadership passe alors par quatre éléments clés :
l’influence idéalisée qui repose sur le fait de montrer le meilleur exemple aux autres pour s’imposer comme le modèle à suivre et gagner à la fois la confiance et le respect du groupe ;
la motivation inspirante qui implique de donner du sens au projet et de fournir à chacun des raisons de se dépasser pour relever les défis collectifs ;
la considération individualisée qui consiste à se préoccuper des besoins et des attentes de chaque membre de l’équipe pour soutenir le développement personnel et la réalisation individuelle, mais également favoriser l’épanouissement et le bien-être au sein du groupe ;
la stimulation intellectuelle qui signifie encourager chaque personne à se questionner, innover et faire preuve de créativité pour contribuer à l’atteinte d’objectifs collectifs.
Avec de telles caractéristiques, ce modèle s’oppose ainsi au leadership transactionnel, dont le mode de fonctionnement est d’instaurer un système de récompenses et de sanctions pour motiver les personnes à s’impliquer dans le groupe.
Quelles différences entre leadership et management ?
« À une époque, le leadership résidait dans les muscles. Aujourd’hui, il réside dans la façon de traiter les gens. » – Mahatma Gandhi
Aura naturelle et statut officiel : deux pouvoirs différents !
Les mots « leadership » et « management » ne sont pas synonymes. Un bon manager n’est pas obligatoirement un leader… et inversement ! Comme nous l’avons vu, un leader est un influenceur qui sait rassembler autour de lui. C’est parce qu’il est une source d’inspiration pour les autres qu’il parvient à gagner la confiance et le respect des gens, à fédérer un groupe et à être suivi par tout le monde pour concrétiser un objectif, un projet voire un rêve commun.
Si ce fut le cas à une vieille époque, avoir de gros bras ne suffit donc plus pour porter un collectif ! Au-delà des muscles, l’aura naturelle d’un leader vient essentiellement de :
ses idées ;
ses accomplissements ;
son comportement ;
la manière dont il traite les autres.
Face à ce constat, la différence avec le manager est la suivante : être un leader n’est pas une fonction. Il s’agit d’un rôle social informel octroyé par les membres d’un groupe à un individu qu’ils considèrent comme légitime pour les guider.
Bien qu’il soit important, le manager n’est pas nécessairement ce genre de personne. Compétent pour conduire un projet dans la bonne direction, il dispose d’un statut officiel de responsable et donc d’un certain pouvoir pour diriger ses troupes avec plus ou moins d’autorité. En revanche, malgré sa place forte dans l’organigramme, il n’est pas forcément plébiscité par son équipe. Contrairement au leader qui est totalement sacralisé, il est davantage respecté pour sa supériorité hiérarchique que pour sa propre personne.
Leadership et management : illustration sportive
Dans les sports collectifs, il arrive que le coach soit remis en question par ses joueurs, mais que l’équipe soit tout de même portée par quelqu’un d’autre. Brillant par sa solide expérience, son charisme naturel, ses excellentes performances, son palmarès remarquable ou encore sa supériorité technique, ce dernier devient alors le vrai leader… bien qu’il ne soit pas manager ! Les deux positions restent toutefois compatibles. Le leadership et le management peuvent effectivement appartenir au même individu… mais aussi à deux personnes différentes.
Sur ce point, il suffit d’analyser les plus grands succès de l’équipe de France de football pour s’en rendre compte. À chaque fois que nous avons été sacrés champions d’Europe ou du monde, nous avions un sélectionneur qui dirigeait parfaitement son groupe… et un meneur de jeu prodigieux qui sublimait le collectif. Ce n’est donc pas une coïncidence si nous avons gagné ! Avec Michel Platini, Zinédine Zidane ou Antoine Griezmann en leader technique, les Bleus étaient tirés vers le haut par quelqu’un de hors-norme.
D’ailleurs, même s’ils étaient généralement performants, ces chefs d’orchestre n’avaient pas besoin d’être bons à chaque match. Leur simple présence inspirait suffisamment les autres pour porter le collectif vers la victoire. En revanche, malgré leur forte influence, ils ne remettaient en question ni l’autorité, ni les compétences, ni la légitimité du coach. C’est même l’inverse ! Leur rôle de locomotive était totalement complémentaire au travail de l’entraîneur. C’est la preuve qu’être un leader de très haut niveau et savoir manager une équipe avec brio sont deux choses différentes.
Les bons leaders : des maîtres du stand-up… et pas des comédiens de sitcom
« Le plus grand leader n’est pas nécessairement celui qui fait les plus grandes choses. Il est celui qui amène les gens à faire les plus grandes choses. » – Ronald Reagan
Ce qui fait la force des vrais leaders
Être un bon leader, c’est bien plus qu’une histoire de compétences. Tout est une question de personnalité. Outre l’expertise, ce sont effectivement des traits de caractère, des valeurs et des qualités humaines qui poussent les gens à choisir et suivre quelqu’un pour mener le groupe au succès. Parmi les éléments qui forgent un grand leadership, nous retrouvons ainsi :
la vision et le charisme pour rassembler autour de soi et prendre la posture de guide… mais aussi l’altruisme, l’écoute active et l’ouverture d’esprit pour se connecter aux autres ;
l’ambition et le dépassement de soi pour motiver les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes… mais aussi l’humilité, l’exemplarité et la bienveillance pour ne pas devenir une caricature du petit chef incompétent ;
la confiance envers les autres, l’esprit d’équipe et la communication pour fédérer autour d’un projet commun… mais aussi le sens des responsabilités et l’assertivité pour faire avancer le collectif dans la bonne direction ;
la transmission du savoir et la reconnaissance individuelle pour accompagner le développement personnel des membres du groupe… tout en consolidant l’engagement de chacun dans le projet collectif ;
des capacités d’intelligence émotionnelle, de résilience, d’adaptation et d’apprentissage continu pour rester clairvoyant, maintenir son équilibre mental, garder la tête froide, être en phase avec la réalité… et donc toujours s’améliorer en tant que leader.
Un grand leader maîtrise l’art du spectacle vivant…
Lors d’un spectacle de stand-up, un comique s’adresse directement au public pour raconter des anecdotes, faire des observations du quotidien, se mettre dans la peau de personnages, interagir avec certains individus, etc. Sur scène, ce type de comédien prend la parole seul, sans décor et sans accessoire. Pour renforcer le côté spontané de son intervention, il se tient généralement debout (d’où le terme de stand-up). En brisant le quatrième mur, le but du stand-upper est de provoquer son audience pour l’accrocher et lui décocher un rire à chaque punchline.
Afin d’exister, l’humoriste doit par conséquent être suffisamment habité et convaincant, car il a besoin du public pour le suivre dans son aventure. L’autre difficulté, c’est que la magie opère uniquement si les blagues, les commentaires et les phrases chocs apparaissent comme des réflexions improvisées. Même s’ils ne sont pas dupes, les spectateurs ne doivent donc jamais sentir qu’on leur récite un texte spécialement préparé pour les pousser à rigoler. Bref, le talent du stand-upper réside dans le fait :
de donner corps à ses histoires ;
d’embarquer la salle avec lui ;
de faire oublier aux gens qu’ils assistent à un show.
Quel rapport avec le leadership ? C’est simple : être un leader est aussi un exercice de spectacle vivant ! Selon les situations, les interlocuteurs, les moments, les contextes, etc., il faut adapter son approche. Eh oui, un vrai leader maîtrise tous les styles de leadership. Il est :
tantôt coach tantôt chef de file ;
souvent démocratique, mais parfois directif ;
la plupart du temps transformationnel, mais sans s’interdire d’être transactionnel avec quelques individus (certains commerciaux qui marchent à la récompense par exemple).
Il sait également quand forcer le trait visionnaire ou jouer à fond la carte du collaboratif. Bref, c’est un stand-upper en puissance qui ressent son environnement et prend la température en direct pour proposer un speech impactant et fédérateur, c’est-à-dire le bon discours, aux bonnes personnes, au bon moment.
… alors qu’un petit chef se contente d’un show enregistré
L’apprentissage continu est l’une des forces des stand-uppers. En effet, pour ces derniers, les feedbacks sont instantanés. Si personne ne rit de leurs blagues, ils savent immédiatement que ça ne fonctionne pas. Ainsi, plus ils essaient, plus ils ont des retours à chaud, plus ils apprennent vite et plus ils progressent. En ce sens, être un leader avec cette approche mentale permet de rester ancré dans une logique de spectacle vivant. On peut donc plus facilement :
porter une vision en continu comme un stand-upper qui tient le fil de son histoire ;
avoir un charisme au niveau de la prestance scénique d’un stand-upper en live ;
pratiquer l’écoute active comme un stand-upper qui reste à l’affût des réactions pour rebondir ;
se montrer ambitieux comme un stand-upper qui se fixe le challenge de faire rire pendant plusieurs heures ;
se dépasser au point de transpirer autant qu’un stand-upper ;
communiquer avec les autres et maintenir un esprit collectif comme un stand-upper qui interagit et joue avec le public ;
etc.
À l’inverse, en restant campé sur ses acquis, le risque est de devenir un petit chef qui se contente d’un show enregistré. Et attention ! Ici, nous ne parlons pas d’un leader directif qui peut être utile en période de crise ou de panique, quand le groupe est perdu et a besoin d’entendre une seule voix. Un petit chef est juste un mauvais meneur qui s’éloigne du stand-upper pour se rapprocher de l’acteur de sitcom.
Moins authentique, il apprend son rôle par cœur et s’enferme dedans. À force de réciter son texte en forçant le trait sans subtilité, il n’incarne alors plus aucune vision personnelle. Incapable d’improviser et de s’adapter, il met finalement un écran entre lui et les gens pour éviter de se confronter directement au groupe. Bref, préférant entendre des rires enregistrés qu’écouter en live l’avis de son audience, il devient distant, rigide… et donc moins leader !
Être un leader : le mot de la fin
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À quel point la compétition sportive prépare-t-elle à relever les défis de la vie professionnelle ? La réponse : énormément ! Et pour cause : avec moins de temps morts, ainsi que de réels enjeux à la clé, le sport en compétition est bien plus intense qu’une séance de gym après le boulot ou qu’un foot improvisé entre amis. Si faire de l’exercice est bénéfique pour maintenir un esprit sain dans un corps sain, l’aspect compétitif permet en effet d’apprendre plus rapidement que la moyenne des leçons cruciales en matière de discipline, de maîtrise des émotions, de résilience, d’engagement ou encore de dépassement de soi.
En ce sens, il décuple les capacités physiques, mentales et émotionnelles, mais contribue surtout à mieux équilibrer les batteries d’énergie personnelles. Bref, terrain fertile pour développer un paquet de compétences transposables dans le monde du travail, le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle. De quoi vous aider à bâtir une carrière florissante ! Décryptage.
La compétition sportive, une activité intense… qui fait mûrir à vitesse grand V
Bien plus intense qu’un footing, qu’un peu d’exercice en salle ou que toute activité physique effectuée en loisir, le sport en compétition fait mûrir de manière accélérée. Explications.
La régularité sportive forge le physique, le mental et la gestion émotionnelle
Faire régulièrement du sport est le meilleur moyen de travailler simultanément sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle. Voici les bienfaits que vous pouvez obtenir en vous exerçant assidûment.
Les bienfaits du sport sur le physique
Pratiqué avec régularité, le sport permet d’entretenir son corps et d’améliorer sa condition physique. Selon la discipline choisie, vous pouvez notamment gagner en endurance, en force, en souplesse, en vitesse, en tonicité ou encore en coordination. Accentuant le rythme cardiaque et offrant une meilleure oxygénation, l’activité sportive muscle aussi l’ensemble de l’organisme. Par conséquent, plus vous vous exercerez régulièrement, plus vous vous protégerez de douleurs chroniques (musculaires, articulaires, etc.) ou de certaines pathologies (maladies, problèmes cardiaques, hypertension, etc.).
Les bienfaits du sport sur le mental
Au-delà de ses vertus sur le corps, le sport est également bon sur le plan psychologique. En effet, s’habituer à répéter les efforts développe l’autodiscipline, tout en favorisant une meilleure maîtrise de la respiration. Quand on apprend à tenir une ligne de conduite et à mieux respirer, on devient alors plus à même de faire face aux situations de panique, de stress ou de pression intense. Sur la durée, pratiquer une activité sportive régulière contribuera donc à vous construire un mental d’acier pour :
rester dans le moment présent et vous recentrer sur vous-même ;
être à l’aise avec ce qui peut vous rendre mal à l’aise ;
garder la tête froide face à la déstabilisation ;
vous reconcentrer dans les moments de doute ;
repousser vos limites face à la difficulté ;
reprendre le dessus quand les choses tournent mal ;
relever la tête quand vous êtes au fond du trou ;
etc.
Les bienfaits du sport sur la gestion émotionnelle
La régularité sportive est enfin bénéfique pour maîtriser ses émotions. Et pour cause : au bout de 30 minutes d’effort physique, la libération d’endorphine (hormones du bonheur) permet d’entrer dans un état de bien-être. Que vous choisissiez une discipline intense pour vous défouler (sport de combat, sport collectif, course à pied, natation, etc.), relaxante pour vous détendre (yoga, gymnastique douce, marche, etc.), amusante pour vous divertir (pétanque, bowling, tennis de table, etc.) ou artistique pour vous exprimer (danse, patinage, gymnastique rythmique, natation synchronisée, etc.), vous pourrez donc évacuer les ondes négatives, les idées noires et les ruminations pour ne plus ressentir de tensions. Au fil du temps, faire de l’exercice vous aidera alors à rester en contrôle.
La compétition discipline et apprend à mieux équilibrer ses batteries d’énergie
Si le sport est parfait pour développer sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle, le fait d’ajouter une dose de compétition permet de se discipliner, d’apprendre à équilibrer ses batteries d’énergie… et donc de grandir plus vite.
Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise
En compétition, le fait d’avoir des adversaires induit beaucoup plus de sérieux. La discipline et l’éthique de travail sont donc forcées par le contexte. Par exemple, comme il faut une condition physique au top pour espérer obtenir la victoire, on se prépare mieux, on mange mieux, on gère son sommeil comme une ressource, etc. Au fil du temps, un compétiteur sportif apprend alors à se connaître et se responsabiliser plus vite qu’une personne lambda.
C’est particulièrement vrai pour les athlètes de haut niveau qui ont une sorte d’obsolescence programmée et qui doivent soigner leur hygiène de vie pour faire durer leur carrière. Au quotidien, ces individus adoptent ainsi un fonctionnement équilibré et efficient (quasiment millimétré) qui leur permet de mieux gérer leur corps que la moyenne. Ils ont par conséquent une capacité supérieure à se fixer les bons objectifs, à définir les priorités, à savoir par où commencer et à structurer leur organisation pour se perfectionner.
Le sport en compétition, une des meilleures écoles pour devenir maître de ses émotions
Sur le plan de la maîtrise émotionnelle, le sport en compétition ressemble à des montagnes russes. On passe par des moments intenses de joie, de plaisir, de satisfaction ou d’accomplissement… mais aussi de doute, d’inquiétude, de frustration, de déception, de colère, etc. Même si l’on fait tout pour réduire l’incertitude, il y a également des surprises. Elles sont parfois bonnes et parfois mauvaises. L’échec et la réussite sont ainsi les deux faces d’une même pièce : celle du quotidien. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les entraînements s’enchaînent, mais sont toujours différents, car tout équilibre est précaire dans le sport d’élite.
En fait, ce qui est valable un jour… n’est pas valable le lendemain ! Tout peut basculer tellement vite pour des éléments qui dépendent soit de nous (condition physique moins bonne, préoccupations intellectuelles, doutes, tensions, frustrations, excès de confiance, etc.), soit de notre environnement (contexte difficile d’un club, nouveaux venus sur le circuit, calendrier sportif trop chargé, staff défaillant, problèmes financiers, etc.) Bref, la liste est longue ! En conséquence, apprendre à serrer les dents, se remette en scelle malgré les échecs et les défaites, rester alerte dans la victoire : cela se surveille comme le lait sur le feu, car tout peut déborder… à n’importe quel moment.
Forcément, grâce à ce genre d’expérience qui bouscule en permanence les sentiments, un compétiteur sportif apprend rapidement à comprendre et gérer ce qu’il ressent. Il perçoit aussi plus facilement l’atmosphère ambiante et ce qu’il se passe dans l’esprit des autres (notamment ses adversaires). Mature et équilibré dans son intelligence émotionnelle, ce type d’athlète met alors moins de temps à switcher et parvient généralement mieux à transformer l’énergie négative en énergie positive.
Résilience, dépassement de soi, capacité de réflexion, etc. : des qualités mentales décuplées par la compétition sportive
Le monde de la compétition sportive est impitoyable. Confronté à des épreuves ardues et à des adversaires morts de faim, il faut savoir viser haut, maintenir un rythme constant d’activité, travailler en équipe (même dans les sports individuels) et ne jamais rester sur ses acquis. C’est indispensable pour atteindre le sommet et déjouer la concurrence ! En parallèle, il est aussi nécessaire de conserver suffisamment de relâchement pour garder le feu sacré et ne pas exploser.
D’un point de vue psychologique, la vie de compétiteur ou de compétitrice est donc un accélérateur de résilience, de dépassement de soi, de persévérance, de courage et de cohésion de groupe. En plus de façonner l’esprit combatif, résilient et collectif, c’est également un raccourci pour affiner la capacité de réflexion et déconstruire les croyances limitantes. Challengé et bousculé en permanence, on apprend effectivement vite à :
Sur la durée, ce conditionnement fait que l’on a souvent moins de mal à puiser dans ses ressources mentales, à maintenir son cerveau en éveil, à s’adapter aux circonstances, à se mettre dans une logique d’apprentissage continu, à créer des schémas gagnants et à se fondre dans une dynamique de groupe. D’autre part, les victoires obtenues dans un contexte à enjeu alimentent la confiance en soi et la motivation. Avec plus d’assurance et d’engagement, on booste alors autant ses capacités de proactivité que de réactivité pour ne jamais tomber dans la passivité. Au quotidien, tout cela est finalement bénéfique pour :
Une maturité professionnelle accélérée… grâce au sport en compétition
Dans le monde du travail, les ressources physiques, mentales et émotionnelles décuplées à vitesse grand V par le sport en compétition permettent d’atteindre plus rapidement la maturité professionnelle. Explications.
Le sport en compétition au service de la performance professionnelle
Si vous pratiquez une discipline sportive en compétition, vous serez confronté de manière récurrente à des situations intenses. Rapidement, vous développerez donc des aptitudes supérieures à la moyenne :
des capacités physiques façonnées pour tenir un rythme soutenu ;
des émotions maîtrisées pour rester en contrôle, quelles que soient les circonstances ;
un mental de champion pour provoquer la réussite et remplir les objectifs fixés.
Dans l’univers du travail, dont celui du business qui est comparable à un sport de combat, ces ressources surdéveloppées feront une grande différence et pourront facilement être mises au service de la performance. En effet, il y a énormément de points communs avec le sport en compétition. Nous pouvons mentionner la planification, les objectifs à enjeux, les victoires et les défaites, la responsabilisation, la gestion du stress, l’innovation ou encore l’importance de l’esprit d’équipe, mais c’est quasiment tout le contexte qui est similaire. Par exemple :
convaincre un client, c’est comme gagner un match ;
décrocher un appel d’offres, c’est comme remporter un tournoi ;
réaliser un chiffre d’affaires historique, c’est comme battre un record ;
élaborer un plan d’action commercial, c’est comme construire une tactique de jeu ;
manager des collaborateurs, c’est comme coacher une équipe ;
se former pour monter en compétences, c’est comme s’entraîner pour développer sa palette technique ;
etc.
Face à de telles concordances, vous comprenez mieux pourquoi celles et ceux qui sont habitués à la compétition sportive partent avec un avantage pour atteindre plus vite la maturité professionnelle. C’est tout simplement la vie d’entreprise en accéléré !
20 aptitudes professionnelles clés boostées par la compétition sportive
En fin de compte, qu’elle soit amatrice ou de haut niveau, la compétition sportive ne permet pas uniquement de progresser en tant qu’athlète. Source d’apprentissage pour se forger une excellente forme physique, une solide maîtrise émotionnelle et un mental d’acier, cette grande école de vie est un accélérateur vers la maturité professionnelle. Pour conclure cet article, refaisons donc la liste des 20 aptitudes boostées par le sport en compétition et pouvant être particulièrement bénéfiques dans le monde du travail :
l’autodiscipline ;
l’éthique de travail ;
le self-control ;
la gestion du stress ;
la responsabilisation personnelle ;
l’efficience (optimisation du temps et de l’énergie) ;
la capacité à fixer les bons objectifs ;
la faculté à prioriser les actions ;
la résilience ;
le fighting spirit (dépassement de soi, persévérance et courage) ;
la confiance en soi ;
la proactivité ;
la réactivité ;
la capacité d’analyse ;
l’esprit critique ;
la créativité ;
l’apprentissage continu ;
l’esprit d’équipe ;
l’adaptabilité ;
la prise de décision rapide.
Sport en compétition & maturité professionnelle : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Maintenant que vous avez compris en quoi le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle, ne fuyez plus les affrontements sportifs à enjeux ! Par ailleurs, si vous souhaitez exploiter au travail les compétences que vous avez acquises grâce à la compétition sportive, Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous accompagner avec des outils de coaching de sportif d’élite. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
C’est une bonne nouvelle ! Selon le baromètre 2023 du sport en entreprise, publié par Harmonie Mutuelle à la suite d’une étude réalisée avec Amaury Sport Organisation et l’institut du CSA, 91 % des personnes salariées en France estiment que faire de l’exercice favorise leur bien-être. Si ce chiffre est réjouissant, c’est parce qu’avoir conscience des bienfaits du sport sur la santé physique, mentale et émotionnelle est le premier pas pour se mettre à bouger de manière régulière.
En revanche, énorme décalage concernant la culture du sport au travail : alors que 78 % des mêmes individus sont prêts à prendre sur leur temps de loisirs pour participer aux activités sportives organisées par leur employeur… uniquement 20 % des sociétés proposent cela. En la matière, nous sommes ainsi à des années-lumière des pays nordiques et du fonctionnement de l’entreprise Björn Borg ! Pourquoi et comment s’inspirer des modèles suédois, danois ou finlandais pour ancrer une vraie philosophie sportive dans son quotidien professionnel ? Décryptage.
Le sport au travail, une pratique bénéfique pour la santé, la productivité et la créativité
En milieu professionnel, pratiquer régulièrement une activité sportive est l’un des leviers les plus puissants pour rester en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Apport en oxygène et en nutriments dans les muscles, meilleure circulation sanguine, stimulation du système nerveux, production accrue de globules blancs ou encore libération d’endorphines (aussi appelées hormones du bonheur) : les bienfaits du sport sont multiples ! Concrètement, les bénéfices se traduisent par :
Vous l’aurez donc compris : que vous soyez salarié d’une entreprise ou indépendant, vous gagnerez beaucoup en intégrant le sport dans votre planning professionnel. Au-delà de soigner votre qualité de vie au travail, vous serez globalement moins sujet aux douleurs musculaires ou articulaires, aux épuisements mentaux et aux maladies en tout genre. Si vous faites de l’exercice régulièrement, vous enclencherez par conséquent un cercle vertueux en devenant plus énergique, serein, efficace et productif dans le cadre de vos missions.
Mais ce n’est pas tout ! Dénouant les tensions, évacuant la pression et libérant le cerveau, la dépense physique est également un excellent carburant pour la créativité. Si vous incorporez des sessions sportives à votre routine professionnelle, vous pourrez ainsi vous ouvrir de nouveaux chemins de pensée et développer davantage d’idées fraîches. Alors, misez sur la culture du sport au travail… et n’hésitez pas à la partager avec des collègues ou des confrères ! Le sport collectif est en effet idéal pour :
apprendre à travailler ensemble ;
dynamiser la cohésion de groupe ;
créer du lien social ;
développer son réseau.
Björn Borg, une source d’inspiration en matière de culture du sport au travail
Six fois vainqueur de Roland-Garros et cinq fois vainqueur de Wimbledon, Björn Borg est l’un des plus grands joueurs de tennis de l’histoire et plus globalement une légende du sport. Le champion suédois a toutefois d’autres faits d’armes à son actif. En 1989, il fonde une marque de vêtements à son nom. Et quand une entreprise s’appelle Björn Borg, la culture du sport au travail est forcément présente.
Chaque vendredi soir, les employés se rendent effectivement dans un centre sportif de Stockholm pour suivre une heure d’entraînement obligatoire. Le but ? Développer la cohésion des équipes et maintenir les collaborateurs en forme afin de renforcer la productivité individuelle et collective au sein du groupe. Le discours d’Henrik Bunge, PDG actuel de la société, est d’ailleurs très clair : « Si on ne veut pas faire de sport et être intégré à la culture de l’entreprise, on s’en va ! » Bref, personne n’est exempté, pas même la direction !
De quoi donner envie aux salariés de claquer la porte ? Pas du tout ! C’est plutôt l’inverse. Chez Björn Borg, l’initiative est appréciée. En interne, chacun est convaincu que la séance de sport hebdomadaire est bénéfique pour améliorer son bien-être personnel, mais aussi rapprocher les équipes. Face à un tel plébiscite, vous comprenez maintenant mieux quel serait l’intérêt d’inscrire une activité sportive régulière dans votre quotidien professionnel. Alors, inspirez-vous-en !
Les pays nordiques, rois de la culture du sport en entreprise !
Si l’instauration d’une séance d’entraînement hebdomadaire trouve autant d’échos positifs chez Björn Borg, ce n’est pas uniquement parce que la société porte le nom d’un grand athlète. C’est principalement car les pays d’Europe du Nord ont une forte culture sportive. Là-bas, il y a une éducation sérieuse au sport et une énorme promotion de ses bienfaits auprès des citoyens. Vous l’aurez donc compris : c’est ce point qui fait la différence ! Quand 92 % des Finlandais, 88 % des Suédois et 81 % des Danois déclarent pratiquer une activité sportive… contre seulement 45 % des Français, selon l’Eurobaromètre 2022 du sport et de l’activité physique, on ne peut pas parler de hasard.
Pays de Bjôrn Borg, mais aussi d’Armand Duplantis, Carolina Klüft ou Zlatan Ibrahimović, la Suède est réputée pour son culte autour du bien-être, de l’effort et de la forme. Berceau de la légende des Jeux olympiques, Paavo Nurmi, ainsi que d’une flopée de champions du monde de F1, la Finlande investit massivement dans les installations sportives depuis plusieurs décennies. Le Danemark, royaume du vélo avec ses 12 000 km de pistes cyclables et son multiple vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, héberge de son côté le siège de l’Association internationale pour le sport et la culture (ISCA).
En Scandinavie et dans les autres états nordiques, la culture du sport au travail est donc une évidence, car faire de l’exercice est une philosophie partagée par toute la population. Ainsi, les entreprises suédoises et finlandaises subventionnent largement les activités sportives pour leurs collaborateurs, tandis que les associations de sport d’entreprise sont légion au Danemark. Dans la même logique, les employeurs de ces pays font naturellement l’effort d’aménager le temps de travail et les locaux pour faire de la place au sport.
À titre d’information, Peder Bisgaard, président de la Fédération Danoise du Sport d’Entreprise est d’ailleurs intervenu à Bordeaux, le 15 juin 2023, lors de la première conférence Move at Work organisée en parallèle des Jeux Européens du Sport d’Entreprise pour échanger sur le sujet « inciter les entreprises et leurs équipes à adopter des modes de vie actifs ».
Comment s’inspirer des modèles nordiques pour ancrer l’activité sportive dans son quotidien professionnel ?
Même si la philosophie évolue, notre culture du sport au travail n’est pas aussi poussée que celle des Suédois, des Finlandais ou des Danois. Les chiffres du baromètre 2023 du sport en entreprise sont là pour le prouver. En revanche, ce n’est pas une raison pour se laisser aller ! À votre échelle, vous pouvez vous inspirer des pays d’Europe du Nord pour prendre du plaisir à suer et inscrire l’activité sportive dans votre quotidien professionnel.
Pour commencer, n’hésitez pas à rejoindre les groupes sportifs, voire les associations sportives, de votre entreprise. Intégré au collectif, il est plus facile de garder la motivation et d’installer une dynamique de l’effort. Faire de l’exercice n’est pas dans l’ADN de votre employeur ? Alors, n’attendez pas qu’on vienne à vous ! Pourquoi ne pas prendre l’initiative d’organiser quelque chose entre midi et deux ou après le boulot ? Certains de vos collègues seront sûrement intéressés par votre invitation si vous leur proposez :
de faire un foot ou un basket ;
d’aller courir ;
d’effectuer une séance de yoga ;
de vous rendre à la salle ou à la piscine ;
etc.
Vous êtes travailleur indépendant et pas vraiment un grand sportif ? Si vous peinez à vous y mettre seul, sollicitez votre entourage pour trouver un binôme de sport en semaine ! L’autre moyen de vous dépenser physiquement durant vos journées de travail, c’est de modifier certaines habitudes. Pendant votre pause déjeuner, vous pouvez par exemple faire une balade au lieu de traîner sur les réseaux sociaux. Si vous habitez à proximité de votre entreprise, rien ne vous empêche non plus de privilégier la marche ou le vélo pour les trajets.
Bref, il y a un tas de possibilités pour vous bouger et installer des routines sportives dans votre agenda. Alors, cherchez une activité agréable et lancez-vous pour embrasser cette culture du sport au travail !
Culture du sport au travail : le mot de la fin
Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez instaurer une dynamique durable de l’exercice physique dans votre quotidien professionnel, l’équipe de Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous aider. Alors, contactez-nous pour en parler ! Nous serons évidemment ravis de vous accompagner dans le développement de votre culture du sport au travail. D’autre part, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
Vous êtes physiquement fatigué après le boulot ? Vous ne faites pas trop attention à vos gestes et postures au travail ? Alors, il est temps de comprendre que les deux sont liés ! Que votre activité soit sédentaire ou mobile, bien vous tenir, vous positionner et vous mouvoir n’est pas une option ou un luxe. C’est vital ! En milieu professionnel, quand on se tient bien, tout va bien. En revanche, les mauvaises postures et les faux mouvements sont préjudiciables pour la santé et responsables de troubles musculosquelettiques aux conséquences handicapantes.
Pas envie de finir avec une douleur chronique au dos, une déchirure musculaire, un problème articulaire ou une autre pathologie physique parce que vous vous tenez mal ou avez effectué un geste maladroit au travail ? Dans ce cas, lisez attentivement cet article ! Il vous aidera à améliorer votre positionnement corporel et votre gestuelle dans le cadre de vos missions !
Quelles différences entre un geste et une posture au travail ?
Dans le monde professionnel, les travailleurs effectuent des gestes et adoptent des postures pour réaliser leurs missions. Gestes et postures au travail sont toutefois deux choses différentes qu’il est nécessaire de bien distinguer avant d’aller plus loin. Place donc aux définitions !
Qu’est-ce qu’un geste ?
Un geste est un mouvement réalisé par une personne pour exécuter ou exprimer quelque chose. Dans le cadre de la gestuelle professionnelle, il peut donc y avoir une volonté :
d’action (porter un carton, taper sur son clavier d’ordinateur, décrocher le téléphone, écrire un SMS, se déplacer, s’étirer, etc.) ;
de communication corporelle (montrer un élément pendant une présentation orale, lever le pouce pour féliciter un collègue, dire oui ou non avec la tête, croiser les bras pour mettre de la distance lors d’une discussion, etc.).
Qu’est-ce qu’une posture ?
La posture est une position physique adoptée par un individu de manière naturelle, volontaire ou contraignante lors de l’exercice d’une activité. Pour faire simple, c’est la façon de se tenir et de placer son corps. Selon le contexte professionnel, on peut retrouver une multitude de postures debout, penchées, assises, appuyées, accroupies, couchées, etc. Au cours d’une journée de travail, celles-ci varient en fonction des tâches que l’on exécute, mais aussi de l’état d’esprit que l’on veut adopter. Pour ce qui est de ce dernier point, nous parlons de poses de pouvoir (ou power poses) aux effets positifs sur le mental.
L’importance de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel
Dans le cadre d’une activité professionnelle, les positions et les actions contraignantes, inconfortables et/ou répétitives sont néfastes pour la santé. Adopter les bons gestes et postures au travail est donc une pratique à prendre au sérieux. Si vous vous tenez mal ou effectuez de mauvais mouvements lorsque vous remplissez vos missions, vous risquez effectivement :
une hausse de la fatigue physique et mentale ;
des troubles musculosquelettiques (TMS), tels que des douleurs au cou, au dos, aux épaules, aux coudes, aux poignets, aux mains, aux genoux, aux chevilles et aux pieds ;
des fractures osseuses ou articulaires ;
des déchirures musculaires ;
etc.
À terme, ces pathologies peuvent entraîner des séquelles plus ou moins lourdes avec une perte de force, une diminution de la mobilité, etc. Les conséquences directes vont ainsi d’une baisse des performances à une inaptitude temporaire ou durable à travailler. Entraînant des arrêts de travail, voire des arrêts maladie, cette situation peut donc devenir extrêmement préjudiciable pour vous… mais aussi pour votre employeur.
Pour rappel, les TMS sont aujourd’hui considérés comme des maladies à caractère professionnel (MCP). Selon l’Assurance Maladie, elles ont augmenté de 60 % depuis 2003 et représentent de loin la principale MCP signalée. Parmi celles-ci, nous pouvons citer le syndrome du canal carpien au poignet ou encore la lombalgie en bas du dos. À ce titre, sachez que pour prévenir les risques concernant l’intégrité physique des travailleurs, la législation liée à la qualité de vie au travail impose aux entreprises de faire suivre une formation « gestes et postures » adaptée aux salariés :
Quels sont les bons gestes et postures au travail ?
Maintenant que vous savez pourquoi il est si important de bien se tenir, se positionner et se mouvoir en milieu professionnel, faisons le point sur les bonnes pratiques à adopter en matière de gestes et postures au travail.
Comment bien se tenir lorsque l’on travaille en position assise ?
Vous passez une grande partie de vos journées en position assise derrière un bureau ou au volant pour des déplacements professionnels ? Voici les gestes et postures que vous devriez adopter dans le cadre de votre travail sédentaire.
Les gestes et postures pour travailler assis au bureau
Quand vous travaillez assis sur votre chaise de bureau, oubliez les mauvaises postures physiques, telles que le dos courbé, les jambes croisées, la nuque pliée, les bras tendus ou le corps avachi. Pour réduire la fatigue musculaire, articulaire et visuelle, mais également favoriser une bonne circulation sanguine, l’idée est de répartir correctement votre poids corporel avec des angles à 90 degrés au niveau des coudes, du tronc, des jambes et des chevilles. Dans cette optique, positionnez-vous avec :
le dos droit et appuyé contre le dossier du fauteuil ;
la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale ;
les épaules relâchées ;
les jambes légèrement écartées ;
les cuisses à l’horizontale ;
les pieds à plat au sol ou sur un repose-pied ;
les yeux à une distance de 50 à 70 cm de l’écran en cas de travail sur ordinateur.
Évidemment, ne négligez pas l’équipement ! Pour maintenir une bonne posture corporelle, il vous faut un poste de travail ergonomique. En ce sens, le top reste un siège avec des accoudoirs, un soutien lombaire, ainsi que la possibilité de régler votre dossier, votre assise et votre hauteur pour ajuster le tout à votre morphologie. Bien qu’il soit confortable, ne restez cependant pas dedans toute la journée ! Les positions sédentaires prolongées sont à bannir. Pensez donc à faire des pauses régulières pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes.
Enfin, concernant la gestuelle, évitez au maximum :
les torsions comme regarder en arrière ou se pencher en avant pour brancher un chargeur ;
les mouvements nerveux comme taper brutalement au clavier ou bouger la souris d’ordinateur dans tous les sens.
Initialement, ces gestes sont déjà à risques, alors inutile de les rendre brusques et répétitifs. Pour vous prémunir de problèmes au poignet, au cou ou autre, privilégiez plutôt la souplesse et la délicatesse dans vos actions !
Les gestes et postures pour les déplacements professionnels
Vous passez beaucoup de temps à conduire sur la route pour le travail ? Afin d’éviter les gestes et postures inadaptés en voiture, respectez les 7 règles suivantes lorsque vous avez des déplacements professionnels à effectuer :
pour empêcher les torsions dorsales, installez-vous dos à l’habitacle et sortez du véhicule en pivotant votre corps vers l’extérieur ;
pour ne pas être entassé ou trop tendu, réglez la distance du siège par rapport aux pédales et au volant de manière à vous retrouver calé au fond du fauteuil avec les épaules qui touchent le dossier, tout en ayant un angle à minimum 90 degrés pour les genoux et à maximum 60 degrés pour les coudes ;
pour vous prémunir des douleurs lombaires et des coxalgies (douleurs de la hanche), réglez l’inclinaison du dossier jusqu’à ce que votre buste soit droit et forme un angle de 90 degrés avec vos jambes ;
pour ne pas ressentir de tensions au niveau des vertèbres cervicales et des épaules, positionnez confortablement l’appuie-tête ;
pour que le bas du dossier soutienne bien votre colonne vertébrale et que votre champ de vision soit idéal, réglez l’assise à la bonne hauteur ;
pour éviter les mouvements répétitifs de la tête et les torsions de la nuque ou du dos, régler correctement vos rétroviseurs ;
pour réduire les gestes brusques, adoptez une conduite souple et gardez les mains sur le volant.
Vous êtes seulement passager ? Cela ne vous dispense pas de bien vous tenir dans votre siège ! Enfin, comme pour le travail de bureau, vous ne devez pas maintenir la posture sédentaire durablement lors de vos déplacements professionnels. Que vous soyez conducteur ou pas, il faut conserver de la mobilité physique. Pensez donc à faire des pauses pour vous lever, vous étirer et marcher quelques minutes toutes les heures et demie si vous avez une longue route à faire. Évidemment, il faudra calculer votre temps de trajet en incluant ces arrêts essentiels !
Quels réflexes adopter en matière de gestes et postures pour le travail debout ?
Vous êtes principalement debout pour effectuer vos missions ? Si vous devez rester statique sur vos deux jambes, les meilleurs réflexes en matière de gestes et postures au travail seront :
de garder le tronc droit avec la tête relevée et alignée par rapport à la colonne vertébrale pour ne pas être trop tassé au niveau des épaules et du dos ;
d’écarter les jambes à largeur des hanches, tout en maintenant une petite flexion des genoux pour bien répartir le poids du corps ;
de fluidifier la gestuelle des bras, des poignets et des mains pour éviter les faux mouvements.
Autre point important : travaillez toujours à hauteur des yeux pour être ni trop cambré ni trop tendu. Par ailleurs, comme vous serez soutenu par vos pieds, optez pour des chaussures plates, légères, confortables et offrant un bon amorti. En cas de déplacements, restez évidemment vigilant… mais ne piétinez pas ! Enfin, si vous avez à vous baisser pour une quelconque raison (ramasser un objet, brancher un câble, etc.), ne vous penchez pas en avant avec le dos courbé. Pour bien vous tenir, il est préférable de plier vos genoux et de vous mettre temporairement en position accroupie. Votre colonne vertébrale sera ainsi droite.
À ce propos, si vous vous baissez pour récupérer quelque chose de lourd, car vous n’avez pas de diable, de chariot ou autre à disposition, utilisez cette même posture en vous plaçant au plus près de l’objet en question. Ce sont maintenant vos cuisses et vos hanches qui doivent travailler. Au moment de soulever la charge, prenez donc appui sur vos jambes et poussez pour vous relever. Afin d’éviter les cambrures et les douleurs dorsales, la bonne attitude est ensuite de garder l’objet lourd collé à votre torse avec les bras tendus le long du corps.
Gestes et postures au travail : le mot de la fin
Grâce à cet article, vous savez désormais ce que l’on entend par « gestes et postures au travail », pourquoi ce sujet est si important, mais surtout comment bien se tenir et se mouvoir en milieu professionnel. Vous voulez approfondir la question de la gestuelle et du positionnement corporel dans le cadre de votre activité ? Alors, contactez l’équipe de Moortgat Énergie pour en discuter ! Par ailleurs, si vous souhaitez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
Le chiffre est alarmant : selon l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 95 % de la population française adulte se retrouve aujourd’hui exposée à un risque de détérioration de la santé à cause d’un manque d’activité physique ou d’un comportement sédentaire.
Vous passez la majeure partie de vos journées assis sur votre chaise de bureau ? Alors, méfiez-vous ! Même en étant confortablement installé dans le meilleur fauteuil du monde, garder cette posture de manière durable et répétitive est nuisible… car nous sommes génétiquement programmés pour nous lever et marcher. Eh oui ! L’être humain a mis des millions d’années pour devenir bipède et tenir debout sur ses deux pieds. Allant à l’encontre de notre évolution, la sédentarité au travail est donc une mauvaise habitude aux répercussions négatives.
Envie d’en savoir plus pour combattre ce fléau sous-estimé par les employeurs et les travailleurs ? Décryptons le problème et analysons les solutions pour gagner en mobilité dans un contexte professionnel.
Sédentarité au travail : de quoi parle-t-on ?
Par définition, un comportement sédentaire consiste à rester éveillé durablement en position assise ou allongée avec une faible dépense énergétique. De ce fait, on considère qu’une personne est en situation de sédentarité lorsqu’elle passe de longues heures :
couchée dans son lit sans dormir ;
installée dans le canapé pour regarder la TV ;
assis sur une chaise pour travailler ;
etc.
Avec un nombre important de salariés ou d’indépendants qui restent minimum 7 heures derrière un ordinateur, sans compter les temps de trajet assis au volant ou dans les transports en commun pour ceux qui sont présents chaque jour au bureau, le risque de sédentarité professionnelle est donc particulièrement élevé. Réduisant les occasions de se lever de sa chaise, le télétravail a même renforcé le problème chez les individus concernés par cette pratique.
Certains diront qu’ils compensent en faisant du sport ou autre à côté pour rester actif, mais attention à la confusion. La sédentarité au travail se définit uniquement par la conservation d’une posture assise pendant plusieurs heures pour réaliser ses missions professionnelles. Le concept est ainsi différent de celui d’inactivité qui signifie avoir un niveau insuffisant d’activité au quotidien.
Face à ce constat, il faut bien comprendre qu’être physiquement actif à certains moments de la journée (même à forte intensité) n’empêche donc pas le fait d’être sédentaire la plupart du temps.
Quels sont les risques de la sédentarité professionnelle ?
Si les conséquences du manque d’activité physique sont aujourd’hui intégrées par la plupart des gens, les risques liés à la sédentarité au travail ne sont pas encore bien assimilés. Ces derniers sont pourtant inquiétants. Selon, l’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité), les postures sédentaires prolongées favorisent effectivement le développement :
de maladies cardiovasculaires ;
de diabète ;
de cancers du côlon, de l’endomètre ou du poumon ;
de problème d’obésité ;
d’un état d’anxiété et de dépression.
L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) précise, pour sa part, que la sédentarité est un facteur prépondérant de risque de maladies non transmissibles (MNT), mais surtout la quatrième cause majeure de décès prématurés dans le monde. En milieu professionnel, savoir se lever de sa chaise représente donc un enjeu vital. Comme le dit le professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes : « Nous sommes programmés pour bouger. Génétiquement, nos gènes ne fonctionnent bien que si l’on bouge ».
En fait, quand nous sommes assis, notre organisme se met au repos. Au-delà de 7 heures par jour, on observe par exemple une augmentation durable de la pression artérielle et de la glycémie. Alors, ne restez pas continuellement assis derrière votre bureau si vous voulez préserver votre bien-être physique, mental… mais également social !
Comment lutter contre la sédentarité au travail ?
Avec les risques encourus, la lutte contre la sédentarité professionnelle doit évidemment devenir une priorité pour les travailleurs. Comment changer son comportement quand on passe la majeure partie de son temps assis sur une chaise de bureau ? Voici les principaux conseils à suivre pour instaurer davantage de mobilité dans vos journées de travail.
Déclencher une prise de conscience sur le problème de sédentarité professionnelle
Difficile de lutter contre la sédentarité au travail sans avoir pris la pleine mesure du problème. De ce fait, la première étape pour combattre ce fléau est de déclencher une réelle prise de conscience sur vos habitudes sédentaires. Même si les entreprises ont pour rôle d’informer, de sensibiliser et d’accompagner leurs collaborateurs sur le sujet, il faut se montrer proactif en tant que travailleur. En ce sens, vous pouvez notamment réaliser des tests comme celui disponible sur le site mangerbouger.fr de Santé publique France.
Effectuer un bilan de santé est également un bon moyen d’évaluer votre niveau de sédentarité professionnelle. En fonction de vos résultats, vous pourrez obtenir des conseils personnalisés pour gagner en mobilité au quotidien. N’hésitez donc pas à vous rapprocher de la médecine du travail, de votre médecin traitant ou d’un professionnel de santé qualifié !
Corriger ses mauvaises habitudes sédentaires au travail
Prendre conscience de ses problèmes de sédentarité au travail, c’est bien. Corriger ses mauvaises habitudes, c’est mieux. En ce sens, réfléchissez aux changements applicables dans votre routine professionnelle et adaptez votre comportement pour gagner en mobilité. Afin d’éviter de rester trop longtemps dans une posture sédentaire, vous pouvez notamment alterner du travail en position assise et des tâches pouvant être effectuées debout. Par exemple, il n’est pas forcément nécessaire d’être sur sa chaise pour passer un appel téléphonique, faire une réunion ou même prendre un café si l’on inclut les pauses.
De manière générale, essayez de vous lever au moins quelques minutes toutes les heures et de marcher davantage. Parmi les petits ajustements faciles à mettre en application, il y a entre autres :
privilégier les escaliers à l’ascenseur ;
vous déplacer pour parler à vos collègues au lieu de leur envoyer un e-mail ;
aller chercher votre repas du midi en marchant au lieu de vous le faire livrer ;
etc.
Se lever du bureau pour prendre des pauses actives et sportives
Pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il ne faut pas seulement apporter davantage de mobilité dans son travail. Il est également nécessaire d’intégrer des pauses actives et/ou sportives tout au long de la journée. Ainsi, il est fortement recommandé d’effectuer un minimum de 30 minutes d’activité physique par jour. Vous n’avez pas le temps ? L’excuse ne tient pas ! Il vous suffit de marcher 10 minutes le matin, le midi et le soir pour remplir l’objectif. Évidemment, si vous faites plus, c’est beaucoup mieux.
Une bonne pratique supplémentaire est d’instaurer une routine antisédentarité consistant à vous arrêter de temps en temps pour faire quelques étirements ou exercices physiques d’intensité modérée. Enfin, que ce soit avant d’arriver au travail, pendant la pause du midi ou après le boulot, des séances sportives un peu plus soutenues s’avèreront forcément bénéfiques pour réduire l’impact de vos comportements sédentaires de la journée.
À ce propos, si vous faites partie d’une société ayant développé une culture du sport en interne pour prévenir les risques de la sédentarité en entreprise, n’hésitez pas à participer aux activités proposées comme un cours de gym, un footing ou une partie de foot entre collègues.
Adapter le poste de travail pour favoriser des postures mobiles
Parmi les mesures redoutables pour lutter contre la sédentarité professionnelle, il y a la mise en place de mobilier actif. Une première solution pour adapter votre poste de travail est ainsi de privilégier un bureau assis-debout à un bureau classique avec une chaise. Plus dynamique et permettant de varier la hauteur de posture, ce type d’équipement réduira le temps que vous passerez assis. Pour les plus sportifs, il existe par ailleurs des « walking desk ». Ici, vous serez positionné face à votre bureau tout en étant debout sur un tapis de marche à vitesse réglable.
Fonctionnant sur un principe similaire, il y a aussi la variante du vélo-bureau ou du simple pédalier. Le remplacement de la chaise de bureau par un ballon d’exercices est enfin une autre technique efficace pour favoriser le mouvement et la tonification corporelle. Bref, quelle que soit votre préférence entre ces différentes possibilités, l’investissement sera bon pour rester actif au cours de la journée et prévenir les risques de la sédentarité au travail.
Sédentarité au travail : le mot de la fin
Cet article sur la sédentarité au travail vous a convaincu qu’il était temps d’agir pour apporter davantage de mobilité dans votre quotidien professionnel ? Si vous souhaitez être accompagné pour adopter les bons comportements actifs et garder une routine antisédentarité efficace au bureau, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous avez envie d’aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.
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