Lâcher Prise ou Tenir Bon : Quelle est la Meilleure Décision ?

Lâcher Prise ou Tenir Bon : Quelle est la Meilleure Décision ?

Vous vous êtes fixé des objectifs clairs à atteindre ? C’est très bien ! Savoir exactement ce que vous visez est indispensable pour vous amener vers la situation dont vous rêvez. Cependant, vous devez éviter de tomber dans l’obsession. Ce mauvais comportement peut facilement vous empêcher de vous rendre compte que vous avez atteint vos limites ou que votre plan d’action est inefficace. Finalement, vous risquez même de manquer de lucidité pour comprendre quand persister et quand dire stop. Plutôt inquiétant, non ? C’est pourquoi apprendre à identifier les moments où il est temps d’arrêter de s’acharner et ceux où l’on peut encore insister est absolument primordial dans la vie. Lâcher prise ou tenir bon ? Lisez attentivement cet article pour faire le meilleur choix face à ce grand dilemme !

Lâcher prise ou tenir bon : deux attitudes diamétralement opposées

Vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs ? Cette situation vous préoccupe de plus en plus ? Au bout d’un moment, vous devrez vous décider : lâcher prise ou tenir bon. Il est donc nécessaire de bien comprendre ce que signifient réellement ces deux attitudes diamétralement opposées.

Lâcher prise : l’art de savoir se dire stop au bon moment

Concrètement, lâcher prise veut dire cesser de s’accrocher coûte que coûte à une situation, une personne, un objectif, un concept ou n’importe quel autre élément. Simple en apparence, cette action est néanmoins difficile à mettre en place. En effet, lorsque nous avons une idée fixe, il devient très compliqué :

  • de se laisser aller ;
  • de vivre l’instant présent ;
  • de renoncer à sa volonté de tout maîtriser ;
  • d’accepter de ne pas avoir le contrôle absolu.

Seulement, voilà : savoir se dire stop, ce n’est pas uniquement admettre qu’il est grand temps d’arrêter de s’obstiner. C’est également se rendre à l’évidence que nous sommes allées au bout de nous-mêmes et qu’il vaut mieux privilégier notre santé, notre intégrité et notre liberté pour être beaucoup plus épanoui. Bref, c’est l’art de prendre au bon moment une sage décision : celle de ne surtout pas se mettre dans une situation critique.

En revanche, lâcher prise ne veut pas forcément dire abandonner ou perdre. Parfois, pour éviter de foncer droit dans le mur, il faut simplement cesser de s’acharner afin de se ressourcer, retrouver ses esprits et éclaircir ses idées. Cette démarche permet :

  • d’analyser ses erreurs ;
  • de comprendre ses points forts ;
  • de voir les choses sous un nouvel angle ;
  • de réajuster sa stratégie.

En matière de développement personnel, cette méthode est donc complètement positive !

Tenir bon : la force de persévérer malgré les obstacles

« Ne lâche rien ! », « Vas-y, insiste ! », « Ne craque surtout pas ! » : à force d’entendre ce genre de phrases au quotidien, nous sommes conditionnés pour ne jamais abandonner. Comme Superman ou Captain America, nous finissons alors par nous montrer hautement exigeants envers nous-mêmes. Nous pouvons d’ailleurs en venir à nous imposer une ligne de conduite extrêmement stricte.

Si l’on rajoute toutes les histoires de personnes qui ont réussi à devenir des références dans leur domaine malgré plusieurs échecs (Thomas Edison, Walt Disney, J.K. Rowling, etc.), tenir bon apparaît comme une tactique gagnante dans la vie. Et c’est vrai ! La résilience et la persévérance sont des super-pouvoirs particulièrement utiles pour surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin.

Néanmoins, il est nécessaire de ne pas confondre ces notions avec le mauvais acharnement qui consiste juste à s’obstiner en fonçant tête baissée. Si vous voulez vous accrocher malgré les difficultés, vous devez le faire correctement pour ne pas perdre le sens des réalités. Comment ? En gardant votre objectif à l’esprit, mais surtout en apprenant de vos erreurs pour éviter de les répéter, car soyons clairs : les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.

Comment trouver son équilibre entre lâcher prise et tenir bon ?

Lâcher prise ou tenir bon ? Quel dilemme ! Comme nous l’avons vu précédemment, la ténacité sera parfois une stratégie payante. Mais, dans certaines situations, vous aurez bien plus à gagner en arrêtant de vous acharner. Finalement, c’est juste une question d’équilibre ! À quel moment est-il primordial de savoir se dire stop ? Quand faut-il plutôt continuer d’essayer ? Décryptage.

Apprendre à lâcher prise : quand faut-il absolument arrêter de s’acharner ?

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein

Eh oui ! Au bout de combien de tentatives ratées devez-vous arrêter les frais ? À partir de combien de temps avez-vous intérêt à laisser tomber un projet si vous n’y arrivez pas ? Difficile à évaluer, n’est-ce pas ? Pour ne pas sombrer dans les abus, vous pouvez évidemment installer des limites à ne jamais dépasser. Par exemple, si vous êtes commercial et que vous tentez de contacter un client potentiel, définir un nombre de relances maximum peut être utile pour ne pas gaspiller votre temps sur ce dernier, car beaucoup d’autres vous attendent probablement.

Mais, en dehors de certains cas, la décision de lâcher prise n’est pas vraiment une affaire de mathématiques. C’est surtout une question de bien-être et de respect de soi ! Pour vous aider à comprendre tout cela, voici les principaux contextes où vous devez absolument savoir vous dire stop :

  • Vous allez à l’encontre de vos convictions ? Vous sentez que vous forcez beaucoup trop ? Vous êtes épuisé après avoir fait tout votre possible ? Vous êtes particulièrement mal à l’aise ? Donnez le coup de sifflet final à chaque fois que votre santé physique ou mentale est mise en péril !
  • Vous répétez les mêmes schémas sans savoir pourquoi ? Vous faites des choses uniquement par habitude ? Vous ne comprenez pas le sens de vos actions ? Vous ne prenez aucun plaisir ? Ne soyez pas fou, arrêtez-vous au moins pour analyser le problème !
  • Vous n’avez aucun contrôle sur la situation ? Vous êtes dépendant d’une autre personne pour avancer ? Inutile d’insister ! Par exemple, ça ne sert à rien d’actualiser votre boîte mail toutes les 30 secondes lorsque vous attendez un message.

Développer sa capacité à tenir bon : quand faut-il faire preuve de ténacité ?

« J’ai raté 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »

Michael Jordan

Bien évidemment, il existe certaines situations vitales qui nous obligent à devoir tenir bon. Mais, en dehors de ces cas extrêmes, nous nous accrochons aussi quelquefois à des objectifs personnels, des idées fortes ou des convictions intimes pour avancer. C’est avec cette ténacité que Michael Jordan est devenu un tel champion. Eh oui ! Au lycée, l’Américain était considéré comme « trop petit » pour intégrer l’équipe de basketball. Grâce à sa persévérance, il est aujourd’hui reconnu par les observateurs comme étant le meilleur joueur de l’histoire de son sport et l’un des plus grands athlètes de tous les temps.

Néanmoins, comme nous l’avons vu précédemment, l’acharnement n’est pas toujours la solution adéquate. Lâcher prise ou tenir bon : pourquoi Michael Jordan a-t-il donc choisi la voie de l’obstination ? La réponse est assez simple : parce qu’il était extrêmement passionné ! Aimer ce que l’on fait est assurément l’une des sensations les plus puissantes pour entretenir correctement sa capacité à tenir bon. Par conséquent, dès que vous êtes habité par ce merveilleux sentiment, vous pouvez décider de persister.

En effet, si vous prenez du plaisir en essayant d’accomplir quelque chose, vous arriverez à voir l’échec comme une manière de vous améliorer. Vous ne forcerez plus et deviendrez moins frustré par vos erreurs. Bref, vous serez en parfaite harmonie avec vous-même ! Le chemin vers le succès vous semblera d’ailleurs plus fluide : vous essayez, vous vous trompez, vous apprenez, vous progressez. Tout cela, jusqu’au moment où vous atteignez votre but !

Lâcher prise ou tenir bon : le mot de la fin

Lâcher prise ou tenir bon ? Vous l’avez désormais compris : les deux options peuvent permettre de s’épanouir dans la vie. Parfois, vous devrez arrêter de vous acharner pour favoriser votre bien-être. Si vous prenez du plaisir, vous pourrez néanmoins vous accrocher pour atteindre vos rêves. Finalement, il n’y a pas de côté obscur. La clé, c’est simplement de savoir s’écouter pour trouver son équilibre !

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Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | les 3 aspects déterminants

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | les 3 aspects déterminants

Combien de fois avez-vous abandonné vos objectifs en cours de route ? Même en utilisant la célèbre méthode SMART, c’est arrivé tellement souvent que vous avez arrêté de compter ? Alors, soyons clairs : se fixer un objectif Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste et Temporellement défini, c’est mieux pour le ciblage. Mais est-ce une formule magique ? Non, le problème est généralement plus personnel et repose en particulier sur une notion : l’engagement. Si celui-ci n’est pas au top, vous pourrez respecter toutes les règles que vous voulez, ce sera extrêmement difficile d’aller au bout pour atteindre votre but. Alors finalement, qu’est-ce qu’un bon objectif ? C’est tout simplement un objectif qui permet de décupler l’engagement mental, émotionnel et comportemental. Zoom sur ces 3 aspects déterminants.

1. Un bon objectif doit décupler l’engagement mental

L’engagement mental, c’est faire l’effort de mobiliser ses ressources cérébrales pour se mettre en action. Lorsqu’il est boosté, on ressent une forte volonté de relever le défi et on devient extrêmement motivé pour atteindre son but. Concrètement, on démarre la machine qui permet de repousser ses limites. Alors, focalisez-vous sur votre objectif. Quand vous y pensez, ressentez-vous ce désir profond de vous investir pleinement, de rester focus sur ce que vous faites, de vous battre pour tenir bon et de surmonter les difficultés ? Si oui, vous tenez le premier des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de donner envie d’utiliser son énergie mentale. Dans le cas contraire, rien n’est perdu. Il faudra réaliser quelques ajustements pour favoriser une meilleure implication.

Tout d’abord, demandez-vous si votre objectif est suffisamment clair et sensé. Une cible précisément identifiée permet de tracer une feuille de route pour avancer dans la bonne direction. Elle offre aussi la possibilité de mesurer sa progression en temps réel. Par ailleurs, un objectif qui semble réaliste et logique par rapport au contexte dans lequel on évolue, à une stratégie plus globale, à ses capacités ou à différents facteurs internes et externes est plus facile à contextualiser. Et quand on est moins perdu sur le chemin qui mène vers le but à atteindre, on améliore sa concentration et on préserve son engagement mental. Enfin, l’autre point clé sera la récompense promise. La perspective d’obtenir un bénéfice utile, un avantage intéressant ou une gratification excitante diminue en effet grandement le risque de lâcher-prise.

2. Un bon objectif doit booster l’engagement émotionnel

L’engagement émotionnel, c’est l’intensité avec laquelle on réagit émotionnellement pour décider de se mettre à l’œuvre. Lorsqu’il est décuplé, on ressent un lien affectif et passionnel extrêmement fort par rapport au but fixé et on accorde une importance de premier ordre à ce que l’on accomplit. On s’engage alors de manière sereine et naturelle, tout en y trouvant une certaine satisfaction.

Encore une fois, focalisez-vous sur votre objectif. Quand vous y pensez, ressentez-vous une cohérence intuitive forte avec vos besoins, vos envies et vos valeurs ? Avez-vous littéralement l’impression d’être en mission ? Si oui, vous tenez le deuxième des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de créer une connexion émotionnelle suffisamment puissante pour activer sans forcer sa capacité à faire des efforts sur la durée. Dans le cas contraire, interrogez-vous honnêtement sur ce qui pose problème avec votre cible. Tout d’abord, pourquoi le but à atteindre ne fait-il pas sens dans votre esprit ? Votre engagement émotionnel est peut-être freiné parce que vous :

  • concevez les choses de manière trop différente ;
  • détestez ce qui vous est demandé ;
  • avez peur des conséquences ;
  • êtes déçu par certaines méthodes employées ;
  • êtes mal à l’aise de travailler dans certaines conditions ;
  • trouvez votre mission ennuyeuse ou répétitive ;
  • ne percevez aucune logique ;
  • etc.

Un bon objectif doit booster l’engagement émotionnel

Si tel est le cas, un conflit interne provoque certainement un désengagement affectif. Il va donc falloir réorienter votre objectif pour qu’il soit en phase avec vous-même, avec votre logique personnelle, mais aussi avec votre vision de l’éthique. En procédant à ce changement, la gêne, la peur, l’ennui et l’anxiété qui vous inhibent laisseront place à la sérénité, au plaisir, à la joie et à la motivation. Enfin, un bon objectif sur le plan de l’engagement émotionnel doit permettre d’obtenir une récompense qui touche au côté sentimental. Nous parlons d’éléments gratifiants liés entre autres à la reconnaissance, à l’intégration, à l’accomplissement, à l’image, à la fierté, au bonheur, à l’universalisme, à l’altruisme, etc.

3. Un bon objectif doit renforcer l’engagement comportemental

L’engagement comportemental, c’est le fait de vouloir utiliser son énergie au bon endroit et au bon moment pour améliorer sa performance. Quand il est renforcé, on est prêt à ajuster son comportement par rapport à l’objectif à atteindre, à ses spécificités personnelles, mais également aux éléments extérieurs. Et lorsqu’on parvient à se servir correctement de ses ressources internes (mentales, physiques, émotionnelles, techniques) et externes (matérielles, humaines), on adopte la bonne attitude, on est moins hésitant dans ses choix et on gagne en précision dans ses actions. On est donc plus efficace et on augmente réellement ses chances de réussite.

Alors, interrogez-vous. Quand vous pensez à votre objectif, vous sentez-vous prêt à faire tout ce qu’il faut pour le remplir ? Seriez-vous par exemple enclin à modifier votre fonctionnement si nécessaire, à demander de l’aide si besoin, etc. pour être plus performant ? Avez-vous vraiment l’impression de pouvoir vous autogérer pour atteindre votre but, tout en vous adaptant à votre environnement sans avoir le sentiment de vous trahir ? Si oui, vous tenez le dernier des trois aspects déterminants d’un bon objectif : le fait de donner envie de bien faire sur le plan comportemental, c’est-à-dire d’accorder autant d’importance à la manière qu’au résultat. Dans le cas contraire, il y a quelques détails à régler. Tout d’abord, vous avez peut-être un problème de clarté. Il faut donc que vous vous concentriez sur trois éléments :

  1. une formulation précise de votre objectif (que voulez-vous atteindre ?) ;
  2. une explication réelle de votre objectif (pourquoi voulez-vous l’atteindre ?) ;
  3. une spécification détaillée de votre objectif (comment allez-vous l’atteindre ?).

Grâce à ce travail, vous pourrez mettre en perspective ce que vous devez faire et ce que vous pouvez faire pour établir un plan d’action précis. Avec moins de questions en tête, votre engagement comportemental sera alors décuplé. Par ailleurs, n’oubliez pas de donner un maximum de sens à votre objectif. Tout deviendra beaucoup plus fluide. Vous développerez ainsi un état d’esprit et une attitude qui vous guideront pour adopter le comportement adéquat.

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? | le mot de la fin

Qu’est-ce qu’un bon objectif ? Comme vous l’avez désormais compris, c’est avant tout un objectif qui permet de booster à la fois votre engagement mental, émotionnel et comportemental. Quand vous vous fixez des buts à atteindre, ces trois aspects sont déterminants pour maximiser vos chances de succès. Que ce soit dans le domaine professionnel, personnel, sportif, artistique ou autre, si vous en tenez compte, vous deviendrez à coup sûr un super-héros du quotidien qui atteindra plus souvent ses cibles.

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Comment développer sa créativité ? | 5 secrets pour être inventif

Comment développer sa créativité ? | 5 secrets pour être inventif

Vous croyez qu’il existe une catégorie d’individus nés avec le don de la créativité ? Vous ne pensez malheureusement pas faire partie des gens inventifs ? Soyons clairs : vous vous trompez complètement et pouvez changer cette situation. L’image de la petite ampoule qui s’allume dans le cerveau, c’est pour tout le monde. Les personnes qui possèdent une imagination débordante n’ont pas débarqué sur Terre avec un super-pouvoir permettant de trouver l’inspiration sur commande. Si elles sortent facilement des idées originales, c’est parce qu’elles ont forgé leur potentiel. La recette est simplement un mélange entre éducation, expérience, apprentissage et régularité dans l’effort de recherche. Comment développer sa créativité ? Découvrez 5 secrets pour crier « eurêka » plus souvent !

1. Le secret de l’aventurier : explorer des zones inconnues pour développer sa créativité et sa débrouillardise

Vous partez toujours en vacances au même endroit ? Vous n’écoutez qu’un seul style de musique ? Vous n’essayez jamais de plats atypiques au restaurant ? Mauvaise nouvelle : en restant trop dans votre zone de confort, vous bridez votre potentiel de créativité. Pour construire votre imaginaire et trouver de l’inspiration, allez donc plus souvent vers l’inconnu. Oui, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle, osez sortir des sentiers battus ! Expérimenter vous permettra d’élargir votre champ de vision. En quittant votre cadre habituel pour découvrir de nouveaux univers, vous libérerez également votre esprit des idées préconçues, des schémas préétablis et des croyances limitantes.

Dans ce sens, commencez par pimenter votre quotidien en opérant quelques changements dans vos routines, dans vos activités, dans votre alimentation, dans votre environnement de travail, etc. Plus vous serez ambitieux dans vos tests et ouvert à des projets insolites, plus vous verrez les situations sous un autre angle et renouvellerez facilement votre manière de penser. En conséquence, vous deviendrez davantage débrouillard, inventif et capable de trouver des solutions originales.

2. Le secret du chercheur : être curieux et nourrir son esprit pour trouver l’inspiration

Faire preuve de curiosité et explorer en profondeur divers sujets est essentiel pour développer sa créativité. Plus vous vous intéresserez sincèrement aux autres et au monde qui vous entoure, plus vous vous imprégnerez de nouvelles influences nourrissant votre esprit et élargissant votre base de connaissance. Vous enregistrerez alors un tas de détails qui vous permettront de mieux comprendre le fonctionnement de certaines choses, de vous mettre à la place d’autrui et de devenir plus intuitif dans vos réflexions. Dans ce sens, commencez notamment par vous documenter : lisez régulièrement, regardez des vidéos instructives, écoutez des podcasts, etc. L’objectif n’est pas de plagier les informations collectées, mais de chercher un point de départ à votre propre schéma de pensée.

En fait, c’est le traitement personnel, la transposition et le mariage des éléments que vous estimerez pertinents qui vous permettra de construire quelque chose d’inédit adapté à votre contexte. Ainsi, prenez des notes, photographiez ou filmez pour ne rien oublier. Ressortir ce que vous avez sauvegardé vous aidera si vous êtes en panne d’inspiration ou victime du syndrome de la page blanche. Pour faire germer des idées étonnantes, identifier des perspectives originales et favoriser l’innovation, vous pouvez également multiplier les approches :

  • partir à la recherche de nouvelles sensations ;
  • voyager à la rencontre de cultures différentes ;
  • vous initier aux arts et aux sports ;
  • contempler votre environnement ;
  • observer la concurrence ;
  • garder un œil ouvert sur l’insolite ;
  • fouiller dans votre passé ;
  • etc.

Le secret du chercheur : être curieux et nourrir son esprit pour trouver l’inspiration

Mais ce qui est le plus important, c’est de discuter avec des personnes venues d’horizons divers. Toutes les opinions peuvent être utiles. Au contact de profils variés, vous murirez votre capacité à exploiter le champ des possibles. En pratiquant le brainstorming avec des individus dissemblables, vous ferez évoluer vos idées. En écoutant activement et en acceptant les critiques constructives, vous prendrez du recul sur votre manière de voir les choses. Alors, n’hésitez pas à poser des questions et à vivre pleinement l’instant présent. Parfois, une simple conversation est capable de faire naître une inspiration excitante.

3. Le secret du performeur : exercer son imagination sans censure pour renforcer son potentiel créatif

Développer sa créativité, ça se travaille tous les jours. Une illumination peut sortir de nulle part, mais c’est surtout le fait d’exercer et de cultiver son imagination au quotidien qui permet d’avoir les idées qui fusent. Plus vous essayerez d’inventer, plus votre potentiel créatif s’affinera. Si vous voulez élaborer quelque chose de révolutionnaire, collecter des informations en sortant de votre zone de confort et en vous montrant curieux n’est donc que la première étape. Pour aboutir à une solution innovante, votre cerveau a besoin de faire mijoter toutes les données qu’il a enregistrées. Et le meilleur moyen d’accélérer ce processus d’incubation, c’est de vous entraîner régulièrement. Dans ce sens, voici quelques exercices qui fonctionnent :

  • s’amuser à faire des associations d’idées, à revisiter des concepts ou à essayer d’améliorer des choses existantes ;
  • développer, structurer et approfondir ses réflexions par écrit ;
  • créer une mind map pour schématiser et visualiser son cheminement de pensée ;
  • pratiquer des jeux de rôle ou s’imaginer dans la peau d’autres personnes ;
  • se placer dans des situations de totale improvisation ;
  • etc.

Mais attention ! La clé du succès pour débloquer sa créativité et optimiser ses chances de crier « eurêka » comme Archimède qui découvre la poussée, c’est de ne pas se censurer. Lorsque vous faites votre gymnastique mentale, soyez en phase avec vous-même, restez fidèle à vos émotions, laissez libre cours à votre imagination et misez sur la spontanéité. Ne vous bridez pas par peur du ridicule, mais assumez vos propositions. Certaines seront loufoques, insensées, voire irréalistes, mais ne les jugez pas tout de suite. Avant qu’ils ne deviennent incontournables, personne ne croyait au téléphone, à la voiture ou à la télévision. Alors, n’excluez rien et acceptez votre côté décalé. Dites-vous que ce qui vous semble un peu idiot alimentera votre réflexion. Même les échecs sont parfois fondateurs ! Tout ce remue-méninge va en fait contribuer à faire jaillir plus tard des idées géniales et originales. Et puis, comme l’a dit Walt Disney : « Si vous êtes capable de le rêver, vous êtes capable de le faire. »

4. Le secret de l’acteur : utiliser la méthode des six chapeaux pour faire des propositions originales

Élaborée par Edward de Bono, psychologue maltais spécialiste en sciences cognitives, la méthode des six chapeaux est un excellent exercice pour développer sa créativité et stimuler sa faculté à faire des propositions originales. Elle consiste à observer une situation sous six angles différents. Pour mieux comprendre le fonctionnement, analysons chaque chapeau en imaginant ce qu’aurait pu dire le champion olympique Dick Fosbury, s’il avait joué à l’acteur avant d’inventer sa célèbre technique de saut en hauteur.

1. Le chapeau blanc : la neutralité

C’est un mode de pensée froid où l’on s’appuie seulement sur des éléments factuels, des chiffres bruts, des informations avérées.

Exemple avec Fosbury : « Absolument tout le monde saute en ciseau ou en rouleau ventral. », « Le record mondial de saut en hauteur est bloqué à 2,28 m depuis 5 ans. »

2. Le chapeau rouge : la passion

C’est un mode de pensée chaud où l’on libère ses émotions, ses sentiments ou encore son intuition.

Exemple avec Fosbury : « J’ai la conviction de pouvoir m’approcher du record de 2,28 m. Je suis d’ailleurs certain qu’il existe un moyen de franchir cette barre, mais les méthodes de saut actuelles me semblent trop limitées pour y parvenir. »

3. Le chapeau noir : le pessimisme

C’est un mode de pensée négatif où l’on appelle à la prudence en exposant les risques, les dangers, les doutes, les freins, les obstacles, les objections, etc.

Exemple avec Fosbury : « Personne n’essaye de sauter différemment. C’est peut-être interdit par les règlements. », « Si je tente un saut différent en compétition, je risque peut-être une disqualification. »

Le secret de l’acteur : utiliser la méthode des six chapeaux pour faire des propositions originales

4. Le chapeau jaune : l’optimisme

C’est un mode de pensée positif où l’on présente ses rêves et ses envies en mettant en avant les avantages, les bénéfices, les bienfaits et toutes les conséquences favorables qui en découlent.

Exemple avec Fosbury : « Si je trouvais une solution alternative et acceptée aux techniques de saut actuellement pratiquées en compétition, je prendrais un avantage sur mes concurrents et je pourrais même remporter des titres majeurs. En plus, je ferais aussi évoluer mon sport. »

5. Le chapeau vert : la créativité totale

C’est un mode de pensée latéral où l’on expose sans filtre ses idées les plus folles, ses solutions décalées, etc.

Exemple avec Fosbury : « Le saut en arrière, c’est peut-être une solution. Mon bassin irait plus haut et je passerais mieux les barres élevées. », « Et si je peaufinais cette technique aux entraînements et tentais carrément le coup aux Jeux olympiques ? »

6. Le chapeau bleu : l’organisation

C’est un mode de pensée structuré où l’on canalise et analyse tous les autres avec prise de recul.

Exemple avec Fosbury : « Si le saut dorsal est règlementé et si je performe aux JO avec cette technique, c’est une révolution. Et puis, si j’obtiens la médaille d’or, cela inspirera forcément les générations futures. Ma discipline entrera alors dans une autre dimension. Il faut que je creuse cette idée. »

5. Le secret du flâneur : laisser son esprit vagabonder pour libérer ses idées de génie

Avez-vous eu un jour une merveilleuse idée en prenant votre douche ? Après un break, vous est-il déjà arrivé de pouvoir soudainement résoudre un problème qui paraissait insoluble ? C’est fort probable, mais ce n’est pas le fruit du hasard. Quand nous sommes détendus, nous pouvons avoir des fulgurances sans forcer. C’est lié au subconscient. En fait, dès que nous lâchons prise, notre cerveau continue de travailler en tâche de fond. Il profite discrètement des instants de déconnexion pour analyser nos pensées, mais également opérer un tri et réaliser des associations entre les informations stockées en mémoire. Sans que nous nous en rendions compte, il débloque ainsi notre faculté d’imagination, notre aptitude à voir les choses avec un regard neuf et notre capacité à inventer.

Sachant cela, il est essentiel de s’autoriser à s’évader par moment pour réussir à développer sa créativité. Si votre cerveau est trop perturbé ou sursollicité, il ne pourra pas réfléchir correctement en arrière-plan. À l’inverse, si vous apprenez à faire des pauses et à laisser parfois votre esprit vagabonder, vous favoriserez le bon déroulement du processus d’incubation. Et c’est grâce à cette stratégie passive que vos meilleures idées jailliront ! Alors, n’hésitez pas à couper pour rêvasser, flâner ou faire quelque chose qui vous permet de décompresser. S’asseoir pour admirer le paysage, prendre un café, se balader, méditer, pratiquer une activité sportive ou artistique, etc. : vous disposez d’un tas de solutions pour lancer votre machine créative. Si vous voulez trouver l’inspiration, l’important est seulement de vous détendre. Évidemment, n’oubliez pas de prendre des notes pour capturer vos précieux éclairs de génie !

Comment développer sa créativité : le mot de la fin

Vous êtes désormais en possession des 5 grands secrets pour développer et libérer sa créativité. Il reste néanmoins un élément à rajouter. Pour trouver de l’inspiration, avoir des idées de génie et faire des propositions originales, il faut que votre cerveau soit dans des conditions optimales. Vous devez donc absolument prendre soin de votre santé mentale, physique et émotionnelle pour être bien dans votre tête et dans votre corps. Oui, on peut être inventif et créatif comme Tony Stark, sans se mettre en danger comme Iron Man !

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Important, urgent : comment prioriser ses tâches au quotidien ?

Important, urgent : comment prioriser ses tâches au quotidien ?

Connaissez-vous le principe de Pareto, aussi appelé loi des 80-20 ? Selon cette théorie, 80 % des résultats seraient obtenus par seulement 20 % du travail fourni. Ces 20 % d’activité qui font la différence sont donc précisément ceux sur lesquels il faut concentrer ses efforts. Ils regroupent les tâches les plus importantes. Le problème, c’est que dans la vie de tous les jours, ce n’est pas si simple de se focaliser sur l’essentiel. Un facteur vient souvent perturber les choses : l’urgence. Et dans la société actuelle, tout semble urgent ! Nous recevons une multitude de signaux impératifs qui nous disent d’agir rapidement. Beaucoup perdent alors le sens des priorités au milieu des sollicitations, obligations, engagements, besoins, envies, imprévus, etc. Important, urgent : impossible de différencier précisément l’un de l’autre pour s’organiser intelligemment. Vous vous trouvez dans cette impasse et n’arrivez plus à faire le tri pour rester focus sur les sujets capitaux ? Grâce à cet article, apprenez immédiatement à y voir plus clair entre ce qui est pressé et ce qui est primordial. Vous réussirez ainsi à mieux prioriser vos tâches au quotidien.

Prioriser ses tâches au quotidien : pourquoi est-ce fondamental ?

Faire une to-do-list, c’est pratique pour ne rien oublier. Néanmoins, quand on a toujours mille choses à faire dans ses journées, mais jamais suffisamment de temps pour les effectuer, le quotidien peut vite devenir un enfer. Face à ce problème, la meilleure solution est donc d’apprendre à prioriser ses tâches pour construire intelligemment son planning. Si vous savez trier les sollicitations, obligations, engagements, besoins, envies, etc., et mieux hiérarchiser les actions à mener, vous en tirerez effectivement de nombreux bénéfices, parmi lesquels :

  • une gestion optimale de votre temps couplée à une amélioration de votre capacité de proactivité pour pouvoir vous concentrer sur des sujets capitaux et rentables ;
  • une réduction des risques d’égarement et de procrastination grâce à la clarification de vos objectifs quotidiens ;
  • un gain de productivité et d’efficacité en répartissant mieux l’utilisation de vos ressources physiques, mentales et émotionnelles ;
  • une diminution du mauvais stress en supprimant les corvées inutiles de votre agenda ;
  • un renfort de la flexibilité et des marges de manœuvre à disposition pour faire face aux événements imprévus ;
  • un sentiment de contrôle décuplé en redevenant maître de votre organisation.

Important, urgent : comprendre les deux notions pour mieux définir ses priorités

Si vous voulez hiérarchiser correctement vos occupations quotidiennes pour concentrer vos efforts sur des actions cruciales, il est primordial que vous sachiez faire la différence entre deux caractéristiques majeures d’une tâche : l’importance et l’urgence. Dans cette optique, il est temps d’apprendre à définir ce qui tient de l’important et ce qui rentre dans le cadre de l’urgent.

Comment définir une tâche importante ?

L’importance est un indicateur du degré d’intérêt que possède un élément aux yeux de quelqu’un ou de l’aspect décisif d’un paramètre dans une situation. Une tâche est donc qualifiée d’importante si son impact sur les objectifs est perçu comme fort ou si sa valeur ajoutée est considérée comme élevée. Ici, le côté essentiel est totalement subjectif. Quand nous déterminons l’importance d’une tâche, nous agissons selon une logique personnelle liée à nos objectifs, nos obligations, nos engagements, nos responsabilités, nos besoins, nos valeurs, etc. Ainsi, il est conseillé de vous poser les questions suivantes avant de passer ou non à l’action :

  1. Est-ce que cela va m’apporter un réel avantage, me permettre d’avancer ou m’aider à résoudre un problème clé ?
  2. Est-ce vraiment utile de consacrer mon énergie à faire cela ?
  3. Ai-je une meilleure solution à disposition ?
  4. Quelles seront les conséquences si je reste inactif ?

Prenons un exemple : déclarer ses revenus aux impôts. C’est obligatoire. Il n’y a aucune alternative pour y échapper. Des sanctions sont prévues pour ceux qui oublient. C’est donc une tâche importante.

Comment définir une tâche importante ?

Comment définir une tâche urgente ?

L’urgence est un état de fait indiquant une nécessité de passer à l’action rapidement, voire instantanément. Dès que le signal est lancé, le compte à rebours démarre. Poussant à se presser sous peine d’éventuelles conséquences préjudiciables, elle est déclenchée par une date butoir proche, un délai de réalisation court, des horaires inflexibles, un risque immédiat, un imprévu, une contrainte extérieure, etc.

Dans ce sens, une tâche est qualifiée d’urgente si elle doit être réalisée sur-le-champ pour produire l’effet recherché ou si l’échéance fixée est brève et non prolongeable une fois arrivée à terme. Reprenons notre exemple des impôts. Si vous devez déclarer vos revenus au plus tard le 1er juin à minuit et n’avez rien fait le 31 mai à 12 h, ça devient urgent !

Attention, les urgences ne sont pas toutes importantes !

Important vs Urgent : il faut toujours rester vigilant par rapport aux pseudo-impératifs. Bien que certaines urgences ne présentent aucun caractère crucial ou décisif, beaucoup de personnes ont tendance à leur accorder une importance démesurée et non justifiée. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette mauvaise appréciation de la réalité. L’une des principales est un manque de confiance en soi. En effet, lorsqu’on n’a pas foi en ses capacités, le temps peut sembler défiler à vitesse grand V si quelqu’un nous dit de nous dépêcher. Avec le stress qui se fait sentir, on se met la pression et on oublie de prendre du recul pour se demander s’il est essentiel d’agir. Par réflexe, on fait alors le raccourci « urgent = important ».

Autre explication : le fait de pouvoir observer rapidement les effets des tâches urgentes réalisées donne l’impression d’avancer. Parfois trompé par un faux sentiment de productivité, on a du mal à se rendre compte que ce que l’on fait actuellement n’est pas si important. Enfin, une troisième source de confusion vient d’un stéréotype : le mot « urgence » renvoie à l’hôpital, aux crises, aux catastrophes, etc. Ce terme est donc souvent perçu comme une alarme annonçant une incertitude, un problème, voire un danger. À cause de cela, nous sommes conditionnés à associer important et urgent. La solution pour déterminer si vous devez vraiment vous presser pour réaliser une tâche ? Clarifier la situation en répondant avec précision à ces deux questions :

  1. Pourquoi ça urge ?
  2. Quel est le dernier délai ?

La matrice d’Eisenhower : un outil de productivité pour établir ses priorités entre urgence et importance

La matrice d’Eisenhower : un outil de productivité pour établir ses priorités entre urgence et importance

« J’ai deux sortes de problèmes : les urgents et les importants. Ceux qui sont urgents ne sont pas importants et ceux qui sont importants ne sont jamais urgents ». Cette phrase a été prononcée par Dwight D. Eisenhower, 34e président des États-Unis. Militaire haut gradé, celui que l’on surnommait Ike était un stratège hors pair. C’est donc à partir de sa citation qu’un outil de productivité a vu le jour : la matrice d’Eisenhower. Reposant sur les axes « important » et « urgent », le mécanisme consiste à séparer les tâches à effectuer en quatre catégories. Analysons-les.

Quadrant 1 : les tâches importantes et urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 1 doit être fait immédiatement. Ces tâches sont essentielles et ne peuvent pas attendre à cause d’une échéance ou des conséquences de l’inaction. Elles doivent donc être positionnées en haut de votre échelle des priorités. Exemples : payer son loyer dans les délais impartis, faire opposition sur sa carte bancaire en cas de perte ou de vol, etc.

Quadrant 2 : les tâches importantes mais non urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 2 doit être réalisé, mais peut être reporté. Bien qu’elles peuvent attendre, ces tâches restent essentielles. Elles n’ont pas besoin d’être prioritaires sur celles du quadrant 1, mais plus vous passerez de temps à vous en occuper, moins vous serez pris de court. Une grosse partie des 20 % de travail qui fournissent 80 % des résultats se jouent d’ailleurs ici. Les actions du quadrant 2 contribuent donc fortement à votre bonheur et à votre succès. Exemples : relancer un recruteur après avoir candidaté pour un poste, faire ses séances de sport pour rester en forme, etc.

Quadrant 3 : les tâches non importantes mais urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 3 doit être effectué rapidement, mais n’apporte aucune plus-value. Ces tâches pompent beaucoup d’énergie pour pas grand-chose et bouffent du temps. Souvent confondues avec celles du quadrant 1, elles sont en réalité dispensables. Les solutions quand elles remplissent votre planning sont de les déléguer, de demander de l’aide, de négocier les échéances, d’informer que vous avez d’autres priorités ou de dire non. Exemples : tous les petits services sollicités par autrui, faire les soldes le dernier jour sans besoin précis, etc.

Quadrant 4 : les tâches non importantes et non urgentes

Tout ce qui est classé dans le quadrant 4 doit être réduit au maximum. Important, urgent : rien de cela ici ! Ces tâches sont de la simple distraction et apportent 0 % de productivité. En revanche, les éradiquer n’est pas forcément ce qu’il faut faire. Perdre son temps est un moyen de décompresser. Il est donc plutôt sain de consacrer une petite partie de vos journées à des activités futiles. Exemples : regarder une série TV, surfer sur Internet, etc.

Important, urgent : le mot de la fin pour prioriser ses tâches avec brio

Comme le démontre la matrice d’Eisenhower, qui vous aidera à classer les actions inscrites dans votre to-do-list quotidienne, c’est bien l’important qui doit prendre le dessus sur l’urgent en matière de gestion des priorités. Pour hiérarchiser vos tâches, le plus difficile sera donc d’identifier ce qui est réellement important à vos yeux. Dès que vous aurez clarifié ce point crucial, vous serez armé pour rester imperméable aux stimuli des fausses urgences. Toutefois, si vous voulez vraiment devenir un super-héros de l’organisation, n’oubliez pas un principe élémentaire : multiplier les priorités, c’est diviser ses forces. Même si ce sera parfois dur, il faudra donc savoir trancher en tenant compte de votre énergie, du temps à votre disposition et de la difficulté des missions.

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Locus de contrôle : êtes-vous team interne ou externe ?

Locus de contrôle : êtes-vous team interne ou externe ?

Pensez-vous maîtriser ce qu’il se passe dans votre vie ? Croyez-vous être le principal responsable de vos réussites et de vos échecs ? Au moment de faire le bilan sur ses performances, il existe deux angles d’approche pour justifier ses résultats : l’internalité et l’externalité. Dans le premier cas, vous n’avez pas peur de montrer votre degré d’implication dans les succès, mais prenez également les erreurs pour vous. Dans le second cas, vous minimisez votre impact sur les victoires, mais n’hésitez pas à rejeter la faute sur des facteurs extérieurs lors des défaites. Le processus psychologique qui va vous amener à apprécier les causes des événements d’une manière et non de l’autre s’appelle le locus de contrôle. Avez-vous un profil interne ou externe ? Il est temps de le découvrir !

Locus de contrôle : qu’est-ce que c’est ?

Le locus de contrôle (ou lieu de maîtrise) est un concept qui a été introduit par le psychologue américain Julian Rotter dans les années 1960. Il désigne la manière dont une personne perçoit les causes de ses succès et de ses échecs. Dans ce sens, plus un individu semble persuadé d’être responsable de ce qu’il lui arrive dans la vie, plus son locus de contrôle est interne. À l’inverse, plus il justifie les situations par des facteurs qui ne dépendent pas de son comportement, de ses actions ou même de sa volonté, plus son locus de contrôle est externe.

Ce trait de personnalité si particulier est donc un indicateur permettant d’évaluer le degré de maîtrise que chacun a le sentiment de posséder sur les événements qui rythment sa vie. L’échelle originale de Rotter pour mesurer le locus de contrôle était unidimensionnelle. Les conclusions n’étaient pas nuancées : nous avions d’un côté les individus internes et de l’autre ceux qui ont un profil externe. Aujourd’hui, plusieurs échelles multidimensionnelles existent pour apprécier plus finement le lieu de maîtrise. Validées et adaptées pour mener diverses études, la Multidimensional Health Locus of Control Scale (MHLCS) de Wallston, Wallston & DeVellis et l’Internal, Powerful others and Chance Scale (IPC-Scale) de Levenson sont généralement plébiscitées.

Locus de contrôle interne ou externe : quelles différences ?

Imaginez deux personnes qui arrivent en retard au travail. Pourquoi l’une va utiliser les embouteillages sur la route comme justification, alors que l’autre va s’excuser de son manque de vigilance sur l’info trafic du matin ? La réponse : parce qu’elles ne possèdent pas le même locus de contrôle ! Pour le premier individu, il est externe. Pour le second, il est interne. En saisissant la différence entre les deux, vous aurez une idée de la team à laquelle vous appartenez. Afin de vous aider à mieux comprendre votre profil, analysons donc le fonctionnement de chaque lieu de maîtrise.

Comment fonctionne le locus de contrôle interne ?

Une personne avec un locus de contrôle interne croit dur comme fer qu’il existe un lien de causalité fort entre ses actions et ses résultats. S’il lui arrive quelque chose de positif, elle pense qu’elle en est responsable : ses efforts ont payé, son comportement était bon, ses compétences ont fait la différence, etc. Si elle subit un malheur ou un échec, elle considère que c’est de sa faute : son travail était insuffisant, son attitude était mauvaise, son niveau était trop faible, etc.

Comment fonctionne le locus de contrôle interne ?

Prenons l’exemple d’un sportif qui réalise une contre-performance en compétition. S’il possède un locus de contrôle interne, il sera obsédé par ses erreurs techniques, sa mauvaise gestion des émotions, ses moments de faiblesse mentale ou physique, etc. Il analysera son échec de A à Z, se remettra en cause, modifiera éventuellement sa préparation et repoussera ses limites pour devenir meilleur. Bref, selon lui, il est le seul qui détient les clés de son destin !

Comment fonctionne le locus de contrôle externe ?

Un individu avec un locus de contrôle externe est persuadé que ses résultats sont essentiellement dus à des forces extérieures. Il justifie ses succès par la chance, les concours de circonstances, la faible difficulté de la tâche, l’intervention d’une autre personne, un environnement particulièrement favorable, etc. À l’inverse, ses échecs et ses malheurs sont d’après lui le fruit de la malchance, de mauvaises conditions pour réussir, d’une erreur d’autrui, d’une mission impossible à remplir, de l’injustice, d’une conjoncture défavorable, etc.

Reprenons l’exemple du sportif qui vient de réaliser une contre-performance en compétition. S’il possède un locus de contrôle externe, il verra essentiellement les éléments qui lui ont mis des bâtons dans les roues. Au lieu de se remettre en question, il va plutôt blâmer l’arbitrage, la météo, son matériel, l’attitude de son adversaire, les consignes de son coach, etc. Bref, pour trouver la cause de son revers, il accusera tout et n’importe quoi… sauf lui !

Interne vs Externe : un lieu de maîtrise est-il meilleur que l’autre ?

Même si nous sommes rarement 100 % interne ou externe, nous tendons tous plutôt vers l’un ou l’autre des deux types de locus de contrôle. Y a-t-il pour autant un lieu de maîtrise qui vaut mieux que son opposé ? Vraiment difficile à dire. Ce qui est certain, c’est qu’ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.

Locus de contrôle interne : avantages et inconvénients

Les individus qui possèdent un locus de contrôle interne disposent de nombreuses qualités pour atteindre le succès dans la vie :

  • la persévérance ;
  • la ténacité ;
  • une capacité à prendre des initiatives ;
  • une motivation élevée ;
  • une faculté à se remettre en question ;
  • une résistance aux tentations ;
  • un côté méthodique ;
  • la ponctualité ;
  • la fiabilité ;
  • etc.

Plus précautionneux d’eux-mêmes, ils font aussi tout pour rester en bonne forme physique et morale. Néanmoins, comme ils pensent pouvoir maîtriser chaque détail, ils peuvent finir par perdre en confiance, voire faire un burn-out, s’ils accumulent trop d’échecs ou travaillent à l’excès pour résoudre un problème insoluble. C’est notamment le cas pour les plus perfectionnistes et égocentriques d’entre eux.

Si le locus de contrôle interne est très fort, un manque d’humilité, une impatience stressante et un comportement écrasant viendront aussi potentiellement handicaper le relationnel. En effet, lorsqu’on est persuadé que tout dépend de soi, on a du mal à faire confiance, à s’intégrer dans une équipe et à déléguer des tâches. Si l’on est amené à collaborer avec d’autres gens, on cherche alors à contrôler au maximum et on finit par étouffer le groupe.

Locus de contrôle externe : avantages et inconvénients

Les individus qui possèdent un locus de contrôle externe ne disposent pas des mêmes capacités de winner que ceux qui ont un profil interne. Au contraire, en partant du principe qu’ils ne sont pas responsables de ce qu’il leur arrive, ils planifient de manière floue et imprécise, analysent peu leurs performances, mais surtout s’interrogent rarement sur leur niveau d’investissement. Légèrement de mauvaise foi, ils se découragent vite, progressent lentement et sont parfois perçus comme des pleurnicheurs. Si leur locus de contrôle externe est prononcé, ces personnes peuvent aussi se montrer aisément négatives, perdues et influençables. Malgré tout, plusieurs grandes qualités se cachent derrière ces faiblesses apparentes.

Locus de contrôle externe : avantages et inconvénients

Les gens qui font partie de la team externe sont ainsi souvent plus décontractés, spontanés, altruistes et humbles. Ce sont généralement des coéquipiers agréables et faciles à vivre. En dépit d’une tendance à faire quelques reproches, ils contrebalancent avec une aisance à complimenter. Enfin, même s’ils se plaignent régulièrement et se montrent assez fatalistes, ils acceptent beaucoup mieux les situations inéluctables. Par exemple, en se considérant dès le départ désarmé face à la crise sanitaire de la Covid-19, beaucoup d’entre eux ont probablement bien géré le sentiment d’impuissance provoqué par cette période compliquée.

Quels sont les facteurs qui conditionnent le locus de contrôle ?

Plusieurs paramètres influencent le locus de contrôle. Ce qu’il faut savoir, c’est que le penchant de chacun se forge dès l’enfance. Dans ce sens, votre éducation, votre environnement familial, votre origine sociale, votre culture, etc. joueront un rôle important sur votre internalité ou votre externalité. Par exemple, les populations occidentales valorisent énormément les comportements internes. Leurs membres sont donc fortement conditionnés, voire biaisés par cette représentation positive. Néanmoins, même si l’orientation personnelle reste relativement stable au cours du temps, elle peut évoluer.

Bien qu’ils ne vont pas nécessairement pousser quelqu’un à changer de bord, des facteurs comme l’expérience acquise, l’appartenance à une catégorie socioprofessionnelle, le statut hiérarchique, un bouleversement culturel ou un événement choc ont notamment le pouvoir de rééquilibrer le locus de contrôle. La pratique quotidienne de la pleine conscience aide aussi à réajuster son lieu de maîtrise. En sachant maintenir son attention sur l’instant présent pour se connecter à soi-même et à son environnement, il est effectivement possible de mieux distinguer les éléments sur lesquels on peut vraiment agir de ceux qui ne dépendent pas réellement de soi.

Locus de contrôle : le mot de la fin

Locus de contrôle interne ou externe ? Que ce soit relativement marqué ou non dans votre attitude, vous avez compris que vous tendez forcément plus d’un côté que de l’autre. Et vous savez désormais probablement lequel ! Mais au-delà de vous avoir permis d’éclaircir un trait de votre personnalité, cette présentation vous a aussi montré que vous détenez le pouvoir d’affiner la façon dont vous percevez les facteurs qui influencent ce qu’il se produit dans votre vie. Maintenant, c’est donc à vous de trouver le bon équilibre pour ni devenir fou en voulant contrôler l’impossible comme le super-vilain Thanos, ni rester trop spectateur des événements qui rythment votre existence !

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