Nous vivons dans un monde au rythme frénétique où la pression sociale est constante. Collègues, amis, familles, relations sur les réseaux sociaux… nous sommes en permanence sous le regard des autres. Nous nous comparons, nous nous jugeons, nous nous observons – parfois même de manière inconsciente – et réussir sa vie devient un objectif que tout le monde voudrait atteindre. Toutefois, c’est une formulation générale qui ouvre beaucoup de place à l’interprétation, car il n’y a pas de règle unique. Tout dépend de votre personnalité, de votre culture et de votre éducation.

Réussir sa vie, c’est être en paix avec soi-même

Parce qu’il est parfois difficile de prendre du recul, on peut avoir tendance à perdre de vue les choses essentielles qui devraient nous contenter : la famille, la santé, la joie d’être en vie et de pouvoir faire des choses qui nous font envie.

Réussir sa vie, ce n’est pas avoir une Rolex avant 50 ans. C’est être capable d’être en harmonie avec ses envies, ses besoins profonds et ses valeurs. C’est faire des choses qui comptent et qui ont du sens. Pour certains, cela peut-être d’avoir une grande maison. Pour d’autres, d’avoir un emploi ronflant au titre qui valorise son statut social. Pour d’autres, encore, le simple fait d’avoir participé et contribué à la réussite de quelqu’un d’autre (ses enfants, son conjoint, un enfant malade à l’hôpital, un collègue en difficulté, etc.).

Si le quotidien d’un homme d’affaires n’est pas pour vous, il ne faut pas avoir peur de l’assumer. À partir du moment où vous êtes alignés avec votre Moi profond, les prises de décision sont plus faciles et le contentement immédiat.

Réussir sa vie, c’est faire ce que l’on a envie de faire

L’avocat qui voulait être écrivain, la secrétaire qui voulait être enseignante, l’ouvrier qui voulait travailler avec les animaux… des histoires de parcours ratés ou pas complètement assumés, il y en a beaucoup. Or, s’il y a bien un point que l’on retrouve fréquemment lorsqu’on parle de réussite, c’est d’avoir du plaisir dans ce que l’on fait. Distinguer un emploi de raison d’un emploi de passion peut être difficile, car il impose de se remettre en question.

Se tuer au travail 60 heures par semaine sans que cela ne fasse du sens, pour gagner beaucoup d’argent, sans avoir le temps de le dépenser ou de voir grandir ses enfants, c’est un paradoxe qui freine l’accession à ce sentiment de réussite. Ce qui compte c’est d’avoir la sensation d’être à sa place dans son métier, d’avoir une activité où l’on se sent bien, où l’on peut apprendre et progresser et échanger avec des personnes qui nous enrichissent.

Et l’argent dans tout ça ?

Le confort matériel reste un élément essentiel de la construction du bonheur. Le rapport à l’argent est un sujet sensible, car hautement personnel. Pour certaines personnes, il est essentiel, pour d’autres, il est accessoire. Ce qui compte c’est d’assumer sa position et sa relation à l’argent. Les personnes les plus riches ne sont pas toujours les plus heureuses, car leur statut vient également avec son lot de pressions et de difficultés. On peut très bien mourir riche et malheureux.

Ce qui est important pour savoir si vous réussissez votre vie, c’est d’identifier les émotions qui résonnent en vous lorsqu’on parle de réussite. Est-ce que vous avez besoin d’être reconnu ? D’être riche ? D’être aimé ? De faire des choses pour votre communauté ? D’avoir votre famille proche à proximité ? Chaque réponse amènera alors des objectifs et une longue route à parcourir pour toucher du doigt le bonheur.

Si cet article vous a plu, je vous invite à télécharger mon livre blanc « 15 min pour apprendre à libérer votre potentiel » et à suivre ma chaîne Youtube pour toujours plus de contenus de développement personnel.